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Regroupements de dirigeants… réunir ceux qui refusent le fatalisme

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Ces derniers mois, les dirigeants s’affichent volontiers dans l’espace public. Certains portent des messages de rénovation du contexte fiscal et administratif des affaires, d’autres se regroupent  échanger et palier la solitude du dirigeant, d’autres encore militent pour le progrès managérial.
Nicolas Doucerain, fondateur de « Entreprendre pour la France », président du cabinet ACMEN
Nicolas Doucerain, fondateur de « Entreprendre pour la France », président du cabinet ACMEN
Cette volonté de faire des propositions n’étonne pas Hervé Baculard, président de Syntec conseil en management. Pour lui les chefs d’entreprises « sont des gens fondamentalement optimistes (sinon ils plient boutique !) et désireux d’agir au profit de la société. Ils savent se mobiliser. Lorsque nous avons lancé un appel pour notre livre sur le pacte France-Entreprise, nous avions immédiatement reçu 150 contributions ! Les entreprises et les entrepreneurs recèlent de forces pour l’avenir du pays et entendent le faire savoir. » Au mois de novembre, la CGPME (confédération des patrons des PME) appelait ses membres à « investir l’espace public pour cesser de subir » en se présentant aux élections municipales. L’objectif est là aussi de peser sur les décisions publiques en matière fiscale. La frontière entre le mouvement d’idées et le mouvement politique est mince. « Les réactions des dirigeants sont politiques à partir du moment où ils s’expriment sur la manière dont l’Etat entend répartir les richesses, confirme le professeur de stratégie à ESCP Europe Frédéric Fréry. Cela dit, il n’y a pas que les dirigeants qui ont le sentiment que nos fondamentaux ne tiennent plus. Notre système, qui prélève une part croissante des richesses pour préserver la paix sociale en les redistribuant, a atteint un niveau qui décourage la création de richesses et gêne la création d’emplois. »

Optimisme et confiance
Guillaume Cairou est le président du club des entrepreneurs. Ce groupement rassemble 18 500 membres d’entreprises de toutes tailles qui « ont en commun la passion d’entreprendre. » Le dirigeant a fondé Didaxis « en me fiant à mon intuition, alors que de nombreuses personnes m’en dissuadaient. » 10 ans après, il emploie 5 000 personnes et se développe à l’international. C’est cet esprit qu’il promeut  au sein du Club.« L’entrepreneur a un devoir d’afficher sa confiance en l’économie qui lui permet ainsi qu’à ses salariés de réussir. L’optimisme et la confiance sont deux clés de la compétitivité de nos entreprises. » A ce message d’optimisme se couple un autre message, « réaliste celuici, sur la nécessité d’une réforme structurelle.  La France stigmatise ses entrepreneurs, qu’ilsréussissent ou échouent, la fiscalité actuelle renforce cette image. Cela décourage les velléités d’entreprendre. La vocation du Club est de promouvoir l’esprit d’entreprise, de faire entendre les entrepreneurs, de faire du lobbying auprès des pouvoirs publics pour la simplification administrative ; et rappeler que l’entreprise est la seule à créer des emplois en France ! » www.clubdesentrepreneurs.org

Refus du fatalisme
Rénover l’environnement des affaires est aussi au coeur de l’action du président du cabinet du mouvement Entreprendre pour la France. Il est aussi bloggeur de la plateforme Nos PME ont du talent et l’auteur en 2011 de Ma petite entreprise a connu la crise. A partir de son blog, il recueille les propositions des patrons de PME « pour faire évoluer la structure administrative et fiscale française car les lois sont bien souvent faites pour les  groupes ! Mon entreprise a été directement frappée par la crise et nous avons su rebondir. Fort de mon expérience, j’ai décidé d’aller au Doucerain entend élargir son discours à la société civile et le porter sur un plan politique à court terme. Début janvier il a présenté son projet de société et économique. « Nous voulons réunir ceux qui refusent le fatalisme. Notre mouvement réformateur se veut social pour l’homme, libéral pour l’entreprise. » http://entreprendrepourlafrance.fr/

Se regrouper pour échanger
Au-delà de la formation, les patrons qui suivent programme « Métier : Dirigeant » de TBS depuis 40 ans viennent chercher un réseau. Il est formalisé au travers d’une association d’anciens www.reseau-dirigeants.net« Ils cassent la solitude, partagent leurs idées, solutions et réflexions pendant la formation et ensuite, constate son directeur Marc-André Meyer. Chaque entreprise a besoin d’un pilote décisionnaire et pour maintenir le cap. D’où l’isolement du pilote. Or, qui le comprend mieux qu’un autre pilote ? »

Echanger pour progresser
Alors que la majeure partie des entreprises est en régions, leurs patrons peuvent se ressourcer dans l’un des 320 clubs de l’Association Progrès du Management (APM). Le club de réflexions militant du progrès social dans l’entreprise compte 6 000 adhérents et fait appel à 350 experts dont Maurice Thévenet, professeur de management à l’ESSEC. « Les adhérents font le choix d’un expert et d’un thème pour leurs réunions. Ils mènent un travail collectif de partage afin de trouver des idées nouvelles. Ils mettent en perspective leurs expériences, ce qu’ils vivent au quotidien. » On compte 18 000 dirigeants APM depuis sa création en 1987 et plus de 3 000 rencontres par an. « APM n’est pas un réseau d’affaires ni un réseau politique ; notre projet est de faire progresser le dirigeant pour qu’il fasse progresser son entreprise, explique son président Xavier Ouvrard. Notre philosophie est que l’entreprise est un lieu d’épanouissement, d’aventure. Le développement des entreprises passant aussi par le développement personnel de leurs collaborateurs. » Le nombre croissant d’adhérents témoigne d’un besoin de se retrouver. Plus qu’à la crise, Xavier Ouvrard attribue ce besoin à une évolution sociologique des dirigeants plus habitués à fonctionner en réseau, à l’international, conscients de la nécessité de partager voire s’entraider pour progresser.

Parole s de dirigeante
Qu’apporte l’appartenance à un club ?
Marie Ducastel, présidente de la société de formation continue Abilways fait partie du réseau international YPO (Young president organisation).
« J ’apprécie de pouvoir échanger en confidentialité, sans jugement, en confiance, de pouvoir aborder des problématiques techniques comme personnelles, et de puiser une inspiration pour mon entreprise. Echanger sur des problématiques similaires, nourrir nos réflexions, est enrichissant et porteur de sens. »

Quels sont les sujets de discussions entre dirigeants à l’APM ?
- La complexité
- Le digital au service du développement de l’entreprise
- La gouvernance : organisation, rapports avec les actionnaires, créer une entreprise à plusieurs
- Avoir une lecture géopolitique du monde pour repérer des opportunités de business
- Fort intérêt philosophique et psychologique sur le développement personnel, la compréhension de soi, de ses rapports avec ses collaborateurs
- Découvrir de nouvelles modalités de collaboration pour répondre aux attentes managériales,  jeunes collaborateurs (philosophie et démarche du dirigeant, valeurs et projet, vivre une aventure qui mobilise, respect et motivation, état d’esprit entre collègues, modalités de collaboration qui ne sont pas que hiérarchiques)
- Comment avoir un coup d’avance par rapport aux grandes tendances sociétales.

Pourquoi le travail et l'emploi vont disparaître

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Pour Paul Jorion, les ordinateurs et logiciels tuent le travail à petit feu.
INTERVIEW - Paul Jorion, chercheur en sciences sociales, explique comment «l'ordinatisation» des métiers va tuer - et tue déjà - l'emploi à petit feu.

Selon une étude réalisée par deux chercheurs de Harvard, 47% des emplois pourront être confiés à des ordinateurs d'ici 20 ans. Pis, il faudra trouver des moyens de «s'occuper», de passer le temps. Il y a quelques mois, Le Figaro vous parlait de David Graeber, cet anthropologue américain qui avait écrit une tribune sur des métiers «inutiles»... En 1930 déjà, l'économiste anglais John Maynard Keynes prédisait - dans une fiction - qu'un siècle plus tard, on pourrait se contenter de travailler 15 heures par semaine, et que le principal problème résiderait dans la répartition du travail. Paul Jorion, chercheur en sciences sociales, partage ce point de vue. Il explique comment les humains perdent peu à peu le monopole du travail, et pourquoi ce phénomène va s'accentuer.
LE FIGARO - Que peut-on dire de ce chiffre? 47% des emplois peuvent-ils vraiment être remplacés par des ordinateurs en seulement 20 ans?
Paul Jorion - Disons que la manière dont il a été obtenu - essentiellement à partir de préjugés - est assez discutable. Mais en lui-même, il est exact... Il pourrait même être encore plus élevé, dans la mesure où les métiers concernés par cette mutation ne sont pas uniquement les métiers manuels, mais aussi les métiers dits «intelligents». Mais l'homme a naturellement tendance à mettre son intelligence au dessus de tout, et aime à penser qu'il est irremplaçable! L'ordinatisation des métiers va à la fois toucher les métiers «simples» et «complexes», ce sont les métiers qui allient travail manuel et réflexion qui seront plus difficilement remplaçables.
Aujourd'hui, où en sommes-nous de cette «ordinatisation»?
Nous sommes évidemment à un stade avancé! Aux alentours de l'an 2000 s'est opéré un basculement où les machines ont effectivement pu être en mesure de mieux faire le travail que les hommes.... Et depuis, cela va très vite. Les ordinateurs s'imposent peu à peu, sans que nous ne nous en rendons forcément compte. Dans 5 à 10 ans maximum, nous ne pourrons plus nier cette mutation, et la domination des machines. Pour le moment, nous ne voulons pas admettre que nous sommes remplaçables. Et plus notre métier est prestigieux, plus l'on gagne de l'argent, et plus l'on a l'impression d'être irremplaçable!
Avez-vous un exemple de métier pour illustrer cela?
Le métier de trader, par exemple! Pour l'assister dans ses tâches, le trader dispose de logiciels qui peuvent effectuer plus de 2000 opérations à la seconde... Il pourrait aussi faire ces opérations lui-même , mais beaucoup plus lentement. Aujourd'hui, le rôle du trader se limite donc à superviser ses machines, et ne comporte plus aucune part d'intuition, comme c'était le cas il y a quelques années...
Si nous sommes remplacés par des ordinateurs et des logiciels, qu'allons-nous faire du coup? Travailler moins? Arrêter de travailler?
Travailler moins. L'emploi et le travail sont voués à disparaître. Des questions essentielles se poseront alors: comment donner un revenu aux gens qui ne soit pas lié au travail? Comment occuper les gens? Au XIXe siècle déjà un philosophe émettait l'hypothèse suivante: si l'homme est un jour remplacé par une machine, alors il devrait avoir droit à la moitié des gains engendrés par la machine qui l'a remplacé. C'est un schéma auquel nous pouvons aujourd'hui penser.
L'humain a-t-il encore la moindre chance face à la machine?
La domination de la machine est impossible à éviter... Aujourd'hui, la seule chose qui manque aux logiciels et aux programmes informatiques est un facteur essentiel pour remplacer l'humain: il s'agit de l'émotion et de l'affect. Mais ce «manque» sera résolu dans 5 ans maximum.

Qu'est-ce que réussir sa vie professionnelle ?

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Pierre-Yves Gomez est docteur en gestion et professeur de management stratégique à l’EM Lyon Business School. Cet économiste de renom nous donne quelques pistes pour atteindre un objectif de vie à la portée de tous.



Pierre-Yves Gomez, économiste et enseignant à l'EM Lyon.
Pierre-Yves Gomez, économiste et enseignant à l'EM Lyon.
Vous êtes professeur depuis de nombreuses années dans une des plus prestigieuses écoles de management en France et vous rencontrez beaucoup d’étudiants et de managers. Qu'est-ce que pour vous réussir sa vie professionnelle ?
Pierre-Yves Gomez : "D'abord, je pense que c'est une bonne chose de se poser la question, surtout lorsqu'on est jeune, au moment de son orientation, mais aussi tout au long de sa vie : est-ce que je peux imaginer "réussir ma vie" sans tenir compte de la profession que je vais exercer et du temps que je passe dans mon métier? En sens inverse, est-ce que je suis prêt à réussir professionnellement en échouant dans ma vie privée, ma vie affective, ma vie relationnelle... ?
Je rencontre beaucoup de personnes qui ont des problèmes graves parce qu'elles ne se sont pas assez posé ces questions. Elles se sont laissé aller... elles ont cru qu’on pouvait séparer la vie professionnelle de la vie privée, citoyenne ou d’autres engagements extérieurs. Et, à un moment donné, ça craque ou ça explose. Elles se rendent compte qu'elles ont tout sacrifié à leur boulot ; ou, au contraire, que leur travail ne les intéresse pas ou qu’elles travaillent dans une ambiance déprimante et qu'elles ont perdu leur temps à travailler bêtement pendant des années".

"Réussir sa vie pro, oui, mais à condition de ne pas la séparer de la vie tout court"

"On ne se rend pas compte à quel point on peut devenir malheureux à cause de cela. C'est une expérience que je constate couramment. Il faut vraiment prendre au sérieux la question de la réussite de la vie professionnelle.... Mais à condition, bien sûr, de ne pas la séparer de la vie tout court. Avoir une vie de famille solide, des enfants, des amis, une vie équilibrée dans laquelle s'intègre le travail, à sa juste place : voilà l’objectif de vie qui est à la portée de tout le monde."

''Le travail fait partie de la vie, il doit s'harmoniser avec la vie personnelle''.
''Le travail fait partie de la vie, il doit s'harmoniser avec la vie personnelle''.
Mais il n'est pas facile de combiner les aspirations personnelles avec les obligations de la vie professionnelle qui sont parfois très dures. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui cherchent un métier ou une orientation ?
P-Y Gomez :  "Le premier conseil est de miser sur ses talents. Tout le monde a du talent. Tout le monde sait faire quelque chose un peu mieux que les autres. Il faut vraiment partir de là, se poser la question : "qu'est-ce que j'aime bien faire ?" ou "qu'est-ce que j'aimerais savoir bien faire ?".  Le désir est très important. On ne réussit pas professionnellement s'il n'y a pas un désir de bien faire qui nous anime. On peut travailler toute sa vie pour s'améliorer, mais si on n'est pas animé par un désir, on peine, on en bave, on n’est pas heureux. Alors, il faut aller chercher ses talents…
Un jeune me disait : "c'est bien gentil mais moi ce que je sais bien faire c’est jouer de la guitare avec mes copains. Alors je ne vois pas bien ce que je pourrais faire professionnellement !" Je lui ai répondu : "Évidemment, sauf à devenir guitariste professionnel, pourquoi pas, mais c’est plutôt dur… Mais as-tu réfléchi aux talents que tu exerces quand tu joues de la guitare avec tes copains ? Il n'y a pas que la musique qui est en jeu, il y a aussi ta capacité à travailler avec d'autres, à te coordonner avec eux, à organiser pour eux, à régler les conflits entre vous… Il faut aller un peu plus loin que ta musique et prendre conscience que tu sais faire beaucoup plus de choses que tu ne le penses. Et ces compétences, tu peux les mettre au service de ta vie professionnelle. Sors un peu de ton cadre et regarde-toi : tu es déjà plus talentueux qu'un simple guitariste !"

"Ce qui compte, c'est l'envie de faire quelque chose, d’être utile"

Exploiter ses talents, première étape.
Exploiter ses talents, première étape.
Au concours d'entrée de mon Ecole, je constate qu'il y a souvent des jeunes qui seront de bons managers parce qu'ils ont déjà fait des choses très précieuses avec d'autres, même si elles n'ont rien à voir avec l'entreprise : monter un groupe de musique ou de théâtre, organiser des voyages, s’investir dans un organisme ou une association, etc. Soyez donc généreux avec vous-mêmes et regardez-vous au-delà de ce que vous croyez savoir faire. En exploitant vos talents, vous allez apprendre plein de choses nouvelles."

Mais on n'est pas seul ! Il y a de la concurrence, des gens qui réussissent mieux que nous, qui sont plus talentueux, plus doués… c'est parfois perturbant, notamment lorsqu'on a l'impression de réussir moins bien, scolairement compris. 
P-Y Gomez :"Il ne faut pas trop exagérer les résultats scolaires que l'on obtient à un moment de sa vie. Ce qui compte, je le répète, c'est l'envie de faire quelque chose, de s'épanouir, de se réaliser dans sa vie professionnelle comme dans sa vie privée. Le travail fait partie de notre vie, il ne doit pas empêcher la vie privée et affective, il doit s'harmoniser avec elle. S'il y en a qui sont meilleurs, tant mieux ! Ce qui compte c'est que je sois bon dans ce que j’ai à faire. Un point c'est tout.
Et puis, on ne sait pas toujours très bien ce qui nous attend dans la vie professionnelle. C’est difficile de faire un choix.
P-Y Gomez : "Bien sûr, on ne sait pas toujours à quoi va correspondre un métier, une activité professionnelle future. C'est vrai lorsqu'on est jeune au moment de l'orientation, mais c'est vrai aussi tout au long de la vie ! Les métiers changent, les postes changent, les entreprises bougent ! On voudrait que toutes les choses soient claires, entrer dans une case et se laisser aller.... Mais non, ce n’est pas comme cela que ça marche ! Même pour des gens très expérimentés, ça bouge, ça évolue… Il faut s’adapter.
C’est pourquoi, ce qui compte, c'est d'abord l’envie de faire des choses, de s'améliorer, d’être utile. Un candidat au concours d’entrée qui explique au jury, aujourd'hui, ce qu'il veut faire vingt ans plus tard dans une entreprise, alors que nous savons très bien qu'il ne connaît rien à la vie professionnelle, n'est pas un bon candidat. En revanche, celui qui témoigne de curiosité, de talents même modestes et surtout du goût des autres, celui-là est un bon candidat : on sait qu'il s'adaptera à toutes les situations professionnelles."

''On ne fait rien de bon si on ne s'intéresse pas aux autres''
''On ne fait rien de bon si on ne s'intéresse pas aux autres''
Que voulez-vous dire par "le goût des autres"?
P-Y Gomez :"Ça c'est le grand secret et c'est mon deuxième conseil. On ne fait rien de bon dans la vie, surtout professionnellement, si on ne s'intéresse pas aux autres, si on ne se sent pas utile pour eux. Je dis toujours aux jeunes, comme aux plus expérimentés : posez-vous la question : « à qui je veux être utile?". C'est vraiment un moyen infaillible pour réussir sa vie professionnelle. Vous ne pouvez pas vous épanouir personnellement et devenir très compétent si vous ne vous demandez pas à qui cet épanouissement et cette compétence sont utiles. Sinon, vous finirez par échouer. À un moment donné de votre vie, vous serez forcé d'admettre que tout cela ne sert à rien, que votre compétence et votre épanouissement n’intéressent personne.

''Réussir tout seul dans son coin, c'est la mort''

Inversement, quelle satisfaction lorsque vous vous rendez compte que votre travail sert aux autres et qu’ils vous en sont reconnaissants ! Le grand drame de certains aujourd'hui, c'est qu'ils croient pouvoir définir leur vie sans tenir compte des autres, de l'utilité qu’ils peuvent avoir pour les autres. C’est un drame, croyez-moi ! J’en rencontre pas mal qui, à 30, à 40 ans craquent soudain alors que leur vie professionnelle est plutôt réussie en apparence. Mais ils ont le sentiment qu’ils ne servent à rien. L'homme est fait pour être en relation avec les autres. Réussir tout seul dans son coin, c'est la mort. En revanche, se sentir utile crée un vrai sentiment de bonheur. Tout le monde a expérimenté cela un jour dans sa vie... Eh bien c'est vrai aussi pour le travail. Gardez donc toujours à l'esprit cette question : « à qui je veux être utile ? ». C'est ça le goût des autres."
Souvent les jeunes disent qu'ils sont assez seuls au moment de prendre des décisions sur leurs orientations professionnelles.
P-Y Gomez :"Mon expérience est plutôt l'inverse. Je vois pas mal de candidats qui ne se sont jamais posé personnellement la question de leur orientation. Ils essaient d'entrer dans une grande école de management parce que ça fait bien, parce que leurs parents leur ont dit que c'était bien ou bien parce qu'ils ne savaient pas trop quoi faire. Il y en a même qui disent : "je n'ai pas pu être médecin, ni ingénieur, alors j'ai décidé de faire du management." Ils sont sûrs de ne pas entrer dans mon École avec une telle phrase ! Vous imaginez, on va former, pendant des années, des managers qui seront des responsables parfois importants et ils ne se sont jamais posé la question de leur future responsabilité, du pouvoir qu’ils vont exercer sur les autres ? Ils ne s'occupent que d’eux-mêmes et ils prétendent vouloir un jour diriger les autres ! Inutile de les retenir !"

"Soyez généreux et vous serez de meilleurs professionnels..."

Vous savez, il y a une qualité qui ne trompe pas lorsqu'on sélectionne les candidats, c'est leur générosité. Un candidat peut n'avoir aucune expérience professionnelle en entreprise, mais s’il se montre généreux, c'est déjà à moitié gagné. La générosité est une sorte de sésame. C'est vrai pour tous les métiers et tous les niveaux. Je connais le patron d'une petite entreprise de maçonnerie qui avait à choisir entre deux apprentis. Eh bien, il a pris celui qui était le moins expérimenté mais le plus généreux des deux. Il m’a dit que, pour lui, ce n'était pas difficile d'apprendre à bien travailler. En revanche, c'était très difficile d'apprendre la générosité. Et il faut de la générosité pour faire un bon travail ! Elle est vraiment indispensable pour bien travailler avec les autres. Cela veut dire qu'on est prêt à passer un peu de temps pour les aider, pour les seconder ou pour les soutenir ; on est aussi prêt à se dépasser, à dépasser nos petites préoccupations personnelles. Pour un chef d’entreprise, cela vaut parfois mille formations ! Alors lâchez-vous, soyez généreux et vous serez de meilleurs professionnels."


Qu'est-ce que réussir sa vie professionnelle ?
Vous avez dit qu’il y a un équilibre entre vie privée, vie affective et vie professionnelle. Comment trouver cet équilibre ?
P-Y Gomez : "Évidemment, il n'y a pas de loi générale. Cela dépend des personnes et de leur capacité à gérer des activités multiples. Mais ce qui est vrai pour tout le monde, c’est que cet équilibre est indispensable. Et qu’il faut le trouver. Personne ne résiste à une vie déséquilibrée. Tôt ou tard, ça explose. Aujourd'hui, les entreprises se posent sérieusement la question de l'équilibre de vie de leurs salariés. On s'est rendu compte, par exemple, que des cadres qui avaient échoué dans leur vie familiale n'avaient pas de vie professionnelle très longue. Ils compensent leur manque d'affection par l'excès de travail et finissent par s'effondrer. Ou bien ils travaillent trop et de façon désordonnée, au point de détruire leur vie familiale… et, effet boomerang, ils finissent par se détruire eux-mêmes ! C'est devenu un vrai problème pour les entreprises. Le Medef, par exemple, a créé une commission spéciale pour travailler sur cette question.
Ce n’est donc pas seulement une question personnelle. La stabilité des relations familiales et affectives est beaucoup plus importante qu'on le croyait, y compris pour réussir sa vie professionnelle. Donc vous voyez, il n'y a pas à choisir entre l'un et l'autre. Celui qui réussit sa vie c'est celui qui réussit à équilibrer sa vie familiale et son travail : il développe ses talents, il se sent utile, il agit avec générosité. Cela vaut pour son travail comme pour sa famille."


Pour finir, beaucoup de jeunes se posent la question des meilleurs débouchés. Est-ce que vous avez des conseils sur les métiers d'avenir ?
P-Y Gomez :"Il faut toujours faire très attention à ce genre de conseil. Je connais des tas de gens qui ont choisi des débouchés rares mais qui y ont réussi parce que c'était leur voie. En revanche, c'est un peu absurde de choisir un métier uniquement parce qu'il y a beaucoup de débouchés ! Je préfère raisonner en termes d'utilité. Qu'est-ce qui sera utile aux autres dans l'avenir? Là, ça ouvre beaucoup plus de perspectives ! Les services à la personne, mais aussi les métiers du bâtiment vont manquer de personnel. Il en est de même pour la médecine et l'enseignement, notamment l’enseignement supérieur. Bien sûr, les problèmes d'écologie commencent à créer aussi beaucoup de nouveaux métiers autour de «l'économie verte ». Il est bon de s'intéresser à cela, notamment si on se dirige vers une carrière de management. Comment prendre en compte l'impact sur l'environnement des produits ou des services ? Dans l'entreprise, on aura aussi besoin de repenser l'organisation du travail et une nouvelle façon de concevoir les ressources humaines, parce que la population va vieillir et qu'on va travailler plus longtemps...

"Ne vous focalisez pas sur des techniques, restez attentifs à la société, aux besoins qui vont naître"

Vous voyez, plutôt que de raisonner sur de grands secteurs d'activité supposés embaucher, il faut raisonner sur les services futurs dont on aura besoin. Ils vont beaucoup tourner autour de la personne humaine parce que notre société va connaître de grands changements démographiques dans les vingt prochaines années. Je dirais donc à des jeunes qui veulent s'orienter : ne vous focalisez pas sur des techniques, restez attentifs à la société, à son évolution et aux besoins qui vont naître dans les années futures. Ne vous enfermez pas dans une technique qui sera, tôt ou tard, démodée. Apprenez plutôt l’utilité d’une technique, à quoi elle sert. Si vous maîtrisez bien cela, vous serez toujours compétents. Et puis soyez flexibles, curieux, généreux !"

Qu'est-ce que réussir sa vie professionnelle ?
Pierre-Yves Gomez est économiste, docteur en gestion, professeur de management stratégique à l'Ecole de Management EM/Lyon business School. Spécialiste du gouvernement des entreprises [corporate governance], il est également directeur de l'Institut français de gouvernement des entreprises.]b Il est auteur de plusieurs ouvrages.

Le classement des meilleurs médecins de France, spécialité par spécialité

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Méthode de l'enquête :
Ce palmarès exclusif pour Capital a été ­réalisé par le Dr Maurice Soustiel, fondateur du site SOmedical.com , qui oriente les patients à la recherche d’un deuxième avis médical. Pour identifier ces grosses pointures, il a interviewé pendant un an 150 ­experts, dont une centaine de médecins. Sur près de 900 personnes citées, il a ensuite retenu celles qui­ ­revenaient le plus souvent, et au moins trois fois. Au-delà de la ­notoriété ont été pris en compte le nombre de publications scientifiques, l’utilisation d’équipements de pointe, le recours à la chirurgie mini-invasive et aux innovations thérapeutiques ou encore la prise en charge globale des ­patients. Par contre, les critères hôteliers n’ont pas été retenus.
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À la Française, un court-métrage génial qui montre la cour du Roi Louis XIV dans un monde gouverné par les poulets

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Joana Pimenta, le
« A la française » est un court-métrage d’animation hilarant qui se déroule à l’époque prestigieuse de Louis XIV. Dans cette vidéo, la cour du Roi n’est pas composée d’humains mais bel et bien de… poulets ! Un mini-film satyrique dans lequel les potins et les mensonges prennent le dessus par rapport aux apparences. 
Ce court-métrage a été réalisé par Julien HazebroucqEmmanuelle LeleuMorrigane BoyerWilliam Lorton et Ren-Hsien Hsu dans le cadre de leur diplôme à l’école Supinfocom de Arles, en 2012. Ces cinq étudiants ont voulu apporter un regard critique et plein d’humour sur l’époque du Roi Soleil dans laquelle les apparences cachaient une réalité beaucoup moins parfaite.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le pari est réussi ! Alors que l’on voit ces poules, qui caricaturent les Français de l’époque, habillées des plus beaux habilles, maquillées et coiffées de la plus belle des façons, on découvre aussi qu’elles cachent beaucoup de choses ! Coquineries, hypocrisie et petits secrets sont alors tous annotés précieusement sur des feuilles par une Poule qui garde un œil sur tout ce qu’il se passe autour d’elle. Malheureusement, ces feuilles finissent par s’envoler et chacun vient alors à découvrir la vérité pure. Commence alors une bagarre générale, mettant à bas ce monde régie par les apparences trompeuses.
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Comme source d’inspiration, ils n’ont pas hésité à piocher dans les grands littéraires français comme Jean de la Fontaine ou encore Madame de Sévigné. D’ailleurs, cette dernière est représentée dans ce fabuleux court-métrage par le personnage de la poule qui écrit tous les potins se déroulant à la cour !
Par ailleurs, les créateurs ont partagé avec nous les premières esquisses et images réalisées pour le court-métrage ! On peut alors admirer le processus de création et se rendre mieux compte du travail génial effectué par l’équipe.
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Julien nous a par ailleurs confié que l’équipe souhaitait mettre en avant l’animation. Le contexte de la cour du Roi Louis XVIétait alors parfait puisqu’il permettait d’explorer beaucoup de personnages différents, avec chacun leur personnalité propre.
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Ce court-métrage nous a beaucoup fait rire, les personnages sont tout simplement géniaux et terriblement drôles ! L’histoire est très bien ficelée et nous avons adoré voir tous ces poulets se battre après avoir découvert toutes les moqueries et les secrets dont ils étaient victimes :P. C’est une véritable satyre des français de cette époque qui, derrière leur apparence tirée à quatre épingles, n’en demeuraient pas moins pleins de défauts et de vices. Et vous, avez-vous apprécié ce court-métrage ?

Un visage parfaitement symétrique est-il nécessairement le plus beau ?

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La nature regorge d’exemples nous prouvant allégrement que la symétrie est gage de beauté. On parle aussi souvent de beauté dans la symétrie. Cela se vérifie-t-il aussi sur nos visages ? Un photographe tente de répondre à cette délicate question au travers une série de clichés.
Alex John Beck a joué avec l’idée d’un visage parfaitement symétrique en recréant des portraits composites à partir de portraits, eux, bien réels, dans sa série « Both Sides Of » (« Les Deux Côtés De »).
Ces diptyques présent deux visages, celui de gauche est composé avec la véritable moitié gauche, la droite n’est qu’un miroir. Le visage de droite utilise la même technique inversée, la moitié droite sert de référence.
Et le résultat est impressionnant. Si ces clichés font ressortir, selon les portraits, certains traits de caractère, ils ne sont en règle général pas « beaux ». Si vous souhaitez voir davantage de portraits, allez faire un tour sur le site d’Alex John Beck.
La symétrie du visageLa symétrie du visageLa symétrie du visage

5 examples of how the languages we speak can affect the way we think

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Posted by: Jessica Gross

SpeakersKeith Chen: Behavioral Economist

Keith Chen
Keith Chen's new research suggests that the language you speak may impact the way you think about your future.

Why you should listen to him:

Does the future look like a different world to you, or more like an extension of the present? In an intriguing piece of research, Keith Chen suggests that your attitude about the future has a strong relationship to the language you speak. In a nutshell, some languages refer to the future using verb helpers like "will" and "shall," while others don't have specific verbs to refer to future actions. Chen correlated these two different language types with remarkably different rates of saving for the future (guess who saves more?). He calls this connection the "futurity" of languages. The paper is in the process of being published by the American Economic Review, and it's already generated discussion. Chen says: "While the data I analyze don’t allow me to completely understand what role language plays in these relationships, they suggest that there is something really remarkable to be explained about the interaction of language and economic decision-making. These correlations are so strong and survive such an aggressive set of controls, that the chances they arise by random lies somewhere between one in 10,000 and one in 10^32."
Chen excels in asking unusual questions to yield original results. Another recent work (with Yale colleague and TEDGlobal 2009 speaker Laurie Santos) examined how monkeys view economic risk--with surprisingly humanlike irrationality. While a current working paper asks a surprising, if rhetorical, question: Does it make economic sense for a woman to become a physician?
Read more about Chen's explorations »
"The idea behind Chen's proposal is that every encounter with a distinct grammatical marker for future time creates a little mental nudge that leads to a conceptual partition between present and future time, and hence, a de-valuing of future benefits relative to present benefits."
Julie Sedivy in Language Log Read more about Keith Chen on the TED Blog »
languageEconomist Keith Chen starts today’s talk with an observation: to say, “This is my uncle,” in Chinese, you have no choice but to encode more information about said uncle. The language requires that you denote the side the uncle is on, whether he’s related by marriage or birth and, if it’s your father’s brother, whether he’s older or younger.
Keith Chen: Could your language affect your ability to save money?Keith Chen: Could your language affect your ability to save money?“All of this information is obligatory. Chinese doesn’t let me ignore it,” says Chen. “In fact, if I want to speak correctly, Chinese forces me to constantly think about it.”
This got Chen wondering: Is there a connection between language and how we think and behave? In particular, Chen wanted to know: does our language affect our economic decisions?
Chen designed a study — which he describes in detail in this blog post— to look at how language might affect individual’s ability to save for the future. According to his results, it does — big time.
While “futured languages,” like English, distinguish between the past, present and future, “futureless languages,” like Chinese, use the same phrasing to describe the events of yesterday, today and tomorrow. Using vast inventories of data and meticulous analysis, Chen found that huge economic differences accompany this linguistic discrepancy. Futureless language speakers are 30 percent more likely to report having saved in any given year than futured language speakers. (This amounts to 25 percent more savings by retirement, if income is held constant.) Chen’s explanation: When we speak about the future as more distinct from the present, it feels more distant — and we’re less motivated to save money now in favor of monetary comfort years down the line.
But that’s only the beginning. There’s a wide field of research on the link between language and both psychology and behavior. Here, a few fascinating examples:
  1. Navigation and Pormpuraawans
    In Pormpuraaw, an Australian Aboriginal community, you wouldn’t refer to an object as on your “left” or “right,” but rather as “northeast” or “southwest,” writes Stanford psychology professor Lera Boroditsky (and an expert in linguistic-cultural connections) in the Wall Street Journal. About a third of the world’s languages discuss space in these kinds of absolute terms rather than the relative ones we use in English, according to Boroditsky. “As a result of this constant linguistic training,” she writes, “speakers of such languages are remarkably good at staying oriented and keeping track of where they are, even in unfamiliar landscapes.” On a research trip to Australia, Boroditsky and her colleague found that Pormpuraawans, who speak Kuuk Thaayorre, not only knew instinctively in which direction they were facing, but also always arranged pictures in a temporal progression from east to west.
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  2. Blame and English Speakers
    In the same article, Boroditsky notes that in English, we’ll often say that someone broke a vase even if it was an accident, but Spanish and Japanese speakers tend to say that the vase broke itself. Boroditsky describes a study by her student Caitlin Fausey in which English speakers were much more likely to remember who accidentally popped balloons, broke eggs, or spilled drinks in a video than Spanish or Japanese speakers. (Guilt alert!) Not only that, but there’s a correlation between a focus on agents in English and our criminal-justice bent toward punishing transgressors rather than restituting victims, Boroditsky argues.
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  3. Color among Zuñi and Russian Speakers
    Our ability to distinguish between colors follows the terms in which we describe them, as Chen notes in the academic paper in which he presents his research (forthcoming in the American Economic Review; PDF here). A 1954 study found that Zuñi speakers, who don’t differentiate between orange and yellow, have trouble telling them apart. Russian speakers, on the other hand, have separate words for light blue (goluboy) and dark blue (siniy). According to a 2007 study, they’re better than English speakers at picking out blues close to the goluboy/siniy threshold.
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  4. Gender in Finnish and Hebrew
    In Hebrew, gender markers are all over the place, whereas Finnish doesn’t mark gender at all, Boroditsky writes in Scientific American (PDF). A study done in the 1980s found that, yup, thought follows suit: kids who spoke Hebrew knew their own genders a year earlier than those who grew up speaking Finnish. (Speakers of English, in which gender referents fall in the middle, were in between on that timeline, too.)

How wolves can alter the course of rivers

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Posted by: Kate Torgovnick May

Wolves will travel to drink from a river. But could the presence of wolves lead a river to change its behavior?
George Monbiot: For more wonder, rewild the world 
George Monbiot: For more wonder, rewild the worldIn his TED Talk, George Monbiot poetically explains how reintroducing wolves to Yellowstone National Park after a 70-year absence set off a “trophic cascade” that altered the movement of deer, sent trees soaring to new heights, attracted scores of new animals to the area (think: beavers, rabbits, bears, bald eagles and more), and stabilized the banks of rivers making them less susceptible to erosion. Above, see that story set to music — and howls — by SustainableMan.org, who took the audio track from the talk and laid it over beautiful nature footage. It’s a glorious glimpse of how deeply the natural world is interconnected.
If you love this short video, definitely check out Monbiot’s whole TED Talk too. In the talk, he shares some ways we can get more involved in the re-wilding of the world … and why it matters to all of us.

The credits for the video above:
Created by: SustainableMan.org
B-Roll footage:
“Greater Yellowstone Coalition – Wolves” (http://bit.ly/1lK4LaT)
“Wolf Mountain” (http://bit.ly/1hgi6JE)
“Primodial – Yellowstone” (https://vimeo.com/77097538)
“Timelapse: Yellowstone National Park” (http://bit.ly/1kF5axc)
“Yellowstone” (http://bit.ly/1bPI6DM)
“Howling Wolves – Heulende Wölfe” (http://bit.ly/1c2Oidv)
“Fooled by Nature: Beaver Dams” (http://bit.ly/NGgQSU)
Music credits:
“Unfoldment, Revealment, Evolution, Exposition, Integration, Arson” by Chris Zabriskie (http://bit.ly/1c2uckW)

Regardez Kate Upton en Bikini flotter en apesanteur

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[légèrement NSFW]

Ah, la science ! Que c’est beau la science ! Surtout quand elle répond à nos fantasmes d’adolescents à la libido exacerbée par les pages maillots de bain des catalogues. Ce moment de grâce nous est offert par la top modèle et actrice Kate Upton qui a accepté de prendre la pose en bikini en apesanteur dans un avion ZéroG (à gravité zéro).
Le magazine Sports Illustrated a eu la brillante idée d’utiliser Kate Upton pour illustrer ce que tous les scientifiques dignes de ce nom ont toujours voulu voir : comment la gravité affecte les masses musculaires et adipeuses.
kate upton apesanteur bikinikate upton apesanteur bikinikate upton apesanteur bikiniKate Uptonkate upton apesanteur bikini
Kate Upton a donc embarqué dans un avion ZéroG, un avion qui suit un plan de vol parabolique. L’avion monte à 45 degrés, réduit sa poussée, se remet à niveau, et plonge. Pendant la parabole, tous les passagers peuvent expérimenter l’apesanteur pendant 25 secondes environ. Et l’avion enchaîne paraboles sur paraboles, un peu comme sur une montagne russe. En général, c’est un peu violent pour le corps, et les passagers vomissent. Les américains ont surnommé l’avion qui sert à l’entraînement des astronautes : Vomit Comet.
vol parabolique zeroG
En France aussi, nous avons un avion ZéroG et il appartient à la société Novespace qui est une succursale du CNES. Pour info, si je passe les examens médicaux,  je devrais participer à une campagne de vols paraboliques en mars. Si vous voulez en savoir plus sur les vols paraboliques et suivre cette aventure, je vous invite à me rejoindre sur Twitter.
Et ceux qui veulent encore faire de la science peuvent aller voir d’autres photos de Kate Upton sur Sports Illustrated.

Une illusion d’optique étonnante

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Le cerveau humain est capable de beaucoup, comme réussir à mettre de la couleur sur des zones totalement blanches. Vous doutez ? Cette illusion d’optique va pourtant vous le confirmer.
Il suffit de regarder le point rouge sur l’image pendant 10 secondes et vous verrez le paysage noir et blanc se transformer en un monde nouveau et surtout coloré de tons pastels. Chaque bâtiment aura sa propre couleur nuancée, c‘est assez magique. 
C’est l’effet puissant de la rémanence. L’illusion d’optique, repérée par Charlie White en est un parfait exemple. En vous concentrant sur ​​le point, vous imprimerez temporairement les différentes couleurs sur votre rétine. Une fois que le .GIF redevient blanc, vos yeux retransmettent simplement les coloris mémorisés.
Impressionnant !
 illusion

Jiddu Krishnamurti - The Clear Mind Does Not Choose

Roselinde Torres: What it takes to be a great leader

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SpeakersRoselinde Torres: Leadership expert

Roselinde Torres
Roselinde Torres studies what makes great leaders tick -- and figures out how to teach others the same skills.

Why you should listen to her:

Roselinde Torres is a senior partner and managing director at the consulting firm, BCG. A senior leader in the firm’s "people and organization" practice area, she is also the company's resident expert on leadership, a topic she has studied her entire career.
Questions she likes to ask include, "what innovative methods can help prepare the next generation of leaders?" and "how do we enable leaders to unlearn past modes and habits of success?"
Prior to joining BCG in 2006, Roselinde was a senior partner at Mercer Delta Consulting, while she has also led internal consulting teams at Johnson & Johnson and Connecticut Mutual Life. She speaks frequently about organizational transformation and leadership; her work and thinking have been featured in publications such as BusinessWeek and The Economist.
""The best leadership development doesn't happen by just going off to a course or a seminar … The best leadership development happens when people are learning in the context of their own strategic, economic agenda, with the actual people that they are going to influence and lead.""
Roselinde TorresEmail to a friend »

Système U et Terrena construisent une filière porcine innovante

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Après deux ans de négociation, le distributeur et la coopérative signent un contrat de trois ans.
Les éleveurs, dont la rémunération est revalorisée, fourniront une viande de meilleure qualité.

Dès le 4 mars, Système U vendra des barquettes de porc sous la marque Nouvelle Agriculture. En contrepartie, Terrena s\'est engagé à élever le niveau de qualité de la viande. - Photo Justin Tallis/Report Digital-REA
Dès le 4 mars, Système U vendra des barquettes de porc sous la marque Nouvelle Agriculture. En contrepartie, Terrena s'est engagé à élever le niveau de qualité de la viande. - Photo Justin Tallis/Report Digital-REA
Un contrat de vente de trois ans et qui garantit aux producteurs une plus-value de 8 à 12 centimes d'euros le kilogramme de porc. C'est l'accord avantageux qu'ont décroché les éleveurs de la coopérative Terrena auprès de Système U. Son président, Hubert Garaud, a présenté hier soir avec Serge Papin, président du distributeur, ce partenariat qui a exigé deux ans de discussions parfois âpres. «  Nous sommes parvenus à sortir des négociations annuelles très dures qui régissent en France les rapports entre le monde agricole et le commerce. C'est un contrat proche de ce que font les Anglo-Saxons ou les Allemands », estime Hubert Garaud. Pour Serge Papin, «  il s'agit de mettre de la régulation dans ce marché qui voit les prix varier de 2,5 à 9 euros le kilogramme ».
Dès le 4 mars, les linéaires de Système U vendront des barquettes de porc sous la marque Nouvelle Agriculture avec les deux logos des partenaires. Terrena s'est engagé en contrepartie à élever le niveau de qualité de la viande. Concrètement, les éleveurs nourrissent leurs bêtes avec des graines de lin et du colza riches en oméga 3, réduisent progressivement les antibiotiques et améliorent le bien-être du cheptel.
Le dirigeant explique que le surcoût de ces pratiques plus durables est de l'ordre de 3 à 5 centimes le kilogramme, soit 8.000 euros en moyenne par exploitation. Les éleveurs ont accepté cet investissement grâce à la sécurisation de leurs débouchés. En deux ans de discussions, les partenaires ont également réussi à supprimer des coûts inutiles, notamment dans les transformateurs de Terrena. «  Nous valorisons mieux toutes les parties du cochon, à travers par exemple de nouvelles recettes de saucisses. Nous avons travaillé aussi sur la logistique, etc. », précise Hubert Garaud.
Sur les 150 éleveurs de Terrena, seuls une trentaine de producteurs se sont pour l'instant lancés dans cette nouvelle agriculture. «  Nous allons monter en puissance » promet Hubert Garaud. Car pour lui, il existe un marché entre les produits bio et l'agriculture conventionnelle : «  Les consommateurs veulent des produits locaux, sains, sans OGM et qui ont un impact environnemental inférieur ».

Filière du lapin

Terrena a déjà converti il y a un an une part de sa production de lapin, un premier essai jugé aujourd'hui transformé. Lancée par une vingtaine d'éleveurs, cette filière va mobiliser bientôt jusqu'à 120 producteurs.
Maximilien Rouer, fondateur du cabinet BeCitizen qui a accompagné les deux partenaires, justifie le choix de la filière porcine : « C'est celle qui a le plus besoin de nouer des accords de ce type. Contrairement à la filière bovine qui parvient à bien vendre les parties avant des bêtes, la valorisation du porc par les saucisses et les salaisons est plus difficile », explique-t-il.
Pour Philippe Breton, consultant dans la grande distribution, ce type d'accord permet aux distributeurs de sécuriser leur approvisionnement, de s'assurer de la qualité des produits et d'en faire un élément différenciateur par rapport à la concurrence. Il salue également la concrétisation des promesses faites par Serge Papin dans son livre « Pour un nouveau pacte alimentaire », paru en 2012.

Terrena devra néanmoins tenir sa promesse de limiter les antibiotiques des porcs, un défi technique qui pose pour l'instant des difficultés aux éleveurs. 


Comment les médecins généralistes peuvent-ils éviter le burn out ?

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Récit d'un jeune médecin
Rien à changé depuis un siècle ?
  « Vous vous adapterez » ils me disaient. Te voilà bien, maintenant, avec leur « vous vous adapterez ». Et si l’on m’amène une hernie? Expliquez- moi donc comment je m’adapterai? Et surtout, comment se sentira-t-il entre mes mains, le malade, avec sa hernie? Il s’adaptera dans l’autre monde (un frisson me passa le long de la colonne vertébrale)... Au crépuscule, j’allai, plein de tristesse, faire un tour dans mon cabinet. En approchant de la lampe, j’aperçus son reflet lumineux dans la fenêtre et ma face blême apparut à ses côtés dans les ténèbres infinies des champs »
 C’est ainsi que Mikhaïl Boulgakov débute ses «Récits d’un jeune médecin» au début du 20ème siècle dans la Russie de la première guerre mondiale. Il y décrit, tout ce qui fait qu’un médecin puisse se sentir stressé face à un patient : inexpérience, peur de mal faire, peur d’être jugé par ses pairs, la fatigue des nuits de travail, la surcharge de patients. C’est avec ce livre que je partis faire mes premiers remplacements de médecin généraliste à la campagne et que je pus me rendre compte que finalement peu de choses avaient changé. C’était rassurant: après tout, s’il avait survécu, pourquoi pas moi. Au début de mes études de médecine, j’avais lu avec effroi un numéro de la revue «Autrement » sur les médecins que je trouvais d’un pessimisme incroyable. Je découvrais, pour la première fois, le mot « burn out »... et ce n’était pas encourageant. Quinze ans plus tard je me suis replongée dans le sujet.
 Le médecin généraliste : un candidat au burn out ?
 La médecine générale présente des particularités qui peuvent la distinguer des autres spécialités, en termes de risque de développer un  burn out : exercice principalement libéral avec contraintes de gestion, de rentabilité, de comptabilité, de secrétariat, situation en première ligne, accueil tout-venant, peu d’outils d’aide au diagnostic, solitude, et depuis la réforme du médecin traitant, place centrale au sein du réseau médical.
Il n’est ainsi pas étonnant  que les médecins généralistes soient nombreux à avoir été touchés par l’épuisement professionnel  puisque le nombre de consultations ne cessent de croître  ainsi que la charge de travail administrative. La profession de médecin généraliste ne serait plus guère attrayante, comme le rapportent quelques chiffres lus dans la septième édition de l’Atlas national de la démographie médicale, à partir des chiffres du tableau de l’Ordre du  1er janvier 2013. La part des médecins qui choisissent l’exercice libéral reste très modeste : 9,8% des jeunes inscrits à l’ordre en 2007.
Différentes études montrent que 40 à 50% des médecins généralistes se sentent menacés de burn out. Les six causes les plus citées sont d’ordre professionnel : excès de paperasserie, non reconnaissance de l’action du médecin, charge de travail, augmentation des contraintes collectives, longueur des journées, exigences des patients.
 Les principaux résultats d’un questionnaire
 J’ai proposé à des médecins généralistes installés à Paris de répondre à un questionnaire sur le stress de la profession. Ils font partie d’un groupe d’échanges de pratiques et de supervision auquel je participe qui se réuni 2 fois par mois dans le service de médecine interne du Pr Cabane à l’Hôpital Saint Antoine. Vingt médecins, 12 femmes et 8 hommes ont participé.
 Les principales sources de stress retrouvées sont :
1 le manque de temps à consacrer au patient au cours de sa consultation 2 la charge administrative responsable d’une lassitude et d’un épuisement important 3 l’isolement avec une vraie volonté de travail de groupe et d’association 4 la communication avec les confrères spécialistes et les difficultés pour obtenir les rendez vous ou les  dossiers des patients 5 la difficulté pour adresser le patient en urgence 6 l’avenir avec la raréfaction des médecins et l'afflux de patients 7 la peur de ne pas être bien couverts en cas de retraite, ou de maladie.
 10 suggestions pour prévenir le burn out du médecin
1 favoriser l’installation en cabinet de groupe, en aidant la création de maisons médicales, même en milieu urbain 2 remettre au patient son compte rendu médical à la sortie, comme aux urgences 3 instaurer un numéro d’appel à l’hôpital dédié aux généralistes (mis en place à l’APHP, mais hélas supprimé depuis un an) 4 généraliser le dossier médical partagé et les échanges informatiques sécurisés 5 partager le rôle de prévention avec les centres de soins 6 soutenir le médecin dans la prise en charge des pathologies lourdes 7 sensibiliser les médecins généralistes au risque de burn out par des campagnes d’information 8 augmenter la protection sociale des médecins libéraux en cas de maladie, le délai de carence est de trois mois actuellement 9 inscrire la gestion du stress et la prévention du burn out dans la formation 10 mettre en place un dispositif de prise en charge spécifique du burn out du médecin.
 Conclusion : au bord du burn out mais content quand même d’exercer
 De manière générale les médecins interrogés gardent du plaisir à exercer leur métier, mais citent tout de même un grand nombre de facteurs de stress quotidiens.Les stress inhérents aux taches médicales semblent bien acceptés finalement. En revanche, les médecins se sentent moins bine formées sur l’organisation de leur travail. Il faut proposer des solutions pour garder motivés ceux qui exercent et inciter les étudiants à devenir généralistes. Il est utile de former à l’organisation des cabinets mais aussi de sensibiliser les médecins à une approche à la gestion du stress, qu’ils pourraient transmettre à leurs patients et aussi appliquer à eux-mêmes.
 1 BOULGAKOV M.  Récits d’un jeune médecin. Le Livre de Poche.  Nouv ed 1996. 2 CATHERAS P et al.Burn out among French general practitioners. La Presse médicale 2004 ; 33 : 1569-74. 3 DAGRADA H et al. Le burn-out du médecin généraliste: hypothèses étiologiques. Revue médicale de Bruxelles 2011;32,407-12. 4 DUSMENIL H et al. Professional burn-out of general practitioners in urban areas: prevalence and determinants Santé publique 2009, 21:355-64. 5 SOLER JK et al. Burnout in European family doctors: the EGPRN study. Family Practice 2008; 25 : 245-65
 Evelyne MONNERIE, médecin généraliste à Paris. Elle a réalisé ce travail dans le cadre du Diplôme d’Université Gestion du stress et de l’anxiété de la Faculté de médecine et de l’Université Lille 2 sous la direction du docteur Dominique Servant. L’auteure remercie le Pr Cabane pour son soutien à l’ACOMVHI (Association pour la Communication Ville-Hôpital), les collègues du groupe et mon associée Le Docteur Sophie Le Pape qui me permet au quotidien d’exercer avec plaisir mon métier.

Les GIFs en 3D, la chose la plus cool que vous verrez aujourd’hui !

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On pensait avoir exploité le format du GIF jusqu’à la moelle : il faut croire que non, puisque des petits malins ont réussi à créer des GIFs en pseudo-3D déployant un effet plus que réussi !
Comment faire évoluer le GIF ? En lui donnant l’opportunité de se mettre à l’heure de la 3D, tout simplement ! Et pour ce faire, il a fallu user à la fois de la profondeur de champ, mais également… de deux bandes blanches.
L’utilité de ces bandes blanches se résume comme il suit : elles nous aident à délimiter l’arrière plan d’un GIF, mais également son plan médian et son premier plan. Le résultat est sans appel : ça fonctionne, et une fois combiné à un bon effet de profondeur de champ, notre cerveau va croire que le GIF est prêt à sortir de l’écran. Comme la pub des bonbons Haribo, oui, si vous voulez…
GIF
GIF
GIF
GIF
Viagizmodo

Stacey Kramer : le plus beau cadeau auquel j'ai survécu

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SpeakersStacey Kramer: Brand strategist

Stacey Kramer
Stacey Kramer has traveled the United States and the world helping to create names and brands for growing companies.

Why you should listen to her:

Co-founder of Brandplay, a brand strategy firm, Stacey Kramer also founded Word for Word, a naming and branding consultancy serving national and global companies -- from big, recognizable names to next year's newsmaking startups.
In 2009, Kramer found herself confronting a terrifying diagnosis: a CAT scan revealed she had a brain tumor -- the size of a golf ball. She told her remarkable, personal story at TED2010.
"The next time you face something that's unexpected, unwanted, and uncertain, consider that it just may be a gift."
Stacey Kramer Read more about Stacey Kramer on the TED Blog »

Do What Is Important

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Whenever I realize I’ve been running ragged, I know I’ve fallen into a rut of reactive rather than proactive work. Instead of going about my day steered by plans and intentions, the unstable “whatever comes up” gets to dictate my day.
This schedule of working deadline to deadline, fighting fires and flying by the seat of your pants racks up time debt. You’re borrowing from other areas of your life like spending time with your family or on your wellbeing.
Humans tend to be bad at understanding how we’ll feel in the future. In our mind’s Pollyannaish eye, the future is a world of order and excellence in which you exercise everyday, you don’t bring work home with you, you finally learn Spanish, you catch up with that friend you haven’t spoken to in forever. In reality, something always comes up, there is always something to do.

Urgent vs. Important

The problem is that we mistake urgency for importance. “Do this now” is easy to understand and follow, and if something’s urgent, shouldn’t it be done sooner than later?
Let’s go back to the very basics and look at definitions. “Urgent” means “requiring immediate action or attention”. “Important” means “of great significance or value; likely to have a profound effect on success, survival, or well-being.” Why are we confusing immediateness with worth?
Mistaking what’s urgent for what’s important comes at the cost of our profound goals and values. Smart prioritization requires clearer vision.
This distinction between urgent and important, of course, is nothing new. Stephen Covey popularized this idea in 7 Habits of Highly Effective People with the time management matrix, which is divided into four quadrants:  1. Urgent and important, 2. Not urgent but important, 3. Urgent but not important, and 4. Neither urgent nor important.
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  • You have to deal with Quadrant 1 tasks, which are integral to keep going.
  • Quadrant 2 — the important but not urgent stuff — is the one to cultivate. Covey even explains, “Quadrant 2 is the heart of effective personal management.” 
  • Many people get stuck in Quadrant 3 —vanity work and tasks that feel important, often by request, order, or some external directive.
  • Quadrant 4 activities are the trivial and the useless.
Covey’s prioritization method is also called the Eisenhower matrix for a similar decision-making principle that supposedly guided Dwight D. Eisenhower — that “What is important is seldom urgent and what is urgent is seldom important.”
In a way, this simplifies the matrix even further — focus on what’s important.
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Urgency plays tricks on your mind, and you end up spending time doing things at the expense of more valuable activities. Emails, for example, will always seem more urgent and important than they probably ever are. It’s wiser to trust in importance as your true north.
Here’s one way to navigate to your true north:

1.   Figure out what matters.

Spend some time to ascertain what really matters to you. What do you find significant and valuable? How will you contribute towards your success and well-being?
What’s been nagging in your mind but you never seem to get around to doing it? Maybe it’s spending more time with your parents, reading more books, or doing something creative. Maybe it’s learning a skill, volunteering, or meditation. Some activities are less fun and fulfilling but still valuable, like finally getting to the doctor for a check-up, setting up a monthly budget, planning out next week so you’re not running around like a headless chicken.
Sometimes important things are just not the easy choice. Saying no to the non-important stuff can be hard, and it’s often harder to say no to other people than to say no to yourself. Learning to delegate, to let things go, and to make peace with that letting go is surprisingly difficult and can take constant practice.

2.   If something is important, assign a time for it.

There are two simple ways to set yourself up for Quadrant 2 activities.
Assign concrete deadlines for decision and specific, discrete tasks you’d like to do, such as applying for a fellowship or doing some research to plan a vacation. Behavioral economist Dan Ariely explains why this works, “[D]eadlines allow us to clarify our thoughts and create an action plan. They are good at getting people to perform a particular act, like submitting a grant proposal.”
Set a schedule to meet your goals if you want to establish a good habit, something you’d like to do regularly, like eat healthy, exercise, read more, practice your writing, learn a new skill. Doing little by little consistently, you’ll build up a practice.
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Even though we’re bad at forecasting, psychologist Dan Gilbert believes the human “ability to look into the future and think about what will make us most happy is the way we get to a present that pleases us.”
When we can see clearly and focus on what is important and meaningful, it’s so much easier to enjoy the present.

N’oubliez pas, nous allons tous mourir ce samedi !

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Que nous sommes sots… Nous étions tellement concentrés sur le MWC que nous en avons oublié l’apocalypse imminente…


Inutile de mettre toutes vos affaires en ordre, nous devrions tous trépasser, tata Monique vous pardonnera de ne pas avoir répondu à son coup de fil, au pire, elle sera six pieds sous Terre…
Merci qui ? Merci les Vikings ! Souvenez-vous, le folklore Viking a sa propre version de l’apocalypse appelée Ragnarok qui comprend une série d’événements pas franchement folichons.
En gros, il y aura une grande bataille où la majorité des divinités comme Odin, Thor, Freyr, Heimdall et Loki, mais aussi les géants et la quasi-totalité des hommes trépasseront. S’il y a quelques survivants, ils seront ravis d’apprendre que le monde sera alors submergé par les flots, les flammes de l’enfer, toussa toussa…
Pour tout ceux qui sont avides de détails, tout se passe ici. Les experts en mythologie nordique ont calculé que les Vikings tablaient sur le 22 Février 2014. La bonne nouvelle, il paraît qu’une sorte de monde utopique devrait se pointer après ce chaos.

Le tir au fusil automatique en slow motion, c’est magique

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Le slow motion, c’est magique. Avec lui, le moindre événement, si bref soit-il, prend une tournure artistique absolument fantastique. Les Slow Mo Guys en ont fait leur spécialité. Leur chaîne Youtube est pleine de vidéos de ce genre. Aujourd’hui, ils ont tiré au fusil automatique, et c’est magnifique !
Loin de nous l’idée inhérente à un homme qui vide un chargeur de fusil, ici, on se laisse totalement hypnotiser par ces balles qui sortent du canon, dans une lente litanie.
Quand on sait que la carabine M4 utilisée peut tirer une quinzaine de balles par seconde, on se rend bien compte à quel point la vidéo a été ralentie. Pour vous faire une idée, nous allons ici 720 fois moins vite que la réalité. Impressionnant, non ?

L'estime de soi chez les jeunes est en grande partie d'origine culturelle

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Quelles que soient nos valeurs personnelles, nous basons largement notre estime de soi sur la réalisation des valeurs dominantes de notre culture. C'est ce qui ressort d'une enquête internationale menée sur plus de 5 000 adolescents et jeunes adultes dans 19 pays par Maja Becker, psychologue sociale au Laboratoire cognition, langue, langages, ergonomie (CNRS/Université de Toulouse II-Le Mirail). Ces résultats viennent d'être publiés en ligne dans la revue Personality and Social Psychology Bulletin.

Nous pouvons tous penser à différentes choses qui font que nous nous voyons d'une manière positive. Cela peut être le fait de réussir au travail ou à l'école, d'avoir des relations amicales et familiales satisfaisantes, de se comporter suivant nos critères moraux à l'égard des autres ou d'avoir des possessions désirables. Nous pouvons aussi penser à d'autres choses, dont nous sommes moins fiers et qui font nous sentir moins bien. Mais qu'est-ce qui donne leur importance à ces choses ? Qu'est-ce ce qui influence notre estime de soi ?

Depuis cent ans le point de vue dominant en psychologie est que chaque individu base son estime de soi sur le fait d'accomplir les valeurs qu'il perçoit personnellement comme étant les plus importantes. Or les résultats de cette enquête mondiale (1) réalisée depuis 2008 sur plus de 5 000 adolescents et jeunes adultes dans 19 pays en Europe de l'Ouest, de l'Est, au Moyen-Orient, en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie viennent nuancer cette hypothèse dominante. En effet, ils montrent que les jeunes participants fondent leur estime de soi non pas sur leurs propres valeurs personnelles - qui semblent avoir peu ou pas d'influence sur leur estime de soi - mais sur le fait d'accomplir les valeurs dominantes chez les autres individus dans leurs environnements culturels. La tranche d'âge étudiée concerne majoritairement des jeunes de 16/17 ans, à raison d'environ 200 lycéens par pays. Les chercheurs ont constaté que l'estime de soi de leurs participants se fondait sur 4 grands points communs, quelle que soit la culture considérée : remplir son devoir, aider les autres, améliorer son statut social, contrôler sa propre vie. Néanmoins, l'importance de chacun de ces items pour fonder l'estime de soi des individus varie selon les cultures. Par exemple, les participants de cette enquête vivant dans des contextes culturels où les gens mettent en avant des valeurs telles que la liberté individuelle et la recherche d'une vie stimulante (en Europe de l'Ouest et dans certaines régions d'Amérique du Sud) sont plus susceptibles de tirer leur estime de soi du sentiment de contrôler leur propre vie. Tandis que ceux vivant dans des cultures où l'accent est davantage mis sur des valeurs telles que la conformité, la tradition et la sécurité (dans certaines parties du Moyen-Orient, d'Afrique et d'Asie) sont relativement plus susceptibles de tirer leur estime de soi du sentiment de faire leur devoir.

L'estime de soi semble donc être essentiellement une entreprise collaborative et non pas individuelle. Ces travaux suggèrent que le système de construction de l'estime de soi est un moyen important par lequel les individus intériorisent les valeurs de leur culture à un niveau implicite, même s'ils ne prétendent pas adhérer à ces valeurs quand on le leur demande explicitement. Ces processus subtils peuvent encourager les gens à agir d'une manière souhaitable du point de vue de leur société et contribuer ainsi à maintenir une solidarité sociale.
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© Jacqui Bealing.
Les participants basaient leur estime de soi sur différents aspects de leur identité. Ces aspects prenaient d'autant plus d'importance pour l'estime de soi, qu'ils correspondaient aux valeurs dominantes dans l'environnement culturel des individus.




Notes :

(1) Cette enquête a été réalisée par une équipe internationale appartenant au réseau « Culture and Identity Research Network » qui coordonne des recherches en psychologie sociale. Ces travaux à très grande échelle ont été financés notamment par des fonds publics anglais attribués par l'Economic and Social Research Council.

Références :

« Cultural bases for Self-Evaluation: Seeing Oneself Positively in Different Cultural Contexts », auteur principal Dr Maja Becker, est publié dans le Personality and Social Psychology Bulletin. doi : 10.1177/0146167214522836 Consulter le site web
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