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Facebook CIO Tim Campos

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Alan McStravick | December 12th
During Tuesday’s Keynote presentation at the HP Discover event in Barcelona the HP team welcomed Tim Campos, the CIO for Facebook. Campos discussed the transition currently underway from an industrial age economy to a knowledge-based economy and how Facebook’s partnership with HP has allowed them to explore the frontiers of this emerging business environment.
Facebook has benefited greatly through the use of HP Vertica in maximizing the lifeblood of their company: data. “The thoughts and ideas that come from our workforce are what drive us,” Campos stated.
Offering advice for other companies that are mid-transition, Campos urged them to identify what their specific data assets are. Facebook recognized early on their data asset was relationships. Those relationships are monitored user to user, through the like button and comments people leave for one another. Additional data is derived from the relationship between brands and users. “We derive insights and knowledge based on these,” he commented. This data drives Facebook, allowing for future improvements and monetization opportunities.
Campos next showed a world map, devoid of any actual national delineation, comprised solely of user locations and their connections to other users. The entire formation of the globe came into being by each user being represented by a single point of light. “The mission of [Facebook] is to make the world more open and connected. We want humans, inherently social human beings, to be more connected.” There are currently 2.2bn Internet connected individuals worldwide. Facebook, through their foundation tasked with increasing Internet access worldwide, is aiming to increase that figure by another 3bn individuals worldwide.
According to Campos, the approach companies should employ with regard to Big Data is two pronged. The first aspect deals with scale. The second he identifies is speed. Big Data has allowed today’s businesses to make decisions incredibly quickly. The challenge is to find a balance between scale and speed. Campos concedes before Facebook began working with HP their data they evaluated had a 30 day collection limit.
“We have achieved, with Vertica, more of a balance [between scale and speed] that allowed us to build from a month to a year of data storage and review,” Campos said. Facebook’s speed has seen an increase where they are able to update once per hour. “Analytics that used to take minutes or were unable to complete are now things we can do in seconds.”
Campos advises other CIO’s and IT organizations to embrace Big Data for their businesses. “We are heading into a really exciting time,” he said. “Efficiency is important but we need to create value for our firms.” Through Big Data an organization is more easily able to identify and create data assets that can drive innovation and even possibly become products themselves.
Finishing his keynote presentation, Campos sang the praises of the Facebook/HP partnership by focusing not on the product but on the people HP provided for consultation and operation of the products they utilize. “The people side of this is really, really incredible,” he stated. “This is why we are excited to work with the Vertica team. They have meshed well with our culture. It is a tremendous partnership.”



Recrutement : ce qui a changé ces 10 dernières années

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Vous n’avez pas été en recherche d’emploi depuis plusieurs années ? Évidemment, vous savez que les choses ont évolué, mais pour vous faire gagner du temps dans vos candidatures, Keljob dresse la liste des pratiques qui ont changé dans le monde du recrutement.

Du CV papier au numérique

L’avènement d’internet et des médias sociaux a donné une nouvelle jeunesse au CV. « Même s’il a subi de profondes évolutions, le CV reste un outil incontournable», explique Frédéric Schwenck, directeur des solutions de recrutement chez Hudson. Si sa forme a peu changé, son fond est passé à l’heure du web. « Puisqu’ils sont désormais envoyés par mail et traités industriellement par des logiciels, les CV doivent contenir des mots-clés pertinents au vue du poste visé », ajoute-t-il.
Recrutement : ce qui a changé en 10 ans"Les entreprises, qui ont peu de visibilité sur leurs carnets de commandes, tentent de minimiser les risques d’un recrutement en multipliant le nombre d’entretien."

Une lettre de motivation directe

Les belles phrases vides de sens qui jonchaient nos lettres de motivation il y a quelques années n’ont plus leur place aujourd’hui. « La tonalité des lettres de motivation est plus directe, constate Frédéric Schwenck. Les recruteurs d’aujourd’hui souhaitent savoir quelle est la valeur ajoutée des candidats qui leurs écrivent. » Le format plus court de ces message – désormais intégrées au corps du mail - a également favorisé l’émergence d’une communication sans détour.
 

Des processus de recrutement plus longs

C’est l’une des conséquences de la crise économique… « Les entreprises, qui ont peu de visibilité sur leurs carnets de commandes, tentent de minimiser les risques d’un recrutement en multipliant le nombre d’entretien», décrypte Alain Jacob, fondateur du cabinet AJ Conseil. Les candidats sont désormais reçus en moyenne deux à trois fois par un recruteur. « Les processus de recrutement durent entre 6 et 8 semaines, soit 2 à 4 semaines de plus qu’il y a une dizaine d’années. »
 

De nouveaux outils pour se faire repérer

Les recruteurs disposent désormais de nouveaux moyens pour identifier les candidats en recherche d’emploi. « Nous ne diffusons plus nos offres d’emploi via la presse papier. Nous disposons maintenant, en interne, d’une équipe chargée de rechercher les candidats présents dans les CVthèques des jobboards et sur les réseaux sociaux », témoigne Anissa Deal, responsable du recrutement d’Accenture France.
 

Vendre son profil avec une autre approche

« Les candidats qui souhaitent se créer un profil sur LinkedIn ou Viadeo ne doivent pas se contenter de copier-coller le contenu de leur CV », insiste Frédéric Schwenck. Pour taper dans l’œil des recruteurs, aujourd’hui assaillis de candidatures, « mieux vaut marketer son profil et donner envie aux recruteurs de vous contacter », ajoute-t-il. Notamment en prenant la parole dans les communautés d’experts.
 

Des évaluations (quasi) systématiques

Des outils d’évaluation permettent désormais aux recruteurs de mesurer le degré de compétences de leurs potentielles recrues. « Nous proposons notamment aux cadres briguant des postes-clés des mises en situation d’une journée au sein de l’entreprise afin de voir comment ils se comportent en situation réelle », illustre Frédéric Schwenck. « La graphologie a, quant à elle, disparu au profit des tests de personnalité », surenchérit Alain Jacob.
 

Des critères plus humains

Il y a encore quelques années, le diplôme était l’un des premiers critères de sélection des recruteurs. « Il est désormais bien moins regardé que la personnalité des candidats », constate Alain Jacob. Le savoir-être d’un profil a désormais toute sa place dans le recrutement. « Nous ne recherchons plus seulement des experts techniques immédiatement opérationnels, mais aussi des profils à fort potentiel dotés d’une personnalité et ayant un vrai esprit d’équipe », confirme Anissa Deal.
 

Les entreprises organisent la cooptation

Pour réduire leurs coûts de recrutement, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à instaurer un système de recrutement par cooptation. Ce dispositif, qui consiste à confier à des salariés des missions de chasseurs de tête, permet par ailleurs d’augmenter le capital sympathie d’une entreprise. « Ce canal de sourcing, qui fait de nos collaborateurs des ambassadeurs du groupe, est efficace puisqu’il représente un tiers de nos recrutements », explique Anissa Deal.
 

Des informations plus accessibles sur les méthodes de recrutement

La relation entre les candidats et les recruteurs a, elle aussi, évolué au fil des années. Les entreprises communiquent plus volontiers sur leurs processus RH, leurs métiers et leurs politiques de diversité. Notamment à travers leur site internet, au cours de journées portes-ouvertes, de forums ou d’événements dédiés au networking. « C’est une relation de partenariat, d’égal à égal, qu’elles essayent aujourd’hui de tisser avec leurs futurs collaborateurs », conclut Anissa Deal.

The surprising reason we have a 40-hour work week (and why we should rethink it)

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This article originally appeared on The Next Web
152570440 520x245 The surprising reason we have a 40 hour work week (and why we should rethink it)
This post originally appeared on the ooomf blog.


“As long as you get your eight hours in.” I used to hear this phrase a lot.
The thinking is that as long as you put in a set amount of time working (usually at least eight hours or more) you will do well at your job and be successful.
We learned that eight hours of work a day is what we’re supposed to do almost as soon as we step foot into a classroom. School days are eight hours long and classes are usually structured by slots of time rather than what is accomplished in that time.
When you get a job, usually part or all of your pay is based on hours worked.
Since starting ooomf, I’ve made huge strides in how I approach my day to be more productive, but sometimes, I still catch myself looking at the clock, calculating how much time I should be working rather than focusing on what I’m getting done in that time.
On days where I put in less than eight or ten hours of work, I feel a bit guilty, like I’m not pushing hard enough. But, this is the wrong way to think.
At ooomf, we don’t work set hours.
Two of my co-founders prefer to work late into the night while I enjoy starting work early in the day.
Because we have different energy levels at different times, it would be counterproductive for my co-founders to work at 9AM (just like it would be inefficient for me to be working at 2AM).
Granted, there are times when scheduling a time to meet during the day to discuss important matters is needed (and there are many days when we all work through the night), but the importance is our work schedules are rarely managed by a set number of hours; rather, they are guided by our energy levels.
Most importantly, we’ve seen the results of working without a set schedule in the quality of our work, our productivity, and our health.
But, working set hours is typically the norm for full-time professionals, so I wondered where this 40-hour work schedule came from and if there’s any scientific backing as to why we’ve been working this way for almost a century.

How the 40-hour work week came to be

During the Industrial Revolution, factories needed to be running around the clock so employees during this era frequently worked between 10-16 hour days.
In the 1920s however, it was Henry Ford, founder of Ford Motor Company, that established the 5-day, 40-hour work week.

 The surprising reason we have a 40 hour work week (and why we should rethink it)
Henry Ford next to a 1921 Model-T
Surprisingly, Ford didn’t do it for scientific reasons (or solely for the health of his employees). Rather, one of the main reasons he came up with the idea to reduce the working hours of his staff was so employees would have enough free time to go out and realize they needed to buy stuff.
In an interview published in World’s Work magazine in 1926, Ford explains why he switched his workers from a 6-day, 48-hour workweek to a 5-day, 40-hour workweek but still paid employees the same wages:
Leisure is an indispensable ingredient in a growing consumer market because working people need to have enough free time to find uses for consumer products, including automobiles. — Henry Ford
So the 8-hour work day, 5-day workweek wasn’t chosen as the way to work for scientific reasons; instead, it was partly driven by the goal of increasing consumption.

Night owls vs. early birds

Your body keeps track of time in a section in your brain called the suprachiasmatic nucleus (or SCN).
This part of the brain is located behind your eye, where the optic nerve fibers cross, which allows your brain to use cues from light in your environment to help you keep track of time:

0 Sd8yTGOVFqkKZHJP The surprising reason we have a 40 hour work week (and why we should rethink it)
Light and genetics are the two main factors that help your body tell time, establishing a natural a cycle of energy levels (a circadian rhythm) throughout your day.
Here’s a few of the main events that happen in your body as part of a typical 24-hour biological clock:

0 zAuJMvJbLu7O3u8E 520x268 The surprising reason we have a 40 hour work week (and why we should rethink it)
The length of your 24-hour cycle may be longer or shorter due to genetics.
If your cycle is a bit longer, you would be considered a night owl but if yours is a bit shorter, you’re most likely an early riser, says Katherine Sharkey, MD, PhD, associate director of the Sleep for Science Research Lab.
Researchers have even pinpointed that the length of a particular gene called Period 3 or “clock gene,” could be largely responsible for your sleep-wake cycle.

Night owls outlast early birds

A typical workday for most of us usually starts at 7AM and ends around 5PM. This lifestyle design really only works well for one type of person. The early riser.
If you prefer working nights (like 44% of women and 37% of men do), then you’re often stuck slugging away at a time when your energy levels are low and your work ultimately suffers.
Because night owls wake up later, they sometimes get a reputation for being lazy because they’re asleep while the rest of the world is hustling.
But, recent research from the University of Brussels suggests that night owls may beat out early birds in the length of time they can stay awake and alert without becoming mentally fatigued.
Researchers conducted a study with “extreme” early or late risers. Early risers awoke between 5AM-6AM while late risers awoke at noon.
The participants spent two nights in a sleep lab where the researchers measured their brain activity, looking at alertness and ability to concentrate.
After ten hours of being awake, the early risers showed reduced activity in areas of the brain associated with attention span and completed tasks more slowly than late risers.
“It’s the late risers who have the advantage, and can outperform the early birds,” said Philippe Peigneux, one of the publishers of the study.
Forcing someone to work early (or late) doesn’t necessarily lead to better results.
A night owl can be just as productive (if not more) than an early riser, they’re simply more productive at a different time.

The importance of taking a breather

Because our bodies were designed to work in rhythms, not for endless hours on end, breaks are often just as important as the work we do.
Research discussed in the landmark book Creativity and the Mind showed that regular breaks significantly enhance problem-solving skills, partly by making it easier for you to go through your memories to find clues.
Focusing only on your work for four or five hours straight limits your chances to make new, insightful neural connections, which won’t help you when you need to be creative.
A few companies have embraced this need to remove work to improve production and creativity.
In his TED talk, graphic designer Stefan Sagmeister explains the importance of time off and why he shuts down his design studio for a year. Sagmeister says this removal of work allows him and his colleagues to gain new perspectives and refresh, ultimately producing better work.
Quirky, a web company is working on an experiment to shut down operations for four weeks every year. Here’s an excerpt from an email Quirky CEO, Ben Kaufman sent to Quirky staff (full email here):
We are going to shut down the entire machine for 4 weeks next year. Instead of running for 52, it will run for 48.
This is a full, mandatory shutdown of all internal activities. Lights out. Deep breath…
Our thesis is centered around the fact that this will lead to better work, more beautiful products, and an emotionally balanced team.

Take a breather not just for creativity (but for your health)

Giving yourself a break not only can benefit your creative juices but also your health.
Dan Buettner, a writer for National Geographic recently assembled a team of researchers to look at three communities around the world that have the longest, healthiest lives on the planet.
In his TED talk, How to live to be 100+, Buettner showcases one of these communities, the Seventh-Day Adventists in California.
The members of the Seventh-Day Adventists must take one day off a week from work completely, no matter how busy they may be.
Buettner points out this opportunity to reconnect with people and the world around them relieves stress and is likely part of the equation for why the Seventh-Day Adventists have five times the number of people who live to be over a hundred than the rest of the country.

4 steps to work-life bliss

I’ve experimented a lot with different techniques to improve the way I work. A couple weeks ago, I tried to not look at a clock for a day and instead, just rely on my energy levels to tell me what I should do (I found it nearly impossible and failed within the first couple hours).
Through trial and failure however, I’ve found a system that has worked wonders for me.
I will continue to try more things to constantly improve the way I work and report my findings, but here’s what I’ve figured out so far that has produced the best work of my career.
1. Write a realistic to-do list
Make a to-do list for the day that has 3-4 major tasks that you want to get done.
Because your days will naturally fill up with other things, David Heinemeier Hansson of 37signals, recommends,
“Plan for 4-5 hours of real work per day.”
Laying out your daily tasks knowing this, helps you create a to-do list that you can consistently complete, rather than one that has too many items and leaves you feeling bad, like you’re constantly falling behind.
2. Create cycles with your work
You probably have lots of different types of tasks to worry about.
To accomplish more of the important things while maintaing balance in your energy levels so you don’t burnout, try breaking your day up like this:
  • A creative task. Starting with your most creative or important task before that urgent email pops up will help you feel accomplished. For me, I usually wake up and work a 90-minute session on my most creative task before I feel my brain and concentration start to fatigue.
  • An un-timed break. Your break could be 20-minute run, a nap, lunch,or simply doing nothing for a few minutes. This gives you a chance to refresh and regain mental power before starting your next task. By keeping it un-timed, you’re using your energy levels as a guide to when you should start work again, rather than a rigid set amount of time.
  • A mundane task. By bulking your mundane tasks together and doing them all at once, you’ll save time. Check all your emails or try to schedule multiple phone calls in a row. This way, when you switch back to a creative task, you won’t have the cloud of a hundred emails hovering over your head.
  • Another un-timed break.
  • Repeat. Try going through this cycle three to four times in a day.
3. One day with no work
Steve Blank, the pioneer of the Lean Startup Movement uses a Date Night every week to remove from work completely. My fiance and I do this same thing.
One night a week, we have a planned time where we spend time not talking about any work (no checking of iThings allowed).
Try removing work completely for a day.
When you return to work the next day, you’ll probably feel inspired and driven, helping to keep distractions at bay.

4. Find a true metric to measure your tasks
It’s easy to count hours but not so easy to figure out another way to measure the work you do that encompasses the true goal of what you’re producing.
For example, it’s easy to measure how many hours you wrote today but what is the goal of your writing?
Is it to simply get your thoughts down? Then maybe you should be measuring how many days in a row you are writing.
Is it to grow your audience so people purchase what you’re selling? Then maybe you should track the sales that result from each blog post you write rather than the number of posts you write.
Track your progress using one of these metrics and your mindset may shift from “I worked x hours to do this thing” to “I did this thing and it produced x results.”

This system is hard to maintain because a lot of things in the world are designed to steal your attention and I’ve found myself falling into the busy trap once in a while.
But, if you give it a shot (even just for a day or a few hours), you may uncover one of the most productive ways you’ve ever worked, like I did.
If you work at a company that requires you to be there for a set number of hours I’m not saying you should quit or that it’s a bad gig.
The important thing to remember is it’s not about the amount of hours you work, but what you do in those hours that counts.

10 Charts from 2013 That Changed the Way We Think

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1. Asian countries are overtaking European countries when it comes to prosperity:
Asia Rising, Europe Falling Chart
2. The most common area of weakness for ineffective senior leaders is their ability to develop others, followed by their ability to collaborate (but research shows it’s entirely possible to reverse these bad habits):
Senior Leaders' Fatal Flaws Chart
3. Here are the areas CEOs are getting coached in — but priorities differ depending on who you ask:
CEO Coaching Chart
4. Go ahead, expense that chicken:
Eating While Negotiating Charts
5. Cubicles are the absolute worst, in part because they’re so darned noisy:
Everyone Can Hear You Chart
6. What percentage of U.S. mothers work 50 or more hours a week during the key years of career advancement? Most people say half — and they’re wrong:
The Hours Gap Chart
7. Even though recent Wharton grads say that parenting still matters, fewer and fewer think they’ll end up having kids:
What Matters Chart
8. It may be a good time to invest in Africa, which is more stable than you’ve been led to believe:
Coups in Africa
9. You’re probably in good shape if you’re set to graduate from a top-tier business school. If not, there’s reason to worry due to these hiring patterns:
MBA Hiring Drops Chart
10. And, just in time for bonus season, you may want to forgo those involving cash if your goal is increasing productivity:
Gifts vs. Cash Chart
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Gretchen Gavett is an associate editor at the Harvard Business Review. Follow her on Twitter @gretchenmarg.

Les mots : ambassadeurs de marques et moteurs de croissance

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Les mots : ambassadeurs de marques et moteurs de croissance

Je vous parle souvent sur ce blogue de l’importance des médias sociaux et d’avoir une bonne stratégie numérique. On parle de plus en plus de l’importance de combiner textes et photos, quand ce n’est l’utilisation de capsules vidéos via les nouvelles applications telles Vine, Snapchat ou Instagram. Mais on oublie parfois de revenir à l’essentiel, soit le choix des mots pour des textes qui ont de l’impact. Cette semaine, un article invité, signé par Julie Marie Dorval, rédactrice et présidente de la firme Prose Communication.

Encore peu de gens s’en soucient, mais mieux vaut être avisés : les mots ont un fort impact émotionnel. Les consommateurs de biens et de services, quand il s’agit de faire un choix, sont particulièrement sensibles à ces derniers. En tourisme, comme ailleurs, les mots jouent en effet un rôle d’information et de séduction primordial.

Les mots suscitent des émotions

Les techniques et moyens de commercialisation et d’appropriation d’une marque, d’une entreprise ou d’un endroit par un utilisateur sont divers. Aujourd’hui, en considérant la multiplication des canaux de diffusion, ces activités marketing laissent place à une imagination presque sans limites. Cependant, une chose demeure : la promotion et l’art de convaincre impliquent du visuel et des mots. Chacun de ces éléments doit donc être cohérent, intelligent et attrayant.
L'importance du choix des mots dans la rédaction webÀ la lecture d’un guide touristique, d’un dépliant, d’un site web ou autre, le consommateur a d’entrée de jeu une perception et… une émotion. S’il adhère à cette perception et à cette émotion, il est davantage susceptible d’adopter votre produit ou votre service. C’est pourquoi il est impératif de considérer les mots non seulement comme une nécessité, mais aussi, et surtout, comme un outil d’influence extraordinaire.
Si vous ne recourez pas à un spécialiste de contenu dans le processus de création de vos instruments de marketing, demandez-vous avant de rédiger :
  • Quel effet a ce mot sur moi? Cet effet est-il positif ou négatif?
  • Quelle émotion ce mot crée-t-il en moi? Me fait-il rire ou pleurer? Stimule-t-il agréablement mon intellect?
  • Est-ce que ce mot peut porter à interprétation ou à confusion?
  • Est-ce que ce mot est à un point cliché que je m’en désintéresse?
  • Est-ce que ce mot me stimule à en connaître plus?
Vous pouvez formuler vous-même les questions appropriées à votre situation et y répondre au fur et à mesure de la rédaction de vos textes web ou imprimés. Gardez toujours votre en but en tête et ajustez vos contenus au besoin.

Des exercices à faire pour le plaisir et la rentabilité!

Sans passer maître rédacteur, vous pouvez néanmoins vous adonner à certains exercices de conception rédactionnelle. Dans un premier temps, écrivez une phrase que vous croyez « vendeuse ». Puis :
  • Réécrivez-la en ajoutant des bénéfices plutôt que des caractéristiques.
  • Raccourcissez-la en enlevant tous les mots superflus, qui n’ajoutent rien à l’énoncé de base ou qui allongent la phrase inutilement.
  • Retirez-en tout signe de négation; tournez-la positivement.
  • Écoutez-en le rythme à haute voix et optez pour d’autres mots si vous trouvez qu’elle manque de fluidité.
  • Réécrivez-la en changeant tous les mots par des synonymes.
  • Cherchez les mots dans le dictionnaire et utilisez ceux qui vous apparaissent les plus précis.
Exemple de phrase type : « Notre hôtel, qui est situé en plein centre-ville, ne vous offre pas un confort ordinaire, mais bien le confort dont vous rêvez lorsque vous allez en voyage, avec ses chambres douillettes et munies de toutes les commodités. »
Exemple de phrase avec bénéfices : « Notre hôtel, situé au centre-ville, vous permet de relaxer enfin, d’apprécier vos nuits et de vraiment savourer le moment présent. »
Exemple de phrase raccourcie : « Notre hôtel, au centre-ville, vous offre des chambres de rêve et l’occasion d’embellir votre voyage. »
Exemple de phrase avec synonymes : « Notre hôtel, en plein cœur des activités urbaines, vous accueille dans ses chambres ouatées et pourvues des facilités qui agrémentent vos déplacements. »
Vous pourriez ainsi faire de nombreux exercices avant d’arriver à dénicher « la » phrase qui a du mordant. C’est ce que ferait normalement un rédacteur, aidé grandement par ses compétences, ses connaissances et son expérience. Pourquoi? Pour trois principales raisons :
  1. bien représenter l’identité de l’entreprise,
  2. véhiculer un message qui atteint la bonne cible, et
  3. mousser les ventes.
Effectivement, la rédaction et les ventes font très bon ménage! Un contenu clair et brillant, amusant de surcroît, vous rendra chaleureux et crédible auprès de vos futurs consommateurs. N’oubliez pas qu’avant de vous donner sa confiance le client potentiel devra « vous faire » confiance. D’une première impression, cette confiance vient du sentiment de professionnalisme que dégage votre entreprise, de son capital de sympathie et de la force d’adhésion qu’elle crée. Lors d’une conversation, il est parfois possible de rectifier le tir, mais lors de la consultation de votre site web par un internaute, c’est irréalisable.

La rédaction web et ses règles tacites

De toute évidence, les recherches sur internet sont de plus en plus populaires. Dans le domaine touristique, d’ailleurs, elles prennent le pas sur les visites dans les bureaux d’accueil. Par conséquent, il apparaît manifeste qu’une attention soutenue au contenu de vos outils virtuels est plus que souhaitable. En moins de quelques secondes, vous devez immanquablement susciter un « wow » en plus de sortir dans les moteurs de recherche.

Susciter un « wow »

Comme mentionné précédemment, vos textes doivent être accrocheurs, emblématiques de votre entreprise et harmonisés au concept publicitaire choisi. Pour obtenir la répercussion escomptée, votre vitrine web doit respecter certaines « règles » en matière de rédaction.
  • Présence de titres et de sous-titres
  • Phrases et paragraphes courts
  • Mots positifs et captivants
  • Lecture hiérarchisée selon l’importance du contenu
  • Mots simples et adaptés au public cible
  • Phrases contenant des mots-clés
  • Position de certains mots pour une meilleure captation de l’attention

Sortir dans les moteurs de recherche

Il fut un temps où l’insertion de mots-clés dans les textes web et dans les balises Méta suffisait à positionner les entreprises en tête de liste de Google, par exemple. Bien qu’elle ne soit plus incontestablement efficace, cette pratique est néanmoins devenue essentielle. Il faut savoir quels mots sont les plus fréquemment cherchés par les internautes à propos d’un secteur d’activité spécifique et les intégrer aux textes. Le programmeur, de son côté, veille à les intégrer dans les balises Méta nommées « mots-clés » afin que les moteurs de recherche les reconnaissent. Toutefois, cette tâche est désormais un peu moins honorée par ces moteurs, qui fouillent davantage dans les balises « Titres » et « Descriptions », entre autres.
Mais il y a autre chose : la terminologie! Le géant Google et d’autres, selon des algorithmes définis, parcourent les milliards de pages web à la recherche d’une terminologie pertinente. Si vos textes empruntent la nomenclature d’usage dans votre domaine, vous serez gagnant. C’est la même chose si vos textes sont exempts de fautes. Eh oui, il paraît que les moteurs de recherche relèvent même les erreurs de langue! Plus de fautes, moins de référencement.
Soyez alors prudent, soyez astucieux et considérez vos contenus comme des agents de croissance!Julie Marie Dorval
Article invité, signé par Julie Marie Dorval.

Comment la révolution énergétique va rendre les villes intelligentes et durables

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LE CERCLE. Alors que l’urbanisation du monde s’accélère, la « ville » devient l’enjeu principal de toutes les politiques environnementales. Grâce à la convergence entre les technologies numériques et l’énergie, les villes deviennent capables de mieux répondre aux besoins de la population en améliorant leur confort et en diminuant la consommation d’énergie.
Aujourd’hui, les « villes » consomment les trois quart de l’énergie produite et génèrent environ 80% des émissions de CO2 à l’échelle mondiale. Ce sont les villes qui constituent le défi le plus important de toutes les politiques environnementales. Or ce défi urbain est devant nous : alors qu’elles rassemblent aujourd’hui la moitié de la population mondiale, les villes en accueilleront les trois quart en 2050. Nul doute que nous devons inventer de nouvelles formes d’organisation des villes, afin de les rendre plus efficaces. Or, la convergence entre les technologies numériques et le monde de l’énergie, que j’ai appelée « Energie 3.0 », fait émerger un écosystème de nouveaux services permettant de mieux vivre en consommant moins.
Convergence entre les technologies numériques et l’énergie pour rendre la ville plus efficiente
« Software is eating the world ». La célèbre formule de l’investisseur Marc Andreessen, inventeur du premier navigateur internet Mozaïc, semble chaque jour plus vrai : les technologies numériques, après avoir engagé un grand mouvement de « disruption » du secteur de l’information, sont en train de transformer l’organisation de l’ensemble des secteurs économiques, dont celui de l’énergie.
Les innovations qui font converger le secteur de l’énergie et les innovations numériques sont très répandues, notamment les technologies de pilotage de la consommation d’énergie et les équipements communicants, tels que les capteurs de température, de qualité de l’air, les variateurs de vitesse et robots, ou encore les compteurs communicants et le pilotage de l’intensité lumineuse.
Ainsi, la ville de Boston, première du « City Energy Efficiency Scorecard » de l’American Council for an Energy-Efficient Economy, travaille avec des acteurs des acteurs du monde informatique et énergétique pour devenir à la fois plus intelligente, plus efficiente et plus propre. Cela passe par la collecte et le suivi de données de 350 bâtiments, 850 feux routiers, 64 000 éclairages publics et 3 100 véhicules municipaux. L’objectif : optimiser la consommation de chaque entité, grâce à des investissements dédiés. Les logiciels permettent de suivre d’autres paramètres, comme la qualité de l’eau, le recyclage, l’inventaire des équipements, etc. L’initiative participe de l’objectif de la ville de réduire de 80 %ses émissions de CO2 d’ici 2050.
From « cloud » to « roots » : un travail d’ingénierie qui nécessite la convergence de nombreux corps de métiers
A l’heure du « cloud », il faut rappeler que cette évolution est rendue possible grâce à deux autres ruptures technologiques, plus proche des « roots » : des capteurs chaque jour plus performants et miniaturisés et des réseaux qui interconnectent et font communiquer l’ensemble des objets entre eux. Aujourd’hui, la qualité de l’air et de l’eau, les mouvements des personnes et des objets, les évolutions de la météorologie, la circulation des véhicules, la production et la consommation d’énergie, tous ces paramètres peuvent être mesurés, suivis et interconnectés en temps réels. Rendre la ville intelligente n’est donc pas seulement inventer les logiciels et algorithmes les plus sophistiqués : c’est interconnecter les bâtiments, usines, véhicules, centrales de production d’énergie, éclairages, etc. Cela nécessite de travailler sur des standards et des normes ouvertes et non propriétaires, compatibles. Cela nécessite aussi de former les différents acteurs, électriciens, chauffagistes, entreprises de construction, facility managers, afin qu’ils soient capables de relier les équipements entre eux. Les distributeurs professionnels d’équipements électriques jouent un rôle clé pour informer et former les installateurs, et composer des solutions clé en main de maîtrise de l’énergie.
Donner le pouvoir aux citoyens dans les villes intelligentes
A l’instar de la révolution digitale, qui a été portée par les besoins des besoins clients, la révolution énergétique ne se fera que si l’utilisateur final est au centre du dispositif. De même que les blogs, les réseaux sociaux ou les plateformes vidéos leur ont permis de produire de l’information et de personnaliser leurs contenus, les nouvelles technologies vont rendre possible l’autoproduction d’énergie et la personnalisation de la consommation. A l’échelle des villes, de nouveaux services urbains vont être rendus possibles grâce à l’ouverture et la mise à disposition des données au public : liaison facilitée entre moyens de transport, alertes en cas de risque d’accident, suivi à domicile des personnes malades… Les municipalités ont une grande responsabilité dans la collecte et l’ouverture de ces données, afin de donner la possibilité aux start-ups ou aux grandes entreprises de proposer des services personnalisés aux usagers.
Logiciels, interconnection des équipements, empowerment du consommateur : la révolution urbaine est à l’œuvre pour l’optimisation de la consommation énergétique mondiale. Reste à savoir si les pouvoirs publics feront le pari de l’intelligence collective ou se réfugieront derrière un sur-protectionnisme des données.

If only for a second

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20 cancer patients participated in a unique makeover experience.
They were invited to a studio. Their hair and makeup were completely redone.

During the transformation, they were asked to keep their eyes shut.
A photographer then immortalized the moment they opened their eyes.

This discovery allowed them to forget their illness

http://www.mimi-foundation.org/en/donate.html

Cette jeune coréenne a inventé toutes ces scènes dans une pièce de 15 m2… Zéro Photoshop

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L’artiste sud-coréenne Jee Young Lee a réalisé l’impossible dans une pièce de 15 m2 : mettre en scène des univers en 3 dimensions dans lesquelles elle pose. La jeune femme fait tout elle-même : la création, les sculptures et la photo. 100% garantie aucun Photoshop.
Gamer
Gamer
Panic Room
Panic Room
Comme vous pouvez l’imaginer, son travail pour recréer une seule de ces scènes magiques peut prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Et il faut garder à l’esprit que tous ces mondes imaginaires ont été faits les uns après les autres dans la même et unique pièce de son appartement.
My Chemical Romance
My Chemical Romance
« Récemment diplômée de Hongik University à Séoul, dans sa Corée natale, la jeune JeeYoung Lee photographie l’invisible. Là où la photographie traditionnelle soumet à nos yeux des extraits du réel, l’artiste nous propose de regarder des images provenant de son coeur, de sa mémoire, voire de ses rêves. Bridée par les limites afférentes au médium photographique conventionnel, elle lui adjoint création plastique et performance théâtrale afin de donner vie à son immense besoin d’expression et d’interrogation. »
Resurrection
Resurrection
Last Supper
Last Supper
Nightscape
Nightscape
The Little Match Girl
The Little Match Girl
I'll be back
I’ll be back
Broken Heart
Chasse au Tresor
Chasse au Tresor

Neverending Race
Monsoon Season
Monsoon Season
Regardez le making-of de My Chemical Romance, c’est tout simplement hallucinant la patience qu’il faut pour créer cela :



Facebook et Google achètent les câbles qui transportent internet facebook cable

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facebook cable


Facebook et Google envahissent le monde entier. Mais au fond, ce sont que des sites, donc virtuels ? Mais quand ces sites commencent à acheter d’autres choses, disons, les câbles qui relient les internautes… C’est en fait assez alarmant.

C’est en ce moment que cela se passe… Le Wall Street Journal rapporte que les grandes entreprises du web comme Facebook, Google, Amazon et Microsoft ont lentement acheté des parties importantes de l’infrastructure Internet. Evidemment, cela rend les entreprises de télécoms, qui ont traditionnellement contrôlé les câbles, très nerveuses.


Nous ne parlons pas d’un câble ça et là… Google détient désormais plus de 160 000 km de fibre optique à travers le monde. Facebook vient de terminer l’installation d’un réseau à haute capacité dans toute l’Europe, qui relie son immense centre de données de l’Arctique à la Suède. Le réseau social a également investi des millions pour aider à poser 9500 km de câbles à travers le Pacifique.
Pendant ce temps, les dépenses d’Amazon en infrastructures sont en hausse de 44%, soit 2,6 milliards de dollars. Bezos rachète plusieurs réseaux, comme Microsoft construit les siens et investit dans des câbles sous-marins. Tout le monde le fait !

Dans le passé, les grandes entreprises de télécommunications étaient libres de fixer les prix, et alors que les coûts de bande passante sont en baisse constante , il n’y a aucune garantie que cette tendance se poursuive dans ce cas de figure. 
« Il s’agit vraiment de contrôler leur propre destin. »
Seulement, la grande question, à ce stade, est de savoir si ou non cela va vous affecter. A court terme, c’est une bonne chose. La dernière chose qu’ils veulent, c’est une réseau ignoble qui empêcherait les internautes d’aller sur leurs sites. C’est un gage de qualité assurée et d’entretien, probablement à meilleur prix. En revanche, d’ici une ou deux décennies, il est difficile de savoir comment tout ceci évoluera.

L'entretien individuel d'évaluation

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La fin de l'année, dans les entreprises, c'est souvent la saison de l'entretien individuel d'évaluation. Un exercice que l'on redoute parfois, pour ses conséquences sur le salaire et le déroulement de la carrière.

Plus de la moitié des salariés français sont soumis à un entretien individuel d'évaluation. Un exercice qui suscite souvent la méfiance et crée parfois un malaise. En cause, les critères d'évaluation, qui peuvent être subjectifs. Le Centre d'analyse stratégique (CAS) a récemment produit une note d'analyse dans laquelle il fait plusieurs recommandations pour que ces entretiens se déroulent dans la transparence. L'essentiel avec Vincent Chriqui, directeur général du CAS.



Décembre, janvier, février : c'est la saison des entretiens annuels d'évaluation. Un rituel qui ne servirait souvent pas à grand chose, selon deux études de grande ampleur. Pire, il entraînerait même une baisse des performances.

L'entretien annuel: pas vraiment utile© Maxppp
Ce sont deux études qui "cassent" ces entretiens annuels qui se sont petit à petit propagés à la grande majorité des entreprises. Il ne s'agit pas d'étude françaises, ce qui lève le soupçon culturel selon lequel les Français seraient rétifs à toute évaluation et opposés, par principe, à ce qui vient du patron.
Première étude, celle de la Société internationale de management des ressources humaines. Elle a été menée dans plusieurs pays. Et, tenez-vous bien, pour 90% des salariés interrogés, l'entretien annuel est vécu comme stressant et comme ne servant à rien.

Deuxième étude, publiée dans une revue scientifique américaine de psychologie. Là on va plus loin : dans 30% des cas, l'entretien entraine une baisse significative de la performance de la personne évaluée !

Selon Mathieu Poirot, psychologue social et consultant en entreprise, "nous avons plus besoin de retours positifs que négatifs pour préserver notre estime de soi et, en cas de critique, les études en neuroscience montrent que notre cerveau crée une "cloture cognitive" qui nous empêche d'appréhender l'information donnée par le manager".

Surveillance d'Internet - Jérémie Zimmermann : "Nous allons vers un État totalitaire"

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Le Point.fr - Publié le

 

La surveillance d'Internet, rendue légale sans l'intervention d'un juge par la dernière loi de programmation militaire, continue de faire réagir. Interview.

Ulrich Mühe dans "La vie des autres" de Florian Henckel von Donnersmarck (2007)
Ulrich Mühe dans "La vie des autres" de Florian Henckel von Donnersmarck (2007)© Océan Films 
 
 
Votée par l'Assemblée nationale et le Sénat, la loi de programmation militaire, qui facilite la surveillance d'Internet, continue de faire réagir dans le milieu numériquefrançais et américain. Voici l'opinion de Jérémie Zimmermann, porte-parole et cofondateur de La Quadrature du Net, organisation de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet.
Le Point.fr : Quelle est votre réaction à la suite du vote cette semaine de la loi de programmation militaire ?
Jérémie Zimmermann : Cette loi permet de vastes écoutes sans intervention d'un juge en temps réel. Il s'agit d'une porte ouverte aux plus importantes violations des libertés individuelles, en même temps qu'une violation du principe de la séparation des pouvoirs. Normalement, c'est le pouvoir judiciaire qui peut restreindre les libertés fondamentales, donc ordonner les écoutes violant la protection de la vie privée. Je suis particulièrement déçu de voir que ce texte est porté par le gouvernement, bref, est devenu la position officielle en réaction aux révélations d'Edward Snowden sur les pratiques de surveillance de l'État américain. Alors que le Parlement européen a invité le lanceur d'alertes (il doit être prochainement auditionné, NDLR), la réponse de la Franceétonne. Aux yeux du monde entier, notre pays est hypocrite dans sa réponse aux récents abus des États-Unis.

Les partisans de la loi expliquent que la France est en guerre...
Le premier danger ici est que la surveillance n'est plus un dispositif exceptionnel concernant uniquement le terrorisme, mais devient la norme. Le texte proposé, par la notion très vague de "informations et documents traités ou stockés", permet une surveillance totale de la géolocalisation, l'enregistrement des communications, mais aussi la surveillance de notre activité en ligne, ce qui veut dire grosso modo de toute notre vie. Pire, cette surveillance pourra s'effectuer en direct. D'ailleurs, la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité, chargée de vérifier la légalité des autorisations d'écoutes, ne pourra rien empêcher, car elle interviendra a posteriori (48 heures après avoir été alertée) et, rapportant au Premier ministre, n'aura aucun pouvoir de sanction en cas d'abus. Pas sûr qu'elle se fasse entendre ! Bref, cette loi signe la fin de la séparation des pouvoirs et donne à l'exécutif les clés d'un système de surveillance généralisée.
Que voulez-vous dire par là ?
Qu'il n'y aura plus de limite. Ce texte va bien au-delà de la lutte contre le terrorisme en proposant que ces écoutes servent notamment à protéger les intérêts scientifiques et économiques de la France. Par exemple, des champs qui englobent les antinucléaires, des associations oeuvrant pour la transparence des entreprises, des opposants à la création d'un nouvel aéroport, mais aussi potentiellement l'identité des sources de journalistes dans une affaire anticorruption... C'est ni plus ni moins que la préparation d'un État totalitaire.
 

Mindfulness - force et vulnérabilité: Dominique Steiler

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Dominique Steiler teaches business students and is a former pilot. He used to wear his pilot past as a superman cape protecting him from the outside. In his talk, he proposes a new approach: stop wearing your superman cape, embrace your vulnerability and you may reach higher.
You can find Dominique on LinkedIn : http://fr.linkedin.com/pub/dominique-...

Why Apple’s Suburban Spaceship Could Lose the War for Tech Talent

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The vision for Apple’s new headquarters. Image: City of Cupertino

Though the world will never see another product developed by Steve Jobs, one of his most ambitious projects is still in the pipeline. Before he died, Jobs spent years working with architect Norman Foster to design Apple’s new headquarters in Cupertino, a giant ring of glass that looks like some sort of alien spacecraft nestled in a suburban California forest.
Its ambition is to be a marvel of modern architecture. “Apple, which had already changed the nature of consumer products, seemed now to want to try to do nothing less than change Silicon Valley’s view of what buildings should be,” architecture critic Paul Goldberger writes in the latest issue of Vanity Fair.
But there’s a problem. As Apple seeks to change Silicon Valley’s view of what buildings should be, Silicon Valley is rethinking its view of where they should be, even as the company that Jobs built is staying put in its hometown.
Increasingly, young tech talent wants to live and work in cities. As a result, the hottest tech companies, from Google to Twitter to Uber, are setting up shop in San Francisco, a long drive north of Silicon Valley, the traditional stronghold of the computer game. In the cutthroat world of tech recruiting, catering to the demands of the talent is everything, and even Apple isn’t immune to the first rule of real estate: location, location, location.
Employees aren’t expected to start working in the new Apple headquarters until 2016, but the potential risk already is mounting. Last month, the San Francisco real estate scene began buzzing with the rumor that Google is looking to snag massive amounts of space in the city. Though the search giant has a decent-sized San Francisco office — a complement to its headquarters 36 miles south in Mountain View, California — a major new Google outpost in the city could shift tech’s center of gravity away from Silicon Valley proper and bring even more companies tumbling after.
Already, the most talked-about and valuable startups in the tech industry have set up shop in San Francisco almost as if it’s a foregone conclusion. Dropbox, Uber, Square, Airbnb, Pinterest. All of these are companies on track for IPOs of Twitter-esque proportions. (Twitter, too, makes its home in San Francisco.) In a recent report from IPO market research firm CB Insights, the 26 still-private tech startups believed to be valued at $1 billion or more include nine in San Francisco and an equal number spread across the Silicon Valley suburbs.
One rough distinction between the top San Francisco startups and those to the south is that the city-based companies tend to offer products and services geared toward consumers. In Silicon Valley proper, the biggest startups are more likely to make hardware and software used inside businesses and among the developers of the world. But even this is changing.
Hardcore geek magnets such as New Relic and Heroku are based in San Francisco. Cloudera — a company that mimics the software that drives such massive web operations as Facebook and Google — opened a city office just so it could rub shoulders with these web giants. Last year, the former chief architect of Google’s search query engine told WIRED he left to take a job at Cloudera because the cloud data startup was now closer to his home.
Even Facebook is part of this massive tech trend, recently moving its headquarters closer to San Francisco in part to maintain its hold on talent. To be sure, Silicon Valley will remain a tech hub, but the point remains: The balance is shifting. And Apple is putting all its eggs in a mile-wide spaceship-like basket.
But come on, would talented techies really forgo the money, resources, and prestige of a company like Apple just because it happens to be in Cupertino? They very well might. Consider Goldberger’s description of Silicon Valley beyond the walls of its corporate campuses: “Most of Silicon Valley is suburban sprawl, plain and simple, its main artery a wide boulevard called El Camino Real that might someday possess some degree of urban density but now could be on the outskirts of Phoenix.”
In that light, it’s easy to see why 20-something Googlers would rather live in the city and take the Google Bus to the Valley — and why they might be even more drawn to the company if they could live and work in the same place.
Tech is hardly the only industry driving an urban resurgence as corporate America tries to lure new talent by meeting its smartest recruits where they want to live. Everyone from United Airlines to Hillshire Brands is moving back downtown, according to a recent Wall Street Journal piece. Reporter Lauren Weber writes that commercial real estate vacancy rates have fallen faster in cities than in suburbs as the overall market has recovered in recent years. And nearly half of all Americans with bachelor’s degrees are clustering in 20 metro areas.
Despite the powerful draw of city life, however, Apple still has one way to lure engineers and designers into its mothership: It’s Apple. The maker of the world’s most iconic products can count on its brand to draw talent into its, ahem, inner circle. And its new headquarters might wind up being so amazing that even the most dedicated urban denizens will be drawn to its architectural magic.
Regardless, it’s not like an urban headquarters was ever really a possibility for Apple. Cities overall, with their messy, chaotic, open-ended ways, their dense public spaces that encourage interaction and collaboration, don’t fit Apple as a company or culture. In a way, a closed circle is an ideal metaphor for Apple’s product philosophy: Our design is so seamlessly perfect you never have to leave our world. The question is whether walling itself off from the real world will one day lead to cracks in that perfection.

It’s Time to Reward Corporate Innovators: Your Employees

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Everyone wants to be an entrepreneur, or be described as one, said the Wall Street Journal the other day. There’s some truth in that. In a world where most businesses are small businesses, that’s a good thing. But what does that mean for large corporates? Do they need to be brimming with entrepreneurs? Can they cultivate that factor?
Yes and yes. As we look toward the new year, innovation remains a top priority for executives and individual entrepreneurialism is critical to underpin that.
My colleague, Matt Reilly, has penned an excellent column in Bloomberg Businessweek in which he says that organizations need to change their mindset on innovation risk by worrying less about the possibility that a new idea may fail and do more to encourage risk-taking and innovation.
A new survey of 800 employees of large U.S. corporations by Accenture reveals that only one in five believe management at their company supports innovation, and only an eighth believe management does a very good job of accepting failure.
Considering how critical innovation is to supporting growth in an extremely competitive global market, this is a very troubling finding and speaks volumes about the need to shore up the corporate innovation process.
It is clear that managers must reward employees for all of their contributions to corporate innovation, not just for the ideas that work, or they risk losing their most talented people…and their competitive edge.
The main obstacles that sap the energy of would be corporate entrepreneurs are the sheer lack of time, the lack of management support for idea generation and the lack of incentives.
So it should come as no surprise that when Accenture polled self-employed individuals, we found that nearly one-third said they started their own business in order to have the freedom to pursue their own ideas. Even though start-ups play an important role in economic growth, however, established companies simply cannot afford to lose talented people who know how to generate new ideas, and they must focus more energy on supporting employees’ desire to be entrepreneurial.
The nub of the issue may be that management is failing to strike the right balance between quality and quantity. Indeed, not all ideas are good ones – and encouraging more ideas does not mean tolerating more poor ones. The problem is not the lack of ideas, but the lack of a process to weed out the bad ones and put resources behind the good.
Managers can do a better job of designing processes that enable them to evaluate new ideas more quickly. The way to do that is to establish a “push and pull” model that can help companies nurture entrepreneurial talent and channel it more effectively. Management needs to push employees to be more creative by changing the corporate culture to embrace the process of idea generation. At the same time, they must pull employees into the game by rewarding them appropriately for suggesting and developing new ideas that can benefit the company.
Reading many of the views of fellow LinkedIn Influencer contributors, there’s a growing recognition that today’s digital-savvy employees are more in tune with customers than ever before. All signs indicate that they are more interested in innovation, have the capabilities to make a difference and are very eager to participate. While some managers may be overwhelmed by the ideas being generated by their staff, now is the time to harness employees’ creativity in more transparent and decisive ways.
Photo: Shutterstock

It Takes More than Talent to Drive Results

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We’ve all come across this type of person in our careers: the guy who is miserable to work with but who’s also “the top salesman we have.” Or how about “the smartest guy in the room,” who’s also the most unapproachable person you’ve ever met? The talent may well be there, but it isn’t a guarantee of success.
Sometimes, very talented people just aren’t a good fit for your organization, but more often, the problem lies in leaders’ inability to harness or align their employees’ talent to the mission. Either of these problems can cause employees’ talent to atrophy — or, worse, give them a reason to move on to a more engaging position at another company. Your job, as a leader, is to recognize when talent isn’t being used to its fullest potential and fix it.

When Talent on Its Own Isn’t Enough
As a leader, you may be tempted to hire an individual or keep him in your organization based on talent alone, but this might be a recipe for disaster. To make a difference, talented people need to be given the right roles and responsibilities, proper direction, and a sense of urgency. Most of all, they need to be properly aligned to advance an organization’s long-term goals.
Here are some common talent issues leaders face that could hinder your business’s success:
  • The “lone wolf”: The lone wolf archetype makes for a great western, but in today’s hyper-connected business world, that mindset just doesn’t work. You could have the smartest guy in the industry working for you, but if he can’t interact with the rest of your team, he’s ultimately a drain on morale and productivity. A successful business requires a team of people who make use of each person’s talents through good communication and collaboration.
  • Misaligned talent: Businesses can fall victim to misaligned talent for many reasons, but what I’ve seen happen, time and time again, is talent being evaluated based on short-term operational needs versus long-term business success. Perhaps you needed someone to fulfill certain responsibilities in a pinch when your business was growing, but now that person is stuck in a role where her talent is being wasted. Leaders must be able to see past pressing operational needs to the future performance of the company, which includes putting your best and brightest in leadership and strategic roles.
  • Disengaged talent: If a talented employee is bored or unmotivated, she’s not going to perform to her highest potential. Getting employees out of their comfort zones, but not in panic mode, will help employees feel like they’re contributing to a greater cause and experiencing individual development. Those employees will know they are truly putting their strengths to good use and will go above and beyond for your business. However, fail to provide a challenge that fully utilizes an employee’s talent, and that talent will start to mold.
How to Align a Team’s Talents
Business moves fast. Often, business leaders get caught up with other priorities and let their team’s alignment and direction fall by the wayside. Here are three simple remedies to get talent back on track:
1. Communicate: The most effective way to align a team’s talents is through honest dialogue. Take the time to evaluate internal processes and dynamics. Hearing from your team about what is — and isn’t — working will help create alignment and do more for your team’s big picture than any task management system or monetary bonus ever could.
2. Look at your business objectives: When you put talent in the context of business strategy, talent will start to naturally align itself. Leveraging the strengths and preferences of employees according to where they fit within your long-term business objectives will naturally bring out the best in your people and organization as a whole. Make sure all employees know their roles and how their actions contribute to the bigger picture.
3. Put the right people in the right seats: Jim Collins said it best when he advised that people need to be put in the right seat on the bus to drive performance. If you want to improve your team’s performance, find the right roles and responsibilities for the right employees. Find out what your employees enjoy doing and what motivates them to determine where they are best suited.
All leaders want the most talented people working for them, but talent alone can’t carry an organization. Leaders must provide oversight and direction to ensure employees are engaged, motivated, and challenged on a daily basis. Most of all, they must harness talent effectively by putting people in roles that align them — and the organization — for long-term success.

How To Create Loyalty Within Your Team

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One of the best ways of judging the quality and ability of a leader is by looking at the levels of loyalty they inspire from their staff. Getting your team to follow you through the good times and even more importantly the tough times, is the hallmark of a great leader.
And to get people to follow you when things are not going well you have to make them want to stay with you on the journey. In other words you need your staff to be to totally loyal to the cause and to you as individual.

There are plenty of people out there who expect and demand loyalty from their employees at all times. They think that giving someone a job is enough of a reason to expect them to be completely loyal and totally committed.

However, true and lasting loyalty is not simply about giving someone a wage and then demanding they follow you through thick and thin.
The fact is that loyalty is something that has to be earned and comes as a result of a relationship that is built up over a long time.

Some people think that you can lead through fear and that all you have to do is tell an individual to do something without expecting to be questioned in any way. But to get the very best performance from people you have to have a mutual understanding and the kind of relationship where you can sit down and have an honest on open discussion.

Of course in a business, especially one in the early days of its life, there can only ever be one boss. In my experience trying to run a company by committee and as a democracy is always going to end in failure. I have invested in firms where this was initially the case, and decisions took too long to be made. There needs to be a clear decision maker - someone at the top of an organisation who makes the big decisions and takes the ultimate responsibility.

But as a company grows and expands, then there is a need for a clearly defined structured and a board of directors. When you get a situation when you have one individual micro-managing it can lead to paralysis.

However even as a business grows and the management team expands it is still important that the person at the very top commands respect and loyalty.

To do that you have to be prepared to give something back to your staff. You need to understand what makes them tick, when they need a word of advice and support and when they need to be encouraged to do better.

All of us as individuals like to feel appreciated and like to be told that we are doing a good job from time to time. Showing empathy and understanding as a leader does not means that you are a soft touch and it can be the best way to motivate members of the team.

Great leaders are able to give something back to everyone, no matter what their position is in the hierarchy.

La perte de sens dans la vie professionnelle est une pathologie liée à notre civilisation actuelle

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Pour Pascal Chabot, philosophe, professeur à l'IHECS, à Bruxelles, un pouvoir excessif est donné aux entreprises dans nos sociétés. L'auteur de "Global burn-out" (Puf) incite à repenser le travail à partir des désirs et des besoins des individus.

Management : Comment expliquez-vous  cette crise du sens au travail ?
Pascal Chabot : Historiquement, notre société est la première à chercher un sens au travail. Autrefois, le sens venait de l’Eglise, de l’Etat, de la famille, de la nature… Il y a trente ans, le travail était encore une fonction. Aujourd’hui, c’est devenu un projet. Il faut «faire plus que le job» : assumer une tâche, apporter des idées, s’épanouir, créer… Chacun est placé face à l’injonction de trouver un sens à ce qu’il fait. Or tout le monde n’est pas outillé pour cela.

Management : Mais pourquoi cette nécessité de donner du sens au travail ?
Pascal Chabot : Face à la concurrence, les entreprises ont besoin de salariés autonomes. D’où la mise en place de formes de management qui instituent l’autonomie et l’implication. Pour les individus, il y a des avantages à cette situation. On n’est plus seulement un rouage, on peut aussi s’épanouir dans le travail. Le danger, c’est le pouvoir excessif donné à l’entreprise. Philosophiquement, il y a une contradiction insoluble entre le profit, l’urgence, la rentabilité d’un côté, et le sens, qui ne se construit que dans la durée et l’intime. Or la crise renforce sans cesse cette tension, et l’humain est de plus en plus malmené par l’organisation.

Management : Quelles peuvent en être les conséquences ?
Pascal Chabot : La limite, c’est le burn-out, la perte totale de sens. Paradoxalement, le burn-out touche d’abord les métiers à fort contenu humain, comme l’enseignement et la médecine. C’est là que la contradiction est la plus manifeste entre la rentabilité, la recherche d’efficacité et la donnée purement humaine qu’est le sens. Le burn-out,  ce n’est pas une dépression individuelle. C’est la pathologie d’une civilisation qui a érigé l’urgence en norme, ce qui entraîne une combustion des ressources. Il faut réinventer le travail à partir des désirs et des besoins humains.

propos recueillis par André Mora

Grèce : quand la crise produit de l’innovation sociale et économique

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par Annette Preyer

En Grèce, plus personne n’attend de solution venant de l’Etat. Les Grecs renouent avec les principes vieux de 2500 ans qui ont fait naître la première démocratie à Athènes : ils s’associent localement en citoyens et prennent leurs affaires en main eux-mêmes. Portraits de ces Grecs qui créent de nouvelles structures pour s’entraider et produire ensemble.
« Grâce à notre marché je peux faire une cuisine saine pas chère. » « Grâce à notre réseau j’ai pu ré-augmenter mon niveau de vie. » « Grâce à notre coopérative je peux à nouveau exercer mon métier. » Phrases de fin d’interview entendues à Thessalonique, Volos et Athènes, en juillet et août 2013
Acheter ensemble
Besoin primordial s’il en est, l’alimentation a fait l’objet des premières initiatives de terrain. Le mythe veut que le mouvement dit "de la pomme de terre" soit né début 2012 à Katerini, petite ville de 85 000 habitants au pied du mont Olympe. Dès 2007, des associations y avaient commencé à se substituer ponctuellement à l’administration défaillante. La crise venue, il s’agissait de se battre contre le niveau des prix, inchangé dans les supermarchés, alors que les salaires et retraites avaient baissé brutalement. Pour cela, paysans et consommateurs ont exclu les intermédiaires du circuit d’approvisionnement et se partagent leurs marges. Un accord gagnant-gagnant : des prix plus élevés et du cash pour les paysans, des prix plus bas et une meilleure qualité pour les consommateurs.
Après les pommes de terre, les oignons et les oranges. Le mouvement a pris de l’ampleur. Aujourd’hui les groupements citoyens organisent de « vrais » marchés, avec des fruits, des légumes, des produits laitiers, de la viande, du miel, de l’huile d’olive. Parcs municipaux, parkings, ou tout simplement la plage, l’imagination ne manque pas pour trouver un lieu. Rien que dans la région d’Athènes on compte une quarantaine de ces marchés, une bonne douzaine à Thessalonique, deuxième ville du pays, et 120 dans toute la Grèce.
Que faut-il pour monter un tel marché sans intermédiaire ?
Un nombre suffisant de chalands afin que les paysans ne se déplacent pas pour rien. Des citoyens actifs qui investissent du temps et apportent ou acquièrent les compétences nécessaires, pour négocier avec les agriculteurs, gérer les commandes, faire l’information préalable, trouver un emplacement. Depuis 2012, les 100 000 habitants de Chalandri, une banlieue de classes moyennes au nord d’Athènes ont leur marché dominical une fois par mois, qui se déplace entre les squares et les écoles. « Nous sommes vingt dans le comité d’organisation, raconte Dimitris Christoulakis, et sur notre page web il y a tous les mois 700 à 1000 commandes de haricots, lentilles, riz, pâtes, farine, miel, fromage, yaourts, œufs et café. Le dimanche matin, jusqu’à 11 heures, nous livrons les commandes en priorité, ensuite tout le monde peut acheter. » Retombée supplémentaire : les supermarchés revoient leurs prix à la baisse...
A Kalamaria, dans les environs de Thessalonique, le marché mensuel se tient déjà depuis deux ans. Aujourd’hui il réunit 30 à 35 paysans et attire 2000 à 3000 clients. Ni triche ni fraude : la police vient régulièrement contrôler, mais tout est en ordre. En Grèce, les paysans ne paient pas de TVA et les coopératives émettent des factures.
J’aimerais savoir si les agriculteurs sont contents. « La bonne question c’est : sommes-nous contents, » me corrige Vassilios Antipas, membre de l’équipe d’organisation. « Globalement oui, mais il ne faut pas idéaliser, précise-t-il. Certains paysans essaient subrepticement d’augmenter leur prix ou d’écouler une qualité moindre. Nous sommes obligés de les surveiller de près : contrôles de qualité, comparaison avec les niveaux des prix de gros et de détail. » Vassilios avoue être un peu las. L’élan initial pourrait s’affadir. Les clients se comportent en consommateurs moyens et plus du tout comme des citoyens engagés. Voici un beau sujet pour la prochaine assemblée citoyenne. Comment éviter une spécialisation trop forte au sein du mouvement où se désintéressent de ce que font les autres ? Comment développer le sentiment d’appartenance à un collectif et la responsabilité partagée ?
Echanger localement
L’esprit de solidarité et d’entraide, voici justement le moteur des banques de temps, cercles d’échanges et autres systèmes LETS (Local Exchange Trade Systems). La Grèce en compte désormais une bonne trentaine. Alors que la pénurie d’euros paralyse l’économie, l’utilisation d’une unité de valeur strictement locale injecte à nouveau des liquidités et peut relancer l’activité sur un territoire circonscrit.
L’idée n’est pas franchement neuve. En 1932/33, après la Grande Crise, une expérience très réussie avec une monnaie locale a ranimé l’économie de Wörgl, un gros bourg du Tyrol autrichien. A l’heure actuelle, en France et en Europe occidentale, en Amérique du Nord et du Sud, un peu partout on peut trouver des réseaux non pas de troc direct, mais d’échange multilatéral de produits et de services avec des unités de mesure locales, tel le Piaf dans le Sel de Paris ou la Cocagne à Toulouse.
La majorité des membres des réseaux grecs ne savent rien de leurs illustres ancêtres et ils s’intéressent encore moins aux modèles monétaires alternatifs. Au chômage, partiel ou complet, ils ont du temps. Ils veulent tout simplement être utiles et actifs. Et disposer de quoi vivre et même vivre bien alors que leur budget a été sérieusement amputé. Pour cela, encore faut-il repérer des opportunités au sein de l’adversité.
Free-economy.gr est né ainsi.
Dimitris Mouroulis, 40 ans, physicien, vient de s’établir comme webdesigner indépendant quand la crise contraint ses clients à reporter puis annuler leurs projets. « J’ai du temps, je vais l’employer à être créatif », décide-t-il alors. Il imagine une plateforme d’échanges de services en ligne ; du troc fluidifié par une unité de mesure virtuelle. Des amis le détrompent sur ce qu’il croit original. « OK, j’ai réinventé la roue », s’amuse Dimitris. Bonne surprise : ses amis soutiennent néanmoins son projet et y participent. En mars 2012, free-economy.gr est en ligne. L’adresse postale du réseau se situe à Neo Psychiko, Athènes : l’appartement des parents malades de Dimitris dont il prend soin. Trois écrans de marques différentes marquent son poste de travail. Nous discutons autour d’une table où les miettes témoignent d’un récent petit-déjeuner. Quels services sont proposés au sein du réseau ? Expertise comptable, peinture en bâtiment, prise de vue vidéo, psychothérapie, ... Dimitris lui-même y a trouvé une garde-malade pour sa mère, des cours de guitare électrique et de taekwondo.
Comment se fait-il que free-economy.gr n’ait que 87 membres ? « Nous privilégions la qualité plutôt que la quantité, se défend Dimitris. Nous avons débattu pendant des mois pour définir des règles qui puissent nous garantir fiabilité et sécurité, quitte à avoir un peu moins de flexibilité et à croître moins vite. Nous sommes ainsi à ma connaissance les seuls dotés d’une structure juridique – une société à but non lucratif. Free-economy est un bébé avec d’excellents gènes. »
La genèse du réseau TEM (Topiki Enallaktiki Monada – unité alternative locale) à Volos, ville de 180 000 habitants, entre Athènes et Thessalonique, est différente. Ses fondateurs avaient et ont un désir sincère de vivre différemment, de tendre vers une utopie. La citation d’Imagine de John Lennon sur le portal de TEM affiche la couleur : Imagine tout le monde qui se partage la planète ; pas de place pour l’avarice, ni pour la faim, une grande famille. Suit l’appel à passer de l’idée à l’action : Bienvenue à l’économie sociale ! Christos Papaioannou, informaticien, 39 ans, a étudié et travaillé au Royaume-Uni et s’y est déjà intéressé aux réseaux d’échange alternatifs. Mairita Houpis, récente retraitée de l’enseignement et tout juste revenue dans sa ville natale, connaissait à Athènes une banque de temps. Mairita ne nie pas non plus avoir été influencée par sa plus jeune fille, engagée dans l’action associative pour le commerce équitable, l’alimentation bio et des magasins de troc.
Christos, Mairita et quatre autres passionnés par un idéal semblable commencent en avril 2010 à concevoir un réseau. Pour faire quoi ? De tout un peu, – réparer la machine à laver, enseigner l’anglais, garder des enfants, jardiner – et fournir quelques produits – vêtements, livres, meubles, tomates du potager ... Bref, tout simplement répondre à la demande. Comment ? En rapprochant l’offre et les besoins. Plus facile à dire qu’à faire ... Christos trouve le logiciel libre Cyclos. Avec la contribution d’autres intéressés, de Crète notamment, Cyclos est traduit en grec et adapté à leurs besoins, c’est-à-dire surtout simplifié. Et comment payer et se faire payer ? Grâce au TEM bien sûr, la monnaie virtuelle (voir encadré). Le TEM, la monnaie du troc, correspond à un euro. Mais pour ne pas provoquer la Banque centrale ou le fisc on évite de parler de monnaie. Dès juin 2010, la plateforme internet est prête. « Pendant les vacances d’été nous avons demandé à tous nos amis de tester le logiciel, raconte Christos. Leur feedback a été très encourageant. En octobre, nous avons fait une conférence de presse pour informer largement. Rapidement les premiers membres se sont inscrits. »
Au démarrage, les membres de TEM proposent leurs compétences uniquement sur internet et les relations se nouent une à une. Mais le besoin de rencontres plus larges, informelles, en plus des assemblées générales, se fait sentir. La solution : un marché mensuel, bien réel, où seul le TEM reste virtuel.
Début 2012, la crise frappe Volos durement.
Le nombre des adhérents à TEM s’envole. L’université met à la disposition du réseau un bâtiment industriel vide qui aurait dû céder à un nouvel immeuble pour la faculté – projet différé faute de financement. C’est dans cette halle que le marché se tient à présent tous les mercredis et samedis. 1500 adhérents sont inscrits, plusieurs centaines sont actifs.
A Thessalonique, la monnaie complémentaire s’appelle Koino (prononcez Kino, addition des premières syllabes de « monnaie sociale »). Eleni Papatheodosiou, membre de l’équipe initiale, économiste, raconte sa démarche personnelle. « En 2008, j’ai quitté mes responsabilités dans des programmes européens. J’en avais assez de me comporter en businesswoman. A l’époque, il était facile de changer de job. J’ai commencé à donner des cours d’économie. Attirée par l’innovation, je m’intéresse depuis longtemps aux réseaux d’échange LETS. Quand la crise est venue tout bousculer, j’ai pensé que c’était le bon moment de plonger. » Rapidement ils sont 25 pour lancer l’expérience. Par hasard Eleni fait la connaissance de Christos du TEM. « Un véritable coup de foudre, s’amuse Eleni et précise : coup de foudre intellectuel seulement, il a l’âge de mon fils ! » Christos les aide à créer leur site internet, car Cyclos, convivial pour l’utilisateur, l’est beaucoup moins pour le programmeur.
Un pas décisif pour Koino est la décision de se rassembler pour un marché mensuel, organisé depuis février 2013. « Ainsi nous faisons mieux connaissance entre nous et devenons visibles pour le grand public. » Aujourd’hui Koino a 500 membres dont 300 actifs. La prochaine étape est l’introduction d’une rémunération en Koino pour des services rendus au réseau. C’est déjà le cas chez free-economy.gr et TEM. A Volos, par exemple, une heure de travail administratif ou de rangement/nettoyage de la halle vaut 6 TEM.
Principes fondateurs obligent, dans la plupart des réseaux grecs, toutes les décisions sont prises par l’assemblée des membres. A défaut d’un consensus, il peut y avoir vote. Mais il n’y a ni direction ni représentants élus. L’assemblée débat de questions de toute nature, du détail pratique aux règles générales. Vaut-il mieux intégrer des personnes de localités un peu éloignées ou les aider à créer leur propre réseau ? Peut-on exclure un homme qui harcèle des femmes bien qu’il soit sans abri ? Voulons-nous autoriser la vente de produits alimentaires hors de la zone cuisine/restauration ? Comment répondre à une offre de coopération de la mairie ?
Tout n’est pas toujours harmonie et concorde.
Les règles du jeu de l’assemblée elle-même sont débattues avec une belle régularité et beaucoup de passion, d’agacement et de susceptibilité personnelle aussi. Maria Mccarthy, Britannique mariée à Volos, membre engagé, me confie : « c’est bruyant, chaotique, à peine organisé et je n’aime pas perdre mon temps. Qui plus est, il suffit d’avoir du coffre pour se faire entendre – autant dire que les hommes manipulent parfois le déroulement, au détriment de la validité des arguments. » « C’est ouvert, chacun peut participer, se réjouit une collègue plus optimiste. Encore faut-il venir régulièrement aux réunions du mercredi si l’on veut faire avancer les choses. » « C’est un processus d’apprentissage collectif », admet Christos. Lui-même paraît ne jamais perdre son calme, écoute chacun avec attention, explique, répète, gesticule pour mieux se faire comprendre, mais sans élever la voix. A son corps défendant, Christos apparaît bien comme le leader de TEM. On vient chercher son opinion pour tout. « Ils voient bien par eux-mêmes ce qu’il convient de faire. Quand vont-ils prendre leurs responsabilités ? »
Chez free-economy.gr il y a un comité de coordination mais cela ne protège pas des conflits internes. Au printemps l’équipe a eu besoin de tout un weekend pour clarifier les relations et rôles en son sein, aidée par Markos Perrakis, psychologue, coach et membre du réseau. Peu après, la première assemblée générale rassemble la moitié des membres dans une atmosphère festive et un sentiment d’abondance attestée par le buffet copieux, composé des apports de chacun. A nouveau, grâce aux compétences présentes dans le réseau, l’animation est tout à fait professionnelle. Dans l’enthousiasme, une foule d’idées de progrès émerge et on se quitte sur un « à très bientôt pour la prochaine assemblée ».
Quel peut être l’avenir de ces réseaux ?
« Nous devons diversifier les produits et services, affirme Eleni Thanouà Athènes en m’offrant des figues de son jardin. Je m’efforce de recruter mon coiffeur et mon jardinier pour free-economy.gr. Si chacun pouvait dépenser 15% de son budget dans le réseau je serais très contente. » Mairitaà Volos va encore plus loin : « Ce serait formidable si la visite au supermarché devenait une corvée exceptionnelle ».
Le but n’est certainement pas d’avoir le plus grand nombre d’adhérents possible. « Un réseau ne fonctionne que si les membres se connaissent et se font confiance, déclare Mairita pour TEM. Voilà pourquoi nous avons commencé à interroger nos membres, un à un, pour savoir où ils en sont. Et plutôt que grossir de manière incontrôlée, mieux vaut essaimer. Nous aidons activement les noyaux de gens qui veulent monter des réseaux dans des quartiers ou des petites villes des environs. »
Maria Scordialos, formatrice en management participatif et très impliquée dans l’innovation sociale, rappelle l’expérience acquise dans d’autres LETS : « au-delà de 1000 personnes cela marche moins bien. Ici il s’agit de créer un autre sens de la valeur, de partager autre chose que juste une autre monnaie pour échanger. La relation prime sur la transaction. » « Quand tu paies un service en euros, la relation s’arrête là. En TEM, il y a plus que ça, confirme Maria Mccarthy. La relation est différente. Les gens sont généreux. » Une autre ajoute : « ce que j’aime le plus dans TEM c’est faire des choses ensemble, en groupe organisé. Nous sommes des gens libres, qui ne sont réunis ni par la politique ni par la religion. » Des gens qui prennent soin les uns des autres. Les gestes affectueux, la complicité, le respect de ce que chacun apporte en témoignent.
A Volos, TEM lance désormais des productions communes pour renforcer les liens entre membres. Il cherche un terrain agricole pour cultiver des légumes. Un atelier de menuiserie est en cours d’installation. Pour réparer des meubles et ainsi réduire la consommation, pour fabriquer du neuf et être créatif, pour aider ceux et celles qui n’ont pas l’outillage nécessaire mais désirent apprendre. Christos insiste beaucoup sur cet aspect : « la transmission des savoir-faire et de la connaissance me tient particulièrement à cœur. »
Produire ensemble
Depuis septembre 2011 des coopératives dites sociales peuvent être créées en Grèce (loi 1409/2011). Dans ces structures, chaque membre a une voix, peu importe sa part dans le capital. Le bénéfice doit être majoritairement réinvesti, surtout pour créer des emplois. Seul le solde peut être distribué entre les coopérateurs. Eleni Papatheodosiou, rencontrée dans le réseau Koino à Thessalonique, vient de choisir ce nouveau statut. Elle crée une coopérative avec quatre autres femmes, dont sa propre fille de 23 ans qui termine ses études de mathématiques. Elles installent une cuisine professionnelle pour fabriquer des gâteaux et des confitures. Pour commencer. Le samedi sera très bientôt un jour "portes ouvertes" où d’autres pourrons venir pour tester leurs propres recettes ou pour apprendre.
A Chalandri dans la banlieue nord d’Athènes, le marché dominical en circuit court a donné des idées. Faute d’argent, la commune réduit les transports scolaires et ferme des crèches et écoles maternelles ? Que faire de ses enfants quand on a encore la chance de travailler ? Des parents se regroupent en coopérative pour créer ensemble un jardin d’enfants et une école fournissant tutorat et cours particuliers. « Nous sommes 18 familles à avoir décidé d’embaucher trois instituteurs pour s’occuper de nos 23 enfants entre 1,5 et 4 ans, raconte Kostas Gerolymatos, l’un des pères concernés. Une amie met une maison avec jardin à notre disposition. »
Le système d’éducation grec est ainsi fait que les élèves doivent tous suivre des cours complémentaires, au moins pendant les trois dernières années de leur scolarité, afin d’avoir un petit espoir de réussite au concours d’entrée à l’université. Cela implique jusqu’à 20 heures supplémentaires par semaine, un investissement prioritaire et très lourd pour les familles – qui souvent doivent y renoncer aujourd’hui. Face à cela, le nombre d’enseignants au chômage s’accroît. Voilà des intérêts qui peuvent se rencontrer. « Lundi 9 septembre nous avons commencé avec 6 enseignants et une trentaine d’élèves, un nombre qui devrait s’accroître en cours d’année. Nous proposons des cours en petits groupes de maths, physique, chimie, grec ancien, latin, histoire et expression écrite, déclare Nikos Sarafianos, lui-même prof de lettres classiques dans une école de théâtre et en tant que père de deux enfants en bas âge pas encore directement concerné. Le prix des cours est divisé par deux par rapport aux tarifs d’avant la crise. »
Un prof au chômage peut donner seul des cours particuliers. Mais que peut faire un journaliste sur un marché où les stagiaires non payés sont légion ?
A Thessalonique, cinq jeunes journalistes ont lancé en septembre 2011 un blog sur les mouvements sociaux et de protestation de la région, baptisé Alterthess. « En avril 2012, nous avons créé une coopérative et remplacé le blog par un site, raconte Stavroula Poulimeni, 28 ans, regard malicieux, toujours en mouvement, de préférence une cigarette entre les lèvres. Le site permet d’accueillir des annonces publicitaires qui arrivent tout doucement. Nous couvrons aujourd’hui nos frais. » Autre source de revenus : Alterthess publie des agendas et de la littérature engagée. Pour vivre, Stavroula et ses confrères dépendent de leurs parents. Mais n’abandonnent pas leur rêve de pouvoir un jour vivre d’Alterthess.
La rédaction de Efimerida ton Syntakton, le « journal des rédacteurs » a d’ores et déjà réalisé ce rêve. Depuis le 5 novembre 2012, veille des élections présidentielles aux Etats-Unis, on trouve Efimerida ton Syntakton six jours par semaine dans tous les kiosques. Les journalistes viennent en majorité du quotidien Eleftheroypia, pour la survie duquel ils se sont battus pendant des mois, au final sans succès. Avec passion, ils défendent un journalisme indépendant qui fait entendre des voix diverses. Ils sont une centaine à avoir mis 1000 euros dans la coopérative ainsi que deux mois de travail sans salaire. Avant la crise un journaliste gagnait entre 2500 et 3500 euros par mois. Ils sont aujourd’hui contents de recevoir 800 euros plus les cotisations sociales – la même rémunération pour tout le monde, peu importe sa fonction. S’il y avait un bénéfice en fin d’année, il serait en partie investi et en partie distribué à parts égales. Mais ils en sont encore loin.
« A l’exception du papier et de l’encre que nous devons payer d’avance, tout est moins cher, à commencer par nos bureaux et jusqu’au café que vous êtes en train de boire », explique Gioros Tsiaxas, chef de la rubrique monde. Barbe et ventre convivial, plaisanterie et rire communicatif, Gioros est un boute en train, la clé de l’atmosphère détendue du bureau que se partagent cinq journalistes. Les victuailles apportées par une consœur y contribuent. Dès qu’elle arrive, les collègues défilent pour admirer les gâteries du jour. Gioros allie bonne humeur et concentration. Il montre avec satisfaction l’édition du weekend qui attire de plus de plus d’annonceurs – mais qui paient leur publicité avec six à douze mois de retard. « Efimerida ton Syntakton vend 8500 exemplaires (à 1,30 euro) la semaine, et 13 000 (2,00 euro) le samedi. Nous avons besoin d’un tirage de 30 à 35 000 pour pouvoir travailler correctement. »
A l’issue de ce périple au sein des initiatives locales, un sentiment d’espoir domine.
« Depuis la crise, beaucoup de gens sont en colère. Dans le réseau TEM nous sommes créatifs. Au lieu d’accuser autrui, nous sommes conscients de notre propre responsabilité. Nous aussi avons profité du système antérieur, » commente Christos Papaioannou à Volos. « L’urgence de créer du neuf est tout à fait autre en Grèce qu’ailleurs où l’état providence semble encore solide, estime Maria Scordialos, formatrice et coach, Grecque de la diaspora qui a récemment acquis une ferme bio à une heure et demi de Volos.
En Grèce, le niveau de fragmentation de la société est plus fort qu’ailleurs, mais en même temps, les communautés familiales et villageoises, leur fonctionnement, leurs avantages sont bien présents dans la mémoire des gens. Ce n’est pas comme en Allemagne ou en Suède où tout le monde dépend de l’état providence depuis des générations. L’innovation sociale en Grèce est une nécessité absolue : nous n’avons tout simplement pas le choix. »
Annette Preyer
reportage réalisé en juillet/août 2013

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Mindfulness - The Golden egg at the heart of soft skills development

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Posted on 14 October

Mindfulness - The Golden egg at the heart of soft skills development
Many leaders are running on autopilot.  The constant demands of their roles build strong patterns in how they pay attention, and in their typical responses.  While these often serve them well, this can reduce their recognition of, and responsiveness to new and challenging situations.
Great leaders are typically good at creating the space to reflect, and to be able to select from a wider range of responses to situations.  If we can take greater command of our thoughts and self-talk we can increase our capability to develop creative solutions to complex problems more effectively.  Mastery of this competence can transform a person from an exceptional technical thinker into a better performer all round.
In this article we will explore what mindfulness is, and take a look at how the Mindfulness “industry” is evolving.  We will look at how Mindfulness Practices have recently established a strong credibility in the Health field, and are now gaining traction in organisations operating at the forefront of Leadership Development. 
In particular we will examine how Mindfulness impacts on three areas of particular importance to organisational leaders: 
  • Strategic decision making
  • Innovation and creativity
  • Emotional intelligence
We will examine what is actually happening in a couple of case study Organisations which have been encouraging Mindfulness practices for some time and examine the impact this is having on their leadership community, and on organisational outcomes achieved.
In conclusion, we will provide a summary of the current status of mindfulness in the world of soft skill development, and signpost areas for ongoing exploration and experimentation.
Defining Mindfulness and its benefits
So what is Mindfulness?  It is basically about bringing one’s complete attention to the present experience on a moment-to-moment basis, without judgement. 
Initially it came from teachings from Eastern cultures, particularly Buddhist traditions.  Mindfulness is one of the eight constituents of the Noble Eightfold Path taught by The Buddha in founding Buddhism almost 2,500 years ago.  However, it is often taught now independently of religious or cultural connotations.  In the late 1970’s an American Doctor, Jon Kabat-Zinn, attending a retreat led by Buddist monk Thich Nhat Hanh, saw the potential of mindfulness for the treatment of chronic medical conditions.  Kabat-Zinn later adapted Hanh’s teachings on mindfulness into a structured eight-week Mindfulness Based Stress Reduction (MBSR) course which has been validated as a clinical intervention.
Pyschotherapists have adapted and developed mindfulness techniques, using them in conjunction with Cognitive Behavioural Techniques with successful outcomes.
In 2013 Mindfulness is becoming increasingly talked about and understood.  Mindfulness practitioners, including Buddist monks, are popping up everywhere to teach mindfulness to Leaders in business, to children in school, to depressed people, stressed people, to anyone who wants it.  Recognised programmes, such as John Kabat-Zinn’s MBSR, are now recommended in National Institute for Health and Clinical Excellence (NICE) Health
Guidelines in the UK[1], and there is rapid growth in accreditation programmes for practitioners and trainers in the field.  There are over 200 apps on the I-phone for mindfulness, with this number rising every month.  There are over 3000 books available about Mindfulness.
Now that the cost of doing MRI scans is coming down, more research is being done into the impact of mindfulness on brain size, activity and changes.  It is a very exciting time in neuroscience.
Yet what is so difficult about Mindfulness that it needs so many books, apps and accredited programmes?  At its essence, it is basically a simple technique that involves breathing, and focusing only on that breathing, being entirely present in that moment, and accepting thoughts, feelings that come by, and letting them pass on by without judgement.  Variations can include paying attention to what is going on in various parts of your body, in turn, or in paying attention only to the immediate task in hand.  Some people develop mindfulness because pursuits such as regularly playing a musical instrument can foster it. However, it is usually learned through a mixture of guided instruction and personal practice.  Learning how to do it is easy, and basic practices can be introduced and taught in minutes.
What is much very harder is to make mindfulness practice a regular habit.  To create the time for even a few minutes of mindfulness in a busy day can be very challenging.  Mindfulness is often boring, and while doing it, it is easy to think of something that needs doing that gives a good reason to step away from it.  Like exercise, it is through practice and repetition that real benefits build.  Mindfulness is like exercising the muscles of the brain, yet it is a very easy exercise to skive off.
That said, Mindfulness has established a strong credibility in the Health field.  Since 2009 it has been written into the NICE guidelines for treatment of depression to which UK clinicians now turn for most up to date recommendations on treatment.  Mindfulness-based cognitive therapy is specifically recommended for people who are currently well, but have experienced three or more previous episodes of depression.  Interestingly, the “dosage” size is also quite precisely spelt out in the NICE guidelines – 8 weeks worth of 2 hour sessions plus 4 follow up sessions over the following year.
Experiments with school children using Mindfulness in the classroom also suggest a reduction in symptoms of Attention Deficit Disorders[2].  There is more to be explored around the Health impact of mindfulness, and researchers have commented that because of the focused nature of medical trials, there are likely to be wider potential benefits that have not yet been noticed. 
The use of mindfulness techniques in the field of sports further adds to their credibility.  Dr Steve Peters who coached the Team GB Cyclists to astonishing success in the London 2012 Olympics has mindfulness concepts at the heart of his approach.[3]
The credibility from the Health field is, however, making it easier for Mindfulness to gain acceptability in the field of management and leadership development.  There are many parallels between the benefits seen from Mindfulness practice, and the competencies that organisations want to see in their leaders, particularly in the constantly changing world of
organisation life today.  The list of large organisations at the forefront of Leadership Development who have run or who are running mindfulness programmes in the workplace is a long one.  It includes Google, General Mills, AOL Timer Warner, Apple, Astrazeneca, BT, Deutsche Bank, IBM, McKinsey, Procter and Gamble, Reebok, Transport for London and many others[4].  Although often positioned to support employees with reducing stress, other benefits are also frequently noticed.  For example Transport For London offered a six week group stress reduction workshop.  Teaching mindfulness techniques alongside psycho-education and cognitive behavioural therapy, the number of days off for stress from those attending the course fell by 71% over the following 3 years.  Absences for all conditions fell by 50% over that time.  In addition, 80% of participants reported improvements in their relationships, 79% improvements in their ability to relax, 64% improvements in sleep patterns, and 53% improvements in happiness at work.[5]
Transport For London – outcomes from Mindfulness Programme[6]

So Mindfulness clearly has positive benefits for the stressed, the depressed, and for children with poor attention.  We will now turn our focus to the business leader.  Many leadership competencies include relationship skills, strategic decision making, and innovation.  What impact does mindfulness have on these?  Let us examine each in turn.
Strategic decision making
Specific research into the impact of the 8 week MBSR programme suggests that the programme increases the grey matter concentration in brain regions involved in learning, memory processes, and crucially, perspective taking.[7][8][9][10] It can help people to see situations from a broader or bigger perspective.  Amazingly, it has also been shown to help people develop the ability to set aside their personal agenda and focus on the wider agenda.[11][12][13][14]
In addition, when compared with a control group, those people who practiced meditation activated a different network of brain areas which helped them to make more rational decisions.[15]  Mindfulness practice also helped people let go of judgements[16][17], which aided decision making.  It reduced rigidity of thinking, and lessened the tendency to be blinded by experience and thus overlook novel and adaptive ways of responding.[18]
 
Innovation and creativity
Various experiments have demonstrated that participants who have had mindfulness training or practice demonstrate greater lateral thinking problem solving ability.[19][20][21][22][23][24][25]They also show a greater propensity to come up with more creative ideas during divergent thinking activities[26].  They typically showed greater flexibility in shifting their thinking process, and more awareness of the thinking process being used at any time[27].  The mindfulness techniques also resulted in better observation of the things around them[28], and a greater working memory[29], all contributors to enhanced creative processes.
 
 
Emotional intelligence
When we turn to look at the impact on emotional intelligence in leaders, we are particularly interested in how it affects personal resilience and the building of high quality relationships.    Here there seemed to be a strong link between greater mindfulness practice, leading directly to greater emotional intelligence[30].  Research with medical students and with physicians showed that mindfulness can increase empathy levels[31].  Other research shows that mindfulness leads to greater awareness of the social dynamic[32][33].  It also raises positive emotions and improves psychological functioning[34].  The self regulation of thoughts, emotions and behaviours leads to enhanced social relationships in the workplace, making employees more resilient in face of challenges, and increasing task performance[35].
Resilience
When we come to look at the impact on resilience, it is being shown that it can help people cope better with difficult emotions, in some part through lowering blood pressure[36][37].  MRI scans suggest that a key part of the limbic system, the amygdala, (sometimes called the brains “fear centre”), becomes smaller in the brains of people who practise mindfulness meditation[38].  Among cancer patients, the MBSR programme was found to improve emotional stability by up to 50%[39].
Brain scans also show that mindfulness helps people to develop a more positive outlook.  It shifts brain activity from the right prefrontal cortex to the left prefrontal cortex[40].  Activity in the left is associated with positive mood, whereas activity in the right is associated with depression states.

Summary of Benefits


So given this incredible evidence, what is happening to those organisations which have been encouraging Mindfulness practices for some time?  We would expect to see some pretty amazing things happening in their leadership communities, and also on the organisational outcomes achieved.  Let us examine some case studies:
In General Mills, the Mindful Leadership Program has been running since 2006.  More than 290 officers and directors have passed through one of their programmes covering mindfulness meditation, yoga and dialog.  Survey research completed in 2009 showed that 83% of participants said they often “take time each day to optimise my personal productivity” – up from only 23% who said that before taking the course.  82% said they often “make time on most days to eliminate some tasks / meetings with limited productivity value” – up from 32% before the course.  Among experienced leaders completing the 4 day course, 80% reported a positive change in their ability to make better decisions with more clarity, and 89% reported enhanced capabilities in listening to themselves and to others[41].
In IF Insurance they initiated a Mindfulness Training intervention with a range of business and HR objectives - including to become the healthiest insurance company in Nordic Region, make work a source of energy, development and performance, and develop the highest potential in each employee[42].
Based on self reports, 88% of participants reported “a highly increased ability to stay focused”,
76% “highly increased positive relationships within their teams”
68% “highly increased personal efficiency and productivity”
And 60% “highly increased ability to counteract stress.”
Case Study IF Insurance Outcomes:

To quote their Head of Risk Management, “The results of the Mindfulness Programme showed immediate benefits.  After only four weeks, a big difference could be seen within the organisation teams.  All participants reported improved ability to focus, increased productivity, better cooperation and less stress.”
There are many similar case studies which confirm that the positive impacts extend well beyond handling stress into enhancing some of the more complex capabilities of managers and leaders.  In terms of business performance, both General Mills and IF have performed well over recent years, and continue to show strong growth and stability despite the global recession[43][44].
In conclusion
Mindfulness looks like it is here to stay, and has a central role to play in the development of leaders.  The evidence is compelling, and the timing is right.  The coming together of four key factors:
-          The increased complexity and uncertainty inherent in the business world
-          Smartphone technology that makes it too easy for leaders to multitask and hard for them to “switch off”
-          Continuing reductions in the cost of MRI scanning resulting in the opening up new areas of neuroscientific research
-          The increasing experimentation and evaluation of mindfulness approaches
Could we be on the verge of a revolution of the human brain – where we finally become able to really understand our grey matter and use it to its full potential?
One aspect I have not considered in this article so far is the connection with the Buddhist concept of loving kindness that is an essential part of the Buddhist teaching of Mindfulness.  That is where mindfulness is coupled with a sense of love and kindness to the fellow man.  This seems such an essential and important component, yet risks being neglected in the corporate adoption of mindfulness.  If mindfulness is to develop as a way to really create positive relationships and happiness, as well as wealth and success in business, this concept of loving kindness is key.
As the Sales Director of IF Insurance comments “I joined the programme expecting that I would become more focused and productive.  That has happened and I am grateful.  However, I realise another much bigger change: I experience of myself and my employees that we are becoming better human beings.”
Over the last few years we have been introducing Mindfulness into our work coaching and leading Senior executives.  Positioned appropriately, it is well received, and clearly evident that it has a central place in our work in developing exceptional leaders.
There was a huge amount of research to draw on in writing this article.  However there are a few gaps that I would be curious to see filled.  What happens to those participants who drop out of trials of mindfulness-based interventions?  This has been rarely explored.  In addition, the whole question of side-effects is under-researched.  Furthermore, it also seems that more work can be done to ensure the behavioural aspects of sticking to a mindfulness programme are addressed, particularly within the busy corporate setting.  How much practice is enough? And how best can it be built into a busy corporate life?
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David Steindl-Rast: Vous voulez être heureux ? Soyez reconnaissants

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Une chose que les hommes ont en commun est qu'ils veulent être heureux, nous dit Frère David Steindl-Rast, moine et érudit interreligions. Et la joie, nous suggère-t-il, nait de la gratitude. Une leçon et une source d'inspiration sur l'art de ralentir, de regarder autour de soi, et plus que tout, d'être reconnaissant. 

Brother David Steindl-Rast, a Benedictine monk, meditates and writes on "the gentle power" of gratefulness. Full bio »
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