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FRANCK DUBOSC "À L'ÉTAT SAUVAGE"
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Ce qui vous rend vraiment heureux au travail
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INTERVIEW Le salaire ou les horaires sont loin d'être les éléments les plus déterminants. Les explications de Mickaël Mangot, enseignant à l’ESSEC.
Mickaël Mangot, enseignant à l’ESSEC et consultant en économie comportementale et économie du bonheur. (C) SIPA
Une étude réalisée pour le site Monster et publiée ce lundi 18 novembre note que les Français interrogés se déclarent plus heureux au travail que leurs homologues allemands. La semaine dernière, un autre sondage, réalisé par le CSA pour Actineo, indiquait que les trois éléments les plus importants aux yeux des actifs du point de vue de leur situation professionnelle sont, dans l'ordre, l'intérêt du travail en question, la qualité de vie au bureau puis le niveau de rémunération.
Mais alors, qu'est ce qui nous rend heureux au travail et comment bien choisir son métier pour garder le sourire? Challenges.fr est allé poser la question à Mickaël Mangot, enseignant à l’ESSEC et consultant en économie comportementale et économie du bonheur.
Challenges : Qu'est-ce qui est le plus important pour être heureux dans son travail?
Mickaël Mangot : La recherche académique s’est intéressée à ce sujet depuis plusieurs décennies déjà et on connait maintenant assez bien les caractéristiques les plus propices à la satisfaction au travail. Peter Warr, de l’institut de psychologie du travail de l’université de Sheffield en Angleterre, en a fait la liste. Celle-ci comporte douze éléments. Il s’agit :
Y a-t-il des personnalités qui sont plus heureuses que d'autres dans leur travail ?
Il y a d’abord une certaine stabilité dans les évaluations que font les individus de leur emploi… même quand ils en changent. Cette stabilité indique que les caractéristiques personnelles influencent la satisfaction au travail. Les déterminants personnels de la satisfaction au travail sont à chercher du côté de la personnalité et de la représentation du travail.
Les travaux reliant la satisfaction au travail aux cinq traits centraux de la personnalité (les Big Five) ont observé une meilleure satisfaction chez les personnes appliquées et extraverties et une moindre satisfaction au travail chez les personnes instables émotionnellement. D’autres éléments de personnalité semblent également jouer un rôle important. Par exemple avoir un haut niveau d’estime de soi tend à augmenter la satisfaction vis-à-vis de son travail.
Tout dépend aussi de la manière dont on perçoit son job…
Oui. On peut diviser les travailleurs en trois groupes selon qu’ils voient leur travail comme "gagne-pain", comme "carrière" ou comme "vocation". Les premiers considèrent le travail comme un moyen d’obtenir de l’argent pour financer les autres activités de leur vie. Les seconds travaillent pour gravir les échelons et acquérir le statut et le pouvoir qui vont avec. Enfin, les troisièmes sont intéressés par le contenu intrinsèque de leur travail et tendent à le considérer comme inséparable du reste de leur vie comme de leur identité.
De manière contre-intuitive, Amy Wrzesniewski, de l’université du Michigan, a montré que ces trois orientations se retrouvaient dans des proportions comparables (environ un tiers pour chacune) pour la plupart des postes, tous niveaux hiérarchiques confondus. Comme le travail a de multiples dimensions (les contreparties matérielles et non-matérielles, les caractéristiques de la fonction, l’environnement de travail, l’objet social et le prestige de l’entreprise, etc.), on peut presque toujours trouver les trois orientations pour un même emploi.
Les différences de représentation d’un même poste ont une influence sur la satisfaction au travail des individus. Ceux qui perçoivent leur travail comme relevant d’une vocation tendent à être davantage satisfaits de leur travail et… de leur vie.
On a tendance à se tromper dans ses choix de métier ou d'entreprise… Pourquoi ?
Les décisions en matière d’emploi sont loin d’être efficaces. Les décisions paraissent se fonder essentiellement sur des critères extrinsèques (prestige social, revenus, perspectives de carrière, sécurité de l’emploi) qui ne coïncident ni avec les résultats de la recherche sur la satisfaction au travail ni avec les préférences exprimées par les travailleurs eux-mêmes !
La satisfaction au travail est en réalité bien davantage influencée par les facteurs intrinsèques et sociaux que par ces facteurs extrinsèques. Les études qui quantifient l’impact des différentes caractéristiques des emplois sur la satisfaction au travail assurent que le facteur le plus important est la qualité des relations sociales, suivie par le contenu du travail. Les perspectives de promotion, les revenus, la sécurité de l’emploi et le temps de travail viennent après. Lorsqu’on prend une décision aussi importante que de choisir un emploi, on le fait en s’appuyant sur des critères qui paraissent rationnels mais qui ne sont pas les vrais leviers de notre satisfaction.
La rémunération reste un élément important pour être heureux, non ?
Le niveau absolu de la rémunération, pas tant que ça. Il ne faut pas surestimer l’impact des revenus sur le bonheur, surtout chez les hauts salaires. L’impact de revenus plus élevés sur le bonheur est en fait important pour les bas salaires puis se tasse assez vite à mesure que les revenus supplémentaires ne sont plus utilisés pour répondre à des besoins fondamentaux qui n’étaient pas satisfaits jusque-là (l’autonomie, la sécurité, la mobilité…).
En revanche, avoir une rémunération que l’on considère comme juste est très important. Si tous les matins on part au travail avec l’idée que l’on est sous-payé, exploité ou moins bien considéré que son voisin de bureau, il y a de grandes chances que cela vienne alimenter des émotions négatives et diminuer son niveau général de bonheur...
Les gens heureux sont-ils plus performants professionnellement que les autres sur le long terme ?
Oui, et c’est vrai à court, moyen et long terme. Des études s’intéressant au niveau de bonheur des étudiants ont observé que leur niveau de bonheur était positivement associé à leur réussite professionnelle dans les trimestres qui suivirent (la probabilité d’avoir un job, leur premier salaire) mais également… vingt ans après! En fait, le bonheur est associé à une plus grande créativité, une plus grande productivité (on est moins souvent absent) et à de meilleures relations sociales avec ses collègues et ses chefs. Autant de caractéristiques qui aident une carrière. Avec un bémol: les gens les plus heureux (ceux qui donnent un 10/10 à leur vie) ne sont pas ceux qui connaissent les meilleures réussites professionnelles. Quand on a le sentiment de tout avoir déjà, on manque sans doute d’un ressort pour vouloir (et obtenir) encore plus.
Mais alors, qu'est ce qui nous rend heureux au travail et comment bien choisir son métier pour garder le sourire? Challenges.fr est allé poser la question à Mickaël Mangot, enseignant à l’ESSEC et consultant en économie comportementale et économie du bonheur.
Challenges : Qu'est-ce qui est le plus important pour être heureux dans son travail?
Mickaël Mangot : La recherche académique s’est intéressée à ce sujet depuis plusieurs décennies déjà et on connait maintenant assez bien les caractéristiques les plus propices à la satisfaction au travail. Peter Warr, de l’institut de psychologie du travail de l’université de Sheffield en Angleterre, en a fait la liste. Celle-ci comporte douze éléments. Il s’agit :
- du niveau de contrôle personnel sur son travail
- de l’opportunité d’utiliser ses compétences et d’en acquérir de nouvelles
- d’objectifs stables, cohérents et atteignables
- de la variété (dans les tâches, les relations sociales, les lieux de travail…)
- de la clarté (dans la fonction, les objectifs, les perspectives, l’évaluation du travail…)
- des contacts interpersonnels (la quantité, la qualité, la part du travail en équipe…)
- des contreparties financières
- de la sécurité physique
- de la valorisation sociale de la fonction (contribution à la société, prestige social à l’intérieur et à l’extérieur de l’organisation)
- du soutien hiérarchique (considération, bienveillance, reconnaissance et traitement équitable par les supérieurs…)
- des perspectives de carrière (sécurité de l’emploi, possibilités de promotion et de mutations…)
- du sentiment de justice (dans les traitements au sein de l’entreprise, dans les relations avec le reste de la société…)
Y a-t-il des personnalités qui sont plus heureuses que d'autres dans leur travail ?
Il y a d’abord une certaine stabilité dans les évaluations que font les individus de leur emploi… même quand ils en changent. Cette stabilité indique que les caractéristiques personnelles influencent la satisfaction au travail. Les déterminants personnels de la satisfaction au travail sont à chercher du côté de la personnalité et de la représentation du travail.
Les travaux reliant la satisfaction au travail aux cinq traits centraux de la personnalité (les Big Five) ont observé une meilleure satisfaction chez les personnes appliquées et extraverties et une moindre satisfaction au travail chez les personnes instables émotionnellement. D’autres éléments de personnalité semblent également jouer un rôle important. Par exemple avoir un haut niveau d’estime de soi tend à augmenter la satisfaction vis-à-vis de son travail.
Tout dépend aussi de la manière dont on perçoit son job…
Oui. On peut diviser les travailleurs en trois groupes selon qu’ils voient leur travail comme "gagne-pain", comme "carrière" ou comme "vocation". Les premiers considèrent le travail comme un moyen d’obtenir de l’argent pour financer les autres activités de leur vie. Les seconds travaillent pour gravir les échelons et acquérir le statut et le pouvoir qui vont avec. Enfin, les troisièmes sont intéressés par le contenu intrinsèque de leur travail et tendent à le considérer comme inséparable du reste de leur vie comme de leur identité.
De manière contre-intuitive, Amy Wrzesniewski, de l’université du Michigan, a montré que ces trois orientations se retrouvaient dans des proportions comparables (environ un tiers pour chacune) pour la plupart des postes, tous niveaux hiérarchiques confondus. Comme le travail a de multiples dimensions (les contreparties matérielles et non-matérielles, les caractéristiques de la fonction, l’environnement de travail, l’objet social et le prestige de l’entreprise, etc.), on peut presque toujours trouver les trois orientations pour un même emploi.
Les différences de représentation d’un même poste ont une influence sur la satisfaction au travail des individus. Ceux qui perçoivent leur travail comme relevant d’une vocation tendent à être davantage satisfaits de leur travail et… de leur vie.
On a tendance à se tromper dans ses choix de métier ou d'entreprise… Pourquoi ?
Les décisions en matière d’emploi sont loin d’être efficaces. Les décisions paraissent se fonder essentiellement sur des critères extrinsèques (prestige social, revenus, perspectives de carrière, sécurité de l’emploi) qui ne coïncident ni avec les résultats de la recherche sur la satisfaction au travail ni avec les préférences exprimées par les travailleurs eux-mêmes !
La satisfaction au travail est en réalité bien davantage influencée par les facteurs intrinsèques et sociaux que par ces facteurs extrinsèques. Les études qui quantifient l’impact des différentes caractéristiques des emplois sur la satisfaction au travail assurent que le facteur le plus important est la qualité des relations sociales, suivie par le contenu du travail. Les perspectives de promotion, les revenus, la sécurité de l’emploi et le temps de travail viennent après. Lorsqu’on prend une décision aussi importante que de choisir un emploi, on le fait en s’appuyant sur des critères qui paraissent rationnels mais qui ne sont pas les vrais leviers de notre satisfaction.
La rémunération reste un élément important pour être heureux, non ?
Le niveau absolu de la rémunération, pas tant que ça. Il ne faut pas surestimer l’impact des revenus sur le bonheur, surtout chez les hauts salaires. L’impact de revenus plus élevés sur le bonheur est en fait important pour les bas salaires puis se tasse assez vite à mesure que les revenus supplémentaires ne sont plus utilisés pour répondre à des besoins fondamentaux qui n’étaient pas satisfaits jusque-là (l’autonomie, la sécurité, la mobilité…).
En revanche, avoir une rémunération que l’on considère comme juste est très important. Si tous les matins on part au travail avec l’idée que l’on est sous-payé, exploité ou moins bien considéré que son voisin de bureau, il y a de grandes chances que cela vienne alimenter des émotions négatives et diminuer son niveau général de bonheur...
Les gens heureux sont-ils plus performants professionnellement que les autres sur le long terme ?
Oui, et c’est vrai à court, moyen et long terme. Des études s’intéressant au niveau de bonheur des étudiants ont observé que leur niveau de bonheur était positivement associé à leur réussite professionnelle dans les trimestres qui suivirent (la probabilité d’avoir un job, leur premier salaire) mais également… vingt ans après! En fait, le bonheur est associé à une plus grande créativité, une plus grande productivité (on est moins souvent absent) et à de meilleures relations sociales avec ses collègues et ses chefs. Autant de caractéristiques qui aident une carrière. Avec un bémol: les gens les plus heureux (ceux qui donnent un 10/10 à leur vie) ne sont pas ceux qui connaissent les meilleures réussites professionnelles. Quand on a le sentiment de tout avoir déjà, on manque sans doute d’un ressort pour vouloir (et obtenir) encore plus.
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64 % des cadres sont stressés par leur activité professionnelle
Par Innocentia Agbe, le Lundi 25 Novembre 2013
La crise et les difficultés économiques continuent de peser sur le bien-être des cadres qui sont 64 % à se déclarer stressés par leur activité professionnelle, révèle une enquête réalisée par Cadremploi.
64 % des cadres confient être stressés par leur activité professionnelle, selon une enquête publiée par Cadremploi. Troubles de l’humeur, insomnies, les répercussions sont nombreuses. À tel point que certains songent à chercher un nouvel emploi.
Troubles du sommeil, douleurs physiques…
Pour les trois quarts des cadres en poste, l’ambiance au travail s’est détériorée ces derniers mois et pour plus de la moitié (57 %), cela fait plus d’un an. Cette pression est mal vécue par 88 % d’entre eux, qui l’expriment par des troubles de l’humeur (69 %), du sommeil (67 % sont victimes d’insomnie et 18 % de cauchemars) ou par des douleurs physiques (45 %). Encore plus préoccupant, 36 % des cadres victimes d’un mauvais stress sont sujets à des crises d’angoisse et 31 % à des dépressions.
Conjoncture, mauvaise santé de l’entreprise ou crise du secteur
Parmi les principales causes de la détérioration du climat au travail, la conjoncture actuelle reste la première raison évoquée (42 % des interrogés). La mauvaise santé économique de l’entreprise (29 %) et la crise que subit leur secteur d’activité (29 %) sont également cités.
81 % se tournent vers la recherche d’un nouvel emploi
Ainsi, le désir de changement reste conséquent. Parmi les cadres stressés et en poste ayant constaté une ambiance dégradée, 81 % se tournent vers la recherche d’un nouvel emploi, tandis que 36 % envisagent une reconversion. Enfin, plus de 25 % des 18-30 ans se posent la question d’un départ à l’étranger.
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Quatre avantages à mal gérer son temps
Retarder un dossier, papillonner, hésiter, ne rien minuter... Vous êtes parfois dans ce cas ? Inutile de culpabiliser. Porter de tels coups de canif aux règles d'organisation apporte son petit lot de bénéfices. A condition de ne pas en abuser. Décryptage de Jean-Louis Muller, directeur associé chez Cegos.
Les bénéfices
1/ S'économiser un travail inutile en cas d'annulation ou de réorientation.
2/ Diminuer l'anxiété d'anticipation : celle qui prend la tête au travail et chez soi lorsqu'on démarre une action.
3/ Etre disponible pour l'équipe ou d'autres tâches.
4/ Avoir le coup de fouet du dernier moment : il pousse certains à travailler de façon plus intense.
La limite à ne pas franchirAttendre le dernier moment pour des sujets prévisibles qui ne pourront probablement pas être différés ou annulés (entretiens annuels, programme majeur déclaré ultra prioritaire).
Les bénéfices1/ Etre reconnu comme l'expert qui sait débroussailler les situations ardues.
2/ Etre considéré comme capable de passer du coq à l'âne avec pertinence.
3/ Créer un engagement chez l'autre avec un futur renvoi d'ascenseur possible.
4/ S'obliger à se ménager des espaces au calme : plus tôt le matin ou plus tard le soir, plages propices à un travail efficace pour éponger le retard.
La limite à ne pas franchirMultiplier des interruptions - plus de cinq par jour - ou suspendre des travaux à très haut niveau de concentration. Ce qui peut conduire au surmenage puisque les tâches de fond essentielles doivent être réalisées et non bâclées.
Les bénéfices1/ Booster sa créativité, innover.
2/ S'instruire sur un sujet à haute valeur ajoutée.
3/ Tisser des relations, se rapprocher de l'équipe.
Les limites à ne pas franchir1/ Oublier qu'il existe dans l'entreprise des process codifiés dans la gestion de projet qui empêchent de réinventer l'eau chaude.
2/ Négliger de garder au minimum 30% de son temps à des activités planifiées.
3/ S'exempter du respect des horaires de vos interlocuteurs.
Les bénéfices1/ Garder une agilité mentale.
2/ S'exercer à régir des actions de niveau différent sur plusieurs front.
3/ Avoir des informations en primeur et rester dans la course.
4/ S'estimer "chanceux".
Les limites à ne pas franchir1/ Mettre toutes les opportunités au même niveau - toutes ne se valent pas -, zapper tous azimuts sans rationalité et du coup travailler de façon discontinue et brouillonne.
2/ Confondre coupure à haut intérêt et distraction.
En savoir plus sur http://lentreprise.lexpress.fr/etre-efficace/quatre-avantages-a-mal-gerer-son-temps_44120.html#weFg0EWpO6RLuBIj.99
1. Retarder l'échéance
Le projet n'est pas encore défini, les réorganisations sont en cours, la hiérarchie tergiverse, le marché n'est pas sûr... Soyez astucieux. Lorsque les délais de bouclage sont longs - de trois à six mois - vous pouvez attendre avant de vous lancer sur le dossier qui n'a pas reçu de "go" définitif ou qui risque d'être remis en cause. Dans un environnement mouvant, partir au quart du tour vous ferait perdre du temps et de l'énergie plutôt que d'en gagner. Elaborez une trame pour ne pas être pris en défaut sans approfondir la question ni réaliser les finitions.Les bénéfices
1/ S'économiser un travail inutile en cas d'annulation ou de réorientation.
2/ Diminuer l'anxiété d'anticipation : celle qui prend la tête au travail et chez soi lorsqu'on démarre une action.
3/ Etre disponible pour l'équipe ou d'autres tâches.
4/ Avoir le coup de fouet du dernier moment : il pousse certains à travailler de façon plus intense.
La limite à ne pas franchirAttendre le dernier moment pour des sujets prévisibles qui ne pourront probablement pas être différés ou annulés (entretiens annuels, programme majeur déclaré ultra prioritaire).
2. Se laisser interrompre
Rendre service à un pair bloqué sur une proposition commerciale ou dénouer une affaire qui embarrasse votre chef servira vos intérêts. Elle vous permettra de démontrer vos talents pour une future mobilité sur des postes exigeant beaucoup d'écoute". Et paradoxalement, vous poussera sans doute à mieux vous organiser.Les bénéfices1/ Etre reconnu comme l'expert qui sait débroussailler les situations ardues.
2/ Etre considéré comme capable de passer du coq à l'âne avec pertinence.
3/ Créer un engagement chez l'autre avec un futur renvoi d'ascenseur possible.
4/ S'obliger à se ménager des espaces au calme : plus tôt le matin ou plus tard le soir, plages propices à un travail efficace pour éponger le retard.
La limite à ne pas franchirMultiplier des interruptions - plus de cinq par jour - ou suspendre des travaux à très haut niveau de concentration. Ce qui peut conduire au surmenage puisque les tâches de fond essentielles doivent être réalisées et non bâclées.
3. Laisser filer le temps sans regarder sa montre
Le projet est d'un format nouveau et prometteur et pour en faire un beau produit il faut tâtonner, tester... La réunion est capitale et personne n'en sortira sans trouver de solutions. Ou le face à face avec le collaborateur en difficulté devient crucial. La question du "combien de temps" n'a alors plus de sens. Il s'agit de sortir du cadre des butées horaires et calendaires au profit de l'imprévu, de la spontanéité, de l'empathie. Le travail en sera plus pointu, plus animé, plus productif.Les bénéfices1/ Booster sa créativité, innover.
2/ S'instruire sur un sujet à haute valeur ajoutée.
3/ Tisser des relations, se rapprocher de l'équipe.
Les limites à ne pas franchir1/ Oublier qu'il existe dans l'entreprise des process codifiés dans la gestion de projet qui empêchent de réinventer l'eau chaude.
2/ Négliger de garder au minimum 30% de son temps à des activités planifiées.
3/ S'exempter du respect des horaires de vos interlocuteurs.
4. Passer d'une activité à l'autre
Une délégation chinoise visite les locaux, votre PDG débarque pour parler dans l'entité... Revoir votre planning est alors justifié... Vous faites preuve d'une aptitude poly- tâches, capable de surfer sur les événements impromptus, des opportunités qui se présentent, en termes de business, de développement personnel ou professionnel. En outre, vous sortez de vos logiques habituelles, en apprenant des autres.Les bénéfices1/ Garder une agilité mentale.
2/ S'exercer à régir des actions de niveau différent sur plusieurs front.
3/ Avoir des informations en primeur et rester dans la course.
4/ S'estimer "chanceux".
Les limites à ne pas franchir1/ Mettre toutes les opportunités au même niveau - toutes ne se valent pas -, zapper tous azimuts sans rationalité et du coup travailler de façon discontinue et brouillonne.
2/ Confondre coupure à haut intérêt et distraction.
En savoir plus sur http://lentreprise.lexpress.fr/etre-efficace/quatre-avantages-a-mal-gerer-son-temps_44120.html#weFg0EWpO6RLuBIj.99
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Déploiement d’un RSE : une approche enfin adaptée aux organisations
26 nov 2013
Depuis quelques années déjà la mise en œuvre des Réseaux Sociaux d’Entreprise (RSE) préoccupe les organisations.Mais, bien que de nombreuses entreprises aient déjà initialisé des projets d’implémentation (1), sur un périmètre limité pour certaines, force est de constater qu’il n’existe pas à l’heure actuelle un consensus sur la démarche à suivre pour mettre en place un RSE.
Sur le terrain, différents points de vue s’affrontent. Certains estiment que les RSE s’apparentent à un Facebook d’entreprise et qu’ils doivent se déployer de manière virale. D’autres abordent leur déploiement commun outil logiciel classique. D’autres enfin pensent qu’il faut radicalement changer les organisations et leurs structures pour permettre la mise en place des RSE.
Avant de plonger dans le cœur du sujet et de présenter comment aborder le déploiement d’un RSE dans une organisation, il est nécessaire de prendre un peu de recul et d’examiner le contexte dans lequel les RSE sont apparus.
L’arrivée des RSE dans les organisations
En réaction aux contraintes liées à l’évolution rapide de l’environnement des organisations, des besoins très forts d’amélioration continue de la communication transversale et du travail collaboratif se sont largement développés ces dernières années.
Ces besoins se positionnent dans un contexte où trois tendances de fonds sont en train de redessiner les contours et la nature même des organisations, tant du point de vue de leur structure que de leurs modes de fonctionnement. Il s’agit de :
- la mise en avant de plus en plus forte des professionnels en tant qu’individus ;
- la digitalisation des processus et des interactions ;
- le développement de la transparence des activités des uns par rapport aux autres.
Dans le même temps, les collaborateurs, dont le comportement est également impacté par ces trois tendances de fonds, sont à la recherche de logiciels professionnels fournissant des services comparables à ceux qu’ils utilisent quotidiennement sur le Web à titre privé. Ces services sont faciles à comprendre, à mettre en œuvre et accessibles n’importe quand et depuis n’importe quel lieu, pour peu qu’il y ait une connexion Internet disponible.
C’est dans ce contexte global, que, passant du web aux entreprises, les RSE se sont développés dans les organisations car ils répondaient à leurs besoins mais aussi à ceux de leurs collaborateurs. C’est en particulier la réponse aux besoins d’ergonomie et d’accessibilité qui a été un des facteurs importants de l’arrivée dans les organisations des RSE.
Du Web aux organisations
A ses débuts, la mise en œuvre des RSE a été portée par les concepts et les usages des réseaux sociaux sur le Web.
Certains acteurs étaient même persuadés que le « social », c’est-à-dire le fait de nouer des relations et d’établir des conversations entre les collaborateurs, allait se développer spontanément pour peu qu’une promotion adaptée en soit faite.
Dans les faits, les organisations se sont vite aperçues que les RSE, malgré le nombre réduit et la simplicité de leurs fonctionnalités, étaient porteurs d’une dynamique humaine impactant les structures, les modes de fonctionnement ainsi que les comportements des collaborateurs. C’est pourquoi, la vision d’implémentation des RSE issue du Web s’est rapidement avérée insuffisante.
Une vision adaptée de leur mise en œuvre restait donc à construire.
Un changement plus ou moins important nécessitant une approche adaptée
De fait, le déploiement d’un RSE représente le plus souvent un changement dans une organisation parce qu’il va induire notamment de nouvelles pratiques de collaboration et de communication.
Suivant la maturité de l’organisation par rapport à ces sujets, le changement pourra être plus ou moins important. Le schéma suivant présente un modèle de maturité des organisations par rapport aux dispositifs de travail collaboratif et de communication transversale.
Maturité des organisations en matière de travail collaboratif et de communication transversale, types de changements
Dans le cas d’une organisation située au niveau 0 ou 1 de maturité et qui vise à aller au niveau 3 de maturité, le changement considéré est un changement transformationnel, c’est-à-dire un changement dont la cible n’est pas connue précisément et de fait le dispositif final qui en résultera sera le reflet de la manière dont les collaborateurs l’auront défini dans l’action.
Pour une organisation située au niveau 2 de maturité et qui vise à aller au niveau 3 de maturité, le changement considéré est un changement transitionnel, c’est-à-dire un changement dont la cible est connue avec un bon niveau de précision.
Dans les deux cas, le changement doit être géré suivant sa nature mais il est cependant possible de définir une approche commune à suivre qui devra être adaptée tout au long de son déploiement en fonction des résultats atteints.
Cette approche commune repose sur différents éléments qui peuvent être classés en trois rubriques comme l’illustre la figure suivante :
Présentation des principaux éléments d’une approche de mise en œuvre adaptée au contexte des organisations
Préparer
La préparation débute par l’élaboration d’une vision qui doit permettre de donner un véritable sens au projet de déploiement du RSE et de mobiliser les parties prenantes en leur offrant la possibilité de trouver une place active dans l’histoire qui est en train de se construire.
Une fois la vision établie, il est indispensable d’identifier les résistances potentielles afin de prendre la mesure au niveau individuel, de groupe et par rapport à l’ensemble de l’organisation des impacts considérés comme négatifs de la mise en place du RSE.
Vient ensuite la structuration du projet qui va être différente d’un projet à l’autre : les intervenants pourront être différents, la démarche plus ou moins complexe, l’accompagnement des collaborateurs léger ou bien au contraire intense… Tout dépendra du contexte, du périmètre de déploiement mais aussi de la maturité de l’organisation par rapport au travail collaboratif et à la communication transversale (voir tableau suivant).
Eléments clés pour la mise en œuvre
Enfin, la préparation se termine par le choix de la plateforme. Si le principal enjeu du déploiement d’un RSE est d’instaurer et/ou développer une véritable dynamique humaine de partage et de collaboration, le choix et la mise en place d’une plateforme logicielle n’en est pas moins à négliger. L’utilisabilité de la plateforme logicielle est un des principaux vecteurs de l’appropriation par les collaborateurs du RSE dans son ensemble.
Principales fonctionnalités d’une plateforme de RSE
Mettre en œuvre
Les communautés sont essentielles à la vie d’un RSE. Aussi, l’une des activités initiales de la phase de mise en œuvre va consister à identifier et déployer des premières communautés. Celles-ci sont d’autant plus importantes que ce sont ces communautés qui, en quelque sorte, vont constituer la vitrine du RSE vis-à-vis du reste de l’organisation. Parmi ces premières communautés, il peut y avoir des communautés de partage d’information, des groupes de travail, des groupes de projets, des communautés de pratique, etc.
Principales activités pour déployer une communauté
Au-delà des communautés, avec le déploiement d’un RSE, les collaborateurs sont mis en avant au sens individuel. Ils peuvent être sollicités directement pour développer des activités collaboratives, échanger sur un thème ou venir en support de collègues par rapport à leurs savoir-faire propres. Dans ces conditions, la définition d’une structure adaptée de leur profil, le remplissage de celui-ci et son actualisation continue sont essentiels.
Après les communautés et les individus, une attention particulière doit être portée aux animateurs de communauté qui sont les pierres angulaires d’un dispositif de RSE. Au-delà de l’animation proprement dite des membres de la communauté et de leurs échanges, ce sont eux qui doivent gérer les relations avec le management et représenter la communauté vis-à-vis du reste de l’organisation. Il est donc indispensable de s’assurer qu’ils ont à leur disposition l’aide et les ressources nécessaires.
Enfin, tout au long de la mise en œuvre, il faut s’atteler à gérer le changement en s’assurant que tout se déroule de manière cohérente, tant du point de vue du plan projet que de l’appropriation par les collaborateurs du RSE. Comme pour toute transformation d’une certaine ampleur, le dispositif final sera le reflet de la manière dont les collaborateurs l’auront défini dans l’action.
Pérenniser
Dans la phase de mise en œuvre, on s’est assuré que le projet de transformation qui est le plus souvent le déploiement d’un dispositif de RSE se déroule de manière optimale. Dans la phase de pérennisation, il faut notamment institutionnaliser ce nouveau dispositif en s’attaquant à son intégration dans l’organisation, ses processus, son système d’information (voir figure suivante), ses référentiels RH, etc.
Les différents axes du système d’information pour lesquels l’intégration du RSE doit être questionnée
Elément central de la pérennisation, la mise en place d’une gouvernance pour le RSE qui a pour vocation de piloter l’ensemble du dispositif. Une gouvernance efficace repose sur des instances organisationnelles en charge de définir les grands principes de fonctionnement et de gestion du dispositif, les principaux rôles et responsabilités mais aussi d’assurer le bon fonctionnement du RSE. Elle doit s’appuyer sur l’instance de pilotage du projet.
Choix d’une gouvernance adaptée
Maintenant que le déploiement du RSE est effectif, la valorisation des parties prenantes est à l’ordre du jour. Le maître mot est célébrer ! Célébrer le succès, célébrer les acteurs du projet, célébrer les collaborateurs ayant tiré le meilleur parti du RSE, etc. Il s’agit de travailler sur la reconnaissance des parties prenantes afin de continuer d’améliorer la performance et la motivation des collaborateurs.
Dans la mesure où la mise en place d’un RSE est le plus souvent un changement d’ampleur, l’approche présentée ci-dessus est résolument orientée conduite du changement. Même s’il reste à préciser les manières optimales d’impliquer quotidiennement les collaborateurs et faire fonctionner le dispositif d’ensemble, elle pourra servir de base pour les uns et les autres.
En savoir plus :
(1) « Les RSE sans complaisance » – 2013 : http://fr.slideshare.net/knowledgeconsult/enqute-rse-des-constats-sans-complaisance-documation
Plus de détails sur les différentes étapes de la démarche présentée ci-dessus :
- www.knowledgeconsult.com/rse
- www.knowledgeconsult.com/1/rse-2/
Gilles BALMISSE
Directeur Associé de KnowledgeConsult
KnowledgeConsult est un cabinet de conseil en management intervenant pour l’amélioration de la performance opérationnelle et le développement de la capacité d’innovation des organisations.
Les prestations de KnowledgeConsult se déclinent autour de la définition et de la mise en oeuvre des dispositifs de travail collaboratif, de management des connaissances, de gestion organisée des contenus et de veille en incluant le déploiement des outils logiciels et de la conduite du changement associés.
Site web : www.knowledgeconsult.com
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Google aurait envisagé de quitter les Etats-Unis après le scandale de la NSA
Google aurait longuement hésité à déplacer ses serveurs et à quitter les Etats-Unis. C'est Eric Schmidt, le PDG de Google qui l'a annoncé à l'occasion du sommet annuel du Paley Media Center à New-York. La firme, éclaboussée par le scandale de l’espionnage illégal de l’Agence Nationale de Sécurité (NSA), a décidé de rester aux Etats-Unis... pour lutter contre les programmes de surveillance.
C'est le site spécialisé CNBC qui a noté l'aveu : le PDG de Google, Eric Schmidt aurait, un temps, songé à déplacer ses serveurs hors des États-Unis pour échapper à la débâcle de la NSA. C'est le patron de Google en personne qui le confesse lors de son intervention au sommet annuel du Paley Media Center, le 22 novembre 2013 avant d'expliquer qu'il a choisi de rester pour... mener sa lutte contre les programmes de surveillance."Nous avons pensé à partir mais il est impossible pour Google de quitter les États-Unis, bien que ce soit attrayant. Les raisons pour lesquelles nous avons voulu partir sont simples : les entreprises américaines sont soumises à ces règles édictées par la 'Foreign Intelligence Surveillance Act' ou le 'Patriot Act' et cette surveillance pose un vrai problème", a déclaré Schmidt.
Souvent rappelé à l'ordre quant à ses politiques de confidentialité, Google a cherché à redorer son blason. Le 18 juin 2013, le géant du web a demandé à la "Foreign Intelligence Surveillance Court" l’autorisation de publier le nombre de requêtes que lui adressent les différents services de renseignement américains. Le 30 septembre, la Justice a rejeté a rejeté cette demande.
Intervention complète d'Eric Schmidt au Paley Media Center
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When Algorithms Grow Accustomed to Your Face
Koren Shadmi for The New York Times
People often reveal their private emotions in tiny, fleeting facial expressions, visible only to a best friend — or to a skilled poker player. Now, computer software is using frame-by-frame video analysis to read subtle muscular changes that flash across our faces in milliseconds, signaling emotions like happiness, sadness and disgust.
News from the technology industry, including start-ups, the Internet, enterprise and gadgets.
On Twitter: @nytimesbits.
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With face-reading software, a computer’s webcam might spot the confused expression of an online student and provide extra tutoring. Or computer-based games with built-in cameras could register how people are reacting to each move in the game and ramp up the pace if they seem bored.
But the rapidly developing technology is far from infallible, and it raises many questions about privacy and surveillance.
Ever since Darwin, scientists have systematically analyzed facial expressions, finding that many of them are universal. Humans are remarkably consistent in the way their noses wrinkle, say, or their eyebrows move as they experience certain emotions. People can be trained to note tiny changes in facial muscles, learning to distinguish common expressions by studying photographs and video. Now computers can be programmed to make those distinctions, too.
Companies in this field include Affectiva, based in Waltham, Mass., and Emotient, based in San Diego. Affectiva used webcams over two and a half years to accumulate and classify about 1.5 billion emotional reactions from people who gave permission to be recorded as they watched streaming video, said Rana el-Kaliouby, the company’s co-founder and chief science officer. These recordings served as a database to create the company’s face-reading software, which it will offer to mobile software developers starting in mid-January.
The company strongly believes that people should give their consent to be filmed, and it will approve and control all of the apps that emerge from its algorithms, Dr. Kaliouby said.
Face-reading technology may one day be paired with programs that have complementary ways of recognizing emotion, such as software that analyzes people’s voices, said Paul Saffo, a technology forecaster. If computers reach the point where they can combine facial coding, voice sensing, gesture tracking and gaze tracking, he said, a less stilted way of interacting with machines will ensue.
For some, this type of technology raises an Orwellian specter. And Affectiva is aware that its face-reading software could stir privacy concerns. But Dr. Kaliouby said that none of the coming apps using its software could record video of people’s faces.
“The software uses its algorithms to read your expressions,” she said, “but it doesn’t store the frames.”
So far, the company’s algorithms have been used mainly to monitor people’s expressions as a way to test ads, movie trailers and television shows in advance. (It is much cheaper to use a program to analyze faces than to hire people who have been trained in face-reading.)
Affectiva’s clients include Unilever, Mars and Coca-Cola. The advertising research agency Millward Brown says it has used Affectiva’s technology to test about 3,000 ads for clients.
Face-reading software is unlikely to infer precise emotions 100 percent of the time, said Tadas Baltrusaitis, a Ph.D. candidate at the University of Cambridge who has written papers on the automatic analysis of facial expressions. The algorithms have improved, but “they are not perfect, and probably never will be,” he said.
Apps that can respond to facial cues may find wide use in education, gaming, medicine and advertising, said Winslow Burleson, an assistant professor of human-computer interaction at Arizona State University. “Once we can package this facial analysis in small devices and connect to the cloud,” he said, “we can provide just-in-time information that will help individuals, moment to moment throughout their lives.”
People with autism, who can have a hard time reading facial expressions, may be among the beneficiaries, Dr. Burleson said. By wearing Google Glass or other Internet-connected goggles with cameras, they could get clues to the reactions of the people with whom they were talking — clues that could come via an earpiece as the program translates facial expressions.
But facial-coding technology raises privacy concerns as more and more of society’s interactions are videotaped, said Ginger McCall, a lawyer and privacy advocate in Washington.
“The unguarded expressions that flit across our faces aren’t always the ones we want other people to readily identify,” Ms. McCall said — for example, during a job interview. “We rely to some extent on the transience of those facial expressions.”
She added: “Private companies are developing this technology now. But you can be sure government agencies, especially in security, are taking an interest, too.”
Ms. McCall cited several government reports, including a National Defense Research Institute report this year that discusses the technology and its possible applications in airport security screening.
She said the programs could be acceptable for some uses, such as dating services, as long as people agreed in advance to have webcams watch and analyze the emotions reflected in their faces. “But without consent,” Ms. McCall said, “they are problematic — and this is a technology that could easily be implemented without a person’s knowledge.”
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The Future of Hiring and Recruiting, Circa 2020-2025
"Maximizing personal growth and job satisfaction in the short-term will maximize compensation in the long-term."
In 1998 I took a snapshot of the hiring process used at most companies. (It was a special camera.) The picture that emerged looked similar to the image shown. With this past in mind, I’ve decided to take a picture of the hiring landscape 10 years into the future. I’m pretty sure I’ll be retired by then, so I’ll use this post to reminisce about the future that could be.- Talent becomes a business strategy, not just a mission statement. Company leaders will finally realize that if hiring great people is the most important thing hiring managers need to do, they’ll actually be measured on how well they do it.
- The elimination of skills-infested job descriptions. Skills, academics and experiences don’t predict on-the-job performance. By proving that candidates are competent and motivated to do the actual work required under the actual circumstance, you’ll discover they have the exact level of skills, experiences and academics required. This shift will also open the pool of prospects to diverse candidates of all types regardless of age, race, gender or physical challenges. (Here's a legal brief you can download describing this process as not only superior, but more legally defensible.)
- Performance-based matching becomes fully effective. Rather than matching people on key words, the ability to use artificial intelligence to match a person based on their past performance becomes available. This allows anyone who has a track record of comparable accomplishments to be considered. This will instantly open the door to more top candidates in different industries, including and especially, returning military veterans. Comparability will be based on job complexity, types of decisions made, underlying business conditions and job pressures, organizational structure and sophistication, and breadth of team responsibility.
- Companies finally realize that the best people are not interested in lateral transfers. It’s pretty obvious that if a company wants to hire a great person, they need to offer a great career opportunity. The posting of traditional job descriptions will be banned as archaic, and recruitment advertising will be story-based, emphasizing what the person can do, learn and become, not the skills they must have. Here’s a sample of this type of futuristic ad.
- Auto-engage high probability prospects with career opportunities. People give lots of clues whenever they’re thinking of switching jobs. For example, they buy this book on job-hunting secrets or watch this video, they update their LinkedIn profile, they expand their professional network, they attend more industry events, they Google for jobs to see what’s available, and they check out salary.com. Since their LinkedIn profile is public, it’s pretty easy to push jobs directly to these people when these job-hunting activities reach a certain level. They’ll actually respond if these jobs represent career moves, not lateral transfers.
- Assessment accuracy emerges from the dark ages. Competency models and behavioral interviewing will be tossed out as far better tools emerge. These outdated tools are as bad as relying on the continued use of skills-infested job descriptions to attract people. I’m going with Performance-based Interviewing,objective evidence-based assessments using talent scorecards, Career Zone analysis, and AI-based fit assessments.
- People will become an investment to be nurtured, not a cost to be controlled. Robust public and private knowledge databases will be available (think LinkedIn on steroids), that fully describe a person’s performance and potential. As new jobs open up, companies will be able to instantly target their current and former employees who are best suited for these roles. This will enable a company to finally leverage it’s human capital.
- Hiring becomes a legitimate business process. If the demand for top talent is greater than the supply, you can’t use a process designed to weed out the weak, you need one designed to attract the best. Real time feedback metrics will ensure the process is in control and functioning properly. This shift is now underway at companies in highly competitive talent markets, like Silicon Valley. Some are using Performance-based Hiring as the foundation.
- The emergence of the hiring manager self-service model driven by the ERP and VTC. With all of the above taking place, it will become increasingly easier for a hiring manager to tap into his or her company Employee Referral Program (ERP) and instantly obtain a list of pre-qualified, warm referrals. Candidate pipelines will become a thing of the past as Virtual Talent Communities (VTC) became the primary means to connect people with opportunities. VTCs are the sum total of a company's employee's first degree connections.
- Candidates make rigorous and balanced career decisions. The Career Zone model presented in an earlier post offers job-seekers a sophisticated means to evaluate any career opportunity by considering all of the long- and short-term factors in balance. It starts by figuring out where the person is positioned on the career curve and selecting new opportunities that maximize job stretch and job growth, not compensation. Maximizing personal growth and job satisfaction in the short-term will maximize compensation in the long-term.
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Lou Adler (@LouA) is the CEO of The Adler Group, a consulting firm helping companies implement Performance-based Hiring. His latest book, The Essential Guide for Hiring & Getting Hired (Workbench, 2013), covers the performance-based process described in this article in more depth. For more hiring advice, join Lou's LinkedIn group and follow his Wisdom About Work series on Facebook.
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10 bonnes raisons de faire un peu plus d’exercice quotidiennement !
Nous supposons qu’on a dû vous dire mille fois que le sportétait bon pour vous. C’est d’ailleurs tout à fait véridique, et pas uniquement pour perdre du poids ou faire du renforcement musculaire. Voici 10 bonnes raisons de faire un peu plus d’exercice quotidiennement.
Ne vous êtes-vous jamais senti un peu plus clairvoyant après une bonne séance de sport ? Non seulement faire du sport permet d’envoyer plus d’énergie et d’oxygène à votre cerveau, mais de nombreuses études affirment que l’exercice stimule votre mémoire et vous permet de mieux mémoriser les choses.
De plus, l’hippocampe, une partie du cerveau indispensable à l’apprentissage et la mémorisation, est très actif pendant une séance. Lorsque les neurones de cette structure sont stimulés, la recherche prouve que notre fonction cognitive s’améliore.
Bien sûr, un entraînement intense pourrait vous laisser plus fatigué, à vous de trouver le juste milieu !
Une bonne posture est un impondérable et d’autant plus si vous passez beaucoup de temps dans votre canapé à jouer à la console ou au bureau sur un ordinateur (ne mentez pas…). Bref, l’une des meilleures façons de corriger une posture est simplement d’exercer les muscles qui vous maintiennent le dos.
L’exercice régulier, notamment sur vos abdominaux, dos, et bien sûr autres muscles peut largement et simplement vous aider à améliorer votre tenue, à la fois en position assise et debout. Idéal pour s’éviter de douloureux problèmes en vieillissant.
Évidemment, le sport peut à terme améliorer votre apparence et par voie de fait, votre estime de vous-même. L’exercice peut aussi vous aider à vous sentir plus accompli et à vous sociabiliser. Nettement plus sain que la pause clope, il suffit de vous rendre dans une salle de sport pour rencontrer du monde, pas besoin d’études scientifiques pour le démontrer.
Même si vous ne sentez pas nécessairement l’ensemble de ces bienfaits de suite, sachez que lorsque vous vous entraînez, votre corps libère un cocktail d’endorphines qui vous font vous sentir excellemment bien. De plus, vous avez la preuve tangible que vous avez fait quelque chose de constructif. Si vous continuez avec force de régularité, les résultats d’un corps sain deviennent de plus en plus visibles.
Et croyez bien que tout le monde en sera enchanté. Nous sommes tous sujets au stress que ce soit de façon consciente ou inconsciente. Cela peut être de façon tout à fait occasionnelle comme un problème chronique plus grave. Le stress peut faire des ravages tant sur votre corps que sur votre esprit, et de nombreuses études ont démontré que le sport est un excellent moyen de lutter contre ce phénomène.
Non seulement les endorphines libérées combattent naturellement le stress, mais vous libérez également votre esprit de tout ce qui vous mine. A terme, l’exercice permet même de « faire face » à l’anxiété beaucoup plus rapidement et donc d’améliorer sa gestion du stress. L’exercice physique réduit l’anxiété chez l’homme en le rendant plus adaptable et flexible.
Si jamais vous êtes de ceux qui ont des difficultés à trouver le sommeil, la National Sleep Foundation explique que l’exercice régulier peut vous aider à mieux dormir (et avec un nom pareil, difficile de ne pas lui faire confiance). Un mode de vie actif peut également signifier un sommeil plus réparateur. Le meilleur moment reste cependant le matin ou l’après-midi, mieux vaut éviter de s’exciter avant de se coucher, sans quoi vous aurez droit à l’effet inverse.
Et ne faites pas cette tête, il ne s’agit pas de courir un marathon, les études tentent à dire que 30 minutes par jour suffisent. Ce n’est pas la panacée, ne soyez pas de mauvaise foi.
Cela peut sembler un tantinet paradoxal de prime abord, et pourtant : faire du sport va bien sur vous pomper un peu d’énergie, mais un travail régulier vous fera vous sentir plus en forme tout au long de la journée. En fait, une étude a montré que l’exercice pratiqué en milieu de journée peut vous laisser un sentiment d’énergie renouvelée, voire même de productivité pour le reste de l’après-midi.
Une séance d’entraînement à midi pourrait bien se révéler salvatrice. Derechef, notez qu’on ne vous demande pas de faire 8 kilomètres de natation entre midi et deux. Une bonne marche tonique peut aussi se révéler fort revigorante.
C’est marrant, nous sentons que l’on a capté votre attention…Chenapans. Oui, des études ont en effet démontré que l’exercice régulier peut augmenter l’excitation et diminuer le risque de dysfonctionnement érectile. En toute généralité, la fonction sexuelle est affectée par la santé, aussi, si vous êtes en meilleure forme physique… La raison principale proviendrait d’un meilleur fonctionnement de la circulation sanguine et d’un renforcement du système cardio-vasculaire. D’ailleurs cela ne prévaut pas que pour les hommes, une étude affirme que les réponses vaginales des femmes étaient 169% plus grandes après l’exercice.
Inutile cependant de vous tuer à la tâche, l’exercice intense peut effectivement diminuer les niveaux de testostérone, conduisant à un appétit sexuel moins robuste.
Personne n’aime être malade. Bonne nouvelle, le sport peut vous aider. Une étude a permis de constater que les personnes s’entraînant régulièrement étaient deux fois moins susceptibles de prendre froid. L’exercice régulier réduit de moitié vos chances d’attraper un rhume !
Là, il n’y a pas de secret, une vie saine va vous garder en vie plus longtemps. Une étude a montré que l’exercice améliore l’espérance de vie autant que de cesser de fumer, c’est à se demander s’il ne faut pas faire les deux pour devenir immortel ?
Etes-vous assis dans une chaise de bureau ou sur votre canapé pendant plus de six heures par jour ? Alors voici quelques faits troublants : votre risque de maladie cardiaque a augmenté de près de 64%. Vous allez raser sept ans de vie de qualité. Vous êtes également plus à sujet à certains types de cancer. Bref, il est grandement temps de se bouger les fesses. Regardez Chuck Norris, sportif dans l’âme, c’est bien la preuve que l’exercice n’existe pas uniquement pour vous embêter !
Et cela, cela vaut tout l’or et toute la transpiration du monde. Tout ces avantages mis bout à bout vous rendront plus épanoui et heureux. De plus on ne vous demande pas de devenir champion du monde et de ne manger que des protéines, tout est affaire d’envie et de dosage et sans doute d’un petit coup de pied aux fesses de temps en temps.
Vous êtes sceptique ? L’Université de Bristol a révélé que l’humeur des gens s’est considérablement améliorée les jours où ils ont fait du sport. Les endorphines ont tendance à minimiser l’inconfort de l’exercice, à bloquer la sensation de douleur, et sont même associées à un sentiment d’euphorie. C’est un comportement très similaire et aussi addictif que la morphine, l’héroïne, ou la nicotine. La seule différence ? Eh bien, c’est une bonne chose pour nous.
Numéro 10 : Le sport améliore votre mémoire !
Ne vous êtes-vous jamais senti un peu plus clairvoyant après une bonne séance de sport ? Non seulement faire du sport permet d’envoyer plus d’énergie et d’oxygène à votre cerveau, mais de nombreuses études affirment que l’exercice stimule votre mémoire et vous permet de mieux mémoriser les choses.
De plus, l’hippocampe, une partie du cerveau indispensable à l’apprentissage et la mémorisation, est très actif pendant une séance. Lorsque les neurones de cette structure sont stimulés, la recherche prouve que notre fonction cognitive s’améliore.
Bien sûr, un entraînement intense pourrait vous laisser plus fatigué, à vous de trouver le juste milieu !
Numéro 9 : Vous améliorerez votre posture
Une bonne posture est un impondérable et d’autant plus si vous passez beaucoup de temps dans votre canapé à jouer à la console ou au bureau sur un ordinateur (ne mentez pas…). Bref, l’une des meilleures façons de corriger une posture est simplement d’exercer les muscles qui vous maintiennent le dos.
L’exercice régulier, notamment sur vos abdominaux, dos, et bien sûr autres muscles peut largement et simplement vous aider à améliorer votre tenue, à la fois en position assise et debout. Idéal pour s’éviter de douloureux problèmes en vieillissant.
Numéro 8 : Augmentez votre confiance en vous !
Évidemment, le sport peut à terme améliorer votre apparence et par voie de fait, votre estime de vous-même. L’exercice peut aussi vous aider à vous sentir plus accompli et à vous sociabiliser. Nettement plus sain que la pause clope, il suffit de vous rendre dans une salle de sport pour rencontrer du monde, pas besoin d’études scientifiques pour le démontrer.
Même si vous ne sentez pas nécessairement l’ensemble de ces bienfaits de suite, sachez que lorsque vous vous entraînez, votre corps libère un cocktail d’endorphines qui vous font vous sentir excellemment bien. De plus, vous avez la preuve tangible que vous avez fait quelque chose de constructif. Si vous continuez avec force de régularité, les résultats d’un corps sain deviennent de plus en plus visibles.
Numéro 7 : Vous serez moins stressé…
Et croyez bien que tout le monde en sera enchanté. Nous sommes tous sujets au stress que ce soit de façon consciente ou inconsciente. Cela peut être de façon tout à fait occasionnelle comme un problème chronique plus grave. Le stress peut faire des ravages tant sur votre corps que sur votre esprit, et de nombreuses études ont démontré que le sport est un excellent moyen de lutter contre ce phénomène.
Non seulement les endorphines libérées combattent naturellement le stress, mais vous libérez également votre esprit de tout ce qui vous mine. A terme, l’exercice permet même de « faire face » à l’anxiété beaucoup plus rapidement et donc d’améliorer sa gestion du stress. L’exercice physique réduit l’anxiété chez l’homme en le rendant plus adaptable et flexible.
Numéro 6 : Vous dormirez mieux
Si jamais vous êtes de ceux qui ont des difficultés à trouver le sommeil, la National Sleep Foundation explique que l’exercice régulier peut vous aider à mieux dormir (et avec un nom pareil, difficile de ne pas lui faire confiance). Un mode de vie actif peut également signifier un sommeil plus réparateur. Le meilleur moment reste cependant le matin ou l’après-midi, mieux vaut éviter de s’exciter avant de se coucher, sans quoi vous aurez droit à l’effet inverse.
Et ne faites pas cette tête, il ne s’agit pas de courir un marathon, les études tentent à dire que 30 minutes par jour suffisent. Ce n’est pas la panacée, ne soyez pas de mauvaise foi.
Numéro 5 : Vous aurez plus d’énergie
Cela peut sembler un tantinet paradoxal de prime abord, et pourtant : faire du sport va bien sur vous pomper un peu d’énergie, mais un travail régulier vous fera vous sentir plus en forme tout au long de la journée. En fait, une étude a montré que l’exercice pratiqué en milieu de journée peut vous laisser un sentiment d’énergie renouvelée, voire même de productivité pour le reste de l’après-midi.
Une séance d’entraînement à midi pourrait bien se révéler salvatrice. Derechef, notez qu’on ne vous demande pas de faire 8 kilomètres de natation entre midi et deux. Une bonne marche tonique peut aussi se révéler fort revigorante.
Numéro 4 : De meilleures parties de jambes en l’air !
C’est marrant, nous sentons que l’on a capté votre attention…
Inutile cependant de vous tuer à la tâche, l’exercice intense peut effectivement diminuer les niveaux de testostérone, conduisant à un appétit sexuel moins robuste.
Numéro 3 : Vous serez moins souvent « balade »
Personne n’aime être malade. Bonne nouvelle, le sport peut vous aider. Une étude a permis de constater que les personnes s’entraînant régulièrement étaient deux fois moins susceptibles de prendre froid. L’exercice régulier réduit de moitié vos chances d’attraper un rhume !
Numéro 2 : Vous vivrez plus longtemps !
Là, il n’y a pas de secret, une vie saine va vous garder en vie plus longtemps. Une étude a montré que l’exercice améliore l’espérance de vie autant que de cesser de fumer, c’est à se demander s’il ne faut pas faire les deux pour devenir immortel ?
Etes-vous assis dans une chaise de bureau ou sur votre canapé pendant plus de six heures par jour ? Alors voici quelques faits troublants : votre risque de maladie cardiaque a augmenté de près de 64%. Vous allez raser sept ans de vie de qualité. Vous êtes également plus à sujet à certains types de cancer. Bref, il est grandement temps de se bouger les fesses. Regardez Chuck Norris, sportif dans l’âme, c’est bien la preuve que l’exercice n’existe pas uniquement pour vous embêter !
Numéro 1 : Vous serez simplement plus heureux !
Et cela, cela vaut tout l’or et toute la transpiration du monde. Tout ces avantages mis bout à bout vous rendront plus épanoui et heureux. De plus on ne vous demande pas de devenir champion du monde et de ne manger que des protéines, tout est affaire d’envie et de dosage et sans doute d’un petit coup de pied aux fesses de temps en temps.
Vous êtes sceptique ? L’Université de Bristol a révélé que l’humeur des gens s’est considérablement améliorée les jours où ils ont fait du sport. Les endorphines ont tendance à minimiser l’inconfort de l’exercice, à bloquer la sensation de douleur, et sont même associées à un sentiment d’euphorie. C’est un comportement très similaire et aussi addictif que la morphine, l’héroïne, ou la nicotine. La seule différence ? Eh bien, c’est une bonne chose pour nous.
Moralité, faites en une habitude !
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Delevoye : « Il faut passer à une société de partage »
En 2011, il diagnostiquait une France prête à exploser. Aujourd’hui, le climat politique et social lui donne raison. Et Jean-Paul Delevoye vient de divorcer avec l’UMP.
- « Le citoyen est devenu consommateur de la République »
- « Nous vivons un moment politiquement très dangereux »
- « On va passer d’une société de la performance à la société de l’épanouissement »
Jean-Paul Delevoye au Conseil économique, social et environnemental (Cese), le 13 novembre 2013 (Audrey Cerdan/Rue89)
Un divorce dont ce « gaulliste social » de 66 ans parle, presque soulagé, déjà bien distant d’un parti qui ne ressemble plus à son bon vieux RPR, fier d’avancer à contre-courant des codes politiques qu’il exècre.
« J’ai toujours dit que j’avais un seul maître, l’intérêt général et qu’une seule ambition, servir mon territoire. Le seul leader naturel qui peut garder cette capacité de rassemblement est le député socialiste. C’est mon vice-président à l’intercommunalité depuis dix ans, on porte le même projet.
Le parti a sa stratégie, il a la conquête pour obsession. Je le comprends mais on est en divergence. Je n’ai ni amertume ni rancœur, j’ai toujours mis en harmonie mes convictions et mes actes. »
« C’est du racisme politique »
Un peu plus tard dans la conversation, il se fait plus incisif :« On dit à un député de droite que s’il soutient un projet de gauche même intelligent, il est un traître. On veut enfermer l’intelligence dans des frontières politiques. Pourquoi ne serions-nous tolérants qu’envers ceux qui ont la même carte de parti ? C’est du racisme politique.C’est un discours que l’homme porte bien au-delà de sa situation personnelle. Depuis des années, Jean-Paul Delevoye diagnostique avec virulence la crise de la vie politique française. Sa position le lui permet ; l’époque où les caméras de télé guettaient ses faits et gestes est derrière.
J’ai toujours préféré travailler avec un type de gauche intelligent qu’avec un type de droite idiot. Je disais toujours : “Il faut que les types de droite soient plus intelligents que les types de gauche.” »
Entre 2002 et 2004, il était le ministre de la Fonction publique de Raffarin, étiqueté « caution terroir », lui le colosse consensuel – 1,93 m – tellement chiraquien, qui n’a pas fait de la politique par vocation : pendant que d’autres préparaient leur carrière à l’ENA, lui dirigeait l’entreprise familiale d’agroalimentaire.
Président du Conseil économique, social et environnemental (Cese) depuis 2010, cette institution qu’il définit comme « maison du temps long », il observe le jeu politicien avec recul.
Parler aux assistantes sociales
L’abstention grimpe, les partis se perdent en querelles de personnes, les médias se régalent à « fact-checker » les promesses non tenues et les déclarations mensongères et/ou contradictoires. La politique lasse, 70% des Français n’ont plus confiance dans les partis (sondage Cevipof 2013), Delevoye s’exaspère :« Les hommes politiques sont tous dans la primaire, dans la conquête, dans le conflit des personnes. »Malgré un parcours politique bien rempli– député, sénateur, président de l’Association des maires de France... – Jean-Paul Delevoye a attendu d’être sexagénaire pour découvrir en profondeur la société française.
Médiateur de la République (2004-2011), il examine des milliers de réclamations et passe du temps avec des juges d’instruction et des assistantes sociales, témoins précieux de l’évolution du pays.
« La verticalité de notre système fait que les politiques ne parlent pas à ces gens-là, ils sont enfermés dans les cellules de pouvoir. »
Le thermomètre Marine Le Pen
En 2011, son dernier rapport fait l’effet d’une bombe : il y fait le diagnostic terrible d’une France où plus rien ne va. Les humiliations s’entassent et l’implosion guette. Deux ans plus tard, Delevoye dit ne pas être surpris par l’état actuel du pays. Pas plus par les révoltes en série que par la montée du FN.« Quand c’est la révolte des affamés ou des humiliés, comme ces Bonnets rouges, c’est beaucoup plus violent et imprévisible parce qu’elle n’est portée par aucune espérance alternative. [...]Face à une situation de plus en plus complexe, l’ancien ministre, à la tête du Cese, réfléchit à des solutions, « ouvre des pistes de réflexion », plaide pour un choc culturel aux airs d’utopie : démocratie locale, refonte du système éducatif, « société de l’épanouissement »...
Marine Le Pen est le thermomètre qui donne la température de l’insuffisance de l’offre politique républicaine. »
A 66 ans, il continue de changer d’avis : cet ancien cumulard se prononce contre le cumul des mandats, ce gaulliste invétéré se demande si la Ve République est le système idéal.
Mais l’écoute-t-on vraiment au sommet du pouvoir ? Le Cese est une vieille institution, bien souvent qualifiée d’inutile et de palais du copinage, où les citoyens n’ont pas l’habitude de mettre les pieds, de peur de salir les beaux tapis.
Jean-Paul Delevoye assure que tout ça est en train de changer, que c’est l’un des seuls endroits où « on fait parler entre eux des agriculteurs et des écologistes d’algues vertes et de pesticides ». Grand entretien.
Rue89 : Selon vous, les hommes politiques ne cherchent plus à convaincre mais à séduire.
Jean-Paul Delevoye : Ces dernières années, avec la fin des idéologies et les défaillances du libéralisme, les politiques obsédés par le pouvoir ont préféré gagner des électeurs même s’ils perdaient des citoyens.
La classe politique a délité les ressorts citoyens du vivre-ensemble. Dans toute la société, on observe la montée de l’individualisme, le rejet d’un projet collectif.
Le citoyen est devenu consommateur de la République : « Je ne veux pas que le prof soit bon, je veux qu’il mette 20 à mon gamin ; je ne veux pas que le juge soit juste, je veux qu’il fasse mal à celui qu’il m’a fait mal. Et le politique, je veux qu’il protège ma niche fiscale, mon statut, etc. »
Vous dites que c’est la victoire du court-termisme.
Le court-termisme s’aggrave, alors que pour construire des convictions, il faut du temps. La temporalité de la décision politique s’est considérablement raccourcie : le quinquennat, Internet... On veut tout tout de suite. Le politique est dans la posture, dans la gestion de l’émotion et nous sommes dans des démocraties d’émotion.
N’importe quel système peut être détruit en une poignée de seconde. Andersen avec Enron, plus belle boîte du monde, a été balayée en trois mois suite à un scandale. DSK a été irrémédiablement laminé par des vagues émotionnelles que plus personne ne maîtrise.
C’est la même chose au niveau économique : des stratégies de court-terme sont souvent prises mais préjudiciables à moyen terme. La force du capitalisme allemand, c’est l’appropriation familiale du capital, la proximité régionale de la caisse d’épargne et une proximité avec les élus régionaux.
Ce court-termisme a exacerbé le cynisme pour la conquête du pouvoir. Et aujourd’hui, la légitimité que vous acquérez par l’élection ne vous donne pas la légitimité pour décider pour tout, ce qui donne la prime aux minorités contestataires, aux systèmes souterrains et parallèles.
Les gens ne croient plus du tout au respect de la loi. Ils ne croient plus à la force du droit, ils revendiquent le droit à la force. Le faible a l’impression d’être écarté du système et la révolte du faible est une révolte violente.
Et l’abstention... Le maire de New York vient d’être élu avec 76% d’abstention.
Est-ce aussi un échec du système de formation politique : ENA et haute fonction publique ?
Ce n’est pas un mal que d’être formé mais désormais, on fait carrière politique. On démarre à 25 ans, on va dans un cabinet et la formation politique classique fait qu’on a priorisé la stratégie de carrière politique et non pas la confiance des citoyens.
La longueur de la carrière politique par rapport à une temporalité raccourcie entraîne une absence de rotation et ne permet pas une oxygénation du système. La classe politique n’est plus le reflet de la société. Il a fallu des lois comme la parité pour voir apparaître une nouvelle génération.
Le non-renouvellement politique est absolument pathétique. On ne donne pas la parole aux Français d’origine étrangère alors que le problème de l’immigration et de l’intégration est un sujet majeur. On a besoin de 50 millions de populations étrangères d’ici 2050 pour équilibrer la population active en Europe. Et ce qui me frappe, c’est que de plus en plus de députés expriment leur déception d’être députés.
Les différences entre l’offre de droite et l’offre de gauche se réduisent...
Les gens s’entendent pour le pouvoir mais pas sur des convictions. L’alternance a montré que quand on arrivait au pouvoir, on faisait l’inverse de ce qu’on disait dans l’opposition et quand on est dans l’opposition, on fait l’inverse de ce qu’on faisait dans la majorité.
L’augmentation des impôts, c’est Fillon qui l’a décidée, c’est Ayrault qui l’applique. Sur l’intervention au Mali, l’opposition demandait un débat parlementaire qu’elle aurait certainement condamné au temps de Sarkozy et la gauche devient interventionniste alors qu’elle est plutôt pacifiste.
On est à front renversé et l’opinion se dit que les politiques n’ont pas de convictions mais que des postures.
Comment expliquez-vous le succès du Front national ?
Dans le paysage politique aujourd’hui, l’offre la plus cohérente est celle du Front national. Il y a un leader, un parti, une organisation.
Au Front de Gauche, il pourrait y avoir une cohérence mais elle est compliquée par la diversité des leaders. Il pourrait aussi y avoir une cohérence sur le centre entre Bayrou et Borloo autour de l’Europe.
Mais c’est clair que les deux partis politiques les plus malades aujourd’hui par cette absence de cohérence, de leaders, de projets et par les conflits de personnes, c’est le Parti socialiste et l’UMP. Si ça se poursuit, on ne peut que prévoir l’éclatement du PS et de l’UMP, et une recomposition de l’offre politique basée autour de projets.
La vraie frontière n’est plus entre la droite et la gauche mais entre ceux qui croient à l’Europe et ceux qui n’y croient pas.
Marine Le Pen apparaît comme l’arme légale et politique pour renverser le système. J’ai toujours reproché à la classe politique républicaine d’avoir une attitude de culpabilisation presque judéo-chrétienne lorsqu’elle dit que c’est un péché de voter Marine Le Pen. On joue sur la « conscience » des bons électeurs.
Marine Le Pen est le thermomètre qui donne la température de l’insuffisance de l’offre politique républicaine. Le vote FN n’est pas l’adhésion à un choix de société, on voit bien dans ses discours que ce n’est pas cohérent, mais c’est un outil intéressant pour dire merde » à la classe politique traditionnelle.
« La révolte fiscale » vous surprend-elle ?
Depuis des années, il y a un décrochage entre la performance économique et la performance sociale : au cœur de toutes les espérances politiques, il y avait la perspective de croissance.
Le taux de croissance était vu comme le remède le plus absolu pour la cohésion de la société. On s’aperçoit que le taux de croissance a augmenté de 30% dans les dix ou quinze dernières années et on est passé de 1 million à 5 millions de chômeurs. Le modèle social a changé de nature.
Le capitalisme a perdu son meilleur adversaire et en même temps il a échappé à ses maîtres. Il est complètement dérégulé. Il y a la perception que la société est déboussolée parce qu’il n’y a plus de projet et en plus, les politiques donnent la sensation, à tort ou à raison, qu’ils n’ont plus la maîtrise de leur destin. Et les sentiments deviennent des ressentiments
La révolte fiscale n’est pas une surprise : en tant que médiateur, je disais qu’il y avait entre 12 et 15 millions de personnes qui étaient entre 50 et 150 euros par mois. Ce n’est pas la contestation de l’impôt qui est marquante, c’est surtout que pour beaucoup, l’eau arrive au menton et la moindre augmentation d’impôt fait que les charges deviennent supérieures aux ressources.
Les inégalités se développent. Jusqu’où la France va-t-elle les accepter ? C’est une transition douloureuse : toutes les équations de la République ne marchent plus. La réalité montre l’échec de la mixité sociale. Des quartiers accumulent toutes les difficultés, les enfants de toubibs passent leurs vacances loin des enfants d’ouvriers. Il n’y a pas un fils d’ouvrier à l’université.
Notre société défile sous le thème de l’égalité tout en mettant systématiquement des mécaniques d’exclusion. L’école est une machine à exclure ceux qui ne réussissent pas, l’économie est une machine à exclure ceux qui ne sont pas productifs. De plus en plus de nos concitoyens sont en situation de survie.
Ce qui surprend, c’est que les mouvements sociaux comme les Bonnets rouges s’expriment en dehors des institutions traditionnelles.
Toutes les forces qui sont en train d’émerger ces derniers temps sont en effet spontanées et en dehors des systèmes organisés. Les Pigeons en dehors du Medef, les Bonnets rouges en dehors des organisations politiques et syndicales, les mouvements de contestation des fermetures d’usines se font souvent en échappant aux syndicats.
Le système est ensuite dans la récupération de mouvements populaires, pas dans la gestion de ces mouvements. C’est assez révélateur. D’habitude, les révoltes des « esprits », menées par les classes moyennes, s’accompagnent d’une espérance alternative.
Quand il n’y en a pas, quand c’est la révolte des affamés ou des humiliés, comme ces Bonnets rouges, c’est beaucoup plus violent et imprévisible parce qu’elle n’est portée par aucune espérance alternative. Elle n’est nourrie que par des désespérances.
C’est la situation du type qui est en train de se noyer et qui tape sur son sauveteur. Le sauveteur ne comprend pas, comme la classe politique aujourd’hui qui se dit qu’elle fait ce qu’il faut pour sauver le pays. Cette violence est comme un réflexe de survie : par la violence, j’existe et c’est peut-être la dernière étape avant que je n’existe plus.
Il y a quelques années, vous parliez déjà d’une société en « burn out »...
Notre système économique est en train d’humilier les gens : quand vous êtes à bac +7 et que vous touchez le smic, vous n’êtes pas malheureux, vous êtes humiliés. Quand on vous vire à 45 ans sans alternative, c’est pareil.
L’aspect pyramidal de la société se transforme en sablier : l’élite a le monde pour horizon, la classe moyenne est de plus en plus fragilisée et les gens sans espérances sont de plus en plus nombreux. Quand vous êtes dans cette situation de désespérance et que c’est le système qui vous y met, vous n’avez que deux solutions : vous détruire ou détruire le système.
J’en reviens à ce que je disais : le Front national, c’est celui qui offre le moyen légal de renverser le système.
Vous prévoyez un changement radical...
La répartition des richesses est de plus en plus concentrée dans des minorités. Le XXe siècle a été celui de la différence des hommes, on pensait alors que des races étaient supérieures à d’autres, ce fut le siècle du nationalisme.
Ce qu’on voit émerger aujourd’hui, c’est la différence des identités et des religions. On voit émerger des conflits d’identité socio-spatiale, entre quartiers, entre ethnies, entre minorités ou entre les religions. Et ça, ça va nous amener le populisme.
J’ai en mémoire un reportage de France 3 qui mettait en avant la montée d’Hitler. Ils avaient coupé l’écran en deux : d’un côté, Nuremberg et l’enthousiasme de la population allemande autour d’Hitler ; de l’autre, la bourgeoisie allemande au bord du Rhin, avec le champagne, les messieurs en smoking et les dames en robes longues.
Un bourgeois disait : « Ce petit facteur n’aura jamais le pouvoir. »
Vous diagnostiquez une crise absolument terrible....
Nous ne sommes pas en crise, nous sommes en métamorphose. Et comme toujours, dans ces cas-là, la destruction précède la construction et la douleur précède l’espérance.
Nous vivons un moment politiquement très dangereux et d’autant plus dangereux s’il y a une cécité politique.
La société de demain n’aura plus rien à voir avec celle d’aujourd’hui. On va rentrer dans une phase de croissance faible et il y a toute une série de choses qu’il va falloir revisiter. On ne pourra pas sur le travail financer la retraite et la santé.
Nous devrions ouvrir des chantiers républicains entre l’opposition et la majorité, entre les salariés et les patrons pour se dire quel type de contrat social nous voulons mettre en place. Sur la santé, la retraite.
Sur les retraites, plus que le temps de cotisation et l’allongement de la durée, il faut s’interroger sur le système de répartition : ceux qui travaillent ne veulent pas tous payer pour les vieux alors qu’ils ne sont pas sûrs de profiter du système.
Si nous n’y prenons pas garde, on va alimenter, par cette absence de crédit, le pacte collectif qui fait la force de la France. Les jeunes ne voudront plus payer pour les vieux, ceux qui travaillent pour ceux qui sont au chômage et les bien portants pour ceux qui sont malades.
Par refus d’anticipation ou blocage par les réseaux – on est un pays verrouillé par les corporatismes – on a du mal à imaginer l’adaptation de notre système. On demande à l’avenir de s’adapter à notre système alors que c’est au système de s’adapter à l’avenir.
Dans quel autre domaine est-ce flagrant ?
L’éducation par exemple. On a des échecs éducatifs mais personne n’imagine que l’arrivée d’Internet doit complètement bouleverser la relation du prof à l’élève. On ne peut plus forcer à apprendre, il faut aimer apprendre et aujourd’hui, ce n’est plus l’accumulation des connaissances – on les a sur les ordinateurs – qui compte mais la formation du sens critique.
Les jeunes ont besoin de nous pour avoir des valeurs, se forger un sens critique et des convictions.
Comment envisagez-vous l’avenir de notre système social ?
Notre système social qui reposait sur les allocations est à repenser dans un souci de socialisation. Il faut que les gens retrouvent le souci de chanter, de danser, de boire ensemble. Le rapport humain n’est pas que lié sur l’argent mais aussi sur l’empathie et le partage. Ma conviction, c’est qu’on va passer d’une société de la performance à la société de l’épanouissement.
La question, c’est : comment être épanoui avec moins d’argent ? Il faut passer à une société de partage : colocation, covoiturage, partage de nurses… Il faut passer d’une société du bien à une société du lien.
Les variations économiques sont de plus en plus fortes. On pourra voir des gens milliardaires à 16 ou 18 ans et ruinés deux ans plus tard. Il faut réussir à stabiliser le parcours social malgré les variations économiques de plus en plus fortes.
Et d’un point de vue politique, quelles seraient les solutions ?
Des décisions politiques prises par l’organisation ont immédiatement été remises en cause par l’émergence de forces citoyennes. On le voit avec la fiscalité : la loi est votée, les Pigeons s’expriment, basta. Les Bonnets rouges s’expriment : plan pour la Bretagne, suspension de l’écotaxe votée par des gouvernements précédents.
La force n’est plus dans les institutions politiques mais dans les forces citoyennes. Le pouvoir a raison d’être attentif à ça. Il faut envisager une nouvelle méthode politique : trouver un moyen d’inclure la voix des citoyens pour qu’elle ne soit pas que contestataire et destructrice.
On a vu des salariés se mettre en Scop et sauver des entreprises qui avaient été mises en dépôt de bilan par des fonds de pension qui ne cherchaient que la rentabilité maximale. On a le même hiatus avec la classe politique. Les citoyens ne sont pas contre la politique, il n’y a jamais eu autant d’attente politique. On ne souffre pas d’un excès de politique mais d’un excès de politiciens.
Il faut aussi arrêter de considérer les syndicats comme des empêcheurs de tourner en rond mais comme des acteurs du changement. Le patronat n’est pas systématiquement assoiffé de fric. On a campé un décor qui fait plaisir à celui qui l’a campé mais qui n’est pas le reflet de la réalité. Je n’ai jamais vu autant de salariés et de patrons défiler ensemble pour sauver leur boîte.
Il y a de plus en plus d’opportunités de rassembler les gens autour de communautés d’intérêt, ce qui demande de remettre en cause un système qui n’est construit que sur un rapport de forces dominant/dominé et sur la jouissance du pouvoir.
A court terme, comment régler la question du manque de renouvellement politique ?
Surtout, je crois qu’aujourd’hui, l’opinion ne tolère plus le cumul des mandats au nom du « ils font carrière pour eux et pas pour moi ». Il y a un prix à payer pour restaurer la confiance. Tout comme la transparence totale.
Pour vous, la solution passe par le local.
Le pouvoir est déjà en train de partir vers le local. L’anémie nationale sera renforcée par les forces locales. Il faut libérer les forces du territoire. On a des optimismes locaux mais un pessimisme national.
La France est un pays très hiérarchisé, très verticalisé. Elle ne sait pas s’enrichir de sa diversité, elle est obnubilée par son unité de pouvoir et de décision : l’administration centrale se méfie de l’administration locale.
Dans une entreprise, on recherche en permanence les meilleures compétences alors qu’en politique, quand on voit émerger un concurrent, on a tendance à vouloir le supprimer. On se déchire plutôt que de rassembler à cause des stratégies de conquête du pouvoir.
Peut-être un des moyens de faire évacuer la tension dans les rapports humains, c’est de représenter les diverses forces citoyennes dans des organes institutionnels. Peut-être faudrait-il mettre en place huit ou neuf régions métropolitaines autour de Lille, Marseille, Bordeaux et pas ce mille-feuilles entre les départements, les régions, les interco’ [intercommunalités, ndlr], les mairies...
Les gens voient l’addition des impôts et pas la capacité de pouvoir peser sur les décisions. Il faut qu’on offre aux gens des espaces de rencontre autour de la culture, du sport, voire de la spiritualité. Les gens sont en quête d’espérances alternatives. Les peuples ont besoin de croire en quelque chose. Et c’est sur le territoire des mairies et des communautés de communes que l’on peut retrouver la vitalité sociale.
A Lyon, les gens de droite votent Collomb ; à Bordeaux, les gens de gauche votent Juppé. Le pouvoir est déjà en train de partir vers le local.
Très concrètement, comment changer les choses ?
On a besoin d’un choc culturel. Mon rêve serait que l’on crée des chantiers républicains qui permettent d’avancer en dehors des conquêtes de pouvoir. « Droite, gauche, patrons, salariés : quelle est la fiscalité de demain ? » Pareil pour la santé, pour le chômage.
En se posant de vraies questions : est-on persuadé que 100% des gens peuvent avoir du boulot ? On a le droit de penser que non et de mettre en place des allocations pour que des gens travaillent au service de la collectivité. Mon obsession, c’est de revisiter les équations de la République.
Il faut libérer le génie créatif de la France. Si on redonnait confiance en ce pays, il ferait de grandes choses.
Invité du 13h France Inter : Jean-Paul Delevoyepar franceinter
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La France et ses campagnes de 2025 à 2050
Une étude rétrospective et prospective du Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER), publiée le 28 novembre 2013, souligne l'importance stratégique de l'agriculture et de la forêt dans les territoires. Elle relève le rôle décisif d'une bonne articulation entre filières, territoires, compétitivité et durabilité.
Cette analyse a reçu le soutien de l'Inra, de l'Irstea, de FranceAgriMer et de la Datar (délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale, service du Premier ministre).
L'étude prospective du CGAAER « La France et ses campagnes 2025-2050 : regards croisés filières et territoires » a permis d'analyser comparativement cinq enjeux de portée nationale, examinés sur quinze territoires, sur une période allant de 1950 à nos jours et jusqu'en 2025-2050, « soit près d'un siècle, afin de mieux comprendre les mutations survenues dans le monde rural et de permettre des comparaisons utiles entre territoires », indique Bertrand Hervieu, vice-président du CGAAER, dans sa préface de l'étude.
« Cette prospective s'est donnée pour ambition d'appréhender les territoires dans leurs relations aux filières, en cherchant à comprendre, dans chaque cas, comment les acteurs parvenaient à conjuguer la compétitivité et la durabilité », précise B. Hervieu.
« Face aux changements rapides en cours, elle montre l'importance décisive de pouvoir nouer et renouer de bonnes articulations entre filières et territoires, assure son auteur. Faute d'avoir réagi, anticipé et innové, des territoires et des filières subissent aujourd'hui des évolutions problématiques en chaîne (économiques, sociales et environnementales). »
D'autres, au contraire, « ont su s'adapter aux temps nouveaux, avec souvent de grands bénéfices. Alors que des filières et territoires s'attachent à trouver de nouvelles solutions, beaucoup apparaissent vulnérables, voire menacés », prévient-il.
L'étude, qui montre « les sérieux risques d'un scénario inacceptable pour le pays », annonce son auteur, révèle a contrario« tout le potentiel productif non valorisé ainsi que les atouts et les opportunités considérables en optant pour un scénario de progrès dans un contexte de mondialisation ».
Elle questionne « les leviers d'action qui permettraient des changements de trajectoire », et contribue à « nourrir la réflexion sur la nécessaire évolution des politiques publiques ».
« Nous recherchons ici à cerner et à qualifier ce qui, dans l'action collective, permet de transformer des ressources rurales en biens et services de qualité, pertinents dans un contexte élargi à l'Europe, à la Méditerranée, au monde », souligne B. Hervieu.
L'analyse a aussi révélé une certaine complexité française.
Pour en savoir plus sur cette analyse rétrospective et prospective« La France et ses campagnes 2025-2050 : regards croisés filières et territoires », téléchargez le document (pdf - 77 pages).
En savoir plus sur http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/filieres-et-territoires-la-france-et-ses-campagnes-de-2025-a-2050-etude-80975.html#CQtdr039XCfA7Z0d.99
Cette analyse a reçu le soutien de l'Inra, de l'Irstea, de FranceAgriMer et de la Datar (délégation interministérielle à l'aménagement du territoire et à l'attractivité régionale, service du Premier ministre).
L'étude prospective du CGAAER « La France et ses campagnes 2025-2050 : regards croisés filières et territoires » a permis d'analyser comparativement cinq enjeux de portée nationale, examinés sur quinze territoires, sur une période allant de 1950 à nos jours et jusqu'en 2025-2050, « soit près d'un siècle, afin de mieux comprendre les mutations survenues dans le monde rural et de permettre des comparaisons utiles entre territoires », indique Bertrand Hervieu, vice-président du CGAAER, dans sa préface de l'étude.
Cinq grands enjeux de portée nationale ont été distingués dans l'étude rétrospective et prospective du CGAAER : • L'étalement urbain et la préservation des terres agricoles. Trois cas : l'île de la Réunion, le pays de Rennes, le Grand Pic Saint-Loup. • Le climat et l'eau : quelle adaptation pour l'agriculture et la forêt ? Deux cas : le bassin de l'Adour amont et le massif des Landes de Gascogne. • L'intensification écologique de l'agriculture. Quatre cas : l'île de la Réunion (polyculture des Hauts, relations agriculture-élevage), l'Aube (agriculture de conservation), le Poitou (pâturages tournants dynamiques), le Rhône-Alpes (agriculture biologique). • La montagne alpine et l'identité montagnarde. Trois cas : Beaufortain, Bauges, Queyras. • La moyenne montagne, l'herbe et la forêt : quel avenir pour le Massif central ? Quatre cas : Aubrac, Cézallier, Livradois-Forez, Haute-Corrèze. |
« Cette prospective s'est donnée pour ambition d'appréhender les territoires dans leurs relations aux filières, en cherchant à comprendre, dans chaque cas, comment les acteurs parvenaient à conjuguer la compétitivité et la durabilité », précise B. Hervieu.
« Face aux changements rapides en cours, elle montre l'importance décisive de pouvoir nouer et renouer de bonnes articulations entre filières et territoires, assure son auteur. Faute d'avoir réagi, anticipé et innové, des territoires et des filières subissent aujourd'hui des évolutions problématiques en chaîne (économiques, sociales et environnementales). »
D'autres, au contraire, « ont su s'adapter aux temps nouveaux, avec souvent de grands bénéfices. Alors que des filières et territoires s'attachent à trouver de nouvelles solutions, beaucoup apparaissent vulnérables, voire menacés », prévient-il.
L'étude, qui montre « les sérieux risques d'un scénario inacceptable pour le pays », annonce son auteur, révèle a contrario« tout le potentiel productif non valorisé ainsi que les atouts et les opportunités considérables en optant pour un scénario de progrès dans un contexte de mondialisation ».
Elle questionne « les leviers d'action qui permettraient des changements de trajectoire », et contribue à « nourrir la réflexion sur la nécessaire évolution des politiques publiques ».
« Nous recherchons ici à cerner et à qualifier ce qui, dans l'action collective, permet de transformer des ressources rurales en biens et services de qualité, pertinents dans un contexte élargi à l'Europe, à la Méditerranée, au monde », souligne B. Hervieu.
L'analyse a aussi révélé une certaine complexité française.
Pour en savoir plus sur cette analyse rétrospective et prospective« La France et ses campagnes 2025-2050 : regards croisés filières et territoires », téléchargez le document (pdf - 77 pages).
En savoir plus sur http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/filieres-et-territoires-la-france-et-ses-campagnes-de-2025-a-2050-etude-80975.html#CQtdr039XCfA7Z0d.99
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Vivre Ensemble : entre richesse et pauvreté
04 déc. 2013 -
Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) organise le 5 décembre au Palais d’Iéna, la troisième édition du Forum Vivre Ensemble. Cette année, le thème choisi « entre richesse et pauvreté» est l’occasion de dresser un état des lieux de l’opinion sur les inégalités, solidarités et menaces qui pèsent sur le vivre ensemble. De quoi lancer le débat !Pour les Français : les inégalités sociales sont en forte hausse…
Depuis plusieurs semaines, la grogne fiscale ne cesse de monter dans le pays. Les Français ont le sentiment qu’on leur demande des sacrifices toujours plus importants. Le mouvement d’opposition à l’Eco-taxe a fait des émules, les bonnets rouges ont laissé place aux bonnets jaunes et aux bonnets verts. La fronde fiscale est probablement alimentée par le sentiment que le système de redistribution par l’impôt est grippé et qu’il ne permet plus de corriger les inégalités. Pour preuve, et c’est l’un des principal enseignement de l’enquête, près d’un Français sur deux (47%) estime que les inégalités sociales ont « fortement » progressé en France ces dernières années. Si on ajoute ceux qui pensent qu’elles ont « un peu » progressé, on arrive à un total très largement majoritaire. Pour 70% des personnes interrogées, les inégalités sociales ont gagné du terrain en France, contre 16% pour qui elles ont diminué et 13% pour qui elles sont restées stables.Les résultats détaillés montrent que l’idée d’une forte progression des inégalités n’est pas portée par les catégories les plus fragiles mais plutôt par les classes moyennes et les salariés, qui voient probablement dans la hausse des impôts et des taxes un risque supplémentaire de déclassement. 55% des cadres estiment ainsi que les inégalités sociales sont en forte hausse, tout comme 58% des personnes exerçant une profession intermédiaire (contre 41% des ouvriers). 54% des salariés (contre 44% des retraités) et 56% des 35-59 ans (contre 36% des moins de 35 ans et 44% des plus de 60 ans) pensent de même.
… Tandis que les solidarités se relâchent
En France, l’idée d’une progression des inégalités sociales s’accompagne du sentiment que la solidarité des plus aisés envers les plus démunis recule. Pour une nette majorité de Français (62%), il y a aujourd’hui en France moins de solidarité entre les plus riches et les plus pauvres qu’il y a dix ans (contre 10% pour qui il y en a davantage et 26% autant qu’avant). Ce résultat fait écho au contexte de crise et aux nombreux débats sur l’avenir du modèle social français. L’idée d’un recul de la solidarité entre riches et pauvres est majoritaire dans toutes les catégories de la population. Elle est particulièrement marquée chez les plus modestes (73% des ouvriers, 68% de ceux qui ont les revenus les plus faibles).La solidarité intergénérationnelle résiste mieux, même si beaucoup pensent qu’elle est aussi en recul. Pour 42% des Français, il y a depuis 10 ans moins de solidarité entre les générations, contre 24% pour qui la solidarité progresse et 31% pour qui elle reste inchangée. Dans ce domaine, les perceptions évoluent sensiblement selon l’âge des personnes interrogées. L’idée d’une progression est un peu plus marquée chez les 45-59 ans (29%) et les 60 ans et plus (27%). Pour les 25-44 ans, c’est le recul qui est majoritaire (à 50%). Les moins de 25 ans sont plus partagés.
La hausse des inégalités et le relâchement des solidarités n’est pas spécifique à la société française. L’opinion est également critique sur l’évolution de la situation à travers le monde. Pour 62% des personnes interrogées, les inégalités ont progressé ces dernières années entre les pays à travers le monde et pour près d’une sur deux (49%) il y a aujourd’hui plutôt moins de solidarité entre pays riches et pays pauvres que dix ans plus tôt (contre 14% pour qui la solidarité a progressé et 34% qu’elle est restée inchangée).
L’accroissement des inégalités sociales : première menace sur le Vivre Ensemble
Dans ce contexte, le sentiment que les inégalités menacent le pacte social se renforce. Pour les Français, c’est l’accroissement des inégalités qui menacent le plus notre capacité à bien vivre ensemble (38% de citations, +11 par rapport à 2012). Les conséquences de la crise deviennent plus problématiques que la crise elle-même, même si cette dernière reste en bonne place dans la hiérarchie des menaces (au deuxième rang des items, avec 34% de citations, -13).En plus de ces deux enjeux, d’autres menaces pour le vivre ensemble sont pointées du doigt par les Français. Comme l’année dernière, ils soulignent « les extrémismes religieux » (28%), « l’individualisme » (26%), mais aussi, et de manière plus prononcée qu’auparavant, « les extrémismes politiques », (15%, soit 5 points de plus que l’année dernière). Cette progression est sans doute liée à la radicalisation apparue tout au long de cette année en marge de certains mouvements sociaux, de la Manif pour Tous en début d’année jusqu’aux dégradations des portails Eco-taxe. Elle doit aussi certainement au climat politique actuel et à la multiplication des propos racistes.
Un contexte qui renforce le sentiment de précarité
Le climat actuel alimente également l’inquiétude pour sa situation personnelle. En pensant à l’avenir, plus d’un Français sur deux (55%) pense pouvoir un jour basculer dans la pauvreté (contre 41% qui se pensent à l’abri). Ce niveau doit cependant être relativisé, le champ des possibles étant plus large que le champ des probables. Il n’en demeure pas moins qu’il traduit un sentiment de précarité très fort au sein de la société française. Il est plus net encore dans les catégories actives peu diplômées et à faible revenu (73% chez les ouvriers et 67% chez les employés).A l’opposé, ceux qui pensent pouvoir un jour n’avoir plus aucun problème d’argent sont beaucoup moins nombreux (32%). Ils sont minoritaires dans toutes les catégories de population, mais un peu plus nombreux chez les hommes (37%) et les plus hauts revenus (36%). Ainsi, même les personnes les plus aisées financièrement ne sont pas totalement sereines en pensant à leur avenir.
Pour les Français, on ne parle « pas assez » d’économie, mais pas seulement…
On dit les Français fâchés avec l’économie. Pourtant le sujet ne les laisse pas indifférents comme le montrent les fortes attentes d’information dans ce domaine. Pour une majorité de personnes interrogées dans l’enquête (53%), on ne parle pas assez des sujets économiques (contre 27% pour qui on en parle trop et 18% comme il faut). Ce résultat peut surprendre dans la mesure où depuis 2008 et la faillite de la banque américaine Lehman Brothers, on n’a sans doute jamais autant parlé d’économie dans les médias français. Il témoigne sans doute de leur besoin de compréhension sur le sujet. L’attente d’information n’est toutefois pas propre aux questions économiques. Elle touche tous les sujets. 49% des Français trouvent qu’on ne parle pas suffisamment des sujets de société et 58% que l’on ne parle pas assez des sujets liés à l’environnement. Le sentiment que la société serait saturée d’information est donc minoritaire.Directeur d’Etudes Ipsos Public Affairs
vincent.dusseaux@ipsos.com
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Rencontrez le premier cyborg officiellement reconnu par un gouvernement
Il s’appelle Neil Harbisson. Il est le premier cyborg au monde à être officiellement reconnu par un gouvernement. Pour lui, la technologie va être progressivement intégrée dans le corps humain « pour augmenter nos capacités, notre connaissance et notre perception de la réalité. » Et l’appareil qu’il porte sur la tête lui permet d’entendre et de ressentir les couleurs.
Si je vous parle de Neil Harbisson aujourd’hui, c’est qu’il vient de donner une longue interview au magazine Dezeen. Et comme c’est en anglais, je souhaitais vous faire découvrir cet homme passionnant et vous donner quelques extraits croustillants.
Avant de commencer, il faut savoir que Neil Harbisson est malade. Il souffre d’une maladie rare qui s’appelle l’achromatopsie. Elle l’empêche de voir les couleurs. Oui, il voit tout en gris et en basse-définition en plus. En tant qu’artiste, il a grandi en se disant qu’il ratait quelque chose. L’esthétisme de notre environnement influence nos comportements ou notre humeur.
Il a donc décidé de fabriquer l’Eyeborg, un appareil qui convertit les couleurs en onde sonore. Devant, il y a un capteur de couleurs. L’information est envoyée à une puce qui transcrit cette couleur en vibration à l’arrière de son crâne. Cette vibration est alors captée par son oreille interne via la conduction osseuse. Les infrarouges sont les sons les plus graves, les ultraviolets sont les sons les plus aigus.
L’exploit de Neil Harbisson est d’avoir obtenu en 2004 un passeport où sur la photo il porte son eyeborg. L’appareil est ainsi une partie indissociable de son identité, ce qui en fait le premier cyborg reconnu au monde.
Il explique que « devenir un cyborg était progressif. Tout d’abord, je sentais que l’Eyeborg me donner de l’information. Après, il me donnait de la perception, et après un moment, il m’a donné des sensations. C’est quand j’ai commencé à ressentir la couleur et que j’ai commencé à rêver en couleur que j’ai senti que l’extension faisait partie de mon organisme. »
Harbisson recharge son Eyeborg grâce à un câble USB qui se fixe à l’arrière de son crâne. Dans le futur, « le but est de ne plus utiliser l’électricité mais de trouver des moyens de charger la puce [dans ma tête] avec ma propre énergie corporelle. Ça pourrait être la circulation sanguine, mon énergie cinétique, ou peut-être que l’énergie de mon cerveau pourrait charger la puce dans le future. »
Et si on lui pose la question des droits qu’il aimerait que les cyborgs aient. Sa réponse est simple : « Les droits de l’homme, mais appliqués à ceux qui portent de la technologie intégrée à leur corps. Il y a des lieux publics dont l’accès est interdit à ceux qui portent des appareils électroniques et c’est pourquoi nous défendons les droits des cyborgs. Nous défendons leurs droits d’aller dans ces lieux. Nous ne voulons pas créer de nouveaux droits, mais simplement défendre les droits de base. »
Et pour terminer sur l’influence de la cybernétique sur le design, l’art et la mode dans le futur, notre cyborg répond que : « la bonne chose avec la cybernétique, c’est qu’elle vous permet d’avoir de nouveaux sens. Quand vous avez un nouveau sens, vous pouvez vous exprimer à travers lui d’une manière qui n’a jamais été explorée avant dans la mode, l’architecture ou n’importe quelle autre forme d’art qui existe. On pourra exprimer ce que nous sommes grâce à l’exploration de ces toutes nouvelles possibilités offertes par ces nouveaux sens. »
Pour en savoir plus, je vous invite à lire l’interview en anglais sur Dezeen. Et si l’Eyeborg vous intéresse, vous pouvez aller voir l’article sur Sciences-mag où il y a également une vidéo.
Si je vous parle de Neil Harbisson aujourd’hui, c’est qu’il vient de donner une longue interview au magazine Dezeen. Et comme c’est en anglais, je souhaitais vous faire découvrir cet homme passionnant et vous donner quelques extraits croustillants.
Avant de commencer, il faut savoir que Neil Harbisson est malade. Il souffre d’une maladie rare qui s’appelle l’achromatopsie. Elle l’empêche de voir les couleurs. Oui, il voit tout en gris et en basse-définition en plus. En tant qu’artiste, il a grandi en se disant qu’il ratait quelque chose. L’esthétisme de notre environnement influence nos comportements ou notre humeur.
Il a donc décidé de fabriquer l’Eyeborg, un appareil qui convertit les couleurs en onde sonore. Devant, il y a un capteur de couleurs. L’information est envoyée à une puce qui transcrit cette couleur en vibration à l’arrière de son crâne. Cette vibration est alors captée par son oreille interne via la conduction osseuse. Les infrarouges sont les sons les plus graves, les ultraviolets sont les sons les plus aigus.
L’exploit de Neil Harbisson est d’avoir obtenu en 2004 un passeport où sur la photo il porte son eyeborg. L’appareil est ainsi une partie indissociable de son identité, ce qui en fait le premier cyborg reconnu au monde.
Il explique que « devenir un cyborg était progressif. Tout d’abord, je sentais que l’Eyeborg me donner de l’information. Après, il me donnait de la perception, et après un moment, il m’a donné des sensations. C’est quand j’ai commencé à ressentir la couleur et que j’ai commencé à rêver en couleur que j’ai senti que l’extension faisait partie de mon organisme. »
Harbisson recharge son Eyeborg grâce à un câble USB qui se fixe à l’arrière de son crâne. Dans le futur, « le but est de ne plus utiliser l’électricité mais de trouver des moyens de charger la puce [dans ma tête] avec ma propre énergie corporelle. Ça pourrait être la circulation sanguine, mon énergie cinétique, ou peut-être que l’énergie de mon cerveau pourrait charger la puce dans le future. »
« Au lieu d’utiliser la technologie ou de la porter constamment, nous allons commencer à devenir de la technologie. »En 2010, Harbisson a fondé la Cyborg Foundation, une organisation dont la mission est « d’aider les humains à devenir cyborgs, à promouvoir l’utilisation de la cybernétique en tant que partie du corps humain et de défendre les droits cyborg tout en encourageant les gens à créer leurs propres extensions sensorielles. »
Et si on lui pose la question des droits qu’il aimerait que les cyborgs aient. Sa réponse est simple : « Les droits de l’homme, mais appliqués à ceux qui portent de la technologie intégrée à leur corps. Il y a des lieux publics dont l’accès est interdit à ceux qui portent des appareils électroniques et c’est pourquoi nous défendons les droits des cyborgs. Nous défendons leurs droits d’aller dans ces lieux. Nous ne voulons pas créer de nouveaux droits, mais simplement défendre les droits de base. »
Et pour terminer sur l’influence de la cybernétique sur le design, l’art et la mode dans le futur, notre cyborg répond que : « la bonne chose avec la cybernétique, c’est qu’elle vous permet d’avoir de nouveaux sens. Quand vous avez un nouveau sens, vous pouvez vous exprimer à travers lui d’une manière qui n’a jamais été explorée avant dans la mode, l’architecture ou n’importe quelle autre forme d’art qui existe. On pourra exprimer ce que nous sommes grâce à l’exploration de ces toutes nouvelles possibilités offertes par ces nouveaux sens. »
Pour en savoir plus, je vous invite à lire l’interview en anglais sur Dezeen. Et si l’Eyeborg vous intéresse, vous pouvez aller voir l’article sur Sciences-mag où il y a également une vidéo.
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iPad Art - Morgan Freeman Finger Painting
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La science l’affirme, les hommes sont monotâches ! homme femme
Pourquoi les hommes excellent dans certaines tâches et les femmes dans d’autres ? Si l’on en croit cette étude, la connectivité interne de nos cerveaux serait différente.
Une fois n’est pas coutume, cette étude se base sur pas moins de 949 individus âgés de 8 à 22 ans. En l’occurrence, les chercheurs ont utilisé une technique d’imagerie qui permet de « tracer et mettre en évidence les fibres reliant les différentes régions du cerveau, ce qui fait apparaître la structure de l’ensemble du cerveau, son réseau ».
En utilisant les données capturées, le docteur Ragini Verma et ses collègues de l’Université de la Pennsylvania School Perelman ont constaté que les hommes ont une connectivité neuronale plus dense entre l’avant et l’arrière du cerveau, tandis que les femmes ont une plus grande connectivité entre l’hémisphère gauche et droit. Les écarts s’accentuent d’ailleurs avec l’âge.
Selon leurs conclusions, ce ‘sens’ de connectivité et cette densité expliquent pourquoi les hommes peuvent mieux coordonner leurs perceptions et leurs actions, tandis que les femmes sont plus promptes à la connexion entre leurs fonctions d’analyse et d’intuition.
Nous rigolons !! Un peu de second degré… Le plus frappant de cette étude, en réalité, c’est sans doute la complémentarité des cerveaux des hommes et des femmes.
Une fois n’est pas coutume, cette étude se base sur pas moins de 949 individus âgés de 8 à 22 ans. En l’occurrence, les chercheurs ont utilisé une technique d’imagerie qui permet de « tracer et mettre en évidence les fibres reliant les différentes régions du cerveau, ce qui fait apparaître la structure de l’ensemble du cerveau, son réseau ».
En utilisant les données capturées, le docteur Ragini Verma et ses collègues de l’Université de la Pennsylvania School Perelman ont constaté que les hommes ont une connectivité neuronale plus dense entre l’avant et l’arrière du cerveau, tandis que les femmes ont une plus grande connectivité entre l’hémisphère gauche et droit. Les écarts s’accentuent d’ailleurs avec l’âge.
Selon leurs conclusions, ce ‘sens’ de connectivité et cette densité expliquent pourquoi les hommes peuvent mieux coordonner leurs perceptions et leurs actions, tandis que les femmes sont plus promptes à la connexion entre leurs fonctions d’analyse et d’intuition.
« En moyenne, les hommes sont plus susceptibles d’exécuter une seule tâche, comme le vélo ou la navigation, alors que les femmes ont une mémoire supérieure et des compétences de cognition sociale, ce qui les rend plus équipées pour le multitâche et la création de solutions fonctionnant pour un groupe »En d’autres termes ? Les femmes sont meilleures en leadership et recherche de solutions pour l’humanité alors que les hommes sont bons à réaliser des tâches simples et rapides. Ce qui explique effectivement beaucoup de choses (No offense).
Nous rigolons !! Un peu de second degré… Le plus frappant de cette étude, en réalité, c’est sans doute la complémentarité des cerveaux des hommes et des femmes.
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Half Your Employees Hate Their Jobs
By Tom Gardner and Morgan Housel
Look at the coworker to your left. Now, to your right. At least one of them loathes their job. Maybe you do, too.
According to a recent Gallup survey of 5.4 million working adults, 52% of employees say they are not engaged in their work. They limp to work, toiling without passion. That’s half the workforce! Another 18% describe themselves as "actively disengaged” – disgruntled and spreading bitterness among coworkers. With the exception of recession periods, the majority of employees start each New Year vowing to look for a new job.
Imagine a 10-person bicycle. This means that three people are pedaling, five are pretending to pedal, and two are jamming the brakes. That's you, corporate America. Now scale that bike higher. 520 out of every 1000 employees don’t care. 180 are trying to sabotage the place. 300 are left doing their darnedest.
The most strategic act that any organization can take is to better engage and inspire team members. Here are three (of many) ways you can make life better at work.
1) Abandon your sick-pay and vacation-pay policies.
If you can't trust me when I say I have the flu, why are you letting me engage with customers, define budgets, and access internal documents?
There's a radical disrespect involved in limiting the number of sick days employees can take each year. Replace that with this simple policy: Require that everyone NOT come to work when they’re sick. If you think an employee will abuse this system, you need to re-assess your entire relationship with them. Your workspace is about to get a lot healthier on multiple fronts.
From here, get rid of limited vacation days, too. Show employees that you value the sustainability of their great work by letting them take what they need, approved by their managers. At The Motley Fool, I observe that the best use of this policy is the use of half days where needed to tend to life. A culture built on trust and respect will pay for itself several times over.
2) Make your office live and breathe.
Employees spend a third of their lives at work. Make your office a place someone would actually want to spend time.
No sane person can inhabit a cubicle 8-10 hours a day, sedentarily, and remain healthy. Buy treadmill desks. Hire a personal trainer to run classes in a conference room. Contract someone to lead meditation class.
Let employees check Facebook and ESPN. They’re going to do this anyway. Don’t make them feel like they’re cheating the system. (Remember, at dynamic companies, more work is being done off hours -- via mobile texting and email – than ever before. Give your workforce credit for this!)
3) Let employees write their own job descriptions.
This final challenge is more difficult, but also very rewarding.
The vast majority of employees performing well at their job are also miles below their potential and bored out of their minds. They’re doing repetitive work. You know what happens next? They leave.
To counteract that, a few months after a new employee is settled, coach them through the process of writing their own job description. Their dream job description. As a manager or boss, your job is to do everything to make as much of that dream a reality (so long as the job helps your organization fulfill its purpose).
Yale professor Amy Wrzesniewski calls this "job crafting." It's when employees get to reshape and redefine their work to better fit their passions and talents -- passions and talents the employer probably didn't know existed.
Maybe your accountant has unexpected marketing insights. Maybe your IT manager would like to beat traffic by leaving at 3 p.m. and working from home in the early evening. Maybe your recruiter wants to create a new training program. You’ll never know until you ask. Allowing employees to articulate their passion puts them on a path toward fulfilling their true potential. It’s a win-win for you and them. Because there is simply no doubt that the average organization is operating at less than 30% of its full potential.
Peter Drucker said that culture eats strategy for breakfast. Get your fork and knife and let’s get to work!
Photo: Fox Photos / Getty Images
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