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Gourous du management : les femmes sortent de l'ombre

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Par Muriel Jasor et Valérie Landrieu, journalistes | 07/03/2014

On l'oublierait, l'univers de la pensée managériale est aussi féminin. Treize femmes figurent au classement Thinkers50 de 2013.


Femmes gourous du management
Crédits photo : DR
Laurence Capron (à gauche), Herminia Ibarra (au centre) et Renée Mauborgne (à droite), deux des 13 femmes figurant au classement 2013 de Thinkers50.
Renée Mauborgne, Rita McGrath, Linda Hill, Herminia Ibarra, Tamara Erickson, etc. Les femmes leaders de la pensée managériale sont au nombre de 13 dans le dernier classement international des 50 gourous du management effectué tous les deux ans par Thinkers50. Un progrès : elles étaient 11 en 2011 et 5 en 2009.
« Nous sommes sous-représentées mais la visibilité des femmes commence à progresser », reconnaît Amy Edmondson, professeur en leadership et management à la Harvard Business School, numéro 15 du palmarès 2013 de Thinkers50. « Leur percée dans le Top 20 est impressionnante [7 femmes, NDLR] », observe Des Dearlove, l'un des co-créateurs du palmarès. Parmi elles, des professeurs, mais aussi des dirigeantes comme Sheryl Sandberg (Facebook) et Liz Wiseman, l'ancienne patronne d'Oracle.
En France, les plus connues enseignent à l'Insead. Renée Mauborgne, Herminia Ibarra, Laurence Capron se sont fait connaître via des publications remarquées, dont Stratégie Océan Bleu pour Renée Mauborgne. Mais d'autres femmes, comme Sandra Enlart, qui ne goûte guère l'expression « gourou du management » et a co-écrit avec Olivier Charbonnier « A quoi ressemblera le travail demain ? », s'imposent dans le cercle de la pensée managériale.

Laurence Capron, les voies de la croissance


Laurence Capron
Laurence Capron est considérée comme l'une des expertes les plus en pointe sur les M&As.

Elle a co-écrit « Build, Borrow, or Buy » (2012) avec Will Mitchell (université de Toronto). L'ouvrage, notamment traduit en chinois et en coréen, propose aux entreprises d'arbitrer entre différentes options de développement : croissance interne ( « build »), croissance partenariale ( « borrow ») ou croissance externe ( « buy »). Professeur de stratégie, titulaire de la chaire Paul Desmarais, Laurence Capron est considérée comme l'une des expertes les plus en pointe sur les M&As, sujet autour duquel elle a créé un programme à destination des cadres dirigeants à l'Insead. Née en 1967, cette ancienne de la Rouen Business School a poursuivi son doctorat à HEC, avant de devenir professeur visitant aux Etats-Unis (Kellogg, Wharton, MIT Sloan).

Herminia Ibarra, experte en transitions professionnelles


Herminia Ibarra
Herminia Ibarra est l'une des voix les plus écoutées pour les problématiques liées au parcours professionnel, au leadership, aux reconversions et aux carrières féminines.

Née à Cuba en 1961 et arrivée à 7 ans aux Etats-Unis, c'est l'une des voix les plus écoutées pour les problématiques liées au parcours professionnel, au leadership, aux reconversions et aux carrières féminines. Diplômée de Yale, cette experte en comportement des organisations a été professeur à Harvard pendant treize ans avant de rejoindre l'Insead. Son ouvrage de 2004 « Working identity : unconventional strategies for reinventing your career » redimensionne la question des choix de carrière. Herminia Ibarra s'est penchée avec Robin Ely et Deborah Kolb sur le sexisme de « deuxième génération » avec l'ouvrage « Women Rising : The Unseen Barriers» (2013).

Renée Mauborgne, créatrice d'espaces stratégiques


Renée Mauborgne
Renée Mauborgne a créé un institut pour ré-inventer des modèles d'innovation et de marchés, en modélisant la réussite d'entreprises.

Cette femme professeur associée de stratégie et de management international, de nationalité américaine, est considérée comme l'une des plus influentes de la décennie, après avoir publié en 2005, avec W. Chan Kim, l'ouvrage « La Stratégie de l'océan bleu : comment créer de nouveaux espaces stratégiques » (HBR Press). Elle a créé un institut du même nom pour ré-inventer des modèles d'innovation et de marchés, en modélisant la réussite d'entreprises comme Apple, eBay ou Swatch. Le best-seller, traduit en 43 langues, s'est vendu à plus de 3,5 millions d'exemplaires. Avec son coauteur, elle est numéro deux du classement 2013 de Thinkers50. Un nouvel opus est attendu cette année.

L'analyse d'Eléna Fourès, expert en leadership féminin

 

 


Décrivez moi une personne heureuse

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DÉCRIVEZ-MOI UNE
PERSONNE HEUREUSE
Par Richard Thibodeau
Québec, Canada.
Voir ma page Psycho-Ressources
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La culture nous a appris que le bonheur est une sensation de bien-être que nous ressentons lorsqu’un événement heureux se produit comme par exemple un mariage, la naissance d’un enfant, l’obtention d’un emploi ou encore une promotion, une voiture neuve, etc. Le bonheur est ainsi relié à des événements qui sont externes à soi. Que se passe-t-il si une série d’évènements malheureux se produisent? Le bonheur disparaît alors derrière le nuage des événements malheureux. Après un certain temps, les sensations malheureuses s’estompent mais ce n’est pas toujours le cas, car des appréhensions sont créées en tant que mécanisme de protection contre de futurs événements malheureux. Exemple : « Je n’ose plus être en amour car j’ai peur d’être abandonné de nouveau! » Lorsque le bonheur s’estompe sous des couches d’événements malheureux il devient inaccessible! La plupart des gens se libèrent de leurs malheurs alors que d’autres restent enlisés pendant des années!
Un événement malheureux pour une personne ne l’est pas forcément pour une autre. Perdre un portefeuille contenant deux cents dollars est une expérience malheureuse pour celui qui n’en a pas les moyens et un fait anodin pour celui qui a beaucoup d’argent.

Votre bien-être physique, émotionnel, mental et spirituel repose sur vos perceptions et vos perceptions repose sur vos croyances. Vos croyances sont la fondation de votre vie. Vous êtes le résultat de vos croyances. Votre niveau de bonheur et de malheur repose sur vos croyances. Changez vos croyances et vous aurez alors accès à plus de bonheur. Plus vous êtes heureux intérieurement moins vous aurez à vivre d’événement malheureux et si des événements malheureux se produisent, vous aurez la force de les traverser avec sérénité et courage!

Les gens qui ont une faible estime d’eux-mêmes sont plus enclins au malheur que ceux qui ont une solide estime d’eux-mêmes. Un problème pour une personne qui a une faible estime de soi est perçu comme une montagne infranchissable et devient une opportunité pour une personne qui a une solide estime d’elle-même. Georges a perdu son emploi et est en dépression depuis un an. Jean, son meilleur ami, a aussi perdu son emploi et a démarré sa propre entreprise. Votre perception de ce qui vous arrive repose sur vos croyances. Que croyez-vous concernant votre propre bonheur? Qui est responsable de votre bonheur? Les autres? Ou vous-même?

Il y en a qui croient qu’avec toute la souffrance qui se vit dans le monde le bonheur est une utopie. Il y en a d’autres qui croient que pour bien comprendre les souffrances des autres il est important de partager ces souffrances avec eux, par conséquent le bonheur n’a pas sa place sur cette terre! Est-ce vrai? Ne serait-il pas plus véridique de dire que le droit au bonheur est un droit de naissance pour tout être humain et qu’à chaque fois que vous créer du bonheur dans votre vie vous le propagez aussi dans la vie des autres.

Qui remarquez-vous lorsque vous marchez sur la rue? Un visage froid et maussade ou un visage souriant et chaleureux? Lequel de ces deux visages va apporter le plus à votre journée?
Est-ce que d’être heureux enlève quoi que ce soit au bonheur des autres? Est-ce que d’être heureux génère de la souffrance dans le monde? Ou est-ce possible que c’est l’absence du bonheur qui produit de la souffrance? Je vous propose l’idée que le bonheur est le fruit du bonheur. Une seule pensée heureuse en vous levant le matin peut illuminer toute votre journée et procurer du bien-être à ceux et celles que vous côtoyez! Dans mon best seller « Votre vie… reflet de vos croyances » je dis ceci : « Chaque bonheur que vous vous donnez est un bonheur de plus dans le monde et chaque conflit que vous résolvez en vous-même est un conflit de moins dans le monde ». Par conséquent, si vous voulez contribuer à la paix dans le monde devenez plus heureux et solutionnez vos conflits internes, car ce n’est pas le partage de la souffrance qui va changer notre monde mais le remplacement de celle-ci par du bonheur intérieur. Aider les gens à vivre une vie meilleure est un bon moyen de créer du bonheur. Mettre fin à la souffrance peut se faire en apportant du bonheur dans la vie des gens et mieux encore en les aidant à le retrouver à l’intérieur d’eux-mêmes!

Il y a beaucoup de situations malheureuses dans ce monde, c’est vrai, cependant la question que nous devons nous poser est : « Pouvons nous faire quelque chose pour améliorer la situation ». En d’autres mots, pouvons-nous transformer un désert aride en jardin d’abondance? De cette perspective, le malheur contient les semences du bonheur! Si vous voyez que quelque chose a besoin d’être fait, vous êtes la personne toute désignée pour le faire. Faites une liste de ce qui ne va pas autour de vous et posez-vous la question : « Que puis-je faire pour améliorer ces situations? » Par exemple, des automobilistes manquent de courtoisie, donnez l’exemple en devenant courtois!

Des malheurs, il en arrive à la plupart des gens et ceux-ci ne peuvent pas être effacés d’un simple coup de brosse, cependant vous pouvez changer votre perception de ce qui a été vécu. Il est dit qu’un événement difficile avec le temps devient de l’humour alors la question que je soulève est : « Pourquoi ne pas avoir de l’humour maintenant? » Certains vont s’objecter en disant que ça prend beaucoup de temps pour guérir de nos vieilles blessures! Est-ce vrai? Ou n’est-ce pas plutôt une vieille croyance. Il y a encore beaucoup trop de gens qui valorisent la souffrance comme le meilleur chemin à la spiritualité.
Une croyance populaire est que le bonheur est atteint par quelque chose d’externe à nous même. La publicité a bien saisit ce concept en faisant des annonces de produits qui vont vous rendre heureux. Certains déodorants ont le pouvoir de vous rendre incroyablement sexy et attirants, certaines marques de bière vont vous permettre de rencontrer de jolies femmes ou de beaux hommes, etc. La notion de bonheur devient alors intimement liée à la consommation de produits qui rendent heureux et dans certains cas créé une forte dépendance entre un produit et ce qu’il est censé vous procurer, tel que le bonheur, le plaisir, la confiance en soi, etc…...

Certaines recherches scientifiques démontrent que les drogues stimulent la production d’endorphines une substance associée au plaisir! Qu’est-ce que les toxicomanes cherchent à obtenir par la consommation drogue? Essentiellement de brefs moments de bonheur. Cependant, le prix à payer pour ces brefs moments de bonheur est incroyablement élevé!
Qui sont ces gens qui rayonnent de bonheur? La plupart du temps ce sont des gens dont le bonheur rayonne de l’intérieur d’eux-mêmes tout en étant indépendants des gadgets de la consommation moderne. Est-ce que votre bonheur dépend de ce que vous voulez du monde qui vous entoure ou est-ce que votre bonheur est un fleuve qui circule dans votre vie?
Si votre bonheur repose sur les biens matériels ou encore sur l’éventuelle manifestation d’une âme sœur dans votre vie comment vous sentez-vous si vous n’avez pas ce que vous voulez? Il y en a qui sont tellement malheureux qu’il n’y a pas de place dans leur vie pour des moments de bonheur! Si vous désirez être heureux dans le futur soyez-le tout d’abord dans le présent en réalisant que le bonheur est en vous, et ce, même si vous n’y avez pas accès pour le moment! Ce ne sont pas les biens matériels ou la rencontre de l’âme sœur qui va vous rendre heureux mais bien l’inverse. C’est votre bonheur intérieur qui va vous permettre d’obtenir ce que vous voulez de la vie et de rencontrer l’âme sœur! On ne construit pas le bonheur en étant malheureux. On construit du bonheur en étant heureux car les grands bonheurs sont un cumulatif de petits bonheurs journaliers. Si on regarde un arbre gigantesque et que l’on réalise qu’il a débuté à l’état de semence, ce que je viens de dire sur le bonheur a plein de sens.

Alors comment vivre de petits bonheurs journaliers? En mettant l’accent à chaque jour sur ce qui va bien dans votre vie et celle des autres; en gardant à l’esprit que c’est le bonheur qui alimente le bonheur, pas le malheur, la souffrance et la peine. Ceux-ci existent bien sûr mais, la seule raison qui justifie leur existence c’est de les remplacer par du bonheur! Chaque pas que vous faites sur la route du bonheur rend le voyage de plus en plus agréable.
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Si vous sentez que vous n’êtes pas aussi heureux que vous le voudriez l’être, questionnez vos croyances, elles sont probablement périmées. Pour ce qui est de l’adage : le malheur des uns fait le bonheur des autres je dirais sans plus que le malheur des uns est une opportunité de les aider à vivre une vie meilleure! Semez le bonheur autour de vous. Comment le ferez-vous? Cela vous appartient!

Souvenez-vous que le meilleur moyen d’aider une personne malheureuse c’est de ne pas en être une!

Par Richard Thibodeau,
Consultant en DRH, Maître praticien et instructeur senior certifié en ICB
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L'auteur Richard Thibodeau est conférencier, consultant ainsi que formateur pour des groupes, des entreprises et des organismes gouvernementaux. Il collabore à plusieurs magazines et est aussi président de l’Institut Unescorps inc., une firme conseil spécialisée dans la recherche et l’enseignement des processus de pointe en développement personnel. Il est également l’auteur de Votre vie... reflet de vos croyances et de Au-delà des croyances, publiés aux Éditions Quebecor.
Richard Thibodeau, Conférencier, Consultant, Canada.

21 Symptômes de l’Eveil Spirituel

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 – Texte de Laura Marie
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A l’heure actuelle, beaucoup de choses sont en train de changer dans le monde. Nous vivons une époque d’éveil spirituel et de désir de changement sans précédent. Beaucoup de consciences s’éveillent sur des problèmes ou pratiques dans le monde perpétuées depuis trop longtemps et qui doivent désormais changer. Beaucoup de personnes désirent prendre les rennes de leur vie en mains et sortir du schéma imposé par la société, pour atteindre le bonheur et la vie qu’ils ont vraiment envie de vivre – pas une vie dictée par la télévision, les magazines, les films, les codes sociaux et toutes de sortes de clichés dénués de sens dont bon nombre souhaitent désormais s’affranchir.
Le monde s’éveille aussi en matière d’alimentation. De plus en plus de reportages dénoncent les scandales alimentaires actuels (du génocide animal aux produits chimiques toujours plus nombreux et à la destruction des ressources de notre planète). De plus en plus de scientifiques indépendants, journaux, blogs, particuliers, créent leurs propres groupes et supports d’information, pour faire connaître au plus grand nombre la vérité sur les différentes industries qui nous entourent et nous régissent, et proposent de nouveaux modèles inspirants. Ils contribuent tous à leur manière à ce que l’on appelle « l’éveil des consciences ».
De l’autre côté, bon nombre de gens sont prêts à entendre ces vérités, et à être eux aussi le changement qu’ils aimeraient voir dans le monde. Leur conscience s’élargit, leurs centres d’intérêts évoluent, le sens de la vie devient soudainement pour eux différent, ils ont de nouvelles inspirations et aspirations, et le désir de changer eux-même et pour beaucoup, changer également le monde. Est-ce votre cas ? J’ai décidé de réunir dans cet article, 21 symptômes qui montrent que vous avez vécu / vous vivez un éveil spirituel, autrement dit, un élargissement de votre degré de conscience de vous-même et du monde.

21 symptômes de l’éveil spirituel


1) Le sentiment que quelque chose a changé en vous

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Vous ne pouvez pas l’expliquer mais vous vous sentez différent. Vous avez même l’impression d’être devenu une nouvelle personne, une nouvelle personne qui n’a plus rien à voir avec celle que vous étiez avant. Vous avez peut être même déjà été plusieurs personnes, et ça continue. Et chaque fois vous avez l’impression de vous rapprocher de votre vérité. Ce sentiment vous rempli de bonheur car vous vous rapprochez de plus en plus de qui vous voulez vraiment être (ou plutôt de qui vous êtes vraiment), mais en même temps cela vous terrorise, car vous sortez des sentiers battus, vous sortez du connu, vous vous êtes échappés de votre zone de confort et la vie était parfois bien plus facile lorsque vous étiez de l’autre côté. Maintenant vous êtes sortis de l’ »illusion », vous avez laissé tomber le « masque », vous avez l’impression d’avoir retiré vos oeillères et d’y voir tellement plus clair. Et vous vous demandez comment c’est même possible que vous ayez pu « faire ça » ou « vivre comme ça » pendant tant d’années. Le monde n’a plus la même couleur ni saveur, car vous le regardez tout simplement avec de nouveaux yeux

2) Prise de conscience de vos anciens comportements destructeurs

Vous prenez conscience de tout ce qui n’allait pas dans votre « précédente » vie, votre ancien vous. Vous réalisez toutes ces choses que vous avez faites et que vous ne souhaitez plus faire, et toutes ces façons de penser que vous ne souhaitez plus conserver. Vous êtes prêt(e)s pour le changement et ne souhaitez plus jamais retourner en arrière, tellement vous êtes heureux d’avoir découvert tout ce que vous avez découvert. Vous ressentez un sentiment de profond bonheur de vous rapprocher de votre vérité, et de joie de ressentir ce nouvel élan dans votre vie et nouvel espoir.

3) Ne plus se sentir en adéquation avec son ancien entourage et ressentir le besoin fort d’être seul ou avec de nouvelles personnes plus en alignement avec qui l’on est devenu

Evoluer spirituellement peut être un processus douloureux car tout le monde n’évolue pas de la même manière et en même temps. Souvent, l’on évolue soi-même suite à certains évènements ou certaines rencontres qui nous provoquent des déclics, mais ce n’est pas le cas de notre entourage qui reste le même. Nous commençons petit à petit à nous sentir « anormal » de ressentir et de penser toutes ces choses tout à coup, et même coupable parfois de ne plus trouver certaines personnes intéressantes. On aimerait pourtant continuer à les fréquenter mais « l’écart » que nous ressentons est devenu trop grand. Cet écart est en fait le reflet de l’écart énergétique entre eux et vous. Vos deux vibrations ne sont plus au même niveau, raison pour laquelle, votre vibration étant plus élevée, vous ressentez un sentiment d’inconfort en leur présence, et le besoin fort de vous ressourcer après les avoir vus (vous vous sentez « vidés »). Vous préférez ainsi de plus en plus la solitude à la présence de personnes qui ont une énergie négative. Vous aspirez à faire de nouvelles rencontres plus en adéquation avec la nouvelle personne que vous êtes devenue et votre nouvelle énergie. Naturellement vous connectez avec ces nouvelles personnes, qui vous procurent souvent un sentiment de bien être bien plus grand dès votre première rencontre (même virtuelle) que certains amis que vous aviez depuis 10 ans. Vous avez le sentiment d’être enfin compris et apprécié à votre juste valeur. Vous avez même l’impression d’avoir toujours connu ces nouvelles personnes, bien plus que parfois votre propre famille. C’est parce qu’il s’agit d’une connexion d’âme à âme, et du même niveau vibratoire. Et il n’y a rien de plus enrichissant et satisfaisant que deux âmes qui se rencontrent et qui sont sur la même longueur d’onde. La connexion du coeur et de l’âme n’a pas de barrières physiques et de barrières de l’égo. Il s’agit là de rencontres que l’on peut appeler « spirituelles » (souvent même prévues bien avant que les corps ne se rencontrent). C’est le cas de rencontres qui provoquent en vous un profond chamboulement vers le positif, une sensation de bouleversement intérieur et de joie profonde de communion avec un autre être vivant.

4) Ne plus supporter la superficialité et tout ce qui n’est pas authentique

Beaucoup de lieux ou de personnes que vous fréquentiez auparavant ne vous intéressent plus, voire vous dépriment. Vous faites un rejet total de tout ce qui est superficiel et qui n’est pas vrai, qui n’est pas authentique : les gens, les activités, les endroits, les émissions télé (si vous continuez même à la regarder). Vous êtes en quête d’authenticité, de simplicité, et de choses vraies, qui font vibrer votre coeur. Vous pensez que vous devenez associable ou « trop difficile », que nous n’arrivez pas à vous intégrer, mais « ce n’est pas un signe de bonne santé mentale que d’être parfaitement intégré à une société malade », ne l’oubliez jamais. Suivez toujours votre propre vérité, et suivez toujours votre coeur. Car si notre mental et notre égo peuvent nous jouer bien des tours et nous faire sombrer, notre coeur ne nous trompe jamais. Plus vous évoluerez spirituellement, et vibratoirement, plus vous serez attirés par l’authenticité et moins vous supporterez le mensonge, l’illusion, la fausseté et les faux-semblants.

5) Sentiments de tristesse (voire dépression) très profonds face à la souffrance du monde


Un éveil spirituel / une prise de conscience peut souvent s’accompagner de sentiments de tristesse voire de dépression, car comme j’en parle dans ce précédent article « Comment être heureux lorsque l’on a conscience de la souffrance dans le monde« , une fois que l’on sait les choses, on ne peut plus revenir en arrière, et on se sent tout à coup responsable. C’est un moment normal à passer. Il ne faut ni culpabiliser, ni se sentir anormal. Il faut laisser nos émotions faire surface sans jugement, les ressentir profondément, et comprendre que c’est un symptôme normal de l’éveil de conscience.  On « voit » et « comprend » tout à coup les choses, et cela peut souvent être un choc. Par exemple, quand j’ai découvert l’horreur du traitement animal dans l’industrie alimentaire et les abattoirs et que j’ai enquêté ensuite dessus pendant plusieurs semaines et maintenant mois, j’ai fais une dépression de quelques semaines où je ne voulais plus sortir ni rien faire, simplement pleurer toutes les larmes de mon corps. J’ai laissé passer du temps puis je me suis resaisie et comme je l’explique dans cet article, et j’ai ensuite décidé d’agir. Aujourd’hui, je ne regrette pas de savoir ce que je sais, cela fait de moi une personne plus responsable et plus forte.

6) Ressentir le besoin de faire le bien autour de soi et pour le monde

Vous occuper de votre propre bien-être ne vous suffit plus. Vous souhaitez également faire le bien autour de vous et apporter un changement positif dans le monde. Vous ne comprenez pas ceux qui ne font rien pour les autres et qui sont égoïstes. Vous ne comprenez pas comment il est possible de faire du mal à quelqu’un ou à un animal. Vous ressentez de plus en plus d’empathie envers les autres et les animaux. Votre vie n’a désormais du sens que si vous faîtes quelque chose pour les autres. Même si vous avez impacté la vie d’une seule personne ou d’un seul animal, cela vous rend infiniment heureux et vous donne le sentiment de ne pas être venu sur terre pour rien. Vous ne pouvez plus vous imaginer mourir sans n’avoir rien fait pour ce monde. Cette seule pensée vous rendrait malade. Vous vous sentez comme « appelés » à réaliser quelque chose de plus grand que vous. Vous n’avez pas le choix, vous devez le faire et c’est à vrai dire ce qui vous comble le plus au monde. Vous ne pouvez plus revenir en arrière et vous n’en avez pas envie, même si parfois vous trouvez cela dur d’être « éveillés ». Au fond, pour rien au monde vous ne voudriez redevenir « endormis ».

7) Recherche de sens dans votre vie

Vous n’arrivez plus à faire les choses sans sens que vous faisiez avant. Vos anciens lieux de sorties ou anciennes fréquentations ne vous font plus le même effet. Vous avez besoin de sens dans votre vie désormais, sinon vous vous ennuyez ou pire, cela vous atteint psychologiquement (vous fait déprimer). Comme expliqué dans les points précédents, vous ne pouvez tout simplement plus trouver d’intérêt à faire quoi que ce soit qui ne soit pas authentique et qui ne corresponde pas à vos nouvelles valeurs. Vous avez besoin d’avoir un but dans votre vie, un but quand vous vous levez. Vous avez besoin aussi de faire un travail qui a du sens. Vous ne supportez plus de faire un métier qui n’apporte rien au monde et dans lequel vous ne vous sentez pas vraiment utile.

8) Hypersensibilité

En plus de vos 5 sens physiques (La vue, l’ouïe, le goût, le toucher, et l’odorat) qui semblent devenir exacerbés (vous devenez plus sensible en général sur tout), vos sens spirituels (intuition, émotions, imagination, conscience et inspiration) eux aussi se développent à vitesse grand V. Vos intuitions vous guident de plus en plus et vous savez de plus en plus les écouter. Vous comprenez de plus en plus la signification de vos émotions qui sont le « compas » que notre âme utilise pour nous indiquer la direction à prendre (émotion négative : mauvaise direction ou mauvaise façon de penser, émotion positive : bonne direction ou bonne façon de penser). Pour en savoir plus sur l’hypersensibilitécliquez ici pour lire mon article à ce sujet.

9) Créativité et inspiration accrues, besoin de réaliser ses rêves

Vous êtes assaillis d’idées en permanence. Un feu vous brûle dans l’estomac à l’idée de réaliser certaines choses et vous brûlez d’enthousiasme à l’idée de créer, d’imaginer, et vous aimez vous inspirer des personnes que vous admirez. Dans votre tête, c’est comme un ordinateur avec 30 onglets ouverts en même temps. La vie prend tout son sens quand vous créez, vous vous sentez alors vivant(e). Vous sentez en vous un appel à réaliser vos rêves, votre mission sur terre. C’est tout simplement parce que votre âme peut enfin exprimer à travers votre corps physique ce qu’elle est venue pour exprimer.

 10) Quête de savoir qui vous êtes réellement et d’être enfin vous-même

Vous ne voulez plus être défini par la société ou par ce que les autres veulent que vous soyez. Vous en avez marre de ce masque que vous portez depuis trop longtemps pour correspondre à ce que les autres attendent de vous. Vous voulez enfin savoir qui vous êtes réellement. Vous vous posez des questions sur vous-même et votre mission sur terre, sur le but de la vie, sur le monde, sur l’univers et pourquoi pas même les autres planètes et autres civilisations. Vous ne désirez plus voir à travers le filtre de l’illusion de la société mais à travers le filtre de l’âme et du coeur. Vous désirez être qui vous êtes réellement et devenir enfin libre, heureux, léger, regoûter au rêve et à l’innocence du coeur, et surtout ne plus jamais vivre pour les autres et refaire ainsi souffrir votre âme. Vous voulez plus que jamais des réponses à vos questions.

11) Intuitions accrues et désir de se reconnecter à soi-même

Comme vu dans le point précédent, votre désir de vous reconnecter à qui vous êtes réellement devient de plus en plus fort. Vous avez compris que vous seul pouvez connaître vos réponses. Même si vous pouvez être aidé et inspiré par les autres, seul votre moi supérieur, votre conscience supérieure, qui vous êtes réellement, peut vous donner les réponses que vous attendez. Vous avez besoin de passer plus de temps avec vous-même, et désirez fortement faire désormais plus confiance à vos intuitions.



12) Augmentation des « coïncidences » et des synchronicités dans votre vie

Plus l’on s’élève spirituellement, plus notre énergie augmente, et plus l’on se rend compte que tout est orchestré d’une perfection incroyable. Vous tombez « comme par hasard » sur le livre ou la personne qu’il fallait, vous vous trouvez comme par hasard au bon endroit au bon moment, vous désirez une chose et cette chose se produit. Que se passe-t-il ? Votre énergie, votre taux vibratoire, a augmenté; plus vous êtes dans une énergie positive (vibration élevée) plus vous attirez à vous des évènements positifs (qui correspondent à ce que vous désirez au plus profond de votre coeur). Egalement, plus vous serez connectés à votre conscience supérieure et serez tournés vers quelque chose de plus grand que vous, plus vous recevrez également des messages de vos guides spirituels, à travers des chiffres à répétition (111 ou 2222 etc…), et des petits signes qui ne peuvent être du hasard tellement ils sont flagrants et parfaits.

13) Prise de conscience dans votre l’alimentation

Vous remarquez que vous êtes naturellement plus attiré vers telle ou telle nouvelle chose dans votre alimentation et rejetterez naturellement d’autres. Vous avez envie de prendre plus soin de vous et votre corps, mais pour les bonnes raisons.  Les cookies chimiques que vous adoriez avant ne vous feront plus envie. Le steak saignant non plus. Chaque aliment a son énergie propre et lorsque l’on augmente son taux vibratoire général (ce qui accompagne un éveil spirituel), on est donc attiré vers d’autres aliments, alignés vers ce nouveau taux vibratoire. C’est la raison pour laquelle beaucoup de personnes qui s’éveillent spirituellement et qui augmentent leur énergie ne souhaitent plus manger de viande et bon nombre de produits animaux (issus d’une industrie cruelle et donnant des produits à l’heure actuelle hautement nocifs pour la santé). Certains ne résonnent plus non plus avec les produits contenant du gluten, aspartame et produits chimiques en tous genre, sucre blanc, farines blanches,  etc. Nous ne sommes naturellement plus attirés vers ces aliments et si nous en mangeons, notre corps nous fait immédiatement ressentir son rejet (ce qui se présentera sous forme de nouvelles allergies ou d’intolérances alimentaires pour certains). Nous sommes naturellement de plus en plus attirés vers les aliments très hauts en énergie, tel que les fruits et légumes bio, les noix, oléagineux, céréales ancestrales (riz, sarrasin…) – en clair une alimentation de plus en plus naturelle et vivante. Nous allons vers la régénérescence à tous les niveaux (corps, âme et esprit). 

14) Troubles du sommeil

Vous avez besoin de plus de sommeil qu’avant pour récupérer, vous vous réveillez fatigué(e), ou au contraire vous avez besoin de moins de sommeil et êtes impatient(e) chaque matin de vous lever pour réaliser tout ce que vous voulez réaliser. Pour certains, vous pouvez également avoir des « crises de panique », réveils en sursauts à votre retour à la réalité après avoir dormi (choc du retour dans la réalité, après le voyage de notre conscience / âme pendant le sommeil).

15) Diminution / disparition de l’habitude de s’inquiéter – Actions basées sur l’amour et non plus sur la peur

Vous comprenez désormais le rôle des émotions : vous indiquer dans quelle vibration vous êtes. Une émotion négative est l’indicateur d’une vibration négative. Vous avez donc compris que vivre dans la peur, dans l’inquiétude, est la pire chose à faire puisque nous créons notre réalité sur la base de chacune de nos pensées et attirons à nous ce envers quoi nous donnons le plus notre attention. Vous souhaitez désormais prendre vos décisions sur la base de l’Amour et de la confiance, être dans la gratitude et dans la joie, plus que jamais.

16) Une perte d’intérêt envers toute forme de conflit

Votre paix intérieure est devenu sacrée. Tout conflit vous met désormais terriblement mal à l’aise car vous ressentez toute variation d’énergie en vous. Les « dramas » de vos amis ou de la télé ne vous intéressent pas. Vous voulez la paix et la sérénité profonde. Vous vous détachez même de la recherche constante d’avoir raison.

17) Une perte d’intérêt envers toute forme de jugement envers l’autre ou envers soi-même

Comme vous ressentez de plus en plus que nous sommes tous connectés, et que nous sommes bien plus que notre apparence physique, vous avez perdu tout intérêt à juger l’autre, y compris vous-même. Vous ne souhaitez plus être aussi dur que vous l’avez été, envers les autres et envers vous-même. Vous aspirez à plus de souplesse et de compassion, ainsi que d’Amour pour vous-même et pour les autres, dans votre vie.

18) Une plus grande volonté et habilité à aimer et à donner sans rien attendre en retour et sans raisons

Votre coeur et votre âme ne se remplissent plus que lorsque vous êtes au service du monde. Vous ne recherchez plus systématiquement la gratification mais avez de plus en plus envie de donner et d’aimer sans raisons et sans rien attendre en retour.


19) Le sentiment d’être connecté à tout et à tout le monde (humains, animaux, nature, planète, univers)

Vous ressentez de plus en plus fort cette connexion entre vous et tous les autres êtres vivants qui vous entourent. Vous comprenez l’impact de chacune de vos paroles, pensées et actions sur le reste du monde et vous vous en sentez désormais profondément responsable. Vous souhaitez ainsi désormais utiliser votre impact de la manière la plus positive qu’il soit, ayant compris que vous faites parti de ce « tout » et que tout est relié.

20) Attirance et connexion forte vers les animaux et la nature

homme vache
Vous ne voyez pas les animaux comme des êtres inconscients et non-intelligents. Vous avez compris qu’une pensée sans langage existe et que chaque être vivant est doté d’une conscience (même les plantes). Vous ressentez une connexion très forte avec eux et pouvez même pour certains d’entre vous communiquer avec eux (animaux, arbres, et plantes). Comme vu dans le point N°13, il deviendra pour beaucoup impossible ensuite de manger des animaux. Vous ne souhaiterez plus contribuer à leur massacre et torture en masse qui a lieu à l’heure actuelle dans l’industrie alimentaire et serez même portés à contribuer à apporter un changement dans notre relation aux animaux et aux plantes, et à l’éveil des consciences.

21) Sentiment de « Bliss », d’extase

Tout cela fait que vous ressentez un profond sentiment d’extase, inexplicable. Vous ressentez des sensations très fortes dans votre poitrine, un feu qui brûle, de l’amour profond pour la vie, de la gratitude, de la joie, de l’enthousiasme, vous avez l’impression que vous ne pourriez pas être plus heureux au monde que d’avoir compris tout ce que vous avez compris. Vous vous émerveillez d’un tout petit rien (aux yeux des autres) mais qui pour vous est extraordinaire (la perfection du pelage d’un animal, de ses couleurs, de ses traits, la perfection du corps humain, des plantes, des fleurs, du soleil, de la mer…).

 

L’éveil peut faire peur. Etre soi-même peut soudainement être terrifiant (nous n’avons plus la société ou les autres pour nous indiquer qui nous devons être). La transition entre cette ancienne « fausse identité » que vous aviez et cette nouvelle « vraie » identité et vie, peut être effrayante, et vous aurez même peut être envie parfois de retourner à l’illusion, au connu, à la familiarité. Mais ne faites jamais chemin inverse, ne supprimez jamais plus la voix de votre âme qui cherche à exprimer sa singularité et sa vérité.
« CE DONT NOUS AVONS LE PLUS FAIM, ce n’est pas la nourriture, l’argent, la réussite, le statut, la sécurité, le sexe, ni même l’amour du sexe opposé. Souvent, des gens ont obtenu tout cela et sont restés insatisfaits et même souvent encore plus insatisfaits qu’au début de leur carrière, quand ils n’avaient rien de cela. La faim la plus profonde, dans la vie, est un secret qui n’est révélé que lorsqu’on est désireux de découvrir une partie cachée du soi.
Dans les anciennes traditions de sagesse, cette quête a été comparée à une plongée pour s’emparer de la perle la plus précieuse qui soit au monde (…).
La perle est aussi appelée l’essence, le souffle de Dieu, l’eau de vie, le nectar sacré (….), ce que nous appellerions simplement transformation (…). Du point de vue humain, cela signifie changer la peur, l’agressivité, le doute, l’insécurité, la haine et la vacuité, en leur contraire. Peut-on réaliser cela véritablement ? Il y a une chose dont nous avons la certitude : la faim secrète qui ronge l’âme n’a rien à voir avec des choses extérieures comme l’argent, la position sociale et la sécurité. C’est la personne intérieure qui meurt du désir que sa vie ait un sens, qui veut obstinément la fin de la souffrance, qui désire ardemment des réponses aux énigmes que sont l’amour; La mort, Dieu, l’âme, le bien et le mal. Une vie superficielle ne répondra jamais à ces questions, ne satisfera pas les besoins qui nous poussent à les poser.
Trouver les dimensions cachées en soi-même est le seul moyen d’apaiser sa faim la plus profonde.  » ~Deepak Chopra.
 
*Je n’ai pas changé. Je me suis juste réveillé.

Liens
Site : http://www.LauraMarieTV.com/
Facebook version FR : https://www.facebook.com/lauramarietvfrance
Biographie : Laura Marie est écrivain et mentor dans les domaines du bien-être, de la spiritualité et de la santé (corps, âme et esprit). Sa mission : vous aider à devenir la meilleure version de vous-même physiquement, mentalement, spirituellement, et pour le Monde. Laura est également Vegan, et porte parole et activiste pour le droit des animaux. 
- See more at: http://www.momentpresent.com/2014/03/03/21-symptomes-de-leveil-spirituel/#sthash.ZcnIE2ee.dpuf

Deux Français sur trois ont peur le matin en allant au travail

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Image d'illustration.
Les Français ont avant tout peur de la pression hiérarchique, de la charge de travail mais aussi d'adresser la parole à leur patron, selon une étude publiée par le site de recrutements Meteojob.

Les Français seraient-ils atteints de bureauphobie aiguë? Deux Français sur trois affirment avoir peur le matin en allant au travail, selon une enquête publiée par le site de recrutements Meteojob et réalisée en février dernier. Les principales raisons: la pression hiérarchique (27,7%), la peur d'arriver en retard (25,3%), suivies de près par la charge de travail (21,4%) ou encore la peur de faire une erreur (18,6%). Les patrons sont aussi redoutés par les salariés, qui sont 18,9% à craindre un échange avec leur supérieur hiérarchique.
Le malaise est tel qu'ils sont 58% à aller au travail en se disant: «Je fais ce job parce que je n'ai pas le choix.» Dans la même veine, ils sont 18% à commencer leur journée en se disant qu'ils vont s'ennuyer. Seules 16% des personnes interrogées pensent au contraire qu'elles vont passer une bonne journée et 3% qu'elles vont «s'éclater».

Un salarié sur deux a peur de perdre son emploi en 2014

Autre enseignement de cette étude: près d'un salarié sur deux (45,2%) a peur de perdre son emploi en 2014. Pour 34,7% des sondés, cette angoisse est avant tout liée au mauvais contexte économique de la France et pour 28,7%, à la mauvaise santé de leur entreprise. À la question «Quel facteur pourrait faire craindre de perdre votre emploi?», 21,6% répondent qu'ils ne se sentent pas à leur place.
Le président de Meteojob, Marko Vujasinovic, n'est pas surpris par ces chiffres. «La situation économique actuelle y est pour beaucoup. Nous n'avons pas de croissance depuis cinq ans et on a un problème de compétitivité qu'on essaie de compenser par une grande productivité au travail.» Résultats, les salariés subissent une forte pression hiérarchique au sein d'entreprises devenues moins rentables.
Les résultats de l'enquête menée auprès de personnes hors poste montrent également l'angoisse liée au monde du travail. 80,9% des sondés craignent ne pas retrouver de travail en 2014. Et pour cause: en dépit de leurs recherches, plus de 50% affirment ne pas avoir trouvé d'emploi. D'autres pensent qu'ils ne retrouveront pas de travail car ils sont au chômage depuis plus de 6 mois (40,9%), parce que les entreprises ne recrutent pas (34,7%) ou parce qu'ils ont perdu confiance en eux (19%).
En revanche, ils sont 48% à penser qu'il y a des opportunités de postes sur le marché mais qu'ils ne sont pas prêts à accepter. 60,7% des sondés sont prêts à refuser un emploi parce qu'il est trop éloigné de leur domicile. 25% peuvent refuser un job s'ils considèrent qu'ils ne sont pas assez bien payés ou si le poste n'est pas intéressant. «Mais il ne faut pas croire que les Français font la fine bouche, insiste Marko Vujasinovic. 61% pensent quand même qu'il vaut mieux un travail mal payé que pas de travail du tout.» En effet, plus de 80 % des personnes seraient prêtes à accepter un travail avec un salaire net minimum de 1500 euros par mois et un tiers d'entre eux, un salaire de moins de 1100 euros net.

Quand la performance et le lien social s’influencent réciproquement

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Depuis maintenant plusieurs années nous plaidons et agissons pour concilier la performance économique, incontournable pour toute entreprise qui veut se pérenniser, avec le bien-être des personnes qui y travaillent.
Lors de nos interventions et lors d’études réalisées, nous avons pu constater que le bien-être des collaborateurs a une incidence positive sur leur motivation, leur implication, donc sur la performance de l’organisation.
Il est intéressant de noter que le rapport 2013 de l’ODIS (Organisation du Dialogue et de l’Intelligence Sociale) souligne qu’au niveau macro des régions (pour la France) et des états, il y a une influence réciproque de la performance et du lien social. La bonne équation semble reposer sur la recherche du bien commun par la création en parallèle de la performance et de la cohésion sociale. Quand le « bien vivre ensemble » et le « bien travailler ensemble » sont au rendez-vous, la performance ou le « réussir ensemble » l’est également.
L'ODIS a étudié la performance sous l'angle de la capacité à atteindre les objectifs individuels et collectifs que l'on se fixe. Le lien social a, lui, été mesuré en fonction de la capacité à associer différentes composantes du corps social dans les projets collectifs et se définit comme le « savoir-vivre ensemble » : respect d'autrui, respect de la règle et cohésion du corps social.
Au final, la clé d'un bon positionnement, tant en termes de lien social que de performance, semble résider dans le mode de gouvernance, c'est-à-dire dans l'agencement des pouvoirs et des contre-pouvoirs au sein d'un territoire, pour nous d’une organisation.
« C'est le mode de gouvernance qui induit la nature du savoir être ensemble, la capacité à se parler, à proposer des idées innovantes et appropriables par le plus grand nombre. Il organise la circulation des personnes et des informations afin que chaque fait, chaque idée, chaque expérience, chaque savoir-faire et chaque énergie trouve la place qu'il mérite au profit de tous » note l'ODIS.
Jean François CHANTARAUD, Directeur général de l’ODIS ajoute : « Notre conviction repose sur le fait que ce qui fait vivre sur la durée un organisme, une société, un pays, le monde, c'est la recherche incessante de l'intérêt général et du bien commun par la création en parallèle de la performance et de la cohésion sociale. » Il est intéressant de remarquer que l’ODIS insiste bien sur le développement conjoint de la performance et du lien social. 
 
Transposé au niveau de nos entreprises, le mode de gouvernance, renvoie notamment à certaines pratiques de management éthique, notons.
  • Donner du sens au travers d’une vision, d’un projet partagé, d’une stratégie. C’est une façon de contribuer à un « bien commun » lorsque les finalités poursuivies sont bonnes pour l’entreprise, ses actionnaires, ses collaborateurs, ses clients et plus largement pour la société et l’environnement.
  • Promouvoir un fonctionnement appuyé sur un référentiel de valeurs et de bonnes pratiques explicitées, partagées et pratiquées. C’est une façon de créer un « lien social », c'est-à-dire un « bien vivre et bien travailler ensemble. »
  • Promouvoir un management de la communication où l’échange mature et respectueux permet une bonne circulation des informations, la confrontation positive des idées, l’innovation, la capitalisation des expériences, autant de ferments de la performance.
Que ce soit au niveau d’un état où à celui d’une entreprise, on peut donc créer une dynamique où performance et qualité du lien social, intégrant le bien être des personnes, se renforcent mutuellement.
 

Chronique rédigée avec Marc Forget, consultant du réseau Formatys

Comment Google voit notre avenir

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Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par
Image Think, dessin en direct à South by Southwest, Dallas Texas 2014.
« The New Digital Age » : ou comment les nouvelles technologies affectent l'avenir des hommes. Derrière ce vaste intitulé, celui d'une des premières grandes conférences du festival « South by Southwest » (SXSW), consacré aux nouvelles technologies à Austin (Texas), se cache également le titre d'un livre publié en avril 2013 et signé par les deux participants : Eric Schmidt, PDG de Google entre 2001 et 2011, et Jared Cohen.

Cohen fait partie de ces membres influents de Google qui sillonnent le globe pour rencontrer diplomates et gouvernements. Il est présent dans le classement 2013 du magazine Time des 100 personnes les plus influentes, en tant que directeur de Google Ideas, un think tank dont les équipes travaillent à « rendre le monde meilleur grâce à la technologie ». Leur discussion publique, vendredi 7 mars, a d'emblée évoqué plusieurs questions d'actualité, devant une salle comble.

Dans la salle de conférence du festival "South by Southwest" à Austin, le 7 mars.
« En Ukraine, le gouvernement s'est rendu compte qu'il ne pouvait pas fairetaire l'opposition. (...) Au Venezuela, l'opposition était muselée sous Hugo Chavez. Ce n'est plus possible aujourd'hui », a résumé Jared Cohen, en évoquant la manière dont les derniersmouvements de contestation dans ces deux pays se sont appuyés sur les réseaux sociaux.
La discussion est partie du constat que la connectivité est désormais omniprésente. « Entre 3 et 4 milliards de personnes sont connectées à Internet, avec leur smartphone. Les bénéfices, en termes d'accès et de diffusion des connaissances, sont incroyables, s'est enthousiasmé Eric Schmidt. Comme nous l'avons écrit dans notre livre, les révolutions vont être plus faciles à mettre en place. Mais elles seront aussi plus difficiles à terminer. »

« NOUS AVONS ÉTÉ ATTAQUÉS PAR LA NSA »
La plus grande partie du discours a tourné autour des dangers potentiels de l'utilisation, et des données générées, par les connexions incessantes de ces milliards de personnes à des milliers de services en ligne.
« Lorsque j'ai voyagé en Syrie, j'ai assisté à des attaques chimiques, raconte Jared Cohen. Mais j'ai également été témoin de situations où des activistes se faisaient tuerpour avoir posté des messages sur leurs murs [Facebook ou Google+]. Ils avaient été repérés par le gouvernement avec leurs connexions internet. On n'est plus en sécurité même en restant chez soi, les gens doivent l'apprendre. »

Jared Cohen à South by Southwest, Austin Texas en 2014
La surveillance numérique globale, de même que le droit à la vie privée, figurent parmi les thèmes majeurs de SXSW en 2014, après les nombreuses révélations des documents récupérés et diffusés par Edward Snowden sur la manière dont l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) pouvait espionner tous nos mouvements en ligne. L'ancien consultant de la NSA doit d'ailleurs faire un discours depuis Moscou, lundi 10 marsà 18 heures (heure de Paris), qui sera à suivre en direct sur le compte Twitter du Mondeà South by Southwest.
Dans plusieurs documents, notamment ceux révélant l'existence du programme Prism, des entreprises comme Google ont directement été mentionnées en tant que collaboratrices des services secrets américains, ce qu'elles ont par la suite fermement démenti.
« Nous avons été très surpris, assure M. Schmidt, au moment où le nom d'Edward Snowden est mentionné sur la scène d'Austin. Nous avons été attaqués par la Chine en 2010. Nous avons été attaqués par la NSA en 2013. Mais nous sommes pratiquement sûrs que les données de Google sont à l'abri des yeux indiscrets de tous les gouvernements, y compris ceux du gouvernement américain. » A ses yeux , la solution pour plus de sécurité en ligne« est de chiffrer les données le mieux possible. Nous le faisions déjà, mais nous avons accéléré nos activités en la matière. »

LE DROIT À L'OUBLI « N'EXISTE PLUS »
Le directeur de Google Ideas et Eric Schmidt en ont profité pour raconter leur récente rencontre avec Julian Assange, qui donnera également un discours pour le public de SXSW, samedi. « Nous sommes tombés d'accord sur le fait que la question du qui décide quelles sont les informations qui doivent être publiques est fondamentale pour nos démocraties », a assuré l'ancien PDG de Google.

« Je ne crois pas que nous voulons que des inconnus puissent publier de très nombreuses données sur tout – par exemple, celles qui concernent la santé ou nos impôts. Les informations, une fois rendues publiques, sont là pour toujours, même si elles peuvent être utilisées négativement contre certaines personnes », a-t-il rappelé, alors qu'Assange s'est précisément fait connaître pour avoir aidé à publieravec Wikileaks de nombreux documents confidentiels.


Eric Schmidt, Keynote à South by Southwest, 7 mars 2014.
Car Eric Schmidt en est désormais certain : le droit à l'oubli « n'existe plus » selon lui. « On peut maintenant retrouver le passé de tout le monde grâce à une simple recherche en ligne. Je me sens vraiment désolé pour l'adolescente de 16 ans qui a vomi en soirée et dont une amie a posté la vidéo [des faits] sur Youtube. Sa seule solution est d'espérer que cela reste enterré », a-t-il décrit devant une salle se permettant quelques rires. « Préparez-vous, dans la prochaine décennie, il y aura de nombreux politiciens qui auront eu une vie d'adolescent qu'ils auront postée sur les réseaux sociaux. Cela risque d'être marrant », a prévenu Jared Cohen.

Dans tous les débats publics « nécessaires pour les démocraties » face à ces évolutions numériques de la société, « il faut faire confiance aux entreprises » comme Googlepour conserver et promouvoir des valeurs éthiques, a encore martelé Eric Schmidt. « Nous croyons en un Internet ouvert et libre pour tous. (...) Nous croyons en la bonté des hommes », a terminé, messianique, l'ancien PDG de Google.

Quelques minutes plus tard, Eric Schmidt évoquait WhatsApp, l'une des dernières entreprises à succès de la Silicon Valley, achetée récemment 11,6 milliards d'euros par Facebook– ce qui fait grincer des dents les associations de défense de la vie privée. « 16 milliards de dollars pour 50 employés. Tant mieux pour eux ! Une vraie fête du capitalisme. A qui le tour ? »

Vers quel modèle de société allons nous ?

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Rédigé par Côme Bastin le Lundi 24 Février 2014 à 15:36 | Lu 3659 fois


Politique, société, science, environnement… Quelles grandes tendances vont rythmer le monde d’ici à 2020 ? Éléments de réponse avec cette infographie interactive, éditée par la Fonda, think tank participatif dédié au monde associatif. Cliquez sur l'image pour l'explorer en plein écran !


[Infographie] Vers quel modèle de société allons nous ?
Pour lire cette infographie :
Cette infographie se structure autour de « courants » et de « systèmes », que vous pourrez faire apparaître ou disparaître à l’aide des icônes à sa droite.
 
Les six systèmes (politique, société, individu, technoscience, environnement, économie) sont issus de la nomenclature internationale de la prospective et représentés par un code couleur.
 
Les trois courants représentent les tendances à l’œuvre au sein de ces systèmes :

 - La fragmentation indique une individualisation croissante liée à une concurrence exacerbée entre individus et territoires.

 - La fluidité est liée au bouleversement de notre rapport au temps et à l’espace alimenté par la mobilité, la civilisation numérique, et la libre circulation de l’information.

 - L’empathie englobe l’ensemble des systèmes collaboratifs, des logiques de partage et des alliances intersectorielles qui laissent entrevoir une société responsable vis-à-vis des générations futures.

[Infographie] Vers quel modèle de société allons nous ?
À propos de la Fonda
Laboratoire d’idées du monde associatif fondé en 1981, la Fonda mobilise des expertises de tous horizons pour comprendre et valoriser le fait associatif dans ses dimensions politique, économique et sociale. Pour répondre à la recherche de sens des associations dans un monde en transition, la Fonda anime la démarche de prospective « Faire ensemble 2020 », qui propose des clés de compréhension des évolutions qui bousculent la société et des outils pour se projeter dans un avenir souhaitable.

Do You Possess the Big Five Traits of Success?

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My wife and I just returned from a remarkable trip to Africa and saw the “big five” (lion, elephant, leopard, cape buffalo, and black rhino) in their natural habitat, doing what they do naturally. We were also up close and personal with the big boys and girls of the jungle, and their kids: Diane Fossey's gorillas. Yet on the flight home, I was thinking more about some of the remarkable people we met who evidenced what I refer to as the big five traits of personal success.

Passion: a love for the work you’re doing. This is what drives motivation, inspiration, and exceptional performance. The doctor on the tour was an expert in infection-based diseases. He told me he was hooked on medicine as a career when he opened his first anatomy book when he was 18. We met an elephant scientist who thought living in a tent in the bush was a dream come true. It even paid a small stipend. When I asked a world-class cook at one of the tent camps on the banks of a hippo-infested river, what his favorite dish was, he said he couldn't decide. He said he loved them all! Passion is infectious and it’s worth catching, even if you have to chase an elephant to get it.

Talent: the ability to do outstanding work. Skills, knowledge, abilities (SKAs) and experiences aren't just a list to box-check. This is where most interviewers – including myself – are often led astray. For some jobs they're more important than others. For example, the doctor had a memory like an elephant and the experience to back it up. It was essential for instantly diagnosing serious medical conditions for 30-40 patients a day. The cook on the other hand, was a creative genius and in a just a few years was able to demonstrate his exceptional ability. The scientist was a problem-solver, applying all her knowledge to ensure the survival of the elephants she clearly loved. It wasn’t her years of experience that was important, but how she applied them on the job. Box-checking skills and experience is a waste of time. Instead, assess people on how these skills and experiences are actually used on the job. (Here's a link to the Performance-based Interviewing process I recommend.)

Team Skills: the ability to influence, organize, develop, lead and cooperate with others. We had a guide in Rwanda trekking us through the gorillas in the mist. He was initially quite reserved, but within 15 minutes he had the porters, the trackers, the guides and the tourists – including the semi-physically challenged – climbing jungle trails to see a family of gorillas who seemed not to care we were only five feet away. Seeing team skills in action was as inspiring as the experience. When assessing team skills ignore first impressions and affability; instead ask about the teams the person has been assigned to over the past 5-10 years. The bigger and broader the better.

Thinking: the ability to apply a person’s SKAs for planning, problem solving, seeing out of the box and decision making. The elephant scientist – who was brilliant – described exactly what she needed to track birth and movement patterns, but didn’t have access to big data. The doctor – equally brilliant – was reluctant to change his diagnostic techniques since they worked so well for the past 20 years. I had no concerns the guide could figure out how to handle any medical emergency even as we were perched on the side of 45-degree jungle wall. To figure out thinking skills, just ask candidates how they'd solve realistic, job-related problems. Then get into a back-and-forth discussion to understand the logic behind their thought process in developing a solution. The answer is less important than how they'd figure out the answer. Forget the brain-teasers and clever questions. They don’t predict the thinking skills needed for actual, on the job success.

Perseverance: the fortitude and commitment to get the job done regardless of the circumstances. Sometimes you have to live in a tent. Sometimes you don't have all the tools, time or resources to get the job done properly. Getting the job done without making excuses is at the core of the big five. You might even want to give up a little of all of the other traits to get it.
Even if a candidate possesses these big five traits of success, it won't matter in the long run if the fit isn't right. So while not a big five personal trait, assessing fit needs to be a part of every assessment.

Fit: the relationship of the job, the team, the manager, and the company culture to performance. If the candidate isn't passionate about the actual work, it's unlikely the person will be a star performer. If the leadership style of the manager clashes with the needs of the new hire, underperformance is assured. If the person can't work with the team or doesn't fit with the company culture (pace, level of sophistication, decision-making process, resource availability, etc.), expect mediocre results. While fit is of vital importance, few hiring managers assess it formally or properly. Instead, most rely on gut-feel, intuition, and first impressions. My approach is to embed each of these fit factors into a performance-based job description clarifying actual job requirements. I then ask candidates to describe their most comparable accomplishments and ask about each of these critical fit factors. This is The Most Important Interview Question of All Time. The best people are those who can thrive regardless of the circumstances and who don’t make excuses when things go awry.
So whether you're hiring doctors, scientists, cooks, guides or whatever, don't ignore the big five. As important, recognize that the big five are not generic plug-and-play skills and abilities. They need to be assessed in comparison to actual job needs and the underlying fit factors. That's how to tame your own jungle.
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Lou Adler (@LouA) is the CEO of The Adler Group, a consulting and search firm helping companies implement advanced hiring programs. He's also a regular columnist for Inc. Magazine and BusinessInsider. His latest book, The Essential Guide for Hiring & Getting Hired (Workbench, 2013), provides hands-on advice for job-seekers, hiring managers and recruiters on how to find the best job and hire the best people. For more hiring advice join Lou's LinkedIn group or follow his Wisdom at Work series on Facebook.

« La Guerre des Talents »

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Tribune
Christophe Catoir, « directeur Général, Pôle Executive du Groupe Adecco ».
Christophe Catoir, « directeur Général, Pôle Executive du Groupe Adecco ».
Christophe Catoir  |   -  1148  mots
Les 17% de nos Jeunes Diplômés qui choisissent désormais de commencer leur carrière ailleurs qu’en France ne rendent-ils pas ce combat prioritaire pour garder notre meilleur actif, notre formation initiale ?
L'expression est bien connue sur notre marché du Travail en France. Elle réapparait régulièrement dans les études faisant état de pénuries persistantes pour certaines catégories de salariés, tout particulièrement celle des cadres. Elle alimente des réflexes de l'autre partie, celle des entreprises, celles supposées mettre tout en œuvre pour pouvoir les attirer avant que d'autres ne le fassent. La compétition n'est-elle pas devenue internationale ? Les 17% de nos Jeunes Diplômés qui choisissent désormais de commencer leur carrière ailleurs qu'en France ne rendent-ils pas ce combat prioritaire pour garder notre meilleur actif, notre formation initiale ?
Le travail sur « l'image employeur », la communication sur les résultats du « bien-être au travail » ou encore les actions de Mécénats vers les grandes Ecoles et Universités sont autant de concepts qui ont gagné les ressources humaines de nos Grandes Entreprises pour apparaitre plus que jamais « à leur avantage ».

Néanmoins, levons le voile sur la réalité

Certes, le marché de l'emploi des cadres n'est « préservé » au regard du reste de la population active. Il l'est au travers d'un taux de chômage qui a très peu évolué durant les 5 dernières années, passant de 3.8% à 4.2%. Mais les nuances sont nombreuses. Il n'y a pour cela qu'à regarder le stéréotype d'une annonce « Société, leader sur son marché, recherche collaborateur expérimenté, ayant déjà opéré dans le secteur d'activité de … après avoir réussi avec succès une Ecole de Commerce de rang … ». A elle seule, cette formule révèle la réalité de cette guerre des talents. Elle concerne évidemment un public très « cadré », cadre qui a d'ailleurs tendance à se resserrer chaque fois que la crise vient mettre à mal les vélléités de recrutements de nos entreprises.

Guerre des talents?

Peut-on réellement parler de « guerre des talents » pour les jeunes diplômés, dont on reconnait volontiers, partout dans le monde, et ce n'est pas le moindre des atouts de la France, la qualité de leur formation initiale ? Sur l'autel du « repli sur nos valeurs sûres, éprouvées », nos meilleurs talents « de demain » sont laissés sur le bord du chemin. Cette année, 1/3 de ces jeunes diplômés de Grandes Ecoles sont encore au chômage 6 mois après avoir quitté leurs études, sésame souvent payé au prix fort. Dans le même temps, ces jeunes diplômés pourront se consoler en voyant le sort réservé à nos étudiants issus de l'Université :ce sont 10% d'étudiants en plus qui se retrouvent sans emploi 6 mois après la fin de leurs études.

Séniors en marge de l'emploi

De la même façon, nos talents les plus éprouvés, ceux qui ont accumulé expérience et maturité tout au long d'une longue carrière, les séniors comme on a coutûme de les appeler … dès l'âge de 45 ans, se retrouvent eux aussi en marge de l'emploi chaque fois que le marché est pris d'un coup de froid. Et pourtant, tout le monde s'accorde à dire que la transmission des savoirs, l'expérience accumulée et le savoir-faire sont des valeurs premières pour gagner la compétition internationale dans laquelle sont maintenant engagée la majeure partie de nos entreprises. Faisant fi de tout cela, le taux de chômage de ces cadres séniors n'a jamais été aussi haut et, pire encore, n'apparait pas comme une cause nationale au regard de dispositifs beaucoup plus volontaristes pour les jeunes.Cette « Guerre des Talents » ne serait donc qu'une illusion ? Le chômage des jeunes et des séniors serait-il une fatalité ? Sans verser dans l'optimisme, la réponse est évidemment négative. Mais pour cela, il va falloir bouger et …. tiens le mot est très en vogue … réformer notre façon de former (parfois) et de recruter (souvent). Les chantiers sont  nombreux mais il faut pouvoir les adresser avec conviction et engagement.

L'arlésienne de la formation

Le premier peut apparaitre comme une « arlésienne » dans notre beau pays, l'apprentissage. L'entreprise cherche à engager des talents rapidement opérationnels au vu des enjeux de court terme qu'elle doit adresser ? L'apprentissage apparait, et pas seulement pour les formations techniques, comme une valeur sûre pour former, apprendre à se connaitre et de réaliser un recrutement « en parfaite connaissance » pour les 2 parties que sont le candidat et l'entreprise. Pas d'optimisme béat, mais ces 5 dernières années, les écoles de Commerce les plus en vues se sont lancées sur ce format d'apprentissage de nos futurs « cadres », cassant ainsi le mythe de l'apprentissage réservé aux étudiants en situation d'échec. Mais il faut aller plus loin et les Universités doivent accélérer leur mue tant la faible préparation de leurs étudiants au monde de l'entreprise s'avère être un handicap sévère … pour leurs étudiants !

Flexibilité du marché du travail

Le second est comme une évidence en France. Sans flexibilité du marché du travail, la tentation est et restera de recruter des « valeurs sûres ». Pas des potentiels en devenir. Des personnes ayant déjà fait leur preuve dans le même métier, le même marché … bref des clones. Caricature ou réalité ? Là aussi, de récentes évolutions vont dans le bon sens. La rupture conventionnelle, un des rares succès parmi les nombreux articles venus gonfler notre code du travail ces dernières années, l'allongement de la période d'essai, le statut d'auto-entrepreneur, simple et flexible, sont autant d'initiatives allant dans le bon sens. Mais ce n'est pas suffisant.

Relancer la formation

La formation enfin. Comment envisager de maintenir nos cadres à l'emploi toute une carrière quand les formations s'arrêtent à 40 ans et ne sont souvent l'initiative que du seul parti de l'entreprise. La nouvelle Loi sur la formation issue des négociations conclues récemment, par le portage individuel, va dans le bon sens. Elle permet à chacun d'assumer sa propre employabilité en investissant chaque année un peu dans sa formation. La meilleure façon probablement de combler le gap existant entre 2 générations, l'une fraichement formée et l'autre expérimentée mais parfois en marge d'un marché très impacté par les évolutions des nouvelles technologies. C'est en suivant ce chemin, et en le poussant surtout beaucoup plus loin, que l'on pourra parler d'une vraie guerre des talents. Avec 200 000 cadres au chômage et 17% de nos plus jeunes talents partant à l'étranger, nous avons encore de très belles ressources sur notre territoire nationale. A nous, entreprises, de savoir les cultiver tout au long d'une vie ! Et espérons, ensemble, que l'on ait à faire face à une vraie guerre des talents, bien réelle cette fois, signal d'un marché de l'emploi ayant repris des couleurs

Harcèlement sexuel : dix chiffres clés en exclusivité

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Harcèlement sexuel : dix chiffres clés en exclusivité
© Getty


Alors que la loi du 6 août 2012 est venue préciser la définition du harcèlement sexuel, le Défenseur des droits a demandé à l’Ifop d’interroger les Français sur ce qu’ils vivent dans le cadre de leur travail. Aucun sondage sur ce sujet n’avait été fait en vingt-trois ans. Révélation choc : 20% des femmes actives ont fait face à une situation de harcèlement sexuel au cours de leur vie professionnelle. Décryptage en dix chiffres de ce sondage publié en exclusivité dans le magazine ELLE ce vendredi 7 mars.
20% de femmes actives ont dû faire face à une situation de harcèlement sexuel au cours de leur vie professionnelle. Ce chiffre n’a pas baissé depuis le dernier sondage sur le sujet, puisqu’en 1991, 19% des femmes actives se sont estimées victimes. Un chiffre aussi sans doute sous-évalué, un certain nombre de victimes ayant honte de ce qui leur est arrivé n’osant pas du tout en parler.
Dans 75% des cas, il s’est agi de gestes ou propos à connotation sexuelle répétés dans le cadre du travail, malgré l’absence de consentement des femmes concernées. 18% ont été victimes d’un chantage sexuel. 61% des femmes actives travaillent dans un environnement de blagues sexuelles, 18 % ont reçu des courriels à caractère sexuel et 18% ont subi l’affichage d’images porno.
30%étaient en situation précaire, facteur de vulnérabilité, tout comme le fait de travailler dans un environnement masculin.
40% des harceleurs étaient un collègue, 18% un supérieur hiérarchique, 22% le patron ou l’employeur. D’où la difficulté d’alerter la direction de l’entreprise pour les victimes. « Elles savent que l’arbitrage ne se fera pas en leur faveur, dénonce Marilyn Baldeck, déléguée générale de l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT). La direction préfère garder un manager ou un commercial qui fait du chiffre plutôt qu’une salariée moins bien payée. »
3 victimes sur 10 n’en ont parlé à personne. Et quand elles en parlent, c’est à leur famille et leurs amis (55%) ou leurs collègues proches (51%). Mais 65% des victimes estiment qu’elles n’ont pu compter que sur elles-mêmes.
Dans 69% des cas, la situation n’a pas été portée à la connaissance de la direction. Lorsqu’elles l’ont fait, 40% des femmes actives victimes de harcèlement estiment que l’affaire s’est terminée à leur détriment.
Un tiers (33%) des victimes ont subi des conséquences sur leur santé ou leur mental. « Le harcèlement sexuel provoque un traumatisme répété sur une longue durée qui atteint profondément l’estime de soi », analyse le professeur Charles Peretti, psychiatre qui dirige la consultation harcèlement sexuel de l’hôpital Saint-Antoine à Paris. Arrêts maladie à répétition, dépression, dépendance aux antidépresseurs ou aux drogues, elles doivent faire tout un travail de reconstruction même longtemps après les faits.
28% ont été bloquées dans leur carrière, 14% ont vu leur contrat non renouvelé. 10% ont été licenciées, 9% ont dû démissionner à la demande de l’employeur. Des conséquences lourdes sur leur carrière et souvent difficiles à surmonter, dans un contexte de crise économique.
Dans un quart des cas (24%) seulement, le harceleur a été sanctionné.
Seules 5% des victimes ont porté les faits devant la justice, au pénal ou devant les prud’hommes. Une raison évidente : 90% des plaintes étaient classées sans suite, et sur les dix restant le harceleur bénéficiait d’une relaxe, selon les chiffres rendus publics avant le vote de la nouvelle loi en 2012. Rien n’indique que les choses aient changé pour l’instant.
Source : sondage réalisé du 15 au 24 janvier 2014 par Ifop pour le Défenseur des droits sur un échantillon de 1 005 personnes, représentatif de la population française, par questionnaire auto-administré en ligne.

John Wooden: The difference between winning and succeeding

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With profound simplicity, Coach John Wooden redefines success and urges us all to pursue the best in ourselves. In this inspiring talk he shares the advice he gave his players at UCLA, quotes poetry and remembers his father's wisdom.
pinThis talk was presented at an official TED Conference. TED's editors featured it among our daily selections on the home page.
Coach
John Wooden, affectionately known as Coach, led UCLA to record wins that are still unmatched in the world of basketball. Throughout his long life, he shared the values and life lessons he passed to his players, emphasizing success that’s about much more than winning. Full bio



Government surveillance — this is just the beginning

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Privacy researcher Christopher Soghoian sees the landscape of government surveillance shifting beneath our feet, as an industry grows to support monitoring programs. Through private companies, he says, governments are buying technology with the capacity to break into computers, steal documents and monitor activity — without detection. This TED Fellow gives an unsettling look at what's to come.
pinThis talk was presented at an official TED Conference. TED's editors featured it among our daily selections on the home page.
Privacy researcher + activist
Christopher Soghoian researches the frontier of hacking technology and government surveillance. Full bio

The paradox of choice

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Psychologist Barry Schwartz takes aim at a central tenet of western societies: freedom of choice. In Schwartz's estimation, choice has made us not freer but more paralyzed, not happier but more dissatisfied.
pinThis talk was presented at an official TED Conference. TED's editors featured it among our daily selections on the home page.
Psychologist
Barry Schwartz studies the link between economics and psychology, offering startling insights into modern life. Lately, working with Ken Sharpe, he's studying wisdom. Full bio

5 ways to listen better

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In our louder and louder world, says sound expert Julian Treasure, "We are losing our listening." In this short, fascinating talk, Treasure shares five ways to re-tune your ears for conscious listening — to other people and the world around you.
pinThis talk was presented at an official TED Conference. TED's editors featured it among our daily selections on the home page.
Sound consultant
Julian Treasure studies sound and advises businesses on how best to use it. Full bio

Les Rendez-vous du Futur - Joël de Rosnay

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Joël de Rosnay, biologiste français reconnu internationalement, spécialiste des origines du vivant et des nouvelles technologies, à été invité à venir inaugurer ce premier « Rendez-vous du Futur » à l'occasion de la sortie de son livre « Et l'homme créa la vie : la folle aventure des architectes et bricoleurs du vivant », écrit en collaboration avec Fabrice Papillon aux éditions LLL

Les Rendez-vous du Futur :

Lancés en mai 2010 par Le Cube et Triple C, en association avec JD² et 1R2tchat, Les Rendez-vous du Futur sont des émissions de télévision interactive filmées en public au Cube et diffusées en live sur Internet. Ils invitent des personnalités reconnues dans leur domaine (art, science, économie, sociologie...) à venir échanger sur leur vision prospective du monde. A tout moment, avant et pendant l'émission, le public et les internautes peuvent réagir et interagir directement avec nos invités sur place au Cube ou sur Internet.

Présentés par Eloi Choplin, Les Rendez-vous du Futur sont animés par Nils Aziosmanoff, président du Cube, Pierre de La Coste, journaliste et auteur de L'Apocalypse du Progrès. Ils sont ponctués par les chroniques d'Alexis Botaya, rédacteur en chef de Soon soon soon, et de Gayané Adourian, spécialiste de la couverture numérique d'événements. Les Rendez-vous du Futur sont organisés par Le Cube et Triple C, en association avec JD² et 1R2tchat, et en partenariat média avec Knowtex, Soon soon soon et Arte Creative.



Si seulement la mer pouvait se défendre

LCP

Il faut que les femmes puissent décider de ce qui est bon pour elle

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"Il faut que les femmes puissent décider de ce qui est bon pour elle", estime la coach Valérie Rocoplan

Par  - Publié le
Valérie Rocoplan
© Gilles Dacquin
  Coach et fondatrice de Talentis, Valérie Rocoplan a écrit "Oser être la chef" aux éditions Leduc. Alors que comme chaque année, la journée mondiale des femmes, le 8 mars, met en lumière la question de l’inégalité professionnelle, elle décrypte les freins qui limitent les carrières des femmes et esquisse des pistes pour que les femmes qui le veulent puissent accéder aux postes à responsabilité.
L'Usine Nouvelle - Vous avez publié en 2008 "Osez être la chef". Comment est née l’idée de ce livre ?
Valérie Rocoplan - Je dirige une société d’accompagnement de managers et de dirigeants. Au fil de nos missions, nous avons constaté qu’il y avait un vrai besoin d’accompagnement des femmes et du management de la mixité dans les entreprises. Le plafond de verre qui empêche la promotion des femmes n’est pas une vue de l’esprit. C’est une réalité que nous constatons régulièrement.
Comment se manifeste-t-elle ?
Les chiffres sont là et relativement bien connus. Les jeunes filles sont relativement mieux formées. Elles sont présentes dans les meilleures écoles. Chaque année, elles représentent entre 30 et 50 % des recrutements en moyenne, suivant les secteurs. Or, dans les entreprises, plus l’on monte les échelons hiérarchiques, moins on trouve de femmes. Elles représentent 10 à  15 % des cadres dirigeants, là encore en moyenne, et sont largement minoritaires dans les organes de décision. C’est la preuve qu’à niveau comparable, la progression des femmes est empêchée.  
Quelles en sont les causes ?
Elles sont nombreuses. Comme coach, nous pouvons intervenir et notamment aider les femmes pour qu’elles ne se retrouvent pas coincées dans leur évolution, en identifiant les causes. Parmi celles-ci, les stéréotypes occupent une place non négligeable : stéréotype des hommes sur les femmes, des femmes sur elles-mêmes… Ils ont une influence certaine sur les décisions, les recrutements, les évolutions… Pour ne prendre qu’un exemple, femme et autorité sont deux mots difficiles à associer. Regardez la presse économique, les leaders présentés sont à 90 % voire plus des hommes. C’est patent dans Les Echos que nous analysons en séminaire. Il y a peu de représentations  de femmes qui sont des leaders. Et pourtant, il en existe dans les entreprises, elles sont là, mais on ne les voit pas. A commencer par les autres femmes.
Quel est votre rôle, votre mission ?
Nous travaillons avec les femmes, pour qu’elles osent, pour qu’elles se permettent de faire ce qu’elles ont envie de faire. Je ne dis pas que toutes les femmes doivent être dirigeantes, mais que celles qui ont envie de le faire n’aient pas honte d’en avoir envie, qu’elles ne s’interdisent pas d’y aller. Beaucoup de femmes hésitent à aller dans cet univers ultra-masculin, s’interrogent pour savoir si "ça vaut le coup de se battre pour un poste de direction", si elles vont ou non oser dire qu’elles ont de l’ambition.
Pourquoi une femme n’oserait pas dire qu’elle a de l’ambition ?
Là encore, les raisons sont multiples. Mais une femme qui a de l’ambition a peur qu’on lui dise qu’elle devrait s’occuper de ses enfants. Certaines continuent de ressentir cette culpabilité, même une fois qu’elles sont dans le Comex. Le poids des réflexions faites par l’entourage est fort. Encore une fois, je ne dis pas que toutes les femmes doivent être pdg, mais que celles qui le veulent puissent le faire. Il faut que les femmes puissent décider de ce qui est bon pour elle.
On en revient donc à la question de la répartition des tâches domestiques ?
Décider ce qu’on veut passe aussi par un dialogue avec le conjoint quand il existe. Les femmes ont tendance à ne pas vouloir en parler pour ne pas "déranger leur pauvre mari qui a du boulot".  A cet égard, nous travaillons de manière féconde avec l’association "Le mercredi,c’est papa" qui milite pour que les hommes obtiennent un meilleur équilibre vie privée-vie professionnelle. Car les hommes souffrent des mêmes choses à l’envers. Combien d’hommes se disent que s’ils vont chercher leurs enfants le soir à 17h30, leurs chefs vont penser qu’ils ne sont pas investis et donc ne vont pas oser le faire ? La culture du présentéisme est vraiment pénalisante pour les hommes et les femmes.
Peut-on en sortir ? Comment ?
Le développement du télétravail est une excellente nouvelle de ce point de vue. Il force les managers à ne plus croire que la présence, c’est la performance. Les managers vont se focaliser sur les résultats et cesser de croire que temps de présence égale engagement. Les hommes sont aussi demandeurs que les femmes. Le développement du travail à distance va faire bouger les mentalités.  
Propos recueillis par Christophe Bys

Non à un monde sans sexes !

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LE MONDE | • Mis à jour le | Par
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Les mots de père et mère vont être supprimés du code civil. Ces deux mots, qui condensent toutes les différences, puisque porteurs à la fois de celle des sexes et de celle des générations, vont disparaître de ce qui codifie notre identité.

Il faudrait être sourd pour ne pas entendre le souffle juvénile qui parcourt tout cela. Le coup de balai idéologique capable de renverser des siècles d'usage et de supprimer les mots auxquels nous devons la transmission de la vie doit s'appuyer sur des ambivalences inconscientes bien archaïques, et largement partagées, pour avoir la moindre chance de s'imposer et… de bientôt faire la loi.
Cette violence, déflagratrice, n'est bien sûr pas seulement le fait d'une minorité d'homosexuels demandeurs du mariage. Sans échos collectifs du côté de la question de la perte ou du refus de tout repère transmis, cette violence aurait suscité au mieux le rire ou le malaise, pas la satisfaction pure et simple. Cet événement est cependant agi par une ultra-minorité, avec le recours indispensable d'un langage qui fait la ruine de la pensée : le politiquement correct.
Ce déni de la différence, "une femme est un homme", Freud le nommait déni de la castration. Cela signifie, dans le jargon psychanalytique, que la castration n'existe pas, il suffit que je la nie mentalement pour que son existence réelle soit réfutée. Quand un "licenciement" devient "plan social", on est mal à l'aise. Quand un "ballon" devient "référent rebondissant", on se demande si on rêve. Quand le "mariage" devient "une discrimination légale contre les citoyens fondée sur leur orientation sexuelle", on commence à avoir peur.
Politiquement correct : le discours doit être poli, sans aucun tranchant. Le "polissage" de la forme, objet d'une surveillance idéologique pointilleuse, masque le terrorisme qu'elle fait régner et conduit à une "éthique" de la haine et de la confusion, au nom du bien débarrassé de toute négativité… ce que l'humanité n'est pas.
La revendication du mariage homosexuel ne constitue pas une demande à satisfaire mais un symptôme à déchiffrer. Que signifie que le mariage déserté soit réinvesti en étant parodié ? S'agit-il de lui donner le coup de grâce ? Ou que cette place ne soit pas laissée vide ? Que signifie enfin l'identification des politiques et des médiasà de tels enjeux, alors que tant de questions requièrent notre vigilance ?
D'un côté, des siècles et des siècles d'usage, qui font que mariage et alliance d'un homme et d'une femme sont confondus. De l'autre, la revendication d'une minorité d'activistes qui savent parler le langage que l'on désire entendre aujourd'hui : celui de l'égalitarisme idéologique, synonyme de dédifférenciation. Et manier efficacement le chantage à l'homophobie qui empêche de penser.
Il n'appartient pas aux Etats d'épouser les provocations de quelques idéologues qui parlent une langue confuse mais qui la parlent avec violence, sidérant ou terrorisant leurs objecteurs par des sophismes. Encore moins de donnerà ces provocations une forme institutionnelle.
La lutte contre l'homophobie, indispensable, est une chose. L'organisation juridique des liens entre les homosexuels qui le désirent en est une autre. Mais la destitution des institutions par ceux-là mêmes qui sont chargés de les élaborer en est encore une autre. Là réside la difficulté de penser la question du "mariage homosexuel": elle mêle une problématique légitime à une attaque institutionnelle sauvage qui mobilise les forces les plus archaïques.
Que les gouvernements sachent ce qu'ils font : on ne fait pas la loi au langage ou alors il se venge. Faut-il que les mots d'homme et de femme disparaissent aussi ? Faut-il que l'on cesse de tenir compte du sexe en droit, sinon pour l'abolir, le "pourchasser" au nom de l'égalité, le langage employé témoignant d'anciennes fureurs ?
Notre génération n'en finit plus de franchir des limites, ou de détruire tout ce qui les incarne, plutôt que de les transmettre, avec leur part d'infondable. Homosexuels et hétérosexuels ne relèvent pas de la partition rigide à laquelle on semble souscrire aujourd'hui. Tous partagent le même monde et c'est ensemble qu'il leur appartient de prendre soin des institutions qui structurent les liens entre les hommes et entre les générations.
Les destructions symboliques sont reconnaissables à la souffrance qu'elles causent à certains, plongés dans l'impuissance, conscients de la haine et de la destructivité, et sentant qu'on n'argumente pas contre une perversion. Elles se reconnaissent aussi à la jouissance qu'elles procurent à d'autres, plongés dans le triomphe de la "toute-puissance" et du déni de la loi. Il est probable que le monde absorbera cela avec indifférence, l'autre nom de la haine. C'est même à cela que nous commençons à ressembler: non plus à une humanité connue, mais à un monde indifférent. Neutre. Neutralisé.

Main basse sur les vivants

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Monette Vacquin, Fayard, 1999, 276 p., 130 F.
ANNIK BIANCHINI
Mis à jour le 15/06/2011

Evoquant le symptôme d'une génération née pendant la guerre ou dans l'immédiat après-guerre, Monette Vacquin, psychanalyste, se demande pourquoi des chercheurs, souvent anti-fascistes, ont pu donner au monde les outils de l'eugénisme, au rebours de leurs idéaux. Ce questionnement, rappelle l'auteur, est aussi celui de Jacques Testart : « La fécondation in vitro, c'est facile, c'est du bricolage, de la tuyauterie, on aurait pu le faire il y a cinquante ans. Pourquoi, alors, est-ce à notre génération que "ça" arrive ? »
Moins de vingt ans séparent la naissance du premier bébé par fécondation in vitro des perspectives annoncées de clonage et de transgenèse humaine. Dans l'intervalle, entre 1978 et 1997, on a pu assister à un feu d'artifices d'innovations biologiques : la naissance d'Amandine, les jumeaux bébés-éprouvettes nés à des années d'écart, la congélation d'embryons, l'insémination post mortem, les grands-mères porteuses, etc. Derrière ces progrès scientifiques prétendument mis au service du projet parental, l'auteur voit une inquiétante instrumentalisation de l'être humain. Car, après tout, aucune urgence humaine n'expliquait l'extraordinaire arsenal déployé pour maîtriser la vie. Quelles sont donc les significations profondes de ce rapt accompli par la biologie sur la procréation ? Pourquoi cette fixation de la technique sur ces moments de passage que sont la naissance et la mort ? Comment expliquer cette crise de la transmission de la vie ?
A ces interrogations, M. Vacquin tente de répondre sur un mode personnel, en empruntant à la philosophie, au droit, à l'exégèse religieuse, à l'anthropologie, et surtout à la psychologie des profondeurs. Dénonçant la faiblesse de la bioéthique, ainsi que la stérilité des controverses actuelles sur le sujet, l'auteur juge que notre société souffre d'un déficit symbolique sans précédent. Dans un chapitre consacré aux récits de la Genèse, M. Vacquin développe l'idée selon laquelle l'origine psychique de l'humain ne peut être qu'un objet de mythe, la science étant incapable de décrire comment l'homme devient sujet.
Ce livre de réflexions, souvent très personnelles, mais fourmillant d'exemples concrets (informations juridiques, déclarations, articles de presse), porte une critique radicale contre cette tendance au passage à l'acte sur le vivant.


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