This guy claims to have a picture with every celebrity ever and has uploaded just a few (101 of them) on reddit. The best part is that he makes the same face in every single picture as if he’s on his way to licking his teeth, but stops short. Enjoy.
This Guy Has A Picture With Every Celebrity Ever
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Si vous pouviez voir les signaux de téléphone
Il y a des milliers de signaux invisibles qui rebondissent autour de nous et ce, constamment. Croyez bien que le monde serait un endroit très différent si nous pouvions les voir…
Nickolay Lamm nous a déjà montré a quoi ressemblerait notre environnement si nous pouvions apercevoir les signaux de WiFi et aujourd’hui, il est temps d’en faire de même avec les signaux de téléphone cellulaire.
À première vue, le monde ressemble à une sorte de nid d’abeilles et pourtant la science ne manque pas derrière ces hexagones aux couleurs chatoyantes. Danilo Erricolo, professeur de génie électrique et informatique de l’Université de l’Illinois à Chicago et Fran Harackiewicz, professeur de génie électrique et informatique à la Southern Illinois University Carbondale ont contribué à la conception de ce projet psychédélique.
Vous ne verrez jamais tout cela en vous promenant, votre téléphone en l’air et en essayant d’obtenir un signal. On retrouve donc les grandes cités américaines. Les zones à l’intérieur de chaque diagramme représentent les rayonnements d’antennes des multiples utilisateurs, d’où des couleurs différentes.
Cependant, bien qu’affectés par des fréquences différentes, leurs signaux se combinent pour former une seule et même couleur. Les combinaisons de canaux affichées ne sont pas statiques, mais changent rapidement dans le temps… En tout cas, c’est assez esthétique !
Nickolay Lamm nous a déjà montré a quoi ressemblerait notre environnement si nous pouvions apercevoir les signaux de WiFi et aujourd’hui, il est temps d’en faire de même avec les signaux de téléphone cellulaire.
À première vue, le monde ressemble à une sorte de nid d’abeilles et pourtant la science ne manque pas derrière ces hexagones aux couleurs chatoyantes. Danilo Erricolo, professeur de génie électrique et informatique de l’Université de l’Illinois à Chicago et Fran Harackiewicz, professeur de génie électrique et informatique à la Southern Illinois University Carbondale ont contribué à la conception de ce projet psychédélique.
Vous ne verrez jamais tout cela en vous promenant, votre téléphone en l’air et en essayant d’obtenir un signal. On retrouve donc les grandes cités américaines. Les zones à l’intérieur de chaque diagramme représentent les rayonnements d’antennes des multiples utilisateurs, d’où des couleurs différentes.
Cependant, bien qu’affectés par des fréquences différentes, leurs signaux se combinent pour former une seule et même couleur. Les combinaisons de canaux affichées ne sont pas statiques, mais changent rapidement dans le temps… En tout cas, c’est assez esthétique !
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A 47-Year-Old Prediction Comes True
December 13, 2013
On January 8, 1966, the New Yorker profiled Buckminster Fuller for the first time. During a trip to a Maine island with the journalist Calvin Tomkins, Fuller said something tremendously prescient:
The most important part of the quote for me is the last phrase: the constant improvement and reinvention. That's what makes technology so exciting. Industries are constantly under threat of disruption, innovation and change. Welcome to the era of the comprehensive designer.
On January 8, 1966, the New Yorker profiled Buckminster Fuller for the first time. During a trip to a Maine island with the journalist Calvin Tomkins, Fuller said something tremendously prescient:
Fuller proposed a worldwide technological revolution...[that] would take place quite independently of politics or ideology; it would be carried out by what he calls "comprehensive designers" who would coordinate resources and technology on a world scale for the benefit of all mankind, and would constantly anticipate future needs while they found ever-better ways of providing more and more from less and less.Fuller's prediction has come true. The founders of the tech companies of embody the values of the comprehensive designers and enact the changes Fuller predicted. From Google investing $100M behind Calico, a life extension research company to Khan Academy which extends high-quality education into the hands of hundreds of millions of people to Twitter which has become the mouthpiece of revolutions and countless others to SpaceX which has dramatically decreased the cost of space transport to Oxford Nanopore which sequences DNA on a chip the size of a USB drive, these products and the comprehensive designers behind them have benefitted mankind tremendously.
The most important part of the quote for me is the last phrase: the constant improvement and reinvention. That's what makes technology so exciting. Industries are constantly under threat of disruption, innovation and change. Welcome to the era of the comprehensive designer.
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Ukraine : nouveau champ de bataille européen
Europe Hebdo : Europe Hebdopar LCP
L’actualité européenne est à la Une sur Les Chaînes Parlementaires.
Ce rendez-vous dédié à l’Europe présente les événements marquants de la semaine européenne et leurs conséquences sur notre vie quotidienne.
Au programme : portraits, reportages, interviews pour une Europe plus accessible et plus concrète.
De Bruxelles à Strasbourg, les caméras des Chaînes parlementaires invitent les téléspectateurs à voir plus loin, au-delà de nos frontières, une Europe dans tous ses Etats.
Cette semaine dans Europe Hebdo, deux débats au coeur de l’actualité européenne :
- Ukraine : nouveau champ de bataille européen
- Italie : la nouvelle pauvreté
Elisabeth Morin-Chartier, députée européenne groupe PPE (France)
Europe Hebdo est une co-production des chaînes parlementaires LCP Assemblée et Public Sénat.
Durée : 26’
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Quand Arnaud Montebourg clash Xavier Niel sur Twitter Xavier Niel, Free
L’ambiance est particulièrement chaude sur Twitter cet après-midi : Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, a étrillé Free, ce qui n’a pas manqué de faire réagir Xavier Niel.
Ca commence à se voir comme le nez au milieu de la figure : le Gouvernement actuel ne développe aucune forme de sympathique envers free et sa stratégie low cost. D’ailleurs, la semaine passée, Benoît Hamon et Fleur Pellerin invitaient les consommateurs « à consulter les cartes de couverture des opérateurs avant de faire leur choix », faisant ainsi référence au nouveau forfait 4G lancé par Free Mobile, à la couverture visiblement très limitée. Les 2 ministres avaient même fustigé la « stratégie low-cost » menée par Free Mobile, conduisant « à un sous investissement dans les infrastructures, à une dégradation du service rendu et à des destructions d’emplois. »
Aujourd’hui, c’est Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, qui a tweeté ce qui suit, avant de se faire sèchement reprendre par Xavier Niel :
Alors, Niel 1 – 0 Montebourg ? Quoiqu’il en soit, l’arrivée soudaine de Free Mobile sur le secteur gardé de la 4G aura poussé les opérateurs à revoir leurs stratégies en place. Dont Bouygues Telecom, qui intègre désormais la 4G au sein de ses forfaits sans aucun surcoût !
Ca commence à se voir comme le nez au milieu de la figure : le Gouvernement actuel ne développe aucune forme de sympathique envers free et sa stratégie low cost. D’ailleurs, la semaine passée, Benoît Hamon et Fleur Pellerin invitaient les consommateurs « à consulter les cartes de couverture des opérateurs avant de faire leur choix », faisant ainsi référence au nouveau forfait 4G lancé par Free Mobile, à la couverture visiblement très limitée. Les 2 ministres avaient même fustigé la « stratégie low-cost » menée par Free Mobile, conduisant « à un sous investissement dans les infrastructures, à une dégradation du service rendu et à des destructions d’emplois. »
Aujourd’hui, c’est Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, qui a tweeté ce qui suit, avant de se faire sèchement reprendre par Xavier Niel :
Alors, Niel 1 – 0 Montebourg ? Quoiqu’il en soit, l’arrivée soudaine de Free Mobile sur le secteur gardé de la 4G aura poussé les opérateurs à revoir leurs stratégies en place. Dont Bouygues Telecom, qui intègre désormais la 4G au sein de ses forfaits sans aucun surcoût !
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Les cellules du cancer s'alimentent de...
Un des hôpitaux les plus reconnus au monde change sa vision au sujet du cancer.’hôpital John’s Hopkins Hospital est un hôpital universitaire situé à Baltimore dans l’État du Maryland aux États-Unis.Fondé grâce à un don de John’s Hopkins, il est aujourd’hui un des hôpitaux les plus reconnus au monde et est classé pour la 17e année consécutive en première place du classement des meilleurs hôpitaux des États-Unis.
Source: tabuzzRedistribution par Sylvain Malenfant, n.d.
Après de nombreuses années à dire aux gens que la chimiothérapie est l’unique manière de traiter et éliminer le cancer, l’hôpital John Hopkins commence à dire aux gens qu’il y a d’autres alternativeque la chimio:
Une manière efficace de combattre le cancer est de ne pas donner à manger aux cellules cancéreuses avec ces aliments dont elles ont besoin pour se multiplier.
LES CELLULES DU CANCER S’ALIMENTENT DE :
a. Le SUCRE est un aliment du cancer. Ne pas consommer de sucre coupe un des éléments les plus importants des cellules cancéreuses. Il
existe des substituts du sucre comme la saccharine, mais ils sont faits avec de l’ Aspartame et sont très nocifs… Un meilleur substitut du sucre est le miel de manuka ou la mélasse mais en petites quantités.
Le SEL contient un additif chimique afin de paraître blanc. Une meilleure alternative pour le sel est le sel de mer ou les sels végétaux.
Le LAIT cause dans le corps la production de mucus, spécialement dans le conduit intestinal.Les cellules cancéreuses s’alimentent de
mucus. En éliminant le lait et en lui substituant du lait de soja, les cellules du cancer n’ont rien à manger, par conséquent elles meurent.
c. Les cellules cancéreuses murissent dans un milieu ambiant acide. Un régime à base de VIANDE ROUGE est acide, il vaut mieux manger du poisson et un peu de poulet à la place de la viande de bœuf ou de porc. De plus, la viande contient des antibiotiques, hormones et parasites qui sont très nocifs, spécialement pour les personnes cancéreuses. La protéine de la viande est très difficile à digérer et requiert beaucoup d’enzymes. La viande qui ne se digère pas reste dans le corps et se putréfie ce qui entraîne la création de plus de toxines.
COMMENT CONTRIBUER A LA SOLUTION DU PROBLÈME
a) Un régime de 80% de végétaux frais et jus, céréales, graines, noix, amandes et seulement un peu de fruits mettent le corps dans un milieu
ambiant alcalin. On doit consommer seulement 20% de nourriture cuite, incluant les haricots. Les jus de légumes frais provisionnent le corps
en co-enzymes qui sont faciles à absorber et arrivent aux cellules 15 minutes après avoir été consommés pour nourrir et aider à former des
cellules saines. Pour obtenir des enzymes vivantes qui aident à construire des cellules saines, on doit essayer de boire des jus de
légumes (pratiquement tous incluant l’alfafa) et manger beaucoup de légumes frais 2 ou 3 fois par jour.
b) Éviter de prendre du CAFÉ, THÉ ET CHOCOLAT, qui contiennent beaucoup de caféine. Le THÉ VERT est une meilleure alternative et a
des propriétés qui combattent le cancer. Il est préférable de boire L’EAU purifiée ou filtrée pour éviter les toxines et métaux lourds de
l’eau du robinet. L’eau distillée est acide, ne pas la boire.
c) Les parois des cellules cancéreuses sont couvertes par une protéine très dure. En évitant de manger de la viande, ces parois libèrent plus
d’enzymes qui attaquent les protéines des cellules cancéreuses et permet au systèmes immunitaire de détruire les cellules cancéreuses.
d) Quelques suppléments aident à reconstruire le système immunitaire: Floressence, Essiac, anti-oxydants, vitamines, minéraux, EPA – huile
de poisson) pour aider les cellules à lutter et détruire les cellules cancéreuses. D’autres suppléments comme la vit. E sont très connues
parce ce qu’elles causent l’apoptose,la méthode normale du corps pour éliminer les cellules inutiles ou défectueuses.
e) Le cancer est aussi une maladie du mental, le corps et l’esprit. Une attitude plus active et positive aidera le malade du cancer à
combattre et à se convertir en survivant. « La rage et l’incompréhension, le non-pardon mettent le corps dans une situation de stress et dans un milieu ambiant acide ». Apprendre à avoir un esprit aimable et amoureux avec une attitude positive est très bénéfique pour la santé. Apprendre à se relaxer et jouir de la vie.
F) Les cellules du cancer ne peuvent vivre dans une ambiance oxygénée. L’exercice journalier, la respiration profonde aide à recevoir plus d’oxygène jusqu’aux niveaux cellulaires. La thérapie d’oxygène est un autre élément qui aide à détruire les cellules du cancer.
1. Pas de contenants en plastique dans le micro-ondes.
2. Pas de bouteille d’eau dans le congélateur.
3. Pas de film plastique dans le micro-ondes.
g) Les substances chimiques comme les dioxines causent le cancer, spécialement du sein. La dioxine est très destructrice, Spécialement pour les cellules du corps.
Ne pas mettre au réfrigérateur ses bouteilles d’eau en plastique car le plastique « transpire » les dioxines et empoisonne l’eau.
Récemment, le Docteur Edward Fujimoto, directeur du programme Bien- Être à l’hôpital Castle, parut dans une émission télévisée et expliquait le danger de la dioxine.
Il a dit que nous ne devons pas mettre les contenants en plastique au micro-ondes. Spécialement les nourritures qui contiennent du gras. Il dit que la combinaison de gras et lla forte chaleur avec le plastique transporte la dioxine à l’intérieur de la nourriture et par conséquent ensuite à notre corps.
A la place, on peut utiliser du verre comme Pyrex ou de la céramique pour chauffer la nourriture.
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La vraie-fausse gaffe d'Arnaud Montebourg sur l'innovation et les vieux business
- Depuis 24 heures, une partie de l'écosystème numérique français se désole de vivre dans ce pauvre îlot anachronique qu'est devenu notre pays. Un territoire définitivement perdu dans le grand océan de la mondialisation, rétif au changement et fermé à l'innovation, incapable d'accompagner le bouleversement technologique qui transforme tout sur son passage.
La cause de cette déprime soudaine? L'intervention d'Arnaud Montebourg à la conférence LeWeb jeudi 12 décembre. Face à trois Français ayant fait le choix de s'expatrier outre-Atlantique, l'organisateur de l'événement Loïc Le Meur, l'entrepreneur Fabrice Grinda et l'investisseur Jeff Clavier, le ministre du Redressement productif, épouvantail préféré des start-uppers et des entrepreneurs, serait apparu en défenseur des vieilles industries, face aux start-up disruptives.
Sur Twitter, les quolibets ont fusé.
Amusant. Sauf qu'Arnaud Montebourg n'a pas prononcé cette phrase, comme l'ont fait remarquer d'autres acteurs du numérique français.
En vérité, lors des 47 minutes de la discussion à laquelle il a pris part, le ministre a passé son temps à essayer de convaincre un parterre loin d'être acquis à sa cause que la France était ouverte à l'innovation, citant notamment le dispositif de crédit d'impôt recherche.
Au bout d'une demi-heure, la conversation se cristallise sur le cas d'Uber et les taxis. C'est là que Montebourg aurait prononcé la fameuse phrase anti-innovation. Il n'en est rien. Il dit seulement ceci: "quand l'innovation détruit des systèmes, nous devons aller doucement"("when innovation destroys systems, we have to go slowly").
Une phrase qui s'inscrit dans un raisonnement qui l'amène à distinguer deux types d'innovation: celle qui crée une nouvelle activité sans perturber une ancienne et celle qui transforme brutalement un système. Le propos est beaucoup plus nuancé que ce que certains ont voulu faire croire. Il n'en est assurément pas moins discutable.
Arnaud Montebourg - Bien sûr, nous comprenons ce que les innovations disruptives peuvent avoir comme effets. Les bons effets, c'est du business en plus, de l'activité, de l'emploi, de la croissance. Mais nous avons des problèmes avec les catégories professionnelles qui ne peuvent pas encaisser le changement avec brutalité. La question est: comment assurer la transition sans détruire trop de petites entreprises? Dans le cas des taxis, ce sont des indépendants travaillant à leur compte. C'est plus difficile pour eux de se transformer rapidement.
Loïc Le Meur - Ne protégeons-nous pas trop le passé?
Arnaud Montebourg - C'est un arbitrage. Nous devons trouver un compromis. Peut-être ce compromis n'est-il pas aussi bon que vous l'espérez. Mais nous devons faire le changement progressivement, doucement, pour faire comprendre aux gens que le monde change, y compris dans le secteur des taxis.
Loïc Le Meur - Mais vous comprenez que cela va à l'encontre des consommateurs, de vos citoyens, des Français, des Parisiens, qui sont obligés d'attendre 15 minutes (le futur délai légal avant la prise en charge des clients par les VTC, ndlr)?
Arnaud Montebourg - C'est vrai. Mais vous devez comprendre le point de vue opposé. Nous devons mélanger les points de vue et trouver un compromis. Peut-être n'est-ce pas le bon compromis, peut-être cela changera-t-il. Nous avons le même problème avec le travail du dimanche. Notre position, c'est d'accepter le changement, mais aussi de le faire accepter par les gens qui sont contre le changement. C'est une attitude progressive. (...)
Loïc Le Meur - Les pays autour de nous considèrent que la France essaie de ralentir les start-up. Les entrepreneurs veulent briser les systèmes existants. C'est leur boulot, c'est comme ça qu'ils font de la croissance. Le problème est que la France a l'image d'un pays qui essaie de ralentir l'innovation pour protéger le passé.
Arnaud Montebourg - C'est une question culturelle. Vous avez une société qui dit: "vous allez nous tuer". Il faut entendre ces gens-là. Allons-nous les laisser mourir? C'est un problème pour eux. Ils ont le droit de vivre. Leur droit de vivre passe-t-il par l'interdiction des innovations de rupture? Nous disons "non". Mais nous devons trouver un compromis entre ces contradictions. (...) Parfois l'innovation ne détruit pas. Mais quand l'innovation détruit des systèmes, nous devons aller doucement. C'est ce que nous appelons un compromis. Nous ne disons jamais: "le monde change et nous ne voulons pas changer, nous n'acceptons pas l'innovation". Nous disons: "vous pouvez innover, vous pouvez faire de l'argent, vous pouvez inventer des technologies". Mais quand vous détruisez des entreprises, nous devons être prudents. Nous aimons l'innovation parce que nous la finançons. Nous la soutenons, nous aidons les gens à trouver de l'argent pour être innovants. Mais quand vous attaquez un secteur qui fonctionne sous de vieilles régulations, le changement est plus lent que quand vous innovez et créez quelque chose qui ne détruit aucune position antérieure. Il est possible d'innover sans détruire.
"Nous devons ralentir l'innovation pour protéger les vieux business" aurait dit jeudi 12 décembre le ministre lors de la conférence LeWeb. Colère et moqueries sur Twitter. Sauf qu'il n'a pas vraiment dit ça...
Loïc Le Meur et Arnaud Montebourg, à la conférenc LeWeb à Paris jeudi 12 décembre. (Adam Tinworth / Flickr)
La cause de cette déprime soudaine? L'intervention d'Arnaud Montebourg à la conférence LeWeb jeudi 12 décembre. Face à trois Français ayant fait le choix de s'expatrier outre-Atlantique, l'organisateur de l'événement Loïc Le Meur, l'entrepreneur Fabrice Grinda et l'investisseur Jeff Clavier, le ministre du Redressement productif, épouvantail préféré des start-uppers et des entrepreneurs, serait apparu en défenseur des vieilles industries, face aux start-up disruptives.
De quoi enflammer Twitter
Jusqu'à la caricature, en prononçant cette phrase, au cours d'une discussion sur la protection du secteur des taxis face aux nouveaux services de véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) comme Uber (lire notre article sur cette start-up américaine): "We need to slow innovation to protect the old businesses" - "Nous devons ralentir l'innovation pour protéger les vieux business".Sur Twitter, les quolibets ont fusé.
Pellerin : "faire de la France la nation des startups en Europe". Montebourg : "slow innovation to protect the old business". Hier à #LeWeb.
— Olivier Harmant (@olivblog) 13 Décembre 2013
On en a même fait des photomontages de t-shirts agrémentés de la citation :Amusant. Sauf qu'Arnaud Montebourg n'a pas prononcé cette phrase, comme l'ont fait remarquer d'autres acteurs du numérique français.
En vérité, lors des 47 minutes de la discussion à laquelle il a pris part, le ministre a passé son temps à essayer de convaincre un parterre loin d'être acquis à sa cause que la France était ouverte à l'innovation, citant notamment le dispositif de crédit d'impôt recherche.
Au bout d'une demi-heure, la conversation se cristallise sur le cas d'Uber et les taxis. C'est là que Montebourg aurait prononcé la fameuse phrase anti-innovation. Il n'en est rien. Il dit seulement ceci: "quand l'innovation détruit des systèmes, nous devons aller doucement"("when innovation destroys systems, we have to go slowly").
Une phrase qui s'inscrit dans un raisonnement qui l'amène à distinguer deux types d'innovation: celle qui crée une nouvelle activité sans perturber une ancienne et celle qui transforme brutalement un système. Le propos est beaucoup plus nuancé que ce que certains ont voulu faire croire. Il n'en est assurément pas moins discutable.
Le verbatim traduit pas nos soins
Voici la retranscription de la conversation, à partir de la 30ème minute de la vidéo. L'anglais de Monsieur le ministre étant ce qu'il est, la traduction de son argumentation peut la faire paraître poussive par endroits.Arnaud Montebourg - Bien sûr, nous comprenons ce que les innovations disruptives peuvent avoir comme effets. Les bons effets, c'est du business en plus, de l'activité, de l'emploi, de la croissance. Mais nous avons des problèmes avec les catégories professionnelles qui ne peuvent pas encaisser le changement avec brutalité. La question est: comment assurer la transition sans détruire trop de petites entreprises? Dans le cas des taxis, ce sont des indépendants travaillant à leur compte. C'est plus difficile pour eux de se transformer rapidement.
Loïc Le Meur - Ne protégeons-nous pas trop le passé?
Arnaud Montebourg - C'est un arbitrage. Nous devons trouver un compromis. Peut-être ce compromis n'est-il pas aussi bon que vous l'espérez. Mais nous devons faire le changement progressivement, doucement, pour faire comprendre aux gens que le monde change, y compris dans le secteur des taxis.
Loïc Le Meur - Mais vous comprenez que cela va à l'encontre des consommateurs, de vos citoyens, des Français, des Parisiens, qui sont obligés d'attendre 15 minutes (le futur délai légal avant la prise en charge des clients par les VTC, ndlr)?
Arnaud Montebourg - C'est vrai. Mais vous devez comprendre le point de vue opposé. Nous devons mélanger les points de vue et trouver un compromis. Peut-être n'est-ce pas le bon compromis, peut-être cela changera-t-il. Nous avons le même problème avec le travail du dimanche. Notre position, c'est d'accepter le changement, mais aussi de le faire accepter par les gens qui sont contre le changement. C'est une attitude progressive. (...)
Loïc Le Meur - Les pays autour de nous considèrent que la France essaie de ralentir les start-up. Les entrepreneurs veulent briser les systèmes existants. C'est leur boulot, c'est comme ça qu'ils font de la croissance. Le problème est que la France a l'image d'un pays qui essaie de ralentir l'innovation pour protéger le passé.
Arnaud Montebourg - C'est une question culturelle. Vous avez une société qui dit: "vous allez nous tuer". Il faut entendre ces gens-là. Allons-nous les laisser mourir? C'est un problème pour eux. Ils ont le droit de vivre. Leur droit de vivre passe-t-il par l'interdiction des innovations de rupture? Nous disons "non". Mais nous devons trouver un compromis entre ces contradictions. (...) Parfois l'innovation ne détruit pas. Mais quand l'innovation détruit des systèmes, nous devons aller doucement. C'est ce que nous appelons un compromis. Nous ne disons jamais: "le monde change et nous ne voulons pas changer, nous n'acceptons pas l'innovation". Nous disons: "vous pouvez innover, vous pouvez faire de l'argent, vous pouvez inventer des technologies". Mais quand vous détruisez des entreprises, nous devons être prudents. Nous aimons l'innovation parce que nous la finançons. Nous la soutenons, nous aidons les gens à trouver de l'argent pour être innovants. Mais quand vous attaquez un secteur qui fonctionne sous de vieilles régulations, le changement est plus lent que quand vous innovez et créez quelque chose qui ne détruit aucune position antérieure. Il est possible d'innover sans détruire.
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Problem Solving
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8 Ways Using Humor Will Make You a Better Leader
Looking for a powerful tool to improve your leadership skills? Headlining comedian George Wallace shares how to help people laugh you all the way to the top.
Sometimes work can get so serious everyone forgets to lighten up and laugh a bit. But humor should not be considered just a distraction or frivolity. It's actually an important and necessary prescription for successful business and a happy life.
Yesterday I had the great pleasure of interviewing comedian George Wallace, who is ranked by Comedy Central as one of the greatest comics of all time (a
nd as a side point of interest was also Jerry Seinfeld's best man. Who knew?) I just read George's hilarious new book Laff It Off, and persuaded him to take time away from his busy schedule headlining the Flamingo in Vegas to brainstorm on how using humor can help anyone become a better leader. Here are 8 simple ideas you can use today.
1. Energize people. When the team seems dull and listless, humor is a wonderful way to wake them up and get them going. George often has to wake up a weary, late-night gambling audience and get them going when he takes the Vegas stage. His first job is to connect and get them smiling with jokes so people are feeling good and alert. As he points out: "You cannot smile without your body feeling better."
2. Create lasting memories. If you are trying to get your team to remember something, find a funny way to explain it. Laughter triggers endorphins, which lock in memories in the brain. That's why George still tells funny stories from over 50 years ago when he was a kid. He told me a couple of doozies from his childhood I would love to share...if they were only appropriate.
3. Break the tension. If conflict is high and tempers are flaring, humor can be like hitting the reset button on the mood. It will distract from the issues and make people relax so they can take a breath. Then you can restart the discussion from a happier tone. George reminds us that all in all, "Life is funny" even when it's serious.
4. Put things in perspective. So often people take themselves too seriously. And then we panic over a minor mistake. George advises: "If you go Stupid, go all-the-way Stupid. Once it's too late and you're already doing something stupid, really swing for the fences. Hell, you're already in stupid territory, make it one for the record books. Make the situation so damned bad that you'll never forget it the next time. That's right: you'll actually wind up smarter in the long run."
5. Liven things up. So often work is so serious. A great leader is not just bossy. No one really wants to toil in a hostile and stern environment. George points out that you're not here to be mean. That attitude only creates problems. In fact, mean old men start all wars. Don't be a war starter. Get the team to just relax and have some fun. Then you can enjoy the increase in productivity.
6. Disarm an uncomfortable situation. Maybe you have bad news to deliver, like criticism or a bad review. Don't just go in for the kill. You are talking to a human with feelings. Use humor to start the talk off on a lighter note and break the ice. Now the person will be less defensive. Think about how to make them laugh so that despite the tough talk they can say: I will make this a good day. And don't leave them feeling downtrodden. As George says: "If you see someone without a smile, give them yours."
7. Build a bonded community. Shared jokes are like common language. As your team shares humorous events they bond over the experiences. This creates comfort and happiness within the team, and George rightly states that happy people make things happen. Others who encounter your continually smiling and laughing team will want to join. You'll attract the best of the best. Follow George's simple advice: "Go meet good people and start with a laugh."
8. Make people feel great. George points out that laughter is still the best medicine for whatever ails you. And it's free! In his book he writes that laughter has proven to do the following:
- Lower your blood pressure (Laugh all day, eat deep-fried bacon-wrapped Twinkies for dinner.)
- Work your stomach muscles (Can you say six pack?)
- Boost your immune system (Note: Does not combat lactose intolerance.)
- Release natural painkillers in the body (Put down that supersized oxycodone bottle for good!)
- Reduce your stress level (Imagine, punching the wall a thing of the past!)
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HP Discover 2013: As it happened
HP Discover Barcelona has become one of the must-attend enterprise conferences of the year, featuring hundreds of sessions covering the hottest topics in the IT industry today – big data, converged cloud, mobility, security, risk management and more.
With 10,000 attendees pouring into the Fira de Barcelona Conference Centre in Grand Via (the second largest conference centre in Europe), over 75 sponsors, 35 industry analysts and 500 sessions taking place over two-and-a-half days, this was definitely not one to miss.
As the hosts put it:
"HP Discover is your best opportunity in 2013 to learn how to put HP innovation to work for you. More than 7,000 IT executives, managers, architects, engineers, and solution experts from around the world will gather at HP Discover to explore technology developments, strategies, and best practices. Featuring hundreds of business and technical sessions, HP Discover will equip your organization to convert data into value, technology into solutions, and ideas into economic and social impact."
The conference saw HP announce a partnership with Conservation International to fight species extinction, and a new system for managing hybrid clouds, HP CloudSystem. HP also revamped its Converged Systems products, with two brand new services, Converged Systems and Converged Storage.
We also spoke to Tom Joyce, senior vice president of HP Converged Systems, about HP's advancements in converged systems and big data, as well as David Chalmers, vice president and chief technoogist of the HP Enterprise Group, about big data and networking technologies. We also got to speak to HP's resident cloud expert Terence Ngai about how HP's new clouds work, and which cloud might be right for your business.
To keep you up to date with the action, ITProPortal brought you live commentary, photos and analysis from Barcelona, as well as all the breaking news as it lands. If you missed the conference, make sure to check out all the developments as they happened.
With 10,000 attendees pouring into the Fira de Barcelona Conference Centre in Grand Via (the second largest conference centre in Europe), over 75 sponsors, 35 industry analysts and 500 sessions taking place over two-and-a-half days, this was definitely not one to miss.
As the hosts put it:
"HP Discover is your best opportunity in 2013 to learn how to put HP innovation to work for you. More than 7,000 IT executives, managers, architects, engineers, and solution experts from around the world will gather at HP Discover to explore technology developments, strategies, and best practices. Featuring hundreds of business and technical sessions, HP Discover will equip your organization to convert data into value, technology into solutions, and ideas into economic and social impact."
The conference saw HP announce a partnership with Conservation International to fight species extinction, and a new system for managing hybrid clouds, HP CloudSystem. HP also revamped its Converged Systems products, with two brand new services, Converged Systems and Converged Storage.
We also spoke to Tom Joyce, senior vice president of HP Converged Systems, about HP's advancements in converged systems and big data, as well as David Chalmers, vice president and chief technoogist of the HP Enterprise Group, about big data and networking technologies. We also got to speak to HP's resident cloud expert Terence Ngai about how HP's new clouds work, and which cloud might be right for your business.
To keep you up to date with the action, ITProPortal brought you live commentary, photos and analysis from Barcelona, as well as all the breaking news as it lands. If you missed the conference, make sure to check out all the developments as they happened.
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AIM 201 3 1 System Usage and Social Behaviors in Web 2.0 Environments: Conceptualizing and Predicting Online Collective Action
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Quand les décideurs s’inspirent des moines : 9 principes pour donner du sens à votre action
Introduction :
La sagesse à laquelle les moines aspirent n’est pas faiblesse, elle donne au contraire une impression de force.
Sagesse, sérénité, rayonnement = une force immense qui inspire sans écraser.
Ce livre s’adresse aux dirigeants et managers qui cherchent à donner davantage de profondeur et d’impact à leur action en développant leur pratique spirituelle au quotidien.
L’auteur a retenu 9 principes de la vie monastique :
- Que signifie ce principe pour les moines ?
- Quel enseignement un décideur peut-il tirer de ce principe ?
- Quelles actions concrètes peuvent être engagées pour donner vie à ce principe dans son entreprise ou dans son équipe ?
Chapitre 1 : Le défi de la vie des moines
Découvrir une formidable source d’inspiration pour les décideurs
- Développer au quotidien votre pratique spirituelle et donner du sens à votre action.
La pratique spirituelle est celle qui nourrit l’âme.
Chapitre 2 : La vie en communauté
Trouver davantage de sens en ajustant ses priorités
La principale mission du chef spirituel d’une communauté est avant tout le développement spirituel de ses membres. L’autre vise à assurer le bon fonctionnement de la communauté, ce qui inclut les questions d’harmonie, de discipline et de respect des règles.
Cette dimension managériale conditionne la réussite ou l’échec de la première mission.
En considérant le développement des compétences de vos collaborateurs et l’harmonie dans votre entreprise ou votre équipe comme une priorité, votre engagement de décideur prend une nouvelle dimension et devient une source de sens.
- Donner une plus grande importance au progrès de vos collaborateurs :
- Le manager doit faciliter et encourager le développement des compétences de ses collaborateurs, c’est-à-dire le développement de chacun au plus haut de ses capacités en faisant appel au maximum de ses ressources.
Encourager l’étape de croissance personnelle et professionnelle intense de vos collaborateurs permet de créer une forte relation de confiance, d’améliorer l’efficacité de l’équipe et d’apporter un impact positif en termes de motivation d’équipe.
- Prendre le temps régulièrement d’avoir des échanges, des conversations professionnelles profondes avec vos collaborateurs concernant le développement de leurs compétences.
Quand une personne de votre équipe ne montre pas d’intérêt au développement de ses compétences, essayer de comprendre cette personne plus en profondeur en faisant attention à remplacer tout jugement par de la curiosité.
- Porter davantage attention à l’harmonie :
- Utiliser la communication non violente.
- Désigner une personne qui jouera le rôle de « méta » (miroir – régulateur) dans les réunions d’équipe.
- Richesse de travail d’un groupe : cela permet de partager son expérience personnelle tout en se laissant inspirer par celle des autres
- Créer ou rejoindre un groupe de décideurs qui placent leur pratique spirituelle et leur recherche de sens en haute priorité pour échanger, partager = développer l’authenticité dans les échanges
Chapitre 3 : Silence et solitude
Se nourrir de la solitude et du silence au cœur del’action
Les moines recherchent et protègent la solitude et le silence car ils s’en nourrissent.
En tant que dirigeant ou manager, vous connaissez aussi la solitude.
Si vous trouviez un moyen de transformer cette solitude pesante en une solitude nourrissante ?
- Aménager des temps de solitude qui vous nourrissent (ex : promenade dans un parc) :
- Bien identifier vos valeurs clefs et régulièrement vérifier l’adéquation entre celles-ci et vos actions, vos décisions, vos paroles / créer une « to be list » des qualités à être, des valeurs à vivre.
- Découvrir la richesse du silence et de l’économie de paroles :
- Faire silence en soi-même : pauses de 10 mns pour calmer l’esprit.
- Laisser quelques secondes de silence quand votre interlocuteur a fini de s’exprimer pour lui laisser une chance d’ajouter une pensée ou une émotion.
- Pratiquer l’économie de paroles dans un discours, une présentation : réduire à l’essentiel le message que vous voulez transmettre.
Chapitre 4 : Prière et méditation
Se recentrer régulièrement sur « l’essentiel derrière l’important »
Les moines passent souvent plus de temps à prier ou méditer qu’à toute autre activité, y compris dormir afin d’avancer, jour après jour, vers leur idéal spirituel. Ce sont des temps consacrés à l’essentiel qui demandent une vraie discipline.
Pour vous, dirigeant ou manager, aménager au quotidien des temps afin de vous tourner vers l’essentiel, au milieu d’une journée engagée dans l’action : ce recentrage au quotidien sur « l’essentiel derrière l’important » ne va pas compromettre votre capacité à agir mais au contraire la fortifier.
- Prendre le temps de réfléchir sur ce qui est essentiel dans votre vie et sur ce qui est important :
- Ecrire une liste de ce qui est important et de ce qui est essentiel.
- Prendre conscience du pourcentage de temps consacré à l’essentiel et du pourcentage à l’important.
- S’accorder du temps et prendre des moments de recul réguliers dans une journée pour se recentrer sur l’essentiel. Se recentrer régulièrement sur l’essentiel permet de trouver davantage de sens à sa vie et d’avoir un réel rayonnement qui donne envie aux autres de vous suivre dans vos projets.
- Si ce recentrage vous parait essentiel, plusieurs rappels à l’essentiel par jour seront enrichissants:
- Instaurer une certaine rigueur dans votre pratique en vous accordant dans la journée 4/5 pauses régulières pour vous recentrer sur l’essentiel (courte lecture profonde, méditation…)
- Puis essayer d’introduire petit à petit ces moments de pratique spirituelle pendant les activités qui vous déplaisent ou créent des tensions en vous.
Chapitre 5 : Etude
Fortifier vos racines dans une sagesse qui vous donne du souffle
Les moines étudient chaque jour les textes sacrés : ils pratiquent une qualité de lecture qui nourrit l’âme (« lectio divina »).
Vous dirigeants et managers, pratiquez une lecture lente, profonde et régulière de textes qui vous touchent en profondeur, qui vous apportent un souffle, une inspiration et qui contribuent à fortifier vos racines dans l’essentiel, jour après jour.
- Donner une place à la lecture régulière de textes courts porteurs d’un souffle, qui vous nourrissent :
- Se créer un support de textes extraits d’ouvrages ou d’articles qui vous ont le plus marqué au cours des dernières années.
- Privilégier pour ces textes une lecture lente, profonde et provocante qui en extrait tout le sens et la valeur :
- la lenteur : assimiler lentement un texte court permet d’en extraire la saveur, un sens pour vous.
- la répétition : permet l’approfondissement et apparait une nouvelle saveur.
- l’entrée en dialogue avec le texte : se laisser interroger et provoquer par le texte, se placer par rapport au contexte dans lequel vous vous trouvez.
- le questionnement sur la mise en application.
Chapitre 6 : Amour et compassion
Concilier la pratique de l’amour et la compassion avec la fermeté, pour atteindre une puissance qui inspire sans écraser
Les moines chrétiens aspirent à aimer Dieu, à élever cet amour au plus près de l’amour divin, ce qui signifie par conséquent aimer les autres hommes.
Les moines bouddhistes ont une quête en apparence plus introvertie, mais dans laquelle la compassion a une place tout à fait centrale.
Si cet idéal immense vous aspire, les exemples de ces chefs de communautés monastiques montrent qu’il est possible de pratiquer l’amour et la compassion en gardant une colonne vertébrale forte, tout en restant incisif et puissant quand nécessaire.
- L’amour et la compassion combinés à la fermeté pour créer une puissance qui inspire :
- Entrer en empathie tout en restant ferme.
- S’affirmer tout en restant à l’écoute des besoins des autres :soyez « tough love ».
- Attention au manque de temps disponible : « Too busy to love ! »
Chapitre 7 : Stabilité
Découvrir la saveur de la stabilité en la combinant avec une exigence permanente de progrès
Les moines sont très attachés à la stabilité : ils s’engagent à rester dans le même monastère, dans la même communauté, ils conservent les mêmes fonctions pendant de longues années, leur rythme de vie est stable.
Pour les moines, toutefois, stabilité rime avec progrès. C’est face à la stabilité du quotidien que naissent les tiraillements de l’ego, qui sont le terreau même du progrès spirituel.
Cette stabilité crée un espace de disponibilité nécessaire au progrès spirituel.
Instiller une dose de stabilité dans votre environnement sans cesse en mouvement (où tout s’oriente vers le futur et l’action) peut s’avérer être une richesse pour votre entreprise ou votre équipe, si elle est associée à une exigence forte de progrès.
« La stabilité est quelque chose de plus profond que de ne pas fuir le lieu où l’on se trouve. Cela signifie ne pas se fuir soi-même. » Esther de Waal
Dans l’entreprise, combinée à l’exigence de progrès, la stabilité s’avère précieuse dans trois dimensions :
- Stabilité et progrès autour des valeurs essentielles de l’entreprise :
- Un travail sur les valeurs conduit à une plus forte cohésion des équipes, renforce le sentiment d’appartenance à l’entreprise et au final favorise l’implication de chacun.
- En quoi votre entreprise ou votre équipe n’est-elle pas suffisamment en harmonie avec ses valeurs ?
- Comment pourrions être plus en accord avec nos valeurs dans les semaines ou les mois à venir ?
- Proposer à un membre de l’équipe d’être le gardien d’une valeur particulière et
de jouer un rôle d’alerte.
- Stabilité et progrès dans votre carrière :
- Développer certaines qualités qui permettent de faire face à une situation embarrassante, difficile.
- Apprendre à limiter ses propres désirs lorsqu’ils ont tendance à exiger que tout soit toujours pour le mieux : pratiquer l’acceptation qui permet de remettre l’ego à sa juste place et dissoudre nos tensions internes. L’acceptation d’une situation donnée vous procure une sérénité profonde qui vous permet de prendre ensuite des décisions plus justes et de donner une qualité différente à votre action.
- Face à une situation vraiment insatisfaisante, commencer par prendre du recul pour identifier s’il existe des possibilités de croissance personnelle ou spirituelle. Si la réponse est négative (face à des comportements manipulateurs, destructeurs…), il reste à prendre la décision de s’éloigner de cette situation en changeant de poste ou d’entreprise.
- Offre de stabilité et exigence de progrès avec vos collaborateurs :
- Offre de stabilité : « Vous avez pleinement votre place dans notre société et nous sommes prêts à vous soutenir si vous rencontrez des difficultés dans votre poste ».
- Exigence de croissance : « En même temps, nous exigeons que vous continuiez à progresser. Pour cela aussi vous aurez notre soutien. Mais sans cette attention à vos progrès, notre collaboration perdra son sens ».
- Si encouragement constant au progrès mais pas assez de stabilité --) vos collaborateurs peuvent souffrir de tensions excessives, de fatigue et se décourager. Envisager peut-être un travail structuré sur les valeurs de l’entreprise.
- Si forte stabilité mais peu d’encouragement au progrès --) vos collaborateurs les plus talentueux peuvent s’ennuyer, et chercher un environnement plus stimulant. Favoriser une atmosphère propice à l’enthousiasme et à la créativité.
Chapitre 8 : L’obéissance
Transformer l’obéissance en facteur de progrès
Le vœu d’obéissance des moines repose sur une réalité : le travail spirituel est un art.
Tout comme un apprenti s’en remet au maître pour le développement de son art, le moine fait confiance à son chef spirituel pour le guider avec justesse, dans son cheminement où les pièges sont nombreux.
L’obéissance, qui est finalement une écoute attentive, une écoute de ce qui est « plus grand que soi », plus grand que sa volonté propre, et qui amène à un sentiment de libération et de joie. C’est pour les moines un facteur de progrès spirituel.
Ce facteur de progrès est à la disposition de tous, même des décideurs.
Un travail avec un maître spirituel est la voie de progrès la plus sûre, mais apprendre à écouter votre intuition profonde y contribue aussi grandement. L’intuition profonde parle avec force et n’hésite pas à bousculer.
- Dépasser la tyrannie de l’ego et le mettre à sa juste place :
L’obéissance la plus exigeante, pourtant la moins visible, est celle due à l’ego, défini comme cette force qui se forme dans les premières années de la vie et qui depuis, ne cesse de vouloir, de désirer, de comparer et de juger.
Un ego trop présent comprime vos aspirations spirituelles profondes.
Mettre l’ego à sa juste place permet à vos actions d’être de plus grande qualité : elles ne sont plus des réactions quasi-automatiques aux exigences de votre ego mais gagnent en profondeur (prise de recul) et justesse.
- Développer votre intuition profonde comme maître intérieur :
Une première approche de l’intuition en fait une source d’idées qui surgissent en dehors de toute démarche active de réflexion.
L’intuition profonde est source de sagesse. C’est cette voix de sagesse en chacun qui, disponible à tout moment, connaît avec précision ce que notre croissance spirituelle exige dans une situation particulière.
La voix de l’intuition profonde a une force et une clarté qui tranche radicalement avec la voix du mental.
- Laisser une place à votre intuition profonde vous permettra de garder le cap sur ce qui est vraiment essentiel dans votre vie.
- Utiliser votre intuition favorisera votre créativité et votre audace : elle est un lieu d’innovation.
- Intuition et raisonnement (souvent infiltré par l’ego):
- Bien dissocier ce qui est intuition profond et jeu de l’ego.
- Etre vigilant aux différentes étapes du travail sur l’intuition profonde :
- apprendre à calmer son esprit pour laisser de l’espace à l’intuition
- se mettre à l’écoute des messages de l’intuition
- interpréter ces messages
- les messages de l’intuition profonde sont clairs et souvent incisifs mais parfois difficilement compréhensibles d’emblée et souvent dérangeants (car ils peuvent s’opposer frontalement aux raisonnements et aux projets construits par l’ego). Ils s’accompagnent souvent d’un grand calme intérieur.
- Travailler avec un maître spirituel :
- Un maître spirituel authentique est détaché dans la relation à son disciple --) grand sentiment de liberté face à ce maître.
- Ses paroles vous touchent en profondeur et justesse, entrent en intense résonnance spirituelle.
Chapitre 9 : Pauvreté
Faire de la sobriété une source de sens, pour vous comme pour votre entreprise
Les moines perçoivent l’accumulation de richesse comme un obstacle majeur au progrès spirituel en créent de multiples interférences ; d’où leur choix fondamental de ne rien posséder. Ils donnent priorité absolue au développement spirituel.
Malgré cette opposition frontale, diriger une entreprise en se laissant inspirer par l’esprit de pauvreté des moines peut avoir un vrai sens. Il indique une voie où la création de richesses est parfaitement légitime, quand elle s’allie à un souci de sobriété et une attention accrue à un partage qui vous apporte du sens, à vous et à votre équipe.
- Se recentrer régulièrement pour développer des solutions créatives à vos problèmes :
Chaque problème, chaque interférence peut être envisagée comme une occasion de pratiquer le retour à vous-même, d’identifier l’essentiel dissimulé par l’important.
- Se recentrer permet de trouver des solutions créatives car l’espace intérieur auquel vous pouvez accéder à tout moment est un lieu de créativité formidable.
- Prendre de la distance avec l’obsession de la croissance et de la profitabilité maximales :
- Voir quel est le niveau de croissance et de rentabilité dont mon entreprise a réellement besoin ?
- Voir si vous avez tendance à viser systématiquement une croissance et une profitabilité plus élevée ? Si oui, quelles en sont les conséquences positives ou négatives (tensions, qualité de vie, manque de disponibilité spirituelle, déficit de sens) ?
- Cette recherche de croissance et de profitabilité maximale a-t-elle un vrai sens pour vous ou vient-elle essentiellement satisfaire votre ego ?
- Viser une croissance ou une profitabilité un peu moins ambitieuse, si l’environnement concurrentiel le permet, pour rééquilibrer l’orientation de l’entreprise vers ce qui donne plus de sens à ceux qui y contribuent.
D’autres façons de stimuler la créativité et l’enthousiasme des collaborateurs existent, comme renforcer l’innovation, la qualité des produits ou la contribution sociale et environnementale.
- Ne pas uniquement voir votre entreprise en terme de croissance et de profitabilité mais développer la « Triple bottom line » : essayer de mettre au même niveau de priorité le profit (Profits), le bien-être des collaborateurs (People) et la protection de l’environnement (Planet).
- Trouver une satisfaction profonde et davantage de sens en imaginant un partage innovant de vos revenus :
- Partager selon votre personnalité et vos valeurs : partager vos revenus, vos profits, votre capital « au-delà du superflu nécessaire » avec des organismes, des associations ou des initiatives que vous avez envie de soutenir et qui sont au service de vos valeurs.
Chapitre 10 : Hospitalité
Enrichir votre équipe et votre entreprise en pratiquant une hospitalité réaliste
L’hospitalité figure parmi les principes fondateurs de nombreuses communautés monastiques. Elle doit être offerte à toute personne, quels que soient ses moyens financiers car tout visiteur a une valeur spirituelle égale.
Plus encore que sa dimension logistique et financière, l’hospitalité est un défi quant à la disponibilité d’esprit qu’elle requiert. Elle peut être vécue concrètement sans mettre en danger votre entreprise, et même en l’enrichissant.
- Les deux dimensions du principe d’hospitalité monastique :
- Permettre aux visiteurs de s’y ressourcer.
- Dégager du temps pour échanger avec les visiteurs qui le demandent = se rendre disponible pour le dialogue.
- Se laisser inspirer par l’hospitalité monastique :
- Donner une chance à des profils différents mais en vérifiant que la personne partage les valeurs de l’entreprise et en précisant avec le plus de précision possible le nouveau filtre.
- Ecouter au-delà de la recherche logique de solutions :
- développer l’écoute profonde au-delà de « l’écoute utile » orientée vers la recherche de solutions (apporter une dimension émotionnelle).
- adopter une écoute attentive de vos collaborateurs, faites leur comprendre que vous avez entendu ce qu’ils disaient mais ne donnez pas systématiquement de réponse.
- Partager votre expérience de décideurs avec de jeunes talents.
Conclusion:
Se libérer du temps, de l’énergie et développer une ouverture à la pratique spirituelle permet de se recentrer sur des objectifs autres que la croissance et la profitabilité pour donner plus de sens et plus de plaisir à nos actions (et laisser une place à nos besoins non couverts).
Etre en accord avec nos valeurs permet de vivre davantage dans la joie et la sérénité.
Votre pratique peut créer dans votre équipe une dynamique vers davantage de sens et de sérénité.
Soyez inspirant ! « Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde ! »
Exercices :
- Méditation : c’est se placer en observation de son esprit
- Assis
- En marchant
- Méditation sur l’acceptation
- Les gathas (petits poèmes)
- La visualisation :
- Images positives qui donnent confiance et stimulent votre créativité
- Y associer les autres sens (ouïe, toucher, odorat) pour plus d’efficacité
- Visualisation sur l’intuition
- La technique de l’ancrage
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La vie est belle, par Lancôme
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La vie est belle, Mc Solaar
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De nouvelles manières de travailler s'imposent malgré les managers
La révolution numérique bouleverse la vie des salariés constatent Sandra Enlart et Olivier Charbonnier qui publient le livre «A quoi ressemblera le travail demain?». Mais les managers font de la résistance.
Nous sommes en 2025. Pierre Dupont a trois projets en cours. Il reçoit un flux permanent d'informations qu'il a appris à traiter en s'interrogeant sur la pertinence de ses sources. Il alterne périodes de travail et temps de formation afin d'actualiser ses compétences. Il entretient ses réseaux professionnels et personnels pour saisir toutes les opportunités.
Le monde du travail va devenir protéiforme assurent Sandra Enlart, directrice générale de l'assocation Entreprise et Personnel et Olivier Charbonnier, directeur général du cabinet Interface, qui ont reçu le prix Stylo d'or pour leur ouvrage «A quoi ressemblera le travail demain?» publié aux éditions Dunod. «L'ouvrage tire les fils de ce que nous voyons déjà à l'œuvre aujourd'hui. Nous n'avons pas utilisé de boule de cristal», assure Sandra Enlart. Ces fils s'appellent révolution numérique.
Pédagogues, les deux experts ont dégagé quatre tendances. Ils constantent une porosité des temps, des statuts et des espaces. Aujourd'hui, Pierre Dupont peut déjà être salarié d'un grand groupe, auto-entrepreneur, et blogeur. Il peut répondre à ses mails en réunion ou en vacances. Il travaille chez lui ou au bureau. Les collaborateurs de Microsoft ont, par exemple, la possibilité d'assister aux réunions à distance, de décaler ponctuellement leurs horaires. Les cabinets de conseil ont mis en place le télétravail depuis longtemps. Cette tendance va s'accentuer.
L'entreprise était un lieu de travail «sous contrainte». Elle va éclater en plusieurs espace de ressources. En juin dernier, les experts qui ont réalisé l'étude Deskmakg, ont recensé 2500 espaces de coworking dans le monde. 110.000 personnes y travaillent régulièrement ou ponctuellement. «Le nombre d'espaces de coworking double chaque année. On peut déjà les estimer à 3500 pour 150.000 coworkers», explique Eric van den Broek, cofondateur de l'espace Mutinerie à Paris. Lancé il y a deux ans, Mutinerie accueille 160 cotravailleurs à temps partiel sur 400 m²: des freelance, des indépendants, des porteurs de projet, des salariés.
Le monde physique et le monde numérique seront de plus en plus complémentaires. Car les gens qui travaillent, ne peuvent pas vivre uniquement dans un monde virtuel. Les designers seront de plus en plus présents pour mettre en image les réalisations qui seront présentées aux clients. «Cette représentation du travail ira de pair avec une mise en scène de soi indispensable pour capter l'attention», affirme Olivier Charbonnier.
Le marketing et la recherche seront de grands consommateurs de numérique. «Mais toutes les catégories socioprofessionnelles seront concernées. Le technicien de surface peut dès à présent développer son activité commerciale sur un site de revente en ligne», observe Olivier Charbonnier.
Ce nouveau monde permettra des rapports plus collaboratifs entre grands groupes et PME. Bouygues Télécom a lancé les mardis du digital. Chaque mois, le responsable d'une activité invite un intervenant extérieur à présenter les meilleures pratiques d'un marché dans un amphi qui peut recevoir 300 personnes. Dans le secteur de la santé, les laboratoires pharmaceutiques tissent des partenariats avec des biotech ou les rachètent. Dans le meilleur des cas, ils conservent l'organisation initiale pour garder la même réactivité.
Mais cette description vertueuse de l'avenir va devoir vaincre de solides résistances. Selon une étude réalisée en février par Kea & Partners avec OpinionWay sur l'impact du numérique sur les organisations, les deux-tiers des dirigeants français interrogés ne trouvent pas utile de sensibiliser les cadres à la culture numérique. 83% n'utilisent pas d'outils collaboratifs pour lancer un processus d'innovation. 58% jugent que les réseaux sociaux ne sont pas un sujet digne d'intérêt pour comprendre les évolutions du monde professionnel.
Mais les managers qui résistent au changement, pourraient être rapidement dépassés car les nouvelles générations vont de plus en plus apprendre dès l'école à comprendre le numérique et ses possibilités. Ce sera l'une des conditions pour accéder au marché du travail, assurent Sandra Enlart et Olivier Charbonnier.
Le monde du travail va devenir protéiforme assurent Sandra Enlart, directrice générale de l'assocation Entreprise et Personnel et Olivier Charbonnier, directeur général du cabinet Interface, qui ont reçu le prix Stylo d'or pour leur ouvrage «A quoi ressemblera le travail demain?» publié aux éditions Dunod. «L'ouvrage tire les fils de ce que nous voyons déjà à l'œuvre aujourd'hui. Nous n'avons pas utilisé de boule de cristal», assure Sandra Enlart. Ces fils s'appellent révolution numérique.
Pédagogues, les deux experts ont dégagé quatre tendances. Ils constantent une porosité des temps, des statuts et des espaces. Aujourd'hui, Pierre Dupont peut déjà être salarié d'un grand groupe, auto-entrepreneur, et blogeur. Il peut répondre à ses mails en réunion ou en vacances. Il travaille chez lui ou au bureau. Les collaborateurs de Microsoft ont, par exemple, la possibilité d'assister aux réunions à distance, de décaler ponctuellement leurs horaires. Les cabinets de conseil ont mis en place le télétravail depuis longtemps. Cette tendance va s'accentuer.
L'entreprise était un lieu de travail «sous contrainte». Elle va éclater en plusieurs espace de ressources. En juin dernier, les experts qui ont réalisé l'étude Deskmakg, ont recensé 2500 espaces de coworking dans le monde. 110.000 personnes y travaillent régulièrement ou ponctuellement. «Le nombre d'espaces de coworking double chaque année. On peut déjà les estimer à 3500 pour 150.000 coworkers», explique Eric van den Broek, cofondateur de l'espace Mutinerie à Paris. Lancé il y a deux ans, Mutinerie accueille 160 cotravailleurs à temps partiel sur 400 m²: des freelance, des indépendants, des porteurs de projet, des salariés.
Le monde physique et le monde numérique seront de plus en plus complémentaires. Car les gens qui travaillent, ne peuvent pas vivre uniquement dans un monde virtuel. Les designers seront de plus en plus présents pour mettre en image les réalisations qui seront présentées aux clients. «Cette représentation du travail ira de pair avec une mise en scène de soi indispensable pour capter l'attention», affirme Olivier Charbonnier.
Le marketing et la recherche seront de grands consommateurs de numérique. «Mais toutes les catégories socioprofessionnelles seront concernées. Le technicien de surface peut dès à présent développer son activité commerciale sur un site de revente en ligne», observe Olivier Charbonnier.
Ce nouveau monde permettra des rapports plus collaboratifs entre grands groupes et PME. Bouygues Télécom a lancé les mardis du digital. Chaque mois, le responsable d'une activité invite un intervenant extérieur à présenter les meilleures pratiques d'un marché dans un amphi qui peut recevoir 300 personnes. Dans le secteur de la santé, les laboratoires pharmaceutiques tissent des partenariats avec des biotech ou les rachètent. Dans le meilleur des cas, ils conservent l'organisation initiale pour garder la même réactivité.
Mais cette description vertueuse de l'avenir va devoir vaincre de solides résistances. Selon une étude réalisée en février par Kea & Partners avec OpinionWay sur l'impact du numérique sur les organisations, les deux-tiers des dirigeants français interrogés ne trouvent pas utile de sensibiliser les cadres à la culture numérique. 83% n'utilisent pas d'outils collaboratifs pour lancer un processus d'innovation. 58% jugent que les réseaux sociaux ne sont pas un sujet digne d'intérêt pour comprendre les évolutions du monde professionnel.
Mais les managers qui résistent au changement, pourraient être rapidement dépassés car les nouvelles générations vont de plus en plus apprendre dès l'école à comprendre le numérique et ses possibilités. Ce sera l'une des conditions pour accéder au marché du travail, assurent Sandra Enlart et Olivier Charbonnier.
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La désindustrialisation nous condamne-t-elle à vivre dans un désert d’innovations ?
A la suite de la remise par Anne Lauvergeon du rapport sur l'innovation en France, François Hollande a lancé début décembre le concours mondial de l'innovation, qui vise à financer de nouveaux projets. "L’innovation, c’est la croissance de demain", a-t-il expliqué. Reste à savoir si ce concours Lépine à grand échelle parviendra à empêcher la désindustrialisation rampante en France. Premier épisode de notre série "Ce qu'on perd en perdant l’industrie".
Ce qu'on perd en perdant l’industrie
La France est dévenue un désert d'innovations. Crédit DR
Atlantico : Si la France se place très bien au sein du classement Thomson Reuters (voir ici) des entreprises les plus innovantes, elle le fait par le biais d'entreprises industrielles. Quel est le lien entre industrie et innovation ? Sont-elles nécessairement liées l'une à l'autre ?
Rémi Prudhomme : D'abord, le mot d'innovation mérite d'être précisé puisqu'il s'étend, pour faire large, du concours Lépine à des classements comme celui de Thomson Reuters. Dans ce dernier, le critère utilisé est pertinent puisqu'il s'agit du nombre de brevets déposés, du nombre de pays dans lesquels ils sont déposés, de leur niveau de popularité, etc. On est donc très loin de ce concours lancé par le gouvernement, qui lui, ne tombe pas très loin du concours Lépine. C'est très bien d'encourager à l'invention, mais il est important de bien faire la différence avec ce que l'on appelle innovation.A 80 % ou presque, les entreprises qui apparaissent dans ce classement sont des entreprises industrielles, cela est vrai pour tous les pays et ce n'est pas un hasard. En effet, une banque qui inventerait un produit financier nouveau ne pourrait pas le breveter au sens commun où on l'entend.
De la même manière, une entreprise qui innoverait dans des techniques managériales, aussi révolutionnaires soient-elles, ne pourrait pas figurer dans ce classement. Les brevets servent essentiellement à la création de biens et les entreprises de services ne peuvent donc pas apparaître là.
Ainsi, il n'est pas possible de lier totalement innovation et industrie mais une certaine innovation, celle qui repose sur les brevets et l'industrie.
De là peut être tirée avec prudence une conclusion : une bonne partie des progrès de productivité – cousins de l'innovation – se produit dans l'industrie. Ce qui explique que nous soyons, dans nos sociétés développées légèrement en panne de progrès de productivité.
La désindustrialisation risque-t-elle, en entraînant la disparition de ces entreprises, de faire perdre à la France sa place de nation innovante ? Quelle part de cette innovation est-elle directement liée à l'industrie ?
Rémi Prudhomme :Il est clair qu'une désindustrialisation toujours croissante de la France pourrait effectivement lui faire perdre ce statut. Toutefois, les difficultés économiques de la France ne sont pas directement liées à cela et ainsi on pourrait imaginer que la situation du pays s'aggrave mais que ces compagnies continuent d'innover et de faire d'importants bénéfices. En effet, une partie de la recherche dans ces grands groupes se trouve déjà déportée à l'étranger. Ainsi, si de bons ingénieurs français partent travailler pour des entreprises françaises à l'étranger, le contexte économique, en continuant de se dégrader, n'aurait qu'un impact limité sur ces entreprises très internationalisées.Frédéric Fréry : Il est difficile de répondre à cette question ; notamment parce que le phénomène de désindustrialisation est en partie expliqué par une confusion statistique. Depuis quelques décennies, beaucoup d’entreprises industrielles ont décidé d’externaliser des services qu’elles avaient auparavant en interne : la restauration, le gardiennage, la sécurité, etc. D’après certains spécialistes, au moins un tiers de la diminution de l’emploi industriel en France n’est pas dû à la diminution de l’activité industrielle, mais au transfert de ces personnes des conventions collectives de l’industrie vers les conventions collectives des sociétés de services.
Il est donc difficile de dire ce qui se limite à l’activité industrielle et ce qui se limite à l’activité de services, puisque les frontières entre les deux sont poreuses. Il est difficile d’imaginer une activité de services qui n’aurait pas un substrat en termes de produits, tout comme n’importe quel produit industriel est avant tout conçu pour remplir un service.
Si la France possède d'importantes entreprises innovantes - qui pourraient un jour la quitter -, notre pays pourra-t-il se tourner vers les universités pour prendre le relais de l'innovation comme c'est le cas chez certains de nos voisins, notamment américains ? Les deux types d'innovation sont-ils comparables ?
Rémi Prudhomme : Tout d'abord, il est important de relativiser le lien entre les entreprises et les universités anglo-saxonnes. Si une quinzaine des plus grandes universités américaines ont effectivement des liens très étroits avec les grandes entreprises du pays, ce n'est pas le cas de celles qui sont plus petites, dont une importante partie n'en ont aucun. Par ailleurs, en France certaines écoles ont des rapports importants avec certaines entreprises tandis qu'une partie des universités de province essaient de faire tomber cette barrière traditionnelle.Quoi qu'il en soit, il existe un très important gaspillage dans notre pays. En effet, certaines grandes écoles attirent dans un mauvais système des esprits brillants et l'université est un bon système qui fonctionne mal. A noter également que de nombreux dirigeants d'universités ne sont que des apparatchiks syndicaux d'un niveau très insatisfaisant. Toutefois, comme le montre ce classement, cela n'empêche pas les entreprises françaises de se classer parmi les plus innovantes du monde.
Les entreprises et les centres de recherche ne produisent pas la même innovation. Il est clair qu'il sort des universités des choses plus immatérielles que ce qui sort des services de R&D des grandes entreprises. Messieurs Thales et Pythagore n'auraient pas pu breveter leurs théorèmes…
Frédéric Fréry : Votre question met en avant une autre confusion classique, entre la recherche et l’innovation. La recherche consiste à découvrir des idées, des concepts nouveaux qui ont un intérêt scientifique. L’innovation consiste à développer des offres nouvelles, qui modifient le comportement des gens, qui ont un impact sur la société.
Ce dont on a besoin pour favoriser l’innovation, ce ne sont pas seulement des chercheurs, mais aussi des entrepreneurs. Des gens qui vont transformer une idée en un produit qui aura un impact sur le marché. Un sénateur texan avait une formule qui résumait assez bien cela :"l’innovation, c’est transformer des idées en factures".
Mesurer l’innovation au travers du classement Thomson Reuters que vous avez cité dans la première question, c’est une confusion. Ce que mesure ce classement, c’est la capacité à déposer des brevets. Or les brevets sont une mesure de l’efficacité de votre recherche, mais cela ne préjuge pas de votre capacité d’innovation. Ce n’est pas parce que vous déposez beaucoup de brevets que vous changerez le monde avec de nouvelles offres. L’exemple le plus significatif est Apple, qui a une activité de recherche qui est significativement inférieure à celle de ses concurrents, qui n’a inventé ni le micro-ordinateur, ni le lecteur MP3, ni le smartphone, ni la tablette, et qui pourtant est reconnu comme l’un des plus grands innovateurs de tous les temps. Ils n’inventent rien de nouveau, mais sont les meilleurs du monde dans leur capacité à transformer des idées en – grosses – factures.
Outre le prestige, quel est l’intérêt pour un pays de compter des entreprises innovantes, si cela ne se traduit pas en termes d’usines et d’emplois ?
Rémy Prudhomme : Ce serait encore pire s'il n'y en avait pas : c'est donc une condition du développement ni nécessaire, ni suffisante, puisque l'on voit que l'Allemagne n'est pas très bien classée en termes d'innovation mais que son économie est, comme chacun sait, puissante. Ainsi, toutes choses étant égales par ailleurs, être un pays d'innovation est une bonne chose qui ne se suffit pas à elle-même.Frédéric Fréry : La question est compliquée, car, dans le cas d’Apple par exemple, ils sont aussi experts en optimisation fiscale. C’est cela que l’État américain a commencé à trouver gênant : Apple engrange des milliards de bénéfices et l’État ne reçoit pas la part qui devrait être la sienne si l’entreprise se comportait comme un contribuable américain normal. Le fait de rapatrier de l’activité industrielle aux États-Unis est une espèce de gage de bonne foi pour ne pas qu’on les embête trop sur le fait que l’essentiel de leurs bénéfices est déclaré dans des paradis fiscaux.
Pourquoi la France est-elle perçue comme si innovante ?
Rémy Prudhomme :La France se place très bien dans ce classement par le biais d'entreprises françaises qui le sont par leur localisation, mais qui sont très internationales et qui font une partie de leurs bénéfices et de leur production à l'étranger. Elles ne sont donc françaises que pour partie… Ce classement fait un lien clair entre innovation et développement puisque le classement Thomson Reuters prend en compte le fait que les entreprises classées réussissent, ou pas, mieux que les autres. Ainsi, les entreprises classées ont effectivement des taux de croissance, d'emploi etc., qui se situent au-dessus de la moyenne du marché. L'innovation est donc un facteur de croissance.Enfin, autre point, ce succès français me semble s'expliquer par le fait que la France produit beaucoup d'ingénieurs par le biais de formations qui attirent à elles parmi les esprits les plus brillants de notre pays. Les écoles d'ingénieurs ont une renommée très importante, bien plus que dans d'autres pays. Toutefois il est évident que cela ne construit pas une économie…
Frédéric Fréry : Si la France est perçue comme si innovante, c'est parce que le classement Reuters parle de la capacité à déposer des brevets, pas de la capacité d’innovation. Il faut bien faire attention à cela. Sur le fait de transformer des idées en produits, la France n’est pas particulièrement bien classée. Dans l’Indice mondial de l’innovation, elle est 20e. Le numéro 1 est la Suisse, devant la Suède.
Ce qui favorise la capacité d’innovation, ce sont les facilités de financement, des démarches administratives simplifiées, une fiscalité lisible et prévisible, etc. Tout ce qui encourage les entrepreneurs à développer des projets et à prendre des risques. Or, il faut bien reconnaître que sur ces différentes dimensions, le contexte français n’est pas particulièrement propice.
En outre, nos gouvernements successifs sont toujours partis de l’idée selon laquelle, pour développer l’innovation, il faut favoriser la recherche. Cela me parait être un raccourci très discutable. Favoriser la recherche n’est pas répréhensible en soi, mais ce n’est pas la réponse à la question posée. Favoriser l’innovation, c’est favoriser un terreau favorable à la prise de risque, l’entrepreneuriat, le financement, le droit à l’erreur, la mise en cause des acquis.
Enfin, ce lien entre industrie et innovation n’est pas si évident que cela. C’est bien, d’avoir des usines, c’est bien, de veiller à ce que les gens qui sont employés dans des activités industrielles continuent à avoir un emploi, mais faire un lien systématique entre l’industrialisation et l’innovation est au fond assez contestable. Rappelons-le : les innovations françaises qui ont le plus contribué à notre PIB et à notre balance du commerce extérieur, ce ne sont ni le TGV, ni l’Airbus A380, ni la fusée Ariane, mais bien l’hypermarché, le ticket restaurant ou le club de vacances. Même si elle ne les traite pas toujours très bien, la France admire ses scientifiques mais méprise ses commerçants. Elle a tort, pourtant : si la recherche (faire avancer la connaissance) dépend de la science, l’innovation (transformer des idées en offres nouvelles) concerne avant tout le management.
Rémi Prudhomme - Frédéric Frery
Rémy Prudhomme est professeur émérite à l'Université de Paris XII, il a fait ses études à HEC, à la Faculté de Droit et des Sciences Economiques de l'Université de Paris, à l'Université Harvard, ainsi qu'à l'Institut d'Etudes Politique de Paris.
Frédéric Fréry est professeur à ESCP Europe où il dirige le European Executive MBA. Il est membre de l'équipe académique de l'Institut pour l'innovation et la compétitivité I7. Il est l'auteur de nombreux ouvrages et articles, dont Stratégique, le manuel de stratégie le plus utilisé dans le monde francophone
Site internet : frery.com
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IBM reveals its top five innovation predictions for the next five years IBM reveals its top five innovation predictions for the next five years
The IBM “5 in 5″ is the eighth year in a row that IBM has made predictions about technology, and this year’s prognostications are sure to get people talking. We discussed them with Bernie Meyerson, the vice president of innovation at IBM, and he told us that the goal of the predictions is to better marshal the company’s resources in order to make them come true.
“We try to get a sense of where the world is going because that focuses where we put our efforts,” Meyerson said. “The harder part is nailing down what you want to focus on. Unless you stick your neck out and say this is where the world is going, it’s hard to you can turn around and say you will get there first. These are seminal shifts. We want to be there, enabling them.”
In a nutshell, IBM says:
- The classroom will learn you.
- Buying local will beat online.
- Doctors will use your DNA to keep you well.
- A digital guardian will protect you online.
- The city will help you live in it.
As computers get smarter and more compact, they will be built into more devices that help us do things when we need them done. IBM believes that these breakthroughs in computing will amplify our human abilities. The company came up with the predictions by querying its 220,000 technical people in a bottoms-up fashion and tapping the leadership of its vast research labs in a top-down effort.
Here’s some more detailed description and analysis on the predictions.
The classroom will learn you
Globally, two out of three adults haven’t gotten the equivalent of a high school education. But IBM believes the classrooms of the future will give educators the tools to learn about every student, providing them with a tailored curriculum from kindergarten to high school.“Your teacher spends time getting to know you every year,” Meyerson said. “What if they already knew everything about how you learn?”
In the next five years, IBM believes teachers will use “longitudinal data” such as test scores, attendance, and student behavior on electronic learning platforms — and not just the results of aptitude tests. Sophisticated analytics delivered over the cloud will help teachers make decisions about which students are at risk, their roadblocks, and the way to help them. IBM is working on a research project with the Gwinnett County Public Schools in Georgia, the 14th largest school district in the U.S. with 170,000 students. The goal is to increase the district’s graduation rate. And after a $10 billion investment in analytics, IBM believes it can harness big data to help students out.
“You’ll be able to pick up problems like dyslexia instantly,” Meyerson said. “If a child has extraordinary abilities, they can be recognized. With 30 kids in a class, a teacher cannot do it themselves. This doesn’t replace them. It allows them to be far more effective. Right now, the experience in a big box store doesn’t resemble this, but it will get there.”
Buying local will beat online
Online sales topped $1 trillion worldwide last year, and many physical retailers have gone out of business as they fail to compete on price with the likes of Amazon. But innovations for physical stores will make buying local turn out better. Retailers will use the immediacy of the store and proximity to customers to create experiences that online-only retail can’t replicate. The innovations will bring the power of the Web right to where the shopper can touch it. Retailers could rely on artificial intelligence akin to IBM’s Watson, which played Jeopardy better than many human competitors. The Web can make sales associates smarter, and augmented reality can deliver more information to the store shelves. With these technologies, stores will be able to anticipate what a shopper most wants and needs.And they won’t have to wait two days for shipping.
“The store will ask if you would like to see a certain camera and have a salesperson meet you in a certain aisle where it is located,” Meyerson said. “The ability to do this painlessly, without the normal hassle of trying to find help, is very powerful.”
This technology will get so good that online retailers are likely to set up retail showrooms to help their own sales.
“It has been physical against online,” Meyerson said. “But in this case, it is combining them. What that enables you to do is that mom-and-pop stores can offer the same services as the big online retailers. The tech they have to serve you is as good as anything in online shopping. It is an interesting evolution but it is coming.”
Doctors will use your DNA to keep you well
Global cancer rates are expected to jump by 75 percent by 2030. IBM wants computers to help doctors understand how a tumor affects a patient down to their DNA. They could then figure out what medications will best work against the cancer, and fulfill it with a personalized cancer treatment plan. The hope is that genomic insights will reduce the time it takes to find a treatment down from weeks to minutes.“The ability to correlate a person’s DNA against the results of treatment with a certain protocol could be a huge breakthrough,” Meyerson said. It’ll be able to scan your DNA and find out if any magic bullet treatments exist that will address your particular ailment.
IBM recently made a breakthrough with a nanomedicine that it can engineer to latch on to fungal cells in the body and attack them by piercing their cell membranes. The fungi won’t be able to adapt to these kinds of physical attacks easily. That sort of advance, where the attack is tailored against particular kinds of cells, will be more common in the future.
A digital guardian will protect you online
We have multiple passwords, identifications, and devices than ever before. But security across them is highly fragmented. In 2012, 12 million people were victims of identity fraud in the U.S. In five years, IBM envisions a digital guardian that will become trained to focus on the people and items it’s entrusted with. This smart guardian will sort through contextual, situational, and historical data to verify a person’s identity on different devices. The guardian can learn about a user and make an inference about behavior that is out of the norm and may be the result of someone stealing that person’s identity. With 360 degrees of data about someone, it will be much harder to steal an identity.“In this case, you don’t look for the signature of an attack,” Meyerson said. “It looks at your behavior with a device and spots something anomalous. It screams when there is something out of the norm.”
The city will help you live in it
IBM says that, by 2030, the towns and cities of the developing world will make up 80 percent of urban humanity and by 2050, seven out of every 10 people will be a city dweller. To deal with that growth, the only way cities can manage is to have automation, where smarter cities can understand in real-time how billions of events occur as computers learn to understand what people need, what they like, what they do, and how they move from place to place.IBM predicts that cities will digest information freely provided by citizens to place resources where they are needed. Mobile devices and social engagement will help citizens strike up a conversation with their city leaders. Such a concept is already in motion in Brazil, where IBM researchers are working with a crowdsourcing tool that people can use to report accessibility problems, via their mobile phones, to help those with disabilities better navigate urban streets.
Of course, as in the upcoming video game Watch Dogs from Ubisoft, a bad guy could hack into the city and use its monitoring systems in nefarious ways. But Meyerson said, “I’d rather have the city linked. Then I can protect it. You have an agent that looks over the city. If some wise guy wants to make the sewage pumps run backwards, the system will shut that down.”
The advantage of the ultraconnected city is that feedback is instantaneous and the city government can be much more responsive.
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En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté
En 2010, selon l’INSEE, il y avait 8 617 000 pauvres en France, dont près de 5 millions vivraient dans un état qualifié de grande pauvreté et plus de 2 millions en situation de très grande pauvreté. En tentant d’affiner ses résultats, le très prudent institut a découvert qu’en réalité, c’était 12,6% de la population française qui était désormais touchée par la pauvreté. Une pauvreté qui a littéralement explosé en France depuis 2002 : + 27% ! Un tournant dans l’histoire sociale de notre pays, de même que celui pris par les inégalités qui ont suivi le même chemin depuis l’année 2000. A Paris, la moitié des sans-abri sont… des familles !
En 10 ans en France, le nombre de familles sans-abri a augmenté de 400%… Or, beaucoup de pauvres ne perçoivent aucune aide. Selon les chiffres officiels toujours très prudents, les gouvernements successifs de cette belle république française, ont estimé à 50% le nombre de demandeurs de RSA qui ne le touchaient pas, faute d’une information suffisante. Mais les gouvernements successifs se gardent bien de remédier à cette situation : le non recours au RSA permet de réaliser quelques 5 milliards d’économie, et au total si l’on y ajoute toutes les aides auxquelles les pauvres ont droit, ce sont 11 milliards d’économies qui sont ainsi réalisées chaque année en France. Rapportez cela aux fraudes à la prestation sociale, qui ne représentent que 1,2% du total des allocations versées, quand les fraudes à l’impôt sur le revenu représentent près de 38% et les fraudes des entreprises 7,5%, on comprend mieux la bestiale immoralité des campagnes menées par les uns et les autres contre ces fameuses fraudes des pauvres… D'autant que le relatif confort dans lequel ils se trouveraient ne peut guère s'imaginer quand on perçoit en France un RSA d’un montant fixe de 475 euros par mois !
ATD Quart Monde publie ici un ouvrage qui donne la nausée, tant cette situation de misère traduit le dysfonctionnement scandaleux de notre société, et l’abandon de l’Etat qui en a la charge. D’un Etat qui s’évertue à définir la misère quantitativement, alors que ces indicateurs ne reflètent en rien la situation de déchéance qui frappe les pauvres. Ce monétaire infâmant ne traduit en fait que l’hypocrisie d’une société qui se refuse à considérer les personnes comme humaines et à réaliser qu'un véritable apartheid social existe en France.
En finir avec les idées fausses sur les pauvres et la pauvreté, Jean-Christophe Sarrot, Bruno Tardieu, Marie-France Zimmer, préface de Dominique Baudis, coédition ATD Quart Monde, Editions de l'Atelier, Collection : SOCIAL ECO H C, septembre 2013, 188 pages, 5 euros, ISBN-13: 978-2708242296
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The Best of Forbes 2013
Our most talked about stories this year.
Prince Alwaleed And The Curious Case Of Kingdom Holding Stock
Prince Alwaleed says he’s one of the ten richest people in the world. FORBES doesn’t buy it.
Kerry A. Dolan, Forbes Staff How A 'Deviant' Philosopher Built Palantir, A CIA-Funded Data-Mining Juggernaut
A self-described “deviant” philosopher has turned Palantir into a terrorist tracking, all-seeing, multi-billion dollar data mining machine.
Andy Greenberg, Forbes Staff Guns, Girls And Sex Tapes: The Saga Of Billionaire Stewart Rahr, 'Number One King Of All Fun'
What happens when a man has more cash than he can ever spend and no rules on how to spend it? Stewart Rahr’s answer: an unhinged, hedonistic bender, filled with girls, guns, sex tapes–and a lesson in whether money really can buy happiness.
Caleb Melby, Forbes Staff Tumblr: David Karp's $800 Million Art Project
Facebook is the Internet’s phone book. Twitter is its wire service. In Tumblr, 26-year-old Karp has built the Web’s canvas. Now can he shape it into a money machine?
Jeff Bercovici, Forbes Staff How An African 'Princess' Banked $3 Billion In A Country Living On $2 A Day
Isabel dos Santos is the richest woman in Africa, the continent’s youngest billionaire–and the daughter of Angola’s president. How she accumulated her $3 billion fortune says a lot about the big-money kleptocracy accelerating across the developing world.
Kerry A. Dolan, Forbes Staff The Wal-Mart Slayer: How Publix's People-First Culture Is Winning The Grocer War
Family-run Publix is both the largest employee-owned company and the most profitable grocer in America. That’s no accident.
Brian Solomon, Forbes Staff The Mad Billionaire Behind GoPro, The World's Hottest Camera Company
GoPro’s Nick Woodman lived to surf and take photos doing it. It’s a reminder of the most powerful model in business: do what you love.
Ryan Mac, Forbes Staff Meet The Dread Pirate Roberts, The Man Behind Booming Black Market Drug Website Silk Road
Increasingly sophisticated anonymity tools have created a bustling online narcotics market and everything that goes with it: turf wars, illegal guns, attacks on competitors–and one philosophyspewing, multimillionaire drug lord: the Dread Pirate Roberts.
Andy Greenberg, Forbes Staff The Challenge Of Being Poor At America's Richest Colleges
A scholarship may get high-achieving, low income students into the Ivies, but life at these schools can be tough when you’re an economic fish out of water
Maggie McGrath, Forbes Staff 21 Things I Learned About Bitcoin From Living On It For A Week
Lesson 1: It is possible to live on Bitcoin in San Francisco for a week.
Kashmir Hill, Forbes Staff This Is The World's First Entirely 3D-Printed Gun
Photos of the 3D-printed gun that creator Cody Wilson calls the “Liberator.”
Andy Greenberg, Forbes Staff Cash Kings 2013: The World's Highest-Paid Hip-Hop Artists
Diddy tops this year’s list of hip-hop’s top earners, pulling in $50 million over the past 12 months.
Zack O'Malley Greenburg, Forbes Staff How Michael Jordan Still Earns $80 Million A Year
It’s been 10 years since Michael Jordan last took the court, but the Jordan Brand is bigger than ever.
Kurt Badenhausen, Forbes Staff Billionaire Bunkers: Beyond The Panic Room, Home Security Goes Sci-Fi
Futuristic security technologies–many developed for the military–have made their way into the home, available to deep-pocketed owners whose peace of mind comes from knowing that their sensors can detect and adjust for, say, a person lurking in the bushes a half-mile away.
Morgan Brennan, Forbes Staff $8M In Two Weeks: The Inside Story Of The Largest, Crowdfunded Series A Round Of All Time
In a frenzy of offbeat pitching, Web entrepreneur Tom Serres raised $8 million in 12 days.
J.J. Colao, Forbes Staff How She Lives On Minimum Wage: One McDonald's Worker's Budget
Critics have pounced on an unrealistic budget McDonald’s created for its employees. We talked with one McD’s worker to find out what life is really like on minimum wage.
Laura Shin, Contributor ↧
ENISA établit la liste des menaces cybernétiques les plus fréquentes
ENISA établit la liste des menaces cybernétiques les plus fréquentes dans son Rapport sur les menaces cybernétiques de cette année
décembre 2013 par ENISA
L’Agence européenne de cybersécurité ENISA a publié son Rapport annuel sur les menaces cybernétiques 2013, où elle analyse plus de 200 rapports et articles accessibles au public. Les questions posées sont les suivantes : Quelles sont les menaces cybernétiques les plus fréquentes ? Qui sont les malfaiteurs ? Quelles sont les tendances lourdes des menaces cybernétiques dans l’environnement digital ? Parmi les conclusions principales du rapport, l’on peut souligner que les menaces cybernétiques sont devenues mobiles et que l’application de mesures de sécurité par les utilisateurs finals permettrait de réduire le nombre d’incidents cybernétiques de 50% à l’échelle de la planète. Cette étude est publiée en même temps que la réunion de haut niveau annuelle de l’Agence se tenant à Bruxelles le 11 décembre.
Le rapport sur les menaces cybernétiques de l’ENISA présente les menaces cybernétiques les plus fréquemment survenues en 2013 et identifie les tendances émergentes. En 2013, d’importantes nouveautés, des changements significatifs et des succès remarquables ont laissé leur emprunte dans le paysage des menaces cybernétiques. Des évolutions négatives mais aussi positives ont façonné ces tendances, notamment :
Les tendances négatives de 2013 :
Les responsables des menaces ont sophistiqué leurs attaques et leurs outils. De toute évidence, les activités cybernétiques ne concernent pas seulement une poignée d’Etats-nations ; de nombreux Etats ont ainsi développé de très bonnes capacités pour infiltrer les cibles gouvernementales mais aussi privées. Les menaces cybernétiques deviennent mobiles : les schémas d’attaques et les outils visant les PC développés il y a quelques années ont désormais évolué vers l’environnement mobile.
Deux nouvelles batailles digitales ont émergé : les big data et l’Internet des objets.
Les évolutions positives dans les tendances des menaces cybernétiques en 2013 comprennent :
D’importants succès en ce qui concerne l’application de la loi ; l’arrestation par la police de la bande criminelle responsable du virus « gendarmerie » (Police Virus) ; l’opérateur de la « Route de la soie » (Silky Road) ainsi que le développeur et l’opérateur du « Trou noir » (Blackhole), le kit d’outils d’exploitation le plus populaire, ont également été arrêtés.
La qualité mais aussi le nombre de rapports ainsi que les données concernant les menaces cybernétiques ont augmenté.
Les fournisseurs ont gagné en rapidité en corrigeant leurs produits grâce à des patchs pour répondre à ces nouvelles vulnérabilités.
Un tableau des menaces les plus fréquentes et de leurs tendances établit les trois menaces principales : 1. les téléchargements « Drive-by » (Drive-by downloads), 2. les vers/les Chevaux de Troie et 3. les injections de code. Voir le tableau complet.
Les questions prioritaires restant ouvertes sont :
Les utilisateurs finals manquent de connaissances mais devraient toutefois être mieux impliqués. L’application de mesures de sécurité simples par les utilisateurs finals réduit le nombre d’incidents cybernétiques de 50% à l’échelle mondiale !
De nombreux acteurs travaillent à la résolution des mêmes problèmes de collecte de l’information concernant les menaces et de leur analyse. Une meilleure coordination de la collecte de l’information, de son analyse, de son évaluation et de sa validation au sein des organisations concernées est nécessaire.
L’importance d’accélérer la vitesse de la détection et de la dissémination des menaces en réduisant les cycles d’évaluation a été soulignée.
Le directeur exécutif de l’ENISA, le professeur Udo Helmbrecht, fait remarquer que : « L’analyse des menaces fournit une information indispensable pour la communauté de la cybersécurité concernant les menaces principales qui touchent le cyberespace, les tendances de ces menaces et la façon dont les malfaiteurs mettent leurs attaques au point en usant de ces menaces ».
Voir le rapport complet
www.enisa.europa.eu/media/en...
www.enisa.europa.eu
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