Quantcast
Channel: Cercle de Vie
Viewing all 2031 articles
Browse latest View live

QUI MANIPULE QUI ? THE SECRET SAUCE !

$
0
0
LA METHODE
 

L’incendie du Reichstag

ou Reichstagsbrand en allemand, est l'incendie criminel du palais du Reichstag, siège du parlement allemandà Berlin, dans la nuit du 27 au 28février1933.
Immédiatement exploité par les nazisà des fins politiques, il est suivi par la proclamation de la Reichstagsbrandverordnung qui suspend sine die les libertés individuelles et par une campagne de répression dirigée contre les communistes allemands.
L'identité du ou des incendiaires a fait l'objet de nombreux débats. Les historiens sont toujours partagés entre la thèse l'attribuant au seul communiste conseilliste néerlandais Marinus van der Lubbe, et celle l'imputant aux nazis. À des fins de propagande, le nazi Hermann Göring présenta l'événement comme le « début de la révolte communiste ».

Lorsqu'il accepte le poste de chancelier du Reich, le 30janvier1933, Adolf Hitler exige que de nouvelles élections législatives soient organisées1, afin de renforcer le poids du parti nazi : celui-ci ne dispose que de deux ministres au sein du gouvernement2,N 1 et le résultat des élections législatives de novembre 1932 a confirmé la chute du vote en faveur des nazis par rapport au deuxième tour de l'élection présidentielle du 10 avril 1932 ou aux élections législatives de juillet 19323,N 2. Le 1er février, le président du Reich, Paul von Hindenburg signe le décret de dissolution des chambres, qui fixe la date des élections au 5 mars4.
La campagne électorale se déroule dans un climat d'intimidation. Utilisant les nouveaux pouvoirs dont il dispose en tant que chancelier, Hitler fait cesser la parution de journaux qui critiquent le gouvernement et les rassemblements publics sont prohibés dans plusieurs localités par les autorités ; les membres de la SA perturbent les réunions des adversaires politiques des nazis et passent à tabac nombre d'opposants5. Cette « brutalisation » de la campagne électorale est favorisée par le décret présidentiel du 4 février 1933 pour la protection du peuple allemand qui donne pleins pouvoirs au gouvernement pour interdire réunions et publications, et qui est largement utilisé par Hitler contre les communistes, les socialistes et les membres du Zentrum4 ; elle est également facilitée par la décision d'Hermann Göring, en tant que ministre de l'Intérieur de Prusse, de recruter 50 000 membres de la SA, de la SS et du Stahlhelm comme auxiliaires de police, ce qui leur assure une totale impunité6.
Une intense campagne de propagande, soutenue par un apport de fonds considérable venant des milieux industriels7, est orchestrée par Joseph Goebbels. Un de ses points culminants est le discours prononcé par Hitler au palais des sports de Berlin, le 10 février, devant une foule immense et enthousiaste, discours rediffusé à travers toute l'Allemagne par la radio8.

Même la description factuelle de l'incendie est influencée par la thèse que soutiennent les auteurs qui relatent le sinistre, à savoir un acte individuel de Marinus van der Lubbe ou une mise en scène orchestrée par les nazis. Si les aveux de van der Lubbe sont repris par tous les spécialistes, leur interprétation suscite, elle aussi, de profondes divergences.


Selon Richard J. Evans, partisan de la thèse de l'acte individuel, van der Lubbe s'introduit seul dans le Reichstag vers 21 h 00 ; il tente tout d'abord, sans succès, de bouter le feu au mobilier du restaurant avant de pénétrer dans la salle des débats, dont les tentures et les boiseries s'enflamment rapidement. Sous l'effet de la chaleur, la coupole qui surmonte la salle explose, créant un appel d'air qui transforme le départ de feu en brasier ; pendant ce temps, van der Lubbe tente d'allumer de nouveaux foyers dans d'autres pièces du Reichstag9.
Vers 21h15, un étudiant en théologie passant devant le Reichstag entend le bruit d'une vitre brisée10. Il alerte le gardien du parlement qui aperçoit une silhouette courant à l'intérieur du bâtiment en y boutant le feu10. Les pompiers et la police arrivent rapidement sur les lieux où ils constatent de nombreux départs de feu10. « Dans la salle Bismarck, située au nord de l'édifice, un homme jaillit soudain, torse nu, ruisselant de sueur, l'air égaré, avec un regard halluciné10. ».

Cet homme, Marinus van der Lubbe, se laisse arrêter sans résistance et passe immédiatement aux aveux, affirmant que l'incendie est un geste de protestation et qu'il a agi seul11.

« C'est un signe de Dieu, Herr Vice-Chancelier ! Si ce feu, comme je le crois, est l'œuvre des communistes, nous devons écraser cette peste meurtrière d'une main de fer ! »
— Hitler au vice-chancelier von Papen, le 28février193312.

Rudolf Diels, chef de la police prussienne, arrivé immédiatement sur les lieux est alors persuadé que Marinus van der Lubbe a agi seul.
Les nazis décident d'exploiter immédiatement l'événement, et présentent l'incendie comme le signe avant-coureur d'un vaste « complot communiste ». Dès l'annonce de l'incendie et avant tout début d'enquête, la radio affirme que les communistes ont mis le feu au Reichstag13. Cette thèse est immédiatement reprise par Hermann Göring et Adolf Hitler ; elle sert de prétexte pour suspendre, via une législation d'exception, les libertés individuelles et elle constitue une base au procès qui s'ouvre à Leipzig le 21septembre1933.

Dès le lendemain de l'incendie, le 28 février, Hindenburg, farouche opposant au communisme tombe dans le piège de la manipulation des nazis[réf. nécessaire] et signe un décret présidentiel « pour la protection du peuple et de l'État » : le Reichstagsbrandverordnung, qui suspend sine die les libertés individuelles et lance la chasse aux communistes. Dans la foulée, le gouvernement fait arrêter plus de 4 000 militants du Parti communiste d'Allemagne (KPD), dont son président Ernst Thälmann, ainsi que plusieurs dirigeants socialistes et intellectuels de gauche, au total plusieurs dizaines de milliers de personnes. Le journaliste vedette Egon Erwin Kisch est aussi arrêté. Ces opposants sont internés dans les premiers camps de concentration nazis, essentiellement à Dachau. La peine de mort est introduite avec effet rétroactif. Ce décret qui marque la fin de la démocratie reste en vigueur jusqu'en 1945.

Le procès s'ouvre le 21septembre1933à Leipzig. Sur le banc des accusés figurent, outre Marinus van der Lubbe, l'ancien chef de groupe du parti communiste allemand, Ernst Torgler, et trois communistes bulgares, dont Georgi Mikhailov Dimitrov14, futur secrétaire général du Komintern et futur premier ministre du gouvernement communiste bulgare. Marinus van der Lubbe innocente ses coaccusés, et répète qu'il a agi seul.
Pugnace, luttant pied à pied, tenant tête par sa rhétorique à Goebbels et à Göring à qui il fait perdre son calme, Dimitrov, qui a appris l'allemand durant les mois de prison précédant la condamnation, fait voler en éclats la thèse officielle et transforme le procès en tribune antinazie14. Marinus van der Lubbe est condamné à mort et décapité le 10janvier1934, les quatre autres accusés sont acquittés14. Ce verdict, qui ôte toute base à la thèse officielle des nazis, ne les empêchera pas de maintenir leur interprétation.
Le 21avril1967, un tribunal de Berlin, à titre posthume et symbolique, transforme la condamnation à mort de van der Lubbe à huit ans de prison pour « tentative d'incendie avec effraction ». En 1980, Robert Kempner, un des procureurs américains des procès de Nuremberg, convaincu de l'innocence de Marinus van der Lubbe, obtient son acquittement, mais ce verdict est cassé un an plus tard en appel. Finalement, le 10janvier2008, les services du procureur fédéral allemand, jugeant la condamnation officiellement « illégale » annulent le verdict soixante-quinze ans après15.

Controverses, Une manœuvre des nazis

La version officielle est immédiatement contredite, au cours même du procès, par l'accusé Georgi Mikhailov Dimitrov, ce qui lui vaut une renommée mondiale, Allemagne comprise16. Puis Willi Münzenberg dans son Livre brun17 attribue la responsabilité de l'incendie aux nazis, ayant voulu par là se créer un prétexte pour déclencher une vague de répression. La parution du Livre brun est suivie, en septembre 1933, par un procès organisé à Londres par un comité antifasciste international, qui s'affirme selon les mots du procureur comme « un simulacre de procès [qui] ne saurait avoir de validité juridique et n'avait d'autre but que de servir la vérité que les circonstances empêchaient d'éclater en Allemagne »18.
« Quel était à Berlin, le 27 février au soir, l'homme qui détenait les clés du Reichstag ?
Quel était l'homme qui en commandait la police ?
Quel était l'homme qui pouvait en activer ou en arrêter la surveillance ?
Quel était l'homme qui détenait la clé du souterrain par lequel on semble avoir pénétré ?
Cet homme, c'était à la fois le ministre de l'Intérieur de Prusse et le président du Reichstag : c'était Hermann Göring »
— Me de Moro-Giafferi, Londres, 11septembre193319.
Pour Pierre Milza, Marinus van der Lubbe aurait été manipulé par les nazis20 : « Utilisant le délire pyromane d'un jeune chômeur d'origine hollandaise, Marinus van der Lubbe, qui se dit communiste, les hommes de Göring l'ont laissé allumer un petit incendie dans le palais du Reichstag, tandis qu'eux-mêmes inondaient les sous-sols d'essence21. » François Delpla penche lui aussi pour une manipulation de Marinus van der Lubbe par les nazis, par le biais d'un agent infiltré dans les milieux de l'ultra-gauche, lui faisant croire que l'incendie allait créer un soulèvement populaire contre Hitler. Il reproche aux tenants de la thèse de l'incendiaire isolé de croire que l'absence de preuves de complicités prouve l'absence de complicités22.
Jacques Delarue estime que l'incendie a été perpétré par un commando de membres de la SA, dirigé par Karl Ernst et Edmund Heines, à l'initiative d'Hermann Göring23. Pour François Kersaudy, Göring n'y est pas mêlé, et seuls Goebbels et Karl Ernst ont commandité l'incendie24. Pour Gilbert Badia, il est impossible qu'un homme isolé comme van der Lubbe, dépourvu de tout soutien, ait seul perpétré l'incendie, notamment compte tenu du fait qu'« on trouva dans le Reichstag assez de matériel incendiaire pour remplir un camion » et d'une déclaration de Göring au général Hadler lors de laquelle il affirme que « le seul qui connaisse bien le Reichstag, c'est moi ; j'y ai mis le feu »25.
En 2001, en se basant à la fois sur les circonstances matérielles de l'incendie et sur des archives de la Gestapo conservées à Moscou et accessibles aux chercheurs depuis 1990, Bahar et Kugel reprennent la thèse selon laquelle le feu a été mis au Reichstag par un groupe de SA agissant sous les ordres directs de Göring26.

Un acte isolé

En 1933 un « Comité International Van der Lubbe » est créé pour défendre l'incendiaire. Selon le Comité, Marinus van der Lubbe a agi seul pour dénoncer l'arrivée au pouvoir des nazis par la voie légale. Dans cette logique, Van der Lubbe est vu comme un des premiers résistants anti-nazis, qui « affirmait à sa façon l’urgente nécessité d’une insurrection contre le fascisme meurtrier »27.
En 1960, dans le Spiegel, puis en 1962, dans son livre Der Reichsbrand. Legende und Wirklichkeit28, Fritz Tobias affirme que la thèse du complot nazi est aussi infondée que celle du complot communiste. Il qualifie de fallacieux les documents du Livre brun qui servait de base au dossier antinazi29. Selon Ian Kershaw, les conclusions de Tobias sont désormais largement acceptées30. Selon lui, la surprise et l'hystérie qui s'emparent des plus hauts dirigeants nazis la nuit de l'incendie, à commencer par Hitler lui-même, est un signe du caractère inattendu de l'événement et du fait que l'incendie est bien le fait du seul Marinus van der Lubbe31.
« Les premiers membres de la police à interroger van der Lubbe, aussitôt appréhendé et clamant haut et fort sa « protestation », n'avaient aucun doute : il avait agi seul, personne d'autre n'était impliqué dans l'incendie. Mais Göring, dont la première réaction en apprenant l'incendie semble avoir été pour s'inquiéter des précieuses tapisseries du bâtiment, se laissa facilement convaincre par les autorités sur place que l'incendie était le fruit d'un complot communiste. Hitler, qui arriva vers 22 h 30, soit une heure environ après Göring, se laissa rapidement persuader de tirer la même conclusion. Göring lui expliqua que l'incendie était sans conteste l'œuvre des communistes. L'un des incendiaires avait déjà été arrêté, tandis que plusieurs députés communistes se trouvaient dans le bâtiment quelques minutes à peine avant l'embrasement32. »
L'analyse de Kershaw est vigoureusement contestée par Lionel Richard33. Pour Richard, « les analyses de Tobias, déjà fortement mises en cause par un groupe d'historiens quand elles ont été publiées, ne jouissent plus d'aucun crédit. Il a été démontré que son information documentaire n'était pas fiable. En l'occurrence, Kershaw aurait pu, au moins, prendre sérieusement en considération les travaux d'Alexander Bahar34. »

LA "FAMILLE"
 Prescott Bush 

Image illustrative de l'article Prescott Bush

(15mai1895 - 8octobre1972) était un homme d'affaires et un homme politique américain, membre du Parti républicain et sénateur américain du Connecticut de 1953à 1963.
Il est considéré comme le patriarche de la famille Bush : son fils George H. W. Bush et son petit-fils George W. Bush seront tous deux élus présidents des États-Unis, un autre de ses petit-fils Jeb Bush sera élu gouverneur de Floride.
L'origine de sa fortune est controversée car acquise en partie en faisant des affaires avec l'Allemagne nazie, avant la Seconde Guerre mondiale et l'entrée en guerre des États-Unis.

Prescott Bush est né à Columbus (Ohio) le 15mai1895, fils de Flora (née Sheldon) et Samuel P. Bush, le président d'une compagnie d'aciérie.
Il fit ses études à l'université Yale et participa à la Première Guerre mondiale comme capitaine d'artillerie. Il faisait partie de la société secrète Skull and Bones. Il aurait exhumé le crâne de Geronimo en 1918 pour le donner à l'organisation. Cet épisode est considéré comme une légende par plusieurs chercheurs tandis que l'historien David H. Miller estime que si les membres de la société ont bien profané une tombe, il y a peu de chance que ce soit celle de Geronimo, laquelle ne comportait pas d'indication à l'époque1
Le 6août1921, il épouse Dorothy Walker (en), la fille du richissime George Herbert Walker. Le couple aura cinq enfants (George H. W. Bush, Prescott Bush Jr, Jonathan Bush, William Bush, et Nancy Bush).

Lorsque la famille Thyssen, des financiers d'Adolf Hitler, jusqu'en 1938, créèrent l'entreprise Union Banking Corporation en 1924 afin de gérer leurs investissements en Amérique, Prescott Bush fut l’un des sept directeurs de cette banque dont il ne posséda qu'une seule actionà partir de 1934.
Le rapport du Congrès suivant décrivit l'Union Bank comme un « interlocking trust » (trust intégré) avec les Vereinigte Stahlwerke (de) (cartel connu en anglais sous le nom de German Steel Trust (en), Trust allemand de l'acier) responsable des fournitures de l'armement allemand.
L'Union Bank fut aussi impliquée dans la collecte de fonds d'Américains pro-allemands sous l'Allemagne nazie ainsi que du transfert illégal de la technologie de carburant aérien rendant possible la reconstruction de la Luftwaffe, ceci en violation des dispositions du traité de Versailles.
La coordination entre l'Union Bank et le German Steel trust était si étroite que Prescott passa quelque temps en Europeà la fin des années 1930 pour superviser les opérations minières en Pologne.
Les documents déclassifiés des National Archives and Records Administration, relatifs à la saisie des actions de la Union Banking Corp., montrent que Prescott Bush n’a eu aucun rapport avec le soutien financier apporté par Thyssen au parti nazi, et que son rôle au sein de la Union Banking Corp. était uniquement financier et non politique.
Un article de juillet1942 en une du New York Tribune sur la banque de Prescott Bush, dont le titre était : « Hitler's Angel has 3 million in US bank » (Le bienfaiteur de HitlerFritz Thyssen - possède 3 millions dans une banque US), entraîna l'enquête du Congrès des États-Unis qui fit fermer la Union Banking Corp., mais ne causa qu'une brève interruption dans les succès personnels et politiques de Prescott Bush.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les participations de Prescott Bush furent confisquées (octobre1942) en raison du Trading with the Enemy Act (Loi sur le commerce avec l'ennemi). Elles comprenaient :
  • Union Banking Corp. (pour Thyssen et Brown Brothers-Harriman)
  • Holland-American Trading Corporation (avec Harriman)
  • the Seamless Steel Equipment Corporation (avec Harriman)
  • Silesian-American Corporation (avec Walker)
Avant la révolution cubaine en 1959, il possédait d'immenses domaines et des concessions pétrolières à Cuba2.






























Les secrets d’un conflit (sous-titre) : une enquête très fouillée qui étudie les relations de la famille Bush avec l’entourage de Ben Laden et avec Saddam Hussein.

« Une enquête explosive sur les dessous de la lutte contre Saddam Hussein. Comment deux générations de présidents américains ont pris comme prétexte le conflit avec l’Irak pour régler des dossiers bien plus secrets…

C’est en 1991 que s’est engagée la croisade contre l’Irak. Menée par George Bush père, la Guerre du Golfe a complètement modifié le paysage politique et diplomatique d’une région déjà déstabilisée. Plus de dix ans plus tard, Georges W. Bush semble s’être donné pour mission de"terminer" le travail du père : en finir avec Saddam Hussein. Mais la future guerre en Irak cache pourtant de biens étranges secrets...

Éric Laurent révèle de manière assourdissante comment deux générations de présidents ont, par leurs amitiés, leurs complicités et leurs intérêts, précipité leurs pays vers une guerre dont personne ne connaît réellement l’issue.
C’est une enquête minutieuse et explosive au cœur des milieux les plus fermés – politiques, industriels, militaires -, sur tous les continents. Pour la famille Bush, la " guerre contre le terrorisme " peut aussi être l’occasion de régler bien d’autres dossiers… » (présentation de l’éditeur)

« Une nouvelle guerre se prépare en Irak. George W. Bush invoque avec insistance la lutte "du bien contre le mal". Que cache ce discours ? Une vérité troublante, immorale, des questions dérangeantes. Pourquoi l'actuel président américain et son père entretiennent-ils depuis plus de vingt ans des relations avec la famille Ben Laden ? Pourquoi un puissant banquier saoudien, beau-frère d'Ousama Ben Laden, soupçonné d'avoir financé les réseaux d'Al Quaeda, a-t-il constamment aidé George W. Bush dans ses activités pétrolières, le sauvant même de la faillite ? Comment expliquer l'acharnement du père, lorsqu'il était président, à armer, financer Saddam Hussein, provoquant peut-être l'invasion du Koweit ? Puis, douze ans plus tard, l'acharnement du fils à vouloir détruire ce même Hussein ?
La Guerre des Bush plonge le lecteur au cœur des secrets les plus inavouables et éclaire toutes ces zones d'ombre. Une fois le livre refermé, plus personne ne pourra jamais croire à la vérité officielle. » (quatrième de couverture)


« Éric Laurent prétend entraîner son lecteur "de
l’autre côté du miroir", dans les coulisses de la Guerre des Bush. Ces "secrets inavouables" sont connus même s’ils ne cessent pas d’étonner : "Saddam Hussein, comme Ben Laden lorsqu’il combattait contre les Soviétiques en Afghanistan, n’a pu exister et prospérer que par la volonté des Etats-Unis. Et avant tout de Bush et son équipe."

Liens d’affaires tissés de longue date, convergence d’intérêts économiques et géostratégiques auraient ainsi contribué "à renforcer secrètement le potentiel militaire d’un dictateur". Son pouvoir épargné par l’opération "Tempête du désert", Saddam Hussein tiendra longtemps l’affiche dans son rôle de "diable utile".

Sur le ton du récit à suspense, Eric Laurent raconte comment le 11 septembre sonne le glas de cette complaisance. Saddam, désormais, incarne la menace globale. Pour Eric Laurent, ce nouveau chapitre marque aussi la revanche d’un clan, celui des "faucons" dont l’orgueil blessé s’entortille loin dans le temps, aux heures douloureuses de la défaite du Vietnam : Dick Cheney, Paul Wolfowitz (l’"architecte" de la doctrine Bush) et Richard Perle, convaincu que "le pouvoir américain est toujours une source de bienfaits pour le monde". Après les années Clinton et leur humanitarisme brouillon, ils veulent restaurer une " volonté politique". » (extrait d’un article d’Alain Barluet, France-Amérique, janvier 2003)


Les Bush, une dynastie guerrière : La famille Bush est au cœur d'inavouables secrets qui mêlent le pétrole, les armements, la guerre. Un livre d'Éric Laurent relate l'histoire de ce clan et permet de faire le point sur les faces cachées de la guerre contre l'Irak (par Fabrice Nicolino, Politis, 30 janvier 2003).

Ce livre a été un succès d'édition et un film en a été tiré.

Le Monde selon Bush : documentaire réalisé par William Karel d’après les enquêtes d’Éric Laurent

Dans BiblioMonde

La face cachée du 11 septembre

Roman noir de la Maison-Blanche

Le Livre noir des États-Unis

 






LE CHOC, LA STUPEUR 

C'est stupéfiant cette peur !

 La stupeur, ou l'état stuporeux, désigne en médecine un état altéré de la vigilance caractérisé par la sidération de l'activité psychique, l'abolition du mouvement, et l'absence de réponse aux sollicitations extérieures non douloureuse. Il s'agit du stade le plus léger de l'altération de la vigilance, les stades plus évolués étant appelés coma).
 
La Stratégie du choc, la montée d'un capitalisme du désastre (titre original : The Shock Doctrine: The Rise of Disaster Capitalism) est un essai socio-politique altermondialiste publié en 2007 par la journaliste canadienneNaomi Klein.









AUX ETATS UNIES ? 

11 SEPTEMBRE 2001

GUERRES ? Everywhere, Afganistan, Irak, Iran, ...
RESSOURCES ? Pétrole
VENTES ARMES ? Everywhere

Etes vous certain d'avoir vu un avion ?

Contrairement aux idées reçues, vous ne pourrez jamais voir l'objet qui provoquerait une explosion au-dessus de vos têtes en marchant dans les rues de New York sauf si vous savez à l'avance où et quand se situe la frappe et à condition de bien vous positionner dans ces rues particulièrement encaissées par ses barres d'immeubles.....L'explosion oui vous la verrez, mais pour l'objet lui-même (s'il y en avait un!),le temps de lever la tête et ce serait trop tard...
Quant au bruit de l'avion en approche vous ne l'entendrez pas car il n'y en avait pas !... Impossible donc d'anticiper la collision de l'avion pour pouvoir le filmer !
C'est les raisons pour lesquelles il ne pouvait y avoir de vidéos amateurs "réelles" filmant les avions eux-mêmes qu'il y en ait eu ou pas...
Par ailleurs tous les grands pilotes s'accordent pour dire que les trajectoires empruntées par lesdits avions pour aller dans les tours sont irréalisables: http://youtu.be/b3aLB4PUPwk

Si vous avez des doutes voir de plus longs extraits en S/T français ou vous sont livrés tous les détails de cette analyse trés documentée en 3 parties et aux 3 liens suivants:
http://www.dailymotion.com/video/x254...
http://www.egaliteetreconciliation.fr...
http://www.dailymotion.com/video/x254...

L’un des chefs de file du mouvement pour la vérité fait exploser le tabou du 11 septembre devant des millions de spectateurs


richard-gage-11-sept


 
Imaginez une longue interview -rigoureuse dans le fond et mesurée sur la forme- au sujet d’une éminente controverse politique. Pas de petite phrase, aucune forme de raccourci expéditif, pas la moindre trace de condescendance de la part de l’interviewer. Et transposez la scène dans le paysage audiovisuel français.
Au regard du tabou que constitue le 11-Septembre dans les médias traditionnels de l’Hexagone, il faudrait effectivement faire preuve d’une grande souplesse mentale pour envisager la reproduction locale d’une telle scène.
Celle-ci s’est réellement produite. Le vendredi 1er août, sur la chaîne américaine C-Span, un moment édifiant de télévision s’est déroulé.
Relativement équivalente au duo LCP-Public Sénat et forte d’un accès à plus de100 millions de foyers américains, la chaîne a convié une personnalité singulière: Richard Gage, président et fondateur de l’association dénommée « Architectes et ingénieurs pour la vérité sur le 11-Septembre ».







Porte-parole de plus de 2200 professionnels, l’homme a bénéficié d’un temps long (40 minutes) et d’un interlocuteur pointilleux mais respectueux (le journaliste-producteur Peter Slen) pour étayer la thèse scientifique de son groupe, contraire à la version officielle défendue par l’Adminisitration Bush : les trois tours du World Trade Center ont subi une démolition contrôlée le 11 septembre 2001.
Atout ou faiblesse -selon le point de vue- de l’association de Richard Gage : ne jamais discuter des véritables responsables du 11-Septembre (un sujet délicat qu’il revient uniquement aux « enquêteurs criminels et aux journalistes d’investigation » d’aborder selon l’architecte).

EN FRANCE ? 

du 7 JANVIER 2015 au DIMANCHE 11 JANVIER 2015

GUERRES ? Afrique
RESSOURCES ? Uranium au Niger
VENTES ARMES ? Afrique, Arabie Saoudite



LE RESULTAT

La prolifération mafieuse
Le traffic d'arme, de drogues, d'humains
Le mercenaires
La mort de civiles innocent

Salsa

Le test des 3 passoires

$
0
0
Socrate avait une haute opinion de la sagesse. Quelqu’un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit : Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami? – Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j’aimerais te faire passer un test, celui des 3 passoires :
- Les 3 passoires? Mais oui, reprit Socrate. Avant de me raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’on aimerait dire. C’est ce que j’appelle le test des 3 passoires.
La première passoire est celle de la vérité.
As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai? – Non. J’en ai simplement entendu parler… – Très bien. Tu ne sais donc pas si c’est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire.
La deuxième passoire est celle de la bonté.
Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ? – Ah non ! Au contraire. – Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es même pas certain qu’elles soient vraies.Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire.
La troisième passoire est celle de l’utilité.
Est-il utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ? – Non. Pas vraiment. Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni bien, ni utile… Pourquoi vouloir me le dire ?

L’homme est lent, peu rigoureux et très intuitif. L’ordinateur est super rapide, très rigoureux et complètement con

$
0
0

« Fondamentalement, l’ordinateur et l’homme sont les deux opposés les plus intégraux qui existent. » Entretien avec Gérard Berry, informaticien et professeur au Collège de France, médaille d’or 2014 du CNRS.

Gérard Berry est un des plus grands informaticiens français. Ancien élève de Polytechnique, il est professeur au Collège de France, membre de l’Académie des sciences et de l’Académie des technologies.
Et Gérard Berry s’intéresse à des choses qui nous intéressent : le bug, la sécurité informatique, l’art de la programmation. Surtout, il a la grande qualité de parler simplement de problèmes compliqués.
Il vient de recevoir la médaille d’or du CNRS, qui récompense chaque année un chercheur, toute discipline confondue. Il est très rare qu’un informaticien soit primé. L’occasion d’une conversation sur l’état de l’informatique, de nos relations à l’ordinateur, de ce qui a échoué et de ce qu’il faut espérer.
Rue89 : Vous avez commencé l’informatique à la fin des années 60. Qu’est-ce qui, dans ce qui se passe aujourd’hui, vous semble le plus étonnant par rapport à ce que vous imaginiez à l’époque ?
Gérard Berry : Je ne suis pas étonné. J’ai toujours pensé que ça se passerait comme ça. Peut-être parce que, déjà à l’époque, mon opinion sur ces questions n’était pas très classique. Alors que tout le monde en France s’intéressait à la matière et à l’énergie, je pensais que l’information était un truc complètement génial.
Par exemple, j’étais fasciné par le petit bouton rouge de la bombe atomique. Je me disais : « Quand quelqu’un appuie sur ce bouton, il y a un seul bit d’information qui passe et la Terre peut sauter, c’est pas mal comme levier. »
L’information, c’est extraordinairement puissant et complètement uniforme, c’est léger, ça se fout du support. Qu’elle soit sur un disque, une clé USB ou autre, l’information est la même. Par ailleurs, elle se reproduit instantanément.
Je trouvais ces pouvoirs extraordinaires. Je me disais que tout ça allait littéralement exploser quand on allait s’en rendre compte.
Mais vous pourriez être étonné par des choses plus concrètes : la miniaturisation, l’informatique qui se diffuse dans des secteurs où l’on ne l’attendait pas...
Ben non, la miniaturisation est une question qui a été connue très tôt. La loi de Moore date de 1965. Elle n’a jamais été démentie depuis. Ça fait juste 40 ans que ça dure...
Mais il y a quand même eu un vrai déclic. Petit, j’étais fasciné par les dessins animés où Mickey peignait d’un seul coup de pinceau un damier noir et blanc sur son mur. En physique, c’est le comble de l’impossible. Et tout à coup, en 1984, sort le premier Mac, avec MacPaint, qui permet de faire exactement ça sur son écran. Là, je me suis dit : « Ça y est, l’informatique est née et c’est “no limits”. »
Et si on inversait la question : vous n’avez pas de déception ?
Non, parce que j’étais certain qu’il allait se passer une très grande révolution mais je n’avais pas d’attente précise. Je pensais bien qu’il y aurait de l’imprévu. Et c’est ce qui est arrivé.
En 1995, j’ai habité un moment donné à Palo Alto chez un copain qui s’appelait Louis Monier. Son projet chez Digital Equipment avait été arrêté, et pendant les vacances, avec d’autres copains, il avait décidé de fabriquer AltaVista, qui est devenu le premier moteur de recherche. Je lui disais : « Ça sert à quoi ton truc ? C’est complètement inutile. » Bon...
Je peux dire que le moteur de recherche, après le damier, a été la plus grosse surprise.
Pourquoi est-si surprenant le moteur de recherche ?
Parce que ça fait des choses que les hommes sont incapables de faire. C’est ce qui m’a toujours plu dans l’informatique.
Rechercher dans des milliards de fichiers en un temps négligeable, l’homme ne peut pas le faire. Un moteur de recherche, c’était quelque chose d’impossible, c’était même impossible d’en avoir l’idée. En informatique, très souvent, ce n’est pas la réalisation qui est le plus dur, c’est l’idée.
Et du même coup, on a complètement oublié comment on faisait pour travailler avant les moteurs de recherche. C’est une autre question passionnante : la transition entre les générations. Ça me rappelle l’histoire de cette gamine de 10 ans qui demande à sa mère :
« Mais maman, je ne comprends pas. Tu m’as dit que quand tu étais petite, tu n’avais pas d’ordinateur, comment est-ce que tu faisais pour aller sur Internet ? »
La petite fille n’imagine pas un monde sans Internet. Internet, pour elle, c’est comme l’herbe ou l’arbre, ça fait partie du monde.
Je n’ai jamais été déçu par l’informatique. J’ai été déçu par les gens, par l’absence complète de compréhension de ce qui se passait dans notre pays. Mais ce qui se passe, c’est cool.
Vous dites : « Ça permet à l’homme de faire des choses qu’il est incapable de faire. » Sans doute. Mais en même temps, on a connu des déceptions sur la capacité de l’ordinateur à faire des choses que les hommes font assez facilement. C’est tous les errements de ce qu’on appelle l’intelligence artificielle.
Je n’ai jamais été déçu par l’intelligence artificielle parce que je n’ai pas cru une seule seconde en l’intelligence artificielle. Jamais.
Je n’ai jamais cru que les robots pourraient faire des actions intelligentes. On dit : « Mais l’ordinateur sait jouer aux échecs. » Oui, ça prouve que les échecs sont un jeu facile, c’est tout. C’est dur pour les hommes, mais ce n’est pas dur en soi. Un homme ne sait pas faire une addition. En revanche, il sait composer de la musique.
Et est-ce qu’aujourd’hui, vous changez d’avis en voyant les progrès de ces dernières années en intelligence artificielle ?
Non. Bien sûr, l’intelligence artificielle a énormément apporté à l’informatique. Des concepts fondamentaux comme les langages fonctionnels, les langages objets, le traitement de l’image, l’interface homme-machine sont nés de gens qui pensaient faire de l’intelligence artificielle, et qui souvent s’en sont écartés.
Airplane 2
Elaine (Julie Hagerty) et l’ordinateur ROK
« Y a-t-il enfin un pilote dans l’avion », Ken Finkleman, 1982. Via le Tumblr Space Suits You
Fondamentalement, l’ordinateur et l’homme sont les deux opposés les plus intégraux qui existent. L’homme est lent, peu rigoureux et très intuitif. L’ordinateur est super rapide, très rigoureux et complètement con. On essaie de faire des programmes qui font une mitigation entre les deux. Le but est louable. Mais de là à y arriver...
Vous dites que les hommes vous ont déçu. En quoi ?
En France, on n’a pas cru en l’informatique. On a dit que c’était une mode et que ça allait passer. Ça, ça m’a beaucoup déçu. Dans les années 80, dans les grandes écoles, on se demandait si l’informatique était un sujet ou pas. En 1985, à l’X [surnom de Polytechnique, ndlr], on se demandait encore s’il fallait l’enseigner. Dans d’autres écoles, on se posait encore ces questions en 2000.
Comment vous l’expliquez ?
La France est un pays minier, orienté vers la matière et l’énergie. On a fait le TGV, l’Airbus, mais on n’a jamais fabriqué un ordinateur décent. Raisonner sur la matière et l’énergie, et raisonner sur l’information, c’est très différent.
Et quelles sont les conséquences de cet aveuglement ?
On le paie par des retards considérables. Sur la scène industrielle, on a beau expliquer qu’on est très forts et très innovants, les autres n’ont pas l’air au courant.
En logiciel, on n’a jamais trop existé, sauf dans des domaines très précis où on est très forts. Mais regardez l’imagerie médicale, on était leader mondial et on s’en est séparé, parce qu’on a considéré que c’était un domaine sans avenir.
Ça, c’est de l’ordre de l’erreur industrielle, mais en quoi est-ce aussi une erreur intellectuelle ?
Dans toute révolution, quand on est derrière, on a l’air con. Et on le voit très bien dans le système de décision français où les gens sont très ignorants de l’informatique ; on y parle des problèmes du passé.
Par exemple, on vient de se rendre compte qu’il y avait des problèmes de sécurité des données personnelles dans les réseaux. Il est temps. Sauf que que les vrais problèmes de sécurité, ils vont se poser maintenant dans les voitures et dans les systèmes intégrés.
Pourquoi les systèmes embarqués et les objets connectés vont-ils poser des problèmes de sécurité informatique ?
Déjà parce qu’il y a beaucoup plus d’objets que d’hommes. La plupart des ordinateurs sont embarqués, il faut s’y faire. 98% de l’informatique est dans les objets, sans contact direct avec l’homme.
C’est très bien de s’inquiéter de la sécurité de son téléphone, mais les freins de sa bagnole, c’est autrement plus critique. Or des gens ont montré qu’on pouvait prendre le contrôle des freins et les désarmer, à distance. Tout ça est ignoré. Il serait temps de s’occuper de ce problème avant qu’il ne devienne vraiment emmerdant.
Pour un informaticien, en quoi la sécurité informatique pose un problème théorique intéressant ?
C’est un des problèmes les plus durs à résoudre parce qu’on doit prouver qu’un système marche contre un ennemi omnipotent. Or l’omnipotence est, par essence, indéfinissable.
Prenons un algorithme de cryptage comme RSA. On peut montrer qu’en 4096 bits, la complexité des calculs nécessaires pour le casser est inaccessible aux machines actuelles. C’est donc un code sûr. Mais, en fait, pas vraiment. Adi Shamir, le S de RSA, a réussi à casser un code 4096 bits en écoutant le bruit que faisait son ordinateur sur un téléphone. C’est ce qu’on appelle un canal caché. On n’avait pas pensé à ça.
La sécurité informatique consiste à montrer qu’un truc marche contre un ennemi dont on ne connaît pas les armes. C’est donc un problème scientifiquement impossible, parce qu’on ne peut pas le poser correctement.
La sécurité informatique est donc une discipline vouée, soit à une paranoïa folle consistant à imaginer l’inimaginable, soit à l’échec ?
Au contraire, elle est vouée au compromis. Son postulat c’est : toute attaque est imaginable, mais il faut la rendre trop chère. Un système est sûr non pas quand il est inattaquable – ce qui est théoriquement impossible –, mais quand ça coûte trop cher de l’attaquer.
La sécurité informatique consiste d’abord à s’assurer que les algorithmes ne sont pas faux. Un algorithme faux est une faille.
Et vous avez beaucoup travailler sur le bug. Une question bête : comment est-il encore possible qu’il y ait des bugs ?
La question serait plutôt : comment est-il possible qu’il n’y en ait pas ?
Au départ, on a toujours la même opposition : l’homme qui va penser le programme, l’écrire et le tester. Et l’ordinateur qui va l’exécuter. L’homme est incomplet, incapable d’examiner les conséquences de ce qu’il fait. L’ordinateur, au contraire, va implémenter toutes les conséquences de ce qui est écrit. Si jamais, dans la chaîne de conséquences, il y a quelque chose qui ne devrait pas y être, l’homme ne s’en rendra pas compte, et l’ordinateur va foncer dedans. C’est ça le bug.

L’ordinateur ROK
« Y a-t-il enfin un pilote dans l’avion », Ken Finkleman, 1982. Via le Tumblr Space Suits You
Un homme n’est pas capable de tirer les conséquences de ses actes à l’échelle de milliards d’instructions. Or c’est ça que va faire le programme, il va exécuter des milliards d’instructions.
Mais il existe des méthodes mathématiques, et informatisées, qui permettent de faire des calculs dont le principe est proche de celui de raisonnements humains, avec en plus les caractéristiques de l’informatique, c’est-à-dire sans aucun humour, sans aucune fatigue, et sans aucune erreur.
Ces programmes ne consistent donc pas à tester dans toutes ses possibilités ?
C’est beaucoup plus malin de faire autrement. Avec un autre ordre de preuve. Comme en mathématiques.
Prenons le très vieux théorème grec : « Il existe une infinité de nombres premiers. » C’est impossible à prouver par l’énumération, puisqu’il faudrait un temps infini. On va donc utiliser les mathématiques. Les mathématiques consistent à avoir des arguments d’un autre ordre pour montrer qu’il existe une infinité de nombres premiers.
De plus en plus, on a recours à ce type de preuves – dites formelles – pour vérifier la solidité des programmes informatiques.
Comment expliquez-vous alors que quand on achète un smartphone, il y ait des bugs dans les applications, le système d’exploitation, etc. ?
Parce que tout ça est fabriqué par des hommes qui n’ont pas la préoccupation de faire juste.
Pourquoi ?
Parce que leur préoccupation est de faire des sous. Et que ça ne dérange pas trop les clients. Un smartphone qui a des bugs, on le reboote, et voilà.
Dans un smartphone, il y a approximativement 50 millions de lignes de code. C’est gigantesque. On ne peut pas imprimer 50 millions de lignes de code. Il faudrait 500 000 pages de chacune 100 lignes. Sur ces 50 millions, la moitié ont été écrites par des débutants. Et puis, quand les applis sont mises en service, elles ne sont pas cuites. C’est comme si quelqu’un ouvrait un resto et apprenait la cuisine en même temps.
Ça ne marche avec les smartphones que parce que les gens sont très tolérants. On est beaucoup moins tolérant dans un avion.
Et pourtant, même dans les avions où les systèmes embarqués sont très sûrs, il peut y avoir des accidents à cause de problèmes de sondes, comme dans le cas du Rio-Paris...
Les sondes Pitot, c’est un capteur majeur. Si on ne donne pas la bonne information à l’informatique, elle fait n’importe quoi. Mais ce n’est pas un problème informatique à proprement parler. Les accidents sont rarement le fait de problèmes strictement informatiques. Le plus souvent, c’est le fait de l’interaction homme-machine.
Dans l’avion classique, l’homme a des sensations. Avec un système embarqué, il n’a pas de sensation. Dans le cas de cet accident, on peut supposer que les hommes, ne comprenant pas la logique avec laquelle fonctionne l’ordinateur et n’acceptant pas cette logique, aient agi contre la machine.
L’interface homme-machine est souvent centrale. Il y a très peu de temps qu’on sait faire des systèmes intuitifs, comme les smartphones par exemple. Rappelez-vous les premières machines pour acheter des tickets à Orlyval, il fallait mettre des travailleurs d’utilité collective à côté pour aider les gens à acheter leur ticket. C’est très dur de rendre l’informatique intuitive.
Pourquoi c’est si dur ?
On revient toujours au même problème du gouffre entre l’intelligence humaine et la connerie de la machine. Programmer, ça consiste à combler un gouffre absolu entre l’intelligence et la connerie. Quand j’enseignais à des petits, je leur donnais comme consigne : « Essayer d’être aussi bêtes qu’un ordinateur. » Les enfants me répondaient : « C’est trop difficile. »
Des gens pensent – et écrivent – que le fait de côtoyer des machines en permanence nous rend plus bêtes. Vous en dites quoi ?
Je n’y crois pas une seule seconde. Côtoyer un moteur électrique n’a jamais abêti personne. Mais c’est une très vieille discussion, elle a commencé avec les textes expliquant que l’écriture abêtit les gens. Ça ne les abêtit pas. Ça les rend juste différents.
Différents en quoi ?
Des choses qui étaient difficiles deviennent triviales. Et des choses qui étaient très faciles deviennent difficiles. Avant, il était impossible de savoir quand allait arriver notre bus, maintenant c’est trivial : c’est affiché.
D’accord, mais en quoi ça nous change ?
Ça change vachement. On évite de perdre son temps à attendre le bus, on peut marcher. C’est peut-être mineur, mais à la fin de la journée, ça n’est pas rien.
Et qu’est-ce que l’informatique rend plus compliqué ?
Les relations humaines. Quand on voit des gens qui sont en permanence accrochés à leur smartphone, qui ne s’aperçoivent même pas qu’il y a des gens qui sont autour d’eux, on constate que la relation humaine est modifiée. Mais je ne suis pas sûr que ça durera longtemps.
On l’a vu avec les téléphones portables. Au début, c’était épuisant parce qu’ils sonnaient tout le temps. Aujourd’hui, les jeunes ne téléphonent plus. Les téléphones portables ne sonnent plus. Ils vibrent dans leur poche. Ceux qui crient dans les wagons de TGV, ce sont les vieux, pas les jeunes. Ce qui montre bien que les problèmes peuvent être transitoires.
Pourquoi, depuis le début de vos travaux, la question du temps vous a-t-elle autant intéressé ?
Le temps m’intéresse d’abord parce que c’est le plus grand mystère. Personne ne l’a jamais compris. L’espace, on le comprend parce qu’il est réversible : on se promène dedans et on revient. Le temps, non. Il n’a qu’une seule direction. On ne revient pas. On ne peut pas le remonter.
En physique, on ne sait pas ce qu’est le temps. D’ailleurs, à l’heure actuelle, on sait qu’on ne pourra pas savoir ce que c’est. On ne peut même plus faire des horloges, on ne peut même plus définir la seconde. Depuis Einstein, on savait en théorie qu’on ne peut plus définir de temps commun à tout le monde. Maintenant, on sait que c’est vrai en voyant que les horloges hyper précises ne sont pas synchrones. Et ça nous gêne, parce qu’énormément de processus dépendent du temps. Par exemple, le téléphone portable, c’est une gestion très complexe du temps.
Et pendant très longtemps, l’informatique a pris grand soin de ne pas parler du temps. Ou alors juste en termes de temps de calcul, mais le temps de calcul, ça ne parle pas du temps. Et d’ailleurs, dans des langages comme C, Pascal, Java, il n’y a rien qui parle du temps ou des événements.
Et quelle est la chose dont vous savez que vous ne la verrez pas parce que vous ne vivrez pas assez longtemps pour la voir, mais dont vous savez que ça va arriver parce que l’informatique la rend possible ?
La compréhension de ce que c’est qu’une langue. L’informatique nous permet de comprendre beaucoup mieux ce genre de choses. Mais ça va être très long parce que la langue est un phénomène très compliqué.
Qu’est-ce qu’il faudrait comprendre ?
Pourquoi les langues sont foutues comme ça. Pourquoi elles sont aussi ambiguës et aussi compréhensibles en même temps.
La langue m’intéresse aussi parce que, qu’est-ce que programmer un ordinateur ? C’est parler à quelqu’un de totalement obéissant, qui ne pose jamais de question, qui ne s’ennuie jamais. Quand on y pense, c’est une activité belle et absurde de parler à un abruti aussi absolu que l’ordinateur.
Airplane 2
L’ordinateur ROK
« Y a-t-il enfin un pilote dans l’avion », Ken Finkleman, 1982. Via le Tumblr Space Suits You
MERCI RIVERAINS !Raudi (collectif)

ça AIDES

De l'Arche d'Alliance à Marie, la nouvelle Arche de l'apocalypse

$
0
0
L'Arche d'alliance, en hébreu אֲרוֹן הָעֵדוּת, Aron ha'Edout, « Arche du témoignage », est le coffre qui, selon la Bible, contient les tables de la Loi (Dix Commandements) données à Moïse sur le mont Sinaï1. C'est un coffre oblong de bois recouvert d'or. Le propitiatoire surmonté de deux chérubins, qui en forme le couvercle, est considéré comme le trône, la résidence terrestre de YHWH (Exode 25:22). Lorsque le tabernacle fut terminé, l'arche fut mise dans le saint des saints, la partie la plus centrale du Temple de Salomon. (1 Rois 8:1–8).

La description de l'arche se trouve dans la Bible : le récit de l'Exode, au chapitre 25 (parashaTerouma), versets 10 à 21

Ils feront donc une arche en bois d'acacia, longue de deux coudées et demie, large d'une coudée et demie, haute d'une coudée et demie.
Tu la plaqueras d'or pur ; tu la plaqueras au-dedans et au-dehors et tu l'entoureras d'une moulure en or.
Tu couleras pour elle quatre anneaux d'or et tu les placeras à ses quatre pieds : deux anneaux d'un côté et deux anneaux de l'autre.
Tu feras des barres en bois d'acacia, tu les plaqueras d'or
et tu introduiras dans les anneaux des côtés de l'arche les barres qui serviront à la porter.
Les barres resteront dans les anneaux de l'arche, elles n'en seront pas retirées.
Tu placeras dans l'arche la charte que je te donnerai.
Puis tu feras un propitiatoire en or pur, long de deux coudées et demie, large d'une coudée et demie.
Et tu feras deux chérubins en or ; tu les forgeras aux deux extrémités du propitiatoire.
Fais un chérubinà une extrémité, et l'autre chérubin à l'autre extrémité ; vous ferez les chérubins en saillie sur le propitiatoire, à ses deux extrémités.
Les chérubins déploieront leurs ailes vers le haut pour protéger le propitiatoire de leurs ailes ; ils seront face à face et ils regarderont vers le propitiatoire.
Tu placeras le propitiatoire au-dessus de l'arche et, dans l'arche, tu placeras la charte que je te donnerai. »







Arche d'Alliance

http://francesca1.r.f.f.unblog.fr/files/2014/08/arche-d-alliance-portee-shekinah-543po.jpg







http://i204.photobucket.com/albums/bb56/nirmalsuranjan/2007-03-18/8a25scd.jpg



Mystères de la Bible, l'Arche d'alliance perdu...par cocobrownlasectedupal


http://img.over-blog.com/600x450/0/21/41/34/marie--reine-du-monde-4.jpgNous lisons en Apocalypse 11, 19; 12, 1-2. 5 :
19 Et le temple de Dieu dans le ciel s’ouvrit, et l’arche de l’alliance apparut dans son temple. Alors il y eut des éclairs, des voix, des tonnerres, un tremblement de terre et une forte grêle.Un grand signe apparut dans le ciel: une femme, vêtue du soleil, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles.Elle était enceinte et criait dans le travail et les douleurs de l’enfantement.Elle mit au monde un fils, un enfant mâle; c’est lui qui doit mener paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé auprès de Dieu et de son trône.

v. 11, 19 : Nous devons savoir que Jean écrivit ce passage d'un seul jet, tel que nous le voyons ici entre le chapitre 11 et le 12. Les divisions en chapitres n'apparaissent qu'en 1227 avec Stephen Langton. Jean veut nous montrer que Marie était dès l'origine montré comme l'arche de la nouvelle alliance. L'apocalypse nous "révèle" ici la nouvelle arche qu'est Marie (voir : La visitation).  Il n'est pas question ici du temple de Dieu sur terre comme nous le montre le verset 11, 19. Mais de celui qui est dans le ciel ! Ce qui est donc à distinguer du temple de Jérusalem et nous renvoie à 2 Maccabée 2, 4-8 lorsque Jérémie cache les objets du culte dans une grotte :

Ayant appris cela, Jérémie les blâma en leur disant: «Ce lieu restera inconnu jusqu’ à ce que Dieu ait accompli le rassemblement de son peuple et lui ait manifesté sa miséricorde.
Alors le Seigneur montrera de nouveau ces objets, et la gloire du Seigneur apparaîtra avec la Nuée, comme elle se montra au temps de Moïse et lorsque Salomon pria pour que le saint lieu fût glorieusement consacré».

Elle apparait ici dans le Saint des Saints du Sanctuaire celèste accompagné des manifestation de Dieu concernant les temps de la fin. Des éclairs (cf. v. 4, 5); Des secousses (cf. v. 8, 5); Et une forte grêle (cf. v. 16, 21; 8, 7)

Nous avons affaire ici à une révélation, un dévoilement, et comme disait l'apôtre Paul : "Oui, jusqu’à ce jour, chaque fois qu’ils lisent Moïse, un voile est sur leur cœur." (2 Corinthiens 3, 15) et ce dévoilement nous révèle cette femme qui est la Mère du Fils du Très Haut (v. 12, 5). Certains disent qu'il s'agirait d'Israël, cette interprétation n'est pas entièrement fausse mais l'application à Marie la vierge semble plus approprié au vu des nombreuses prostitution d'Israël (cf. Jérémie 13, 27; 3, 6-8...) Or, Jésus est né d'une vierge ! (cf. Matthieu 1, 23). D'autres pensent qu'il s'agit de l'Église, mais l'église ne met pas le Christ au monde ! Il semble que la chose soit clair dans l'esprit de Jean, Jean dépeint ici la Mère de Jésus Roi des rois , Seigneur des seigneur (cf. v. 12, 5 qui se réfère à 19, 15-16).

La Tradition est hésitante à voir ici la Mère de notre Seigneur à cause des "douleurs de l'enfantement" qui nous ramènent à l'idée du péché originel et de la sanction du Seigneur à toute les déscendantes d'Eve (Genèse 3, 16). Mais il peut s'agir de la maternité spirituelle de Marie qui est la Mère de tout les croyants (cf. Jean 19, 27; Romains 8, 29) au regard du reste de sa descendance (cf. Apocalypse 12, 17). Douleurs qui n'ont donc pas vraiment quelque chose à voir avec un accouchement physique. Marie est néanmoins noté dans cet article comme la Mère des croyants et l'Eve nouvelle que nous développerons prochainement.Paul lui même qui pourtant n'était pas une femme parlait des douleurs de l'enfantement qu'il éprouvait en Galates 4, 19, il voulait dire par là qu'il souffrait de les voir encore "petits enfants" si prompts à croire en un "autre évangile" (Galates 1, 6) Mais ceci est une autre histoire.

Psaumes 45, 9-17Des filles de rois sont là avec tes bijoux, et debout à ta droite, la dame avec de l'or d'Ofir.Ecoute, ma fille ! regarde et tends l'oreille : oublie ton peuple et ta famille ; que le roi s'éprenne de ta beauté ! C'est lui ton seigneur, prosterne–toi devant lui. Alors, fille de Tyr, les plus riches du peuple te flatteront avec des présents. Majestueuse, la fille de roi est à l'intérieur en robe brochée d'or. Parée de mille couleurs, elle est menée vers le roi ; les demoiselles de sa suite, ses compagnes, sont introduites auprès de toi. En un joyeux cortège, elles entrent dans le palais royal. Tes fils remplaceront tes pères, tu en feras des princes sur toute la terre. Je rappellerai ton nom dans tous les âges ; aussi les peuples te célébreront à tout jamais.

Cantique des cantiques 6, 10  « Qui est Celle qui toise comme l’Aurore, belle comme la Lune, brillante comme le Soleil, terrible comme ces choses insignes ? »


La Femme de l'Apocalypse peut faire référence à Marie mais également à l'Église, Israël et Ève2.


« 1 Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme ! le soleil l'enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête ; 2 elle est enceinte et crie dans les douleurs et le travail de l'enfantement. 3 Puis un second signe apparut au ciel : un énorme Dragon rouge feu, à sept têtes et dix cornes, chaque tête surmontée d'un diadème. 4 Sa queue balaie le tiers des étoiles du ciel et les précipite sur la terre. En arrêt devant la Femme en travail, le Dragon s'apprête à dévorer son enfant aussitôt né. 5 Or la Femme mit au monde un enfant mâle, celui qui doit mener toutes les nations avec un sceptre de fer ; et son enfant fut enlevé jusqu'auprès de Dieu et de son trône, 6 tandis que la Femme s'enfuyait au désert, où Dieu lui a ménagé un refuge pour qu'elle y soit nourrie mille deux cent soixante jours. 7 Alors, il y eut une bataille dans le ciel : Michel et ses Anges combattirent le Dragon. Et le Dragon riposta, avec ses Anges, 8 mais ils eurent le dessous et furent chassés du ciel. [...] 13 Se voyant rejeté sur la terre, le Dragon se lança à la poursuite de la Femme, la mère de l'Enfant mâle. 14 Mais elle reçut les deux ailes du grand aigle pour voler au désert jusqu'au refuge où, loin du Serpent, elle doit être nourrie un temps et des temps et la moitié d'un temps. 15 Le Serpent vomit alors de sa gueule comme un fleuve d'eau derrière la Femme pour l'entraîner dans ses flots. 16 Mais la terre vint au secours de la Femme : ouvrant la bouche, elle engloutit le fleuve vomi par la gueule du Dragon. 17 Alors, furieux contre la Femme, le Dragon s'en alla guerroyer contre le reste de ses enfants, ceux qui gardent les commandements de Dieu et possèdent le témoignage de Jésus. 18 Et je me tins sur la grève de la mer. »
— Chapitre 12 de l'Apocalypse, Bible de Jérusalem, Les Éditions du Cerf, 1997

Dans la tradition catholique, cette femme se réfère parfois à Marie après son assomption. Ce point de vue est notamment repris par Pie X3, Paul VI4 et Jean-Paul II5. Selon cette interprétation, l'« enfant mâle » est une référence à Jésus (Ap 12:5), puisqu'il est destiné à « mener toutes les nations avec un sceptre de fer » (id.). Le dragon essayant de dévorer le nouveau-né au moment de sa naissance pourrait être une allusion à la tentative d'Hérode le Grand pour assassiner Jésus6 ; sa fuite dans le désert un écho de la fuite en Égypte. Par sa mort et sa résurrection, Jésus « fut enlevé jusqu'auprès de Dieu et de son trône » (Ap 12:5).
Dans certaines représentations artistiques de l'Immaculée Conception7 et de l'Assomption8, Marie est parfois représentée avec les symboles liés à la femme de l'Apocalypse : enveloppée par le soleil, couronnée d'étoiles et la lune sous ses pieds.
Néanmoins, selon le commentateur biblique Louis-Claude Fillion, si au premier abord la femme de l'Apocalypse semble être la Vierge Marie et que de nombreux interprètes ont adopté cette position, il s'agit là « d'une figure allégorique, d'une mère mystique », qui représenterait en vérité l'Église9.

Selon certaines dénominations protestantes, la femme de l'Apocalypse représente l'Église du Christ et son enfant les saints et « ceux qui gardent les commandements de Dieu et possèdent le témoignage de Jésus » (Ap 12:17)10.

L'Église catholique romaine reconnaît également cette interprétation :
Le rapport réciproque entre le mystère de l'Église et Marie apparaît clairement dans le « signe grandiose » décrit dans l'Apocalypse : « Un signe grandiose apparut au ciel: une Femme enveloppée de soleil, la lune sous ses pieds et douze étoiles couronnant sa tête » (12, 1). L'Église reconnaît dans ce signe une image de son propre mystère [...].1
Le récit de la visite de Marie chez Elisabeth en Lc 1,39-44.56 semble modelé sur celui de 2 Sam 6,2-16, qui raconte le transport de l’arche de l’alliance.
Les commentateurs mentionnent habituellement les points de contact suivants entre les deux passages:
1) Le voyage de l’arche et celui de Marie se déroulent dans la région de Juda (2 Sam 6,1-2 et Lc 1,39).
2) Au cours des deux les épisodes ont lieu des manifestations de joie: celle du peuple et de David qui danse devant l’arche, celle de Jean Baptiste qui tressaille dans le sein maternel.
3) Elisabeth, comme David, lance un cri de joie:«Elisabeth fut remplie d’Esprit Saint, s’exclama d’une voix forte (anaphonéô) ...» (Lc 1,42)
Le verbe grec “anaphonéo”est utilisé par les LXX exclusivement pour les acclamations liturgiques (1 Chr 16,4 ;5.42) et spécialement celles qui accompagnent le transport de l’arche de l’alliance (1 Chr 15,28 ; 2 Chr 5,13).
Elisabeth a vu en Marie celle qui amène la sainte présence, et ne peut pas retenir ce grand cri d’extase qui caractérise l’apparition de l’arche, lieu de la présence du Seigneur.
4) La présence de l’arche dans la maison d’Obed Edom (1 Sam 6,10.11) et la présence de Marie dans la maison de Zacharie sont des motifs de bénédiction: "Le Seigneur bénit Obed Edom et toute sa maison… à cause de l’arche de Dieu" (2 Sam 6,11.12) - Dès qu’Elisabeth eut entendu la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en son sein et Elisabeth « fut remplie de l’Esprit Saint » (Lc 1,40-44).
5) Une sainte crainte pénètre David et Elisabeth : David dit : « Comment pourrait venir chez moi l’arche du Seigneur ? » (2 Sam 6,9) et « Elisabeth… s’exclama… Comment m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?» (Lc 1,43). Le parallélisme entre « l’arche du Seigneur » et « la mère de mon Seigneur » est tout à fait remarquable, sous le jeu des transpositions on devine que Marie est la nouvelle arche.
6) L’arche stationna dans la maison d’Obed-Edom trois mois (2 Sam 6,11) tandis que Marie resta avec sa parente « environ trois mois » (Lc 1,56) L’évangéliste veut nous avertir que son intention principale est de ne pas se détacher du modèle littéraire de 2 Sam 6,11. Le temps réel du séjour de Marie chez Elisabeth ne dut pas être de trois mois exactement, c’est pourquoi il recourt à l’adverbe "environ".
- See more at: http://www.mariedenazareth.com/qui-est-marie/marie-nouvelle-arche-dalliance#sthash.3n4xA0rP.dpuf


Le récit de la visite de Marie chez Elisabeth en Lc 1,39-44.56 semble modelé sur celui de 2 Sam 6,2-16, qui raconte le transport de l’arche de l’alliance.

Les commentateurs mentionnent habituellement les points de contact suivants entre les deux passages:

1) Le voyage de l’arche et celui de Marie se déroulent dans la région de Juda (2 Sam 6,1-2 et Lc 1,39).

2) Au cours des deux les épisodes ont lieu des manifestations de joie: celle du peuple et de David qui danse devant l’arche, celle de Jean Baptiste qui tressaille dans le sein maternel.

3) Elisabeth, comme David, lance un cri de joie: «Elisabeth fut remplie d’Esprit Saint, s’exclama d’une voix forte (anaphonéô) ...» (Lc 1,42)

Le verbe grec “anaphonéo” est utilisé par les LXX exclusivement pour les acclamations liturgiques (1 Chr 16,4 ;5.42) et spécialement celles qui accompagnent le transport de l’arche de l’alliance (1 Chr 15,28 ; 2 Chr 5,13).

Elisabeth a vu en Marie celle qui amène la sainte présence, et ne peut pas retenir ce grand cri d’extase qui caractérise l’apparition de l’arche, lieu de la présence du Seigneur.

4) La présence de l’arche dans la maison d’Obed Edom (1 Sam 6,10.11) et la présence de Marie dans la maison de Zacharie sont des motifs de bénédiction: "Le Seigneur bénit Obed Edom et toute sa maison… à cause de l’arche de Dieu" (2 Sam 6,11.12) - Dès qu’Elisabeth eut entendu la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en son sein et Elisabeth « fut remplie de l’Esprit Saint » (Lc 1,40-44).

5) Une sainte crainte pénètre David et Elisabeth : David dit : « Comment pourrait venir chez moi l’arche du Seigneur ? » (2 Sam 6,9) et « Elisabeth… s’exclama… Comment m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?» (Lc 1,43). Le parallélisme entre « l’arche du Seigneur » et « la mère de mon Seigneur » est tout à fait remarquable, sous le jeu des transpositions on devine que Marie est la nouvelle arche.

6) L’arche stationna dans la maison d’Obed-Edom trois mois (2 Sam 6,11) tandis que Marie resta avec sa parente « environ trois mois » (Lc 1,56) L’évangéliste veut nous avertir que son intention principale est de ne pas se détacher du modèle littéraire de 2 Sam 6,11. Le temps réel du séjour de Marie chez Elisabeth ne dut pas être de trois mois exactement, c’est pourquoi il recourt à l’adverbe "environ"

looking for

$
0
0
Je m’accomplit sur tous les plans,
professionnel, personnel, spirituel, associatif, sportif, caritatif ...
A la recherche de synchronicités et d'affinités comme autant de signes de Vie.
Je viens sur ce site pour faire
connaissance,
un bout de chemin,
transcender le temps et l'espace.

Sexy Music


Activités anti-terroriste

$
0
0

WALK NAKED IN BRITAIN DAY

Cela mérite votre attention :A noter dans vos agendas.  

Comme vous le savez sans doute déjà, c'est un péché pour un homme musulman de voir une femme autre que son épouse nue et s'il le fait, il doit se suicider.

Donc, samedi prochain à 13 heures toutes les femmes britanniques sont invitées à sortir nues pour aider à éliminer les terroristes du quartier.
 

 

Se regrouper dans votre quartier durant une heure est recommandé pour cet effort anti-terroriste.

Tous les hommes patriotes s’assiérons sur des chaises de jardin en face de leurs maisons afin de démontrer leur soutien aux femmes et à prouver qu'ils ne sont pas des sympathisants terroristes musulmans.

Comme l'Islam combat aussi l'alcool, un pack de 6 bières fraiches à vos côtés sera une preuve supplémentaire de votre patriotisme.

Le gouvernement britannique apprécie vos efforts pour extirper les terroristes et se félicite de votre participation à cette activité anti-terroriste.

Que Dieu bénisse la Grande-Bretagne !

Chassée d’Iran, l’actrice Golshifteh Farahani pose nue en couverture d’un magazine français

Golshifteh Farahani n'est pas seulement une actrice. Comme le dit la réalisatrice Marjane Satrapi, qui l'a dirigée dans Poulet aux prunes, "elle n'est pas seulement l'Iran, elle est la mère de l'Iran". Star depuis sa jeunesse, Golshifteh Farahani a été la première actrice iranienne à jouer dans un gros film d'Hollywood – Mensonges d'Etat, avec Leonardo DiCaprio – depuis la révolution de 1979.
Lors de l'avant-première du film à New York en 2008, elle apparaît sans voile, provoquant la colère du pouvoir iranien, qui lui interdit de tourner au pays, lui confisque son passeport et la force à l'exil vers la France. Depuis Paris, elle continue sa carrière, tournant avec Asghar Farhadi (A propos d'Elly), Atiq Rahimi (Syngué Sabour – Pierre de patience), Hiner Saleem (Si tu meurs, je te tue) ou à Hollywood (Exodus: Gods And Kings).

Dans cette vidéo, elle explique ce qu'elle a ressenti en grandissant en Iran :


 
 "Moi je ne dis rien, pour calmer le jeu"
En 2012, elle participe, avec les autres acteurs et actrices considérés comme les révélations des Césars, à une vidéo où chacun dévoile une partie de son corps. Elle choisit le sein droit. Les autorités iraniennes dénoncent un comportement "déplorable". Sa famille, qui est restée à Téhéran, est harcelée par la police. 




Au Monde, Golshifteh Farahani déclare, quelques mois après la diffusion du clip :
"L'Iran est un pays de contradictions, les différences culturelles sont énormes. Tout y est politique, même si personne ne connaît les Césars. Moi je ne dis rien, pour calmer le jeu."
Deux ans après, Golshifteh Farahani pose nue cette fois, sous la caméra du photographe de mode Paolo Roversi, en couverture du magazine L'Egoiste. Elle y dit que Paris "est le seul endroit de la planète où les femmes ne se sentent pas coupables. En Orient, tu l'es tout le temps. Dès l'instant où tu ressens tes premières pulsions sexuelles". La République islamique d'Iran n'a pas encore officiellement réagi.
exemple maq Egoiste

Vers un Science de la Conscience

Le code caché des miracles de Jésus : La science du Christ médecin Nouredine Yahya-Bey

Le nombre maçonnique 11 : concordances,effets/Influence des symboles occultes

Les Rose-Croix, entretien avec Frédéric Lenoir

50 nuances de gore

"Vivre ou ne pas vivre, telle est la question" - Concours des lycéens 2015


"Edward Snowden : le choix d'une vie" - Concours des avocats 2015

L'Humanité doit se réconcilier avec Dame Nature

Dreamrun

Ce petit est incroyable

La France post 11 Janvier 2015, unie par un même élan

Viewing all 2031 articles
Browse latest View live




Latest Images