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4 compétences pour savoir manager le paradoxe et l'intelligence collective

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Le réseau des dirigeants de Boulogne-Billancourt a organisé une conférence le mardi 4 juin 2013 sur le thème de l’intelligence collective. Ce fût l’occasion de présenter un référentiel de 4 compétences pour savoir manager le paradoxe et l’intelligence collective :
4-competences-management-paradoxal-intelligence-collective

L’objectif de cette conférence était de montrer aussi bien les enjeux que des pistes concrètes d’action pour profiter des leviers de la mise en synergie des intelligences et des savoirs.



Je vous propose de participer “rétroactivement” à cette conférence grâce à cette vidéo :




Don’t Make Decisions, Orchestrate Them

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Is the role of the manager to make decisions, or to make sure that decisions get made? The answer, of course, is both — but many managers focus so much on the first role that they neglect the second. The reality, however, is that decision-making often is not a solo activity, but rather an orchestrated process by which the manager engages other people in reaching a conclusion. Doing this effectively not only improves the quality of the decision, but also ensures that everyone is more committed to its implementation.

There are many ways to facilitate this kind of engaged decision-making, but here are two examples:
Several years ago a new senior leader was brought in to lead a large financial services business that was in need of a turnaround. Making this happen required a series of weekly decisions and tradeoffs about deals, marketing alternatives, internal investments, and human capital that affected most of the senior management team. While it would have been easier and faster to simply weigh the pros and cons of each issue and then give directions, the senior leader realized that her managers understood the implications better than she did, and that if they didn’t fully support the decisions, the execution might be compromised. So everyone had to be engaged. The problem was that the managers all approached the problems differently and had trouble reaching consensus — so they kept pushing the decisions back to her instead of hashing them out amongst themselves. To shift this pattern, the senior leader started holding her weekly team meetings on Friday afternoons, telling the group that she was prepared to stay as long as necessary until they reached agreements. The first few meetings stretched into the night, but eventually the team learned how to make decisions together — and how to get home for the weekend.
In another example, the division president of a manufacturing firm took an alternative approach to the same dilemma. Because the business was highly functionalized, senior managers realized that decisions in one area affected the others, so they escalated almost everything up to the president. While this made sense on paper, in practice the president became a bottleneck in the decision process, and everyone became frustrated with how long it took to get things done. To break this logjam, the president began to push back on each decision that was brought to him by asking a series of boilerplate questions such as, “How will this affect our customers?”; “Who else needs to be involved in this decision?”; and “What’s stopping you from working with your colleagues to figure out the right thing to do?” Eventually, through this repeated process of Socratic dialogue, the team members began to work through the issues with each other first, and brought far fewer decisions up to the president.
Every manager needs to make sure that decisions are made and implemented, whether it’s for an entire company or a small team. And while it may seem easier to just make the decisions yourself, in many cases this won’t lead to the best outcome — nor will it increase your team’s capability to make future decisions. The alternative, however, is not to shy away from decisions, but rather to create an orchestrated process by which the right people are engaged, including yourself.
Ron Ashkenas HBR

Ron Ashkenas is a managing partner of Schaffer Consulting. He is a co-author of The GE Work-Out and The Boundaryless Organization. His latest book is Simply Effective.

Fleur Pellerin : « Nous voulons faire de la France un paradis du financement participatif »

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Par | le 14 novembre 2013 |18 CommentairesLa ministre était présente ce matin au siège de PriceMinister-Rakuten pour un petit déjeuner avec la presse

« Nous voulons faire de la France un paradis du financement participatif ». C’est en ces termes ambitieux que Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Économie numérique, a évoqué ce matin au siège de PriceMinister-Rakuten, lors d’un petit déjeuner avec la presse, les futurs projets du gouvernement en matière de crowdfunding et, plus largement, d’économie collaborative. Car c’est ici qu’est l’enjeu du e-commerce dans l’hexagone pour les années à venir.

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L’emballement des Français pour le e-commerce entre particuliers se confirme. 80% des acheteurs et des vendeurs sur internet le font au moins deux fois par an en 2013, contre 65% en 2006. C’est un des principaux faits qui ressort du Baromètre du « CtoC PriceMinister-Rakuten & La Poste » réalisé par OpinionWay**. Sans surprise, les livres et les vêtements arrivent en tête des produits les plus échangés entre consommateurs sur internet.
Si les internautes arguent la fin du gaspillage, la réduction des coûts ou le gain de place réalisé chez soi comme principaux facteurs de motivation pour vendre leurs biens, la crainte d’une escroquerie ou le plus faible niveau de garanties restent les principales entraves au développement du commerce C to C (consommateur à consommateur, ndlr), sans pour autant le freiner. Celui-ci est d’ailleurs pratiqué par 72% des internautes.

Un vecteur de lien social
Cet enthousiasme devrait se poursuivre avec l’avènement de l’économie collaborative, c’est à dire la location ou l’échange de biens ou services entre particuliers sous formes de transactions financières ou de trocs, au coeur des discussions ce matin chez PriceMinister-Rakuten. Le secteur est propulsé par de nombreux acteurs à forte notoriété comme la plateforme de location de logements de pair à pair Airbnb ou celle de crédits, Prêt d’Union, qui a récemment levé 10 millions d’euros auprès Schibsted, la société norvégienne éditrice du site Le Bon Coin [en savoir plus avec notre entretien : Schibsted (Le Bon Coin) investit 10 millions d’euros dans Prêt d’Union].
Avec le covoiturage, le soutien scolaire et l’entretien de la maison en peloton des services les plus recourus, le baromètre révèle qu’au delà de l’aspect pratique, l’économie du partage est surtout considérée par les utilisateurs comme un « vecteur de lien social » et un « moyen de remettre l’humain au coeur de l’économie ».

« Airbnb est déjà le huitième hôtelier du monde »
Le manque de visibilité sur la qualité des produits ou services échangés et sur les recours possibles en cas de problème restent cependant des freins importants. Pour ce faire « il est indispensable que les plateformes, jouant le rôle de tiers de confiance, offrent toutes les garanties nécessaires de sécurité et de professionnalisme » précise Charles Egly, Président de Prêt d’Union. Véritable engouement, huit Français sur dix estiment que ce système est amené à se développer. Et le phénomène ne fait que commencer.
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« Airbnb représentait en 2012 l’équivalent du huitième hôtelier mondial en nombre de chambres. Or, de janvier 2011 à juin 2012, il a connu une croissance de 400% là où l’industrie de l’hôtellerie croît généralement de 5% par an » précise Frédéric Fréry, professeur de stratégie à l’ESCP Europe. Constatant l’émergence de ces nouvelles plateformes qui cannibalisent une partie de leurs ventes, les acteurs traditionnels activent leurs réseaux pour se protéger légalement. Avec un certain succès. La mairie de New-York impose par exemple depuis 2011 aux utilisateurs d’Airbnb de déclarer leur activité comme « hôtelière » s’ils souhaitent louer des chambres pour une durée inférieure à 29 jours. « Les groupes hôteliers vont essayer de les bloquer, en jouant sur les normes de sécurité par exemple ». La ville de Paris, place majeure du tourisme mondial, et le gouvernement français se sont saisis du dossier et devraient bientôt légiférer. En n’étant pas soumis aux mêmes réglementations fiscales, normes ou contraintes de sécurité, beaucoup les accusent de tirer les créations de richesses vers le bas et de pratiquer ainsi une « concurrence déloyale ».
Fleur Pellerin réagit en précisant que le gouvernement est attentif aux inquiétudes mais rappelle que l’économie collaborative « ne s’explique pas seulement par la crise, mais qu’il s’agit d’une tendance réelle ». Difficile de trouver un juste équilibre entre acteurs traditionnels et nouveaux protagonistes de l’échange en ligne. Si elle propose d’adapter la législation en vigueur pour répondre aux attentes, elle promet en contrepartie que la Bpi dédiera un fonds aux innovations non technologiques pour favoriser l’essor de ces nouveaux usages.
Créer des produits inexistants auparavant
« Pourquoi acheter une perceuse lorsque l’on sait qu’elle est utilisée en moyenne douze minutes dans une vie (selon une étude). Cela n’a économiquement aucun sens pour de nombreux particuliers qui préfèrent dès lors la louer. Il en est de même avec les voitures qui restent garées, et donc inutilisées, 93% de leurs temps de vie en moyenne » précise M. Fréry.
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A contrario de solutions purement alternatives aux commerces historiques, l’économie collaborative suscite également la création de nouveaux produits qui n’existeraient pas sans elle. Quirky propose ainsi à ses utilisateurs de soumettre une idée que la communauté va pouvoir affiner par la suite. Une fois validée, la société fabrique le bien et le commercialise. Dernier en date, une fiche multi-prise articulée. Ne souhaitant pas louper le coche, Auchan s’est saisit de l’opportunité en signant un accord de distribution avec la startup la semaine passée.
La Poste aussi ne compte pas rester en marge du phénomène qui devrait décupler le nombre d’envois postaux. Pour y faire face, elle a reconnu ce matin tester dans les Yvelines un dispositif où les particuliers affranchiront leurs colis en ligne et les expédieront en les déposant dans leurs propres boîtes aux lettre. Preuve qu’économie collaborative et acteurs traditionnels peuvent cohabiter. Parfois du moins.

**Le Baromètre du CtoC PriceMinister/La Poste/OpinionWay est une étude quantitative réalisée auprès d’un échantillon de 1000 personnes, représentatives de la population des internautes français âgés de 15 à 69 ans (dont 895 individus âgés de 18 à 65 ans), selon les critères de sexe, d’âge, de CSP de la personne interrogée, de région et de taille d’habitat.
Crédits photos : Olivier Harmant, Frenchwebk

Pourquoi le bien-être au travail est-il autant générateur de profits ? par Philippe Rodet

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Publié le 04/11/2013

Le bien-être au travail est générateur de profits. On pourrait le démontrer en s’appuyant sur le coût annuel du stress professionnel en France, estimé par le Bureau International du Travail, à 51 milliards d’euros. Si le stress laissait la place au bien-être, on imagine aisément le gain que cela pourrait représenter.

Dans le même sens, un article paru sur le site suisse d’information « Swiss Info » le 4 septembre 2011 aborde une étude réalisée en Suisse auprès d’environ 5 000 collaborateurs de grandes entreprises ou d’administrations. Selon cette étude, les collaborateurs victimes d’un niveau de stress important sont jusqu’à 10 % moins productifs que les autres.
Selon cette même étude, il ressort que les mesures de prévention du stress mises en œuvre ont permis de faire baisser l’absentéisme de chaque collaborateur de 1,7 jours par an. Il ressort également que ces mesures génèrent un bénéfice financier annuel estimé à 195 francs suisses soit environ 158 euros par collaborateur.
Toujours dans le même sens, une tribune de Messieurs Olivier Pastré et Alexandre Jost, publiée sur le site du journal « Les Echos », le 9 octobre 2013, estime les bénéfices du bien-être au travail à 1 % de croissance en plus. Il y a donc très gros à gagner !
Les raisons de ces gains sont intéressantes à étudier
Les raisons de ces gains pourraient provenir du fait que l’amélioration du bien-être au travail passe par une meilleure qualité du management des collaborateurs. L’influence de la qualité du management sur le bien-être au travail a été largement abordée dans le rapport élaboré par Christian Larose, président de la Section du Travail du Conseil économique, social et environnemental, Henri Lachmann, président du conseil de surveillance de Schneider Electric et Muriel Pénicaud, directrice générale des ressources humaines de Danone.
Un management de qualité pourrait s’appuyer sur des leviers de motivation intrinsèques capables d’améliorer la réussite individuelle, la performance collective et la santé.
D’un management de qualité à la motivation et de la motivation aux émotions positives
On sait que de nombreux leviers de motivation intrinsèque (sens, autonomie, gratitude, encouragements, sentiment de justice…) sont générateurs d’émotions positives. Or, les émotions positives ont des effets majeurs sur la réussite.
En effet, elles élargissent le champ de l’attention et renforcent la créativité. En outre, elles influencent la vision du monde qui nous entoure, en nous poussant à voir prioritairement ce qui va bien. Enfin, les émotions positives rendent les personnes psychologiquement plus souples et plus sociables.
Emotions positives et ocytocine
Parmi les hormones qui interviennent dans les émotions positives, il y a l’ocytocine. Une étude menée chez le chien a montré que si des émotions positives sont cultivées chez cet animal, son taux d’ocytocine urinaire augmente. Les auteurs de cette étude parlent de l’ocytocine comme d’un bio-marqueur des émotions positives.
D’ailleurs, les effets décrits comme étant ceux des émotions positives correspondent à merveille à ceux de l’ocytocine : meilleure appréhension de la complexité, plus grande sociabilité... On sait également que l’ocytocine favorise nos capacités à penser la complexité, capacité altérée en cas de stress. Il est aussi admis que l’ocytocine vient diminuer les effets du stress, plus le taux d’ocytocine augmente dans le sang, plus le taux de cortisol (une des hormones du stress) diminue.
Les émotions positives ont donc de nombreux atouts. Et ce n’est pas tout, elles sont contagieuses !
Les émotions d’une manière générale sont contagieuses dans la mesure où elles passent facilement et très rapidement, en quelques millisecondes, d’une personne à l’autre sans que l’on s’en rende compte. Les émotions vont engendrer des réactions musculaires qui vont activer chez l’autre les mêmes neurones que ceux qui auraient été stimulés si l’émotion avait été vécue personnellement. C’est l’intérêt des travaux de Elaine Hatfield, professeur de psychologie de l’Université de Hawaii et auteur, avec John T. Cacioppo professeur de psychologie de l’Université de Chicago, et Richard L. Rapson, du livre « Emotional contagion ».
Des expériences réalisées par des chercheurs de l’Université de Uppsala en Suède montrent bien le caractère contagieux des émotions. Si des personnes voient des figures heureuses pendant 30 millisecondes, sans se rendre compte qu’elles les voient, les muscles faciaux des personnes qui regardent évoquent des émotions positives.
On imagine aisément l’impact de la contagion des émotions positives en interne mais aussi... sur les relations commerciales. Des collaborateurs motivés vont donc émettre d’avantage d’émotions positives et améliorer ainsi la réussite individuelle et la performance collective. Et, en plus, en raison de la contagiosité des émotions vont favoriser l’expression d’émotions positives chez leurs clients, les rendant ainsi… plus heureux.
Une contagiosité pressentie grâce aux travaux sur l’ocytocine
Si l’on revient à l’ocytocine, hormone des émotions positives, les travaux du Professeur Paul J. Zak (économiste et neurologue, auteur de « The Moral Molecule », fondateur du centre d’études neuro-économiques) sont intéressants dans la mesure où ils montrent l’influence d’un taux élevé d’ocytocine sur le comportement d’autrui. Ainsi, si l’on montre à quelqu’un qu’on lui fait confiance, on va favoriser chez cette personne la sécrétion d’ocytocine et la rendre ainsi plus généreuse, empathique et, en quelque sorte, sensible à nos arguments. Des travaux qui recoupent les approches sur la contagion des émotions et notamment des émotions positives.
Les émotions positives favorisent donc la réussite individuelle, la performance collective, la santé et... les relations commerciales !
Des leviers de motivation intrinsèque vont donc améliorer les succès de chacun, rendre l’équipe plus soudée et performante, protéger des effets du stress et optimiser la relation commerciale. On comprend bien pourquoi le bien-être peut-être aussi rentable.
A propos de l’auteur :
Docteur Philippe Rodet
Consultant, auteur de "Se libérer du stress : un médecin urgentiste raconte" aux éditions Eyrolles, Philippe Rodet s’intéresse à l’interaction entre la motivation et le stress depuis une vingtaine d’année. Selon lui, le plaisir inhérent à la motivation annihile une grande partie des effets toxiques du stress, ainsi la motivation permet d’allier performance et santé. Il a consacré deux autres ouvrages à cette approche : « /L’ardeur nouvelle/ » en 1998 et « Le stress : nouvelles voies » en 2007 (Editions de Fallois). En 2006, il fait émerger le blog stress-info. En 2007, il contribue à fonder la Commission nationale sur le stress de l’ANDRH (Association Nationale des Directeurs de Ressources Humaines). En 2008, il participe à la création de la Commission nationale sur le stress du CJD (Centre des Jeunes Dirigeants). En 2009, il intègre « le Cercle de l’Humain » de « L’Expansion ».

La stratégie d'entreprise comme vecteur de sens. Par Claire Delisles

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Publié le 14/11/2013

La stratégie précède l’entreprise. Si bien que l’on en oublie parfois facilement qu’elle se construit au gré des efforts de l’ensemble des collaborateurs et qu’elle en est l’un des principaux vecteurs de motivation.

Une entreprise n’est pas qu’une structure froide et désincarnée, poursuivant des objectifs abstraits. C’est une organisation faite d’hommes et de femmes poursuivant, en principe, un but commun très clairement formulé à l’aide d’une stratégie. Dans le cadre d’une entreprise, cette stratégie est et a toujours été l’un des ciments nécessaires à l’effort collectif : chaque personne est garante d’un rôle et contribue à atteindre les objectifs. À l’heure où la segmentation des tâches, des qualifications et des marchés s’est imposée en règle, matérialiser ce trait d’union entre tous les collaborateurs de l’entreprise s’avère parfois difficile ou contre-intuitif. Pourtant la capacité d’une entreprise à proposer une stratégie claire est une condition nécessaire et non négociable de sa réussite aux niveaux corporate et opérationnel.
De la Ford T à la Ford Focus
« Deux choses capitales n’apparaissent pas au bilan de l’entreprise, déclarait Henry Ford, sa réputation et ses hommes. » Ces deux choses ne sont autres que les moyens stratégiques de l’entreprise. À l’époque de la Ford T, il ne fait aucun doute que les ouvriers employés par Ford avaient le sentiment de participer à une aventure entrepreneuriale et industrielle qui allait révolutionner leur société. Cette stratégie a depuis été révisée et adaptée, mais elle a conservé toute son ambition : produire une voiture universelle. Aujourd’hui, Ford continue d’être couronnée de succès. Précurseur de la stratégie de la voiture mondiale avec sa « One Ford Strategy », le constructeur américain est parvenu à imposer sa Ford Focus sur tous les continents. « One Ford vise à proposer aux clients du monde entier des produits exceptionnels intégrant la quintessence de Ford Motor Company », expliquait Allan Mulally, l’artisan de cette stratégie en 2010.
Un cap, une direction
Une stratégie solide est une composante majeure du succès. A contrario, des difficultés à la formuler résultent presque toujours en de sérieuses complications. L’effondrement du marché du PC a par exemple jeté le trouble sur les affaires de Dell, subitement contraint de se réinventer. « [Le rêve] de Michael Dell était de concurrencer IBM », pouvait-on lire dans Le Monde en septembre 2013, mais les bouleversements du marché ont forcé l’entrepreneur à « faire en sorte que son entreprise, à l’instar de son aînée, se transforme de constructeur-vendeurs d’ordinateurs en fournisseurs de services ». Mais opérer de tels revirements stratégiques est une tâche ardue : « on ne change pas en une nuit, et les concurrents sont nombreux, beaucoup plus qu’avant », observe Craig Slice, analyste chez IHS cité par Le Monde. Et d’ailleurs, le chiffre d’affaires de Dell stagne depuis 2007 malgré un doublement de sa masse salariale. Le groupe dispose désormais des ressources pour opérer sa mue, mais il semble lui manquer un cap, une direction pour mobiliser ses équipes.
Justifier son existence
Pour une entreprise, déterminer sa stratégie revient à justifier son existence, notamment en termes d’utilité sociale. Par conséquent, rien ne la destine à réussir si ses plans ne sont pas limpides et pertinents. Parfois, l’égarement conduit les entreprises à perdre de vue leur raison d’être. En diversifiant ses activités, et s’en adaptant à des marchés lointains, une entreprise évolue tellement qu’il en devient parfois difficile pour ses collaborateurs de mettre des mots sur le projet qui l’anime et les moyens d’y arriver. Les symptômes de l’absence d’un projet collectif fort sont fréquemment l’émergence d’un management trop directif ou la faiblesse du leadership. Ces symptômes charrient bien souvent un même risque : la perte de sens. Un mal dont les chefs d’entreprise sont de plus en plus nombreux à prendre conscience et qu’ils s’efforcent d’anticiper pour préserver la qualité de leur fonctionnement interne.
Une question de finalité
Sans projet commun, point de vigueur dans la mobilisation collective. Désormais, le besoin des collaborateurs d’adhérer à une stratégie fait donc évoluer le métier de chef d’entreprise. « Le rôle de l’entrepreneur, face à une compétition intense, mais surmontable […], n’est plus seulement celui de gestionnaire, de décideur ou de porte-parole, affirme Jean-Pierre Savare. S’y ajoute désormais celle du cultivateur de talents, à même de traduire une ambition partagée en vision stratégique de l’avenir. » Le président d’Oberthur Fiduciaire, l’une des rares sociétés au monde à maîtriser l’impression de sécurité et de billets de banque, peut en dire quelque chose. Après l’avoir redressée, Jean-Pierre Savare a en effet passé près de trois décennies à faire fructifier l’héritage de cette imprimerie fondée à Rennes en 1842. Le métier d’Oberthur Fiduciaire a considérablement évolué, mais sa finalité est restée la même au gré des années, fédérant des générations de salariés autour de la noblesse d’un métier ancestral : l’imprimerie.
Compréhension et appropriation
Au niveau opérationnel, la stratégie d’entreprise conditionne l’engagement des collaborateurs. De plus en plus d’entreprises françaises mettent donc en place des processus qui permettent aux salariés d’en prendre connaissance et de se l’approprier dès leur arrivée dans les locaux. Chez le fameux site d’annonces Leboncoin.fr, « chaque nouvel arrivant déjeune au cours de sa première semaine avec chacun des membres du comité de direction, explique-t-on chez chefdentreprise.com. Il rencontre également tous les responsables de service dans les 15 jours, afin d’avoir une vision complète de l’entreprise. » Outre l’humanisation des rapports de travail, l’intérêt de ce type de démarche est évident : elle permet à chaque participant de la vie de l’entreprise de savoir ce que l’organisation fait, et en quoi il y contribue individuellement.
Donner du sens aux actes
Ce type de démarche n’est pas cantonné aux fonctions de production. Du côté des fonctions de support, la nécessité de réaffirmer la stratégie auprès des collaborateurs est parfois forte en effet. « Les différentes directeurs exécutifs de l’entreprise orientent principalement leur carrière, dans une filière technique particulière (finance, RH, marketing) », commente Matthieu Poirot, coach pour Midori Consulting. « Aucun objectif commun n’en ressort pour l’organisation », conclut-il.
Lorsque l’on n’est qu’un maillon d’une longue chaîne, il peut être difficile de situer la finalité de ses gestes. Il n’y a que le chef d’entreprise qui peut permettre aux collaborateurs de resituer leur travail dans le contexte de l’organisation en portant leur stratégie avec volontarisme. Le faire donne du sens à la vie de l’entreprise et aux efforts des individus qui travaillent pour elle. C’est une source d’inspiration indispensable, sans quoi le travail ne devient qu’une succession de tâches abstraites et sans grand intérêt moral. Bien sûr, la responsabilité de chef d’entreprise à cet égard n’est pas évidente pour tout le monde. Mais la prise en compte des attentes des salariés va croissante car, rappelle Muriel Humbertjean, directrice générale adjointe de TNS Sofres, « le travail n’est plus vécu comme un devoir, mais comme une manière de s’accomplir soi-même ».
A propos de l’auteur :
Après plusieurs années d’expérience au sein de directions RH en administration territoriale dans le Nord de la France, Claire Delisles s’est installée sur Paris comme consultante indépendante en gestion des Ressources Humaines, formation et coaching en développement personnel et professionnel.
Pour la contacter : claire.delisles@yahoo.fr

Légende scandinave : 98 jours restent avant la fin du monde

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Juste un an après que les prédiction erronée des mayas , la mythologie nordique annonce la fin des temps avec une Apocalypse vicking.

Selon les experts, le compte à rebours du Ragnarok a commencé avec seulement 99 jours jusqu'à la fin du monde le 22 Février de l'année prochaine.

Un son de corne sur un toit dans la ville de York a annoncé le début du compte à rebours  . La corne appartenait au dieu nordique Heimdall qui selon la croyance soufflait dedans pour avertir les gens de leur mort imminente.

 
Selon la mythologie nordique, le dieu Odin sera tué par le loup Fenrir et tous les autres dieux créateurs tomberons. Le monde sera alors récrée de nouveau et sera repeuplé par deux humains .

Selon un poème prophétique, au cours de la fin du monde, les rayons du Soleil deviendrons noirs et le climat deviendra traître . " Les fréres vont se battre et s'entre-tuer , les filles vont déshonorer leurs parents. ce sera une rude époque dans le monde, la prostitution sévira, ce sera l'âge de la hache et de l'épée, les protections seront anéanties, ce sera un âge de vent , un âge de loup, avant que le monde ne baisse la tête. Aucun homme n'aura pitié de l'autre. Ragnarok verra l'humanité anéantie à l'exception de deux personnes, qui vont repeupler la Terre.

Les experts du Centre Viking de Jorvik déclarent que la fin du monde coïncidera avec le grand final du 30ème Festival Viking de Jorvik à York.

Danielle Daglan le directeur du festival, a déclaré : « Ragnarok est l'emblème ultime de la mythologie Viking, les dieux tombent et meurent, c'est donc vraiment un événement qui ne devrait pas être sous-estimé.

" Dans les deux dernières années, nous avons eu les prédictions de l'apocalypse maya qui se déroula sans incidents, et de nombreuses autres dates où la fin du monde ont étés annoncées dans par des voyants, des diseurs de bonne aventure , mais le bruit de la corne est peut-être le meilleur indicateur que la version Viking de la fin du monde va vraiment avoir lieu le 22 Février de l'année prochaine. "

Le festival se déroulera entre le 15 et le 23 Février dans divers endroits autour de la ville de York, les visiteurs se verront offrir à manger et à boire à la manière des Vikings .



http://www.ibtimes.co.uk/articles/522565/20131115/ragnarok-viking-apocalypse-end-world-countdown-jorvik.htm

 Traduction :

http://leschroniquesderorschach.blogspot.com/

Le gouvernement planche sur une taxe pour financer les syndicats

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Michel Sapin
Le ministre du Travail, Michel Sapin, travaillerait sur un nouveau prélèvement sur les entreprises qu’il présentera début 2014.
Selon le quotidien économique L’Opinion dans son édition du jeudi 14 novembre, le gouvernement plancherait sur une taxe pour financer les syndicats. Celle-ci serait intégrée au projet de loi sur la formation professionnelle, la représentativité patronale, l’inspection du travail et la démocratie sociale qui doit être présenté début 2014.
Ce fonds serait alimenté par un prélèvement spécifique sur les entreprises, selon les informations du quotidien, et certaines "missions de service public" feraient l’objet d’une subvention de l’Etat.

L'activité solaire n'a jamais été aussi étrange depuis au moins un siècle

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Les scientifiques s'interrogent : « L'activité solaire que l'on enregistre actuellement n'a jamais été aussi étrange depuis au moins un siècle. Le soleil produit à peine la moitié du nombre normal de taches solaires et ses pôles magnétiques sont totalement désynchronisés », écrit Robert Lee Hotz du Wall Street Journal.
 
Si l'on se base sur des données historiques, le soleil aurait dû se trouver proche de l'apogée de ses éruptions explosives de son cycle d'activité de 11 ans, ce que l'on appelle le maximum solaire. « Mais ce point culminant n'est qu'une blague », affirme Jonathan Cirtain. « Je dirais qu'il est le plus faible depuis 200 ans», renchérit David Hathaway, chef du groupe de physique solaire au Marshall Space Flight Center de la NASA.
 
Les chercheurs sont perplexes : ils ne savent pas si cette accalmie est temporaire ou si elle marque le début d'une baisse d'activité qui pourrait s'étendre sur plusieurs décennies, et qui pourrait atténuer légèrement le réchauffement climatique en modifiant l'intensité de la lumière du soleil, ou la puissance de ses rayons.
 
Les choses sont encore plus compliquées, parce que le soleil subit également l'une de ses plus étranges inversions magnétiques de l'histoire. Les deux hémisphères du soleil étaient complètement désynchronisés au cours de l'année dernière, ce qui signifie techniquement que le soleil a maintenant deux pôles sud.
 
De nombreux scientifiques pensent que le soleil pourrait retourner à une époque plus calme après une ère d'activité anormalement élevée qui a commencé dans les années 1940 (.pdf).
 
Plus de la moitié des physiciens solaires estiment que nous serions en train de revenir à la norme, ce qui signifie que nous pourrions traverser une longue période d'activité modérée. Si cette hypothèse se confirme, la baisse de l'activité magnétique pourrait apporter un peu de répit au réchauffement climatique, mais il ne s'agirait que d'un changement subtil, puisque la lumière du soleil ne perdrait que 0,1%, et cela ne pourrait en aucun cas compenser l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre dont la plupart des chercheurs s'accordent à considérer qu'elle est la cause principale de la hausse des températures observée sur la Terre au cours du siècle dernier.
 
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«Etant donné nos connaissances actuelles sur le fonctionnement du soleil et de la façon dont le climat réagit à ces changements, si le soleil devait entrer dans un nouveau Minimum de Maunder ​​(une époque entre 1645 et 1715 au cours de laquelle il y a eu extraordinairement peu de taches solaires sur le soleil), cela ne signifierait pas que nous entrerions dans un nouveau petit âge glaciaire, mais cela aurait pour effet de ralentir un petit peu le réchauffement climatique actuel », commente Judith Lean, une physicienne solaire du Naval Research Laboratory, dans le Washington Post.
 

http://www.express.be/joker/fr/platdujour/des-choses-etranges-se-produisent-sur-le-soleil.htm


L’ETNA souffle des ronds de fumée

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606x341_246128.jpgEntré violemment en irruption le 26 octobre dernier, le volcan sicilien Etna produit depuis des explosions régulières. Le 11 novembre, ces dernières ont expulsé de nombreux anneaux de fumée. 

Même s'il est très difficile d'évaluer leur taille en raison de l'absence de point de repère dans le ciel, leur diamètre est évalué entre 50m et 100m. 

Tom Pfeiffer, volcanologue et guide touristique, auteur de notre photo d'illustration propose d'autres clichés sur son site Volcano Discovery. Selon lui, les anneaux ont été créé par un cratère relativement récent dont le conduit aurait été transformé par cette dernière éruption. 

Il s'agit d'un phénomène relativement rare mais pas exceptionnel. L'ETNA est même coutumier du fait, comme peut en témoigner la vidéo ci-dessous, datant de 2009 : 


Gouverner, c’est choisir, pas répondre à toutes les revendications

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Le Premier ministre s’est exprimé mardi devant les maires réunis en congrès.
Devant le congrès des maires de France, le Premier ministre a défendu sa politique. Il a expliqué aux élus que gouverner, c’était faire des choix. "Chacun fait des choix ! Les maires font des choix ! Le gouvernement fait des choix !" Quelques sifflets ont ponctué ce passage du discours.



Wonderland…. ‘The Ghost Swift’

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September 26th, 2012

 ’The Ghost Swift’ (view large here)
‘The Last Door of Autumn’ (please view large here)
Once again, it feels like such a relief to finally be sitting here writing a new Wonderland entry. My progress with the series has been completely taken over by the recent exhibitions and the writing of endless letters to people about the future of the project. Getting back to my heart and soul, is where I am my most comfortable and happiest, and I’m determined to catch up on the backlog that’s been hanging over me. I have a further 4 finished pictures waiting to be shared with one tiny shoot to complete, before I can (at last) release the big scenes I have been sitting on for over 18 months. Progress is so slow some days I find it agonising, but there’s no way to create these images quickly, it is a labour of love and I just have to keep working until I make it to the end. In recent weeks at the exhibitions so many people asked me why I do this, why I insist on making it all by hand and spend months on just a couple of pictures. I found my only explanation was simply that my mother did the same for me and her pupils – except in her case it was years devoted to helping us grow and develop. I simply want to produce works that are truly precious, and reflect her investment of time and love, and I suppose without me even realising, this parallel between our relationship and my work is the ultimate one.
So anyway, now at long last I can finally introduce you to ‘The Ghost Swift’ whose close up portrait has become my new favourite image. She has been locked away in my head for over 20 months, and her costume has been under very slow construction since 2011. She has been a character I have constantly returned to over time, adding a little piece here and a little piece there, whilst her scene in my head has evolved from being relatively small to something much bigger. Her character represents a creature born from the essence of stories – a body of books and forgotten ripped pages, created by the natural elements and insects that surround her. I wanted her half human form to be the marriage of the earth and printed words; spun together by the moths and butterflies that shared the hollow she would spend her life guarding. I named her lair ‘The Last Door of Autumn’ …… an impassable place without the heavy iron keys in her hands. This farthest outreach of Wonderland is home to her, and a sister with a second key who will be coming soon. Both ruled by the White Queen, both instrumental in the ending of the series. For these scenes I wanted to create an image based on the trickery of tales, and so my choice to use paper was a direct link to the true story of the Cottingley Fairies which my mother told me about when I was young. I have been mildly obsessed with the history of the Cottingley photographs for most of my life, and the fact it was all a lie that the girls maintained till their old age both inspires and intrigues me. Personally I have never liked sickly sweet stories, it is the underlying darkness of folklore,…. the roses thorn, broken promises, and moonlit curses that make my skin prickle.  I loved the idea of creating a vision in the woods from paper – to indulge my own elaborate illusion for a photograph, and so I began collecting books of moths and butterflies from the same period as the original hoax. Once I had the illustrations I began building the costume from hundreds of paper cuts. I also designed embroideries based on scientific etchings of butterflies from the early 1900’s, which were sewn onto sheets of silk, and then cut and layered with glue to make 3D pieces. It took weeks to hand cut everything I needed – especially as almost all of the butterflies were double faced, so they could be viewed from all angles. The tiny prayer books were donated by a family whose grandmother had received them as gifts in memory of her husband after he had passed away. This mix of beauty and sadness felt right for the costume, so I embedded them into the bodice and varnished the handwritten messages to the front page where they would remain preserved and not forgotten.
My intention with the pictures was to create an encounter….. for us the viewer to happen upon ‘The Ghost Swift’, silent and asleep after years of being left undisturbed in the forest alone. I wanted her close up portrait to be hypnotic…. a swirling blur of dark beauty and anticipation…. her awakening, and our apprehension. I feel the slight curl of her fingers and the parting of her lips leave us arrested, and for me, that is what I love the most. I actually discovered the name ‘ghost swift’ after coming across its description in one of the books I cut the illustrations from.  The name is given to a small British moth due to it having a white top wing with a dark underside, so when it hovers at twilight it seems to appear and disappear with each beat of its wing. It was perfect and magical, and instantly brought the character to life in my head. Moments like this give me goose-bumps, sitting on my kitchen floor reading the old book and discovering the Ghost Swift amongst the pages felt like it had been waiting for me all those years. I know I’m a hopeless dreamer and to most these are all just coincidences, but it’s these fine threads of belief and wonder that will always keep me excited, and drive me to follow my imagination to the next picture, and the next, and consequently the story it will eventually unfold……………….

The Ghost Swift’s costume (made almost entirely from paper)






The first of the five Cottingley Fairies photographs, taken by Elsie Wright in 1917, showing Frances Griffiths with the alleged fairies.

Varnishing the paper moth etchings (I lost count of how many I made !)
Wiring the finished paper butterflies and moths into the Ghost Swift’s lair

Elbie Van Eeden with model Daria Shipovskikh (Profile models) applying last minute make-up


The finishing touches

 Shooting Dasha’s close up
Finally I had to finish with this picture. I think it has to be one of my all time favourite behind the scenes images, it just looks so surreal its hard to believe its real life. As I said at the beginning of this post, so many people ask me why I do this, and why I spend so long on the photos …… I guess for me this answers that question in a heartbeat , and no more needs to be said.
Oh and one more snap ……. in case you missed the previous diary entries exhibition photos, here is a picture of Elbie standing next to the finished Ghost Swift picture in all its glory at 120cm wide :) I honestly love this one so much, I could just stare at it all day, I’m keeping this one for my house thats for sure !


L'intelligence du cœur – De nouvelles preuves scientifiques

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Découvrez comment le cœur nous envoie des informations qui nous aide à mieux gérer notre vie.


Anyone Anywhere Can Build the Next Google—There Are No Barriers

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A common excuse that entrepreneurs make for not being able to innovate is the lack of venture capital in their region. They argue that because investors are not ready to take a risk, they can’t succeed. Policy makers all over the world make the same excuse. So did legendary Indian entrepreneur Kiran Mazumdar-Shaw in a Linkedin post about “why India can’t produce a single Apple or a Google”.
Access to venture capital may have been a problem as recently as a decade ago, but is no longer an inhibitor. The cost of developing world-changing startups has dropped dramatically. With the exponential advances in technologies such as computing, storage, and sensors, entrepreneurs can do what only governments and big research labs could do before: solve big problems.
When Google was founded in 1998, for example, the DEC AlphaServer 8400, a minicomputer with the same processing power the iPad enjoys today, cost close to $1 million. Storage necessitated installing a server farm and rack upon rack of hard disks. It cost millions of dollars to start a technology company. Today, anyone can buy computing power and storage for practically nothing from companies such as Amazon and Google. The iPhone 5S is more powerful than the Cray supercomputers of yesteryear—which the U.S. placed tight export restrictions on. Today we carry supercomputers in our pockets and use them to check e-mail and make phone calls every now and then.
It cost more than a billion dollars to sequence a full human genome a decade ago. It costs less than three thousand dollars to do now. Soon it will cost less than a cup of coffee. Genome data are available from millions of people already; soon this will be in the billions. Anyone anywhere can now write computer code that compares one person’s DNA with another; learn what diseases people with similar genes have had; and analyze the correspondences between genomes and the effectiveness with which different medications or other interventions have treated a given disease.
The same advances are happening with sensor-based devices. Sensors such as those in our iPhones cost tens of thousands of dollars a few years ago but now cost practically nothing. They are allowing us to build devices to monitor our health—so that we can prevent disease and dramatically reduce health-care costs. Entrepreneurs are building iPhone apps that act like medical assistants and detect disease; smart pills that we swallow in order to monitor our internals; and body sensors that monitor heart, brain, and body activity. Sensors are also being used to monitor soil humidity, pressure in oil pipelines, and traffic patterns. These are available to Indian entrepreneurs as readily as to scientists in U.S. research labs.
One device that I recently tested is by Alivecor. The prototype that Alivecor gave me worked with India’s $40 Aakash tablet. It provides the same information as expensive EKG machines do, and the data can be uploaded to the cloud and analyzed by software.
An entrepreneur I know in Chile also built a water sanitization system that can help reduce the incidence of disease caused by waterborne viruses in the developing world as well as in the developed world. Alfredo Zolezzi’s $500 Plasma Water Sanitation System does what even the most expensive water sanitization systems don’t—kills 100% of the bacteria and viruses in water. This device can help save the millions of lives that are lost because of unsanitary water. It could also earn billions in revenue. Zolezzi built this with a small team in Chile—with no venture capital.
Students I have mentored at Singularity University also came up with some amazing advances. Here are some examples of what they are building—without venture capital. (You can watch videos of from these students here.)
Matternet. One team built a drone-based transportation system that can deliver medicine, food, goods, and supplies to wherever they are needed. This is particularly applicable to parts of Africa, where roads either don’t exist or get washed away. (Watch this TED Talk to learn more.)
MirOculus. Another team designed and tested a device and method that detect cancer at an early stage, quickly and at low cost, by using microRNA fingerprinting to screen for multiple types of cancer in a single blood test. This paves the way toward a new era in which microRNAs serve as cancer biomarkers.
Lifestock.What if we could “3D print” real meat, slaughter-free, to feed the 21st century, one team asked. The team prototyped a new method for synthetically producing meat that cost 1/40 of current culture methods.
BluBox. Imagine of you could use discarded DVD players to do blood tests and the results were instant. That is what this team did—build a $100 lab on a DVD player. Anyone will be able to do complex tests at home using these devices when they become commercially available.
So, Kiran, there are no more excuses. All it takes to build an innovation ecosystem is determined entrepreneurs, experienced and helpful mentors, and a government and society that encourage experimentation and risk-taking. I know that India—and many other regions can provide these ingredients.

British Airways: L'affichage qui détecte les avions

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British Airways: L’affichage qui détecte les avions
Il nous arrive tous parfois, pour une raison quelconque, de lever les yeux au ciel tout en nous laissant absorber par nos pensées pour subitement être rappelé à la réalité par un OVNI passant dans notre champ de vision, intriguant par ses lumières vertes et rouges clignotantes ou encore par le sillon blanc qu’il sème derrière lui. Dès lors, il peut nous arriver de nous questionner sur la destination et la provenance de ce vol, son contenu, ou encore sur la compagnie aérienne à laquelle il appartient.



Grâce à Storm, le nouveau réseau digital outdoor de Clear Channel UK, OgilvyOne et les agences media Carat et Postercope, les avions croisant votre regard n’auront désormais plus de secret pour vous. Du moins, vous n’aurez pas de mal à reconnaitre ceux de la compagnie British Airways.
Effectivement, la compagnie aérienne a décidé d’investir les écrans des Chiswick Towers ainsi que ceux de Piccadilly Circus en Angleterre afin de surprendre les passants grâce à un système de détection des avions survolant une zone délimitée.
Un enfant jusqu’alors paisible va ainsi se lever et pointer son index en direction de l’avion poursuivant son chemin, tout en dévoilant des informations sur ce vol (son nom, destination etc.).
Pour info, ce seraient en moyenne 200 avions de la compagnie British Airways qui survoleraient les Chiswick Towers.

Le dispositif repose sur les plans de vol en temps réel de la compagnie, lesquels sont directement reliés à une technologie de tracking placée sur le mobilier.
La météo et l’altitude des nuages sont également pris en compte afin que les avions désignés soient parfaitement visibles par les passants.
Cette campagne se tiendra jusqu’à Noël.
chiswick-towers-lookup

A look at future Human evolution, what we might look like


Earth in 1000 Years

Earth 100 Million Years From Now

Re-Imagining Work

The Power of Outrospection

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Introspection is out, and outrospection is in. Philosopher and author Roman Krznaric explains how we can help drive social change by stepping outside ourselves.

Where can technology take us?

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In this new RSA Insights video, Matthew Taylor explores how new technologies are enabling us to create, collaborate and share as never before.
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