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Une étude de la Nasa met en garde contre la chute de l'Empire occidental

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Selon une étude financée par la Nasa, la question n’a rien de théorique: notre civilisation serait condamnée à un effondrement total. Cette mise en garde ne vient pas d'un Nostradamus des temps modernes, mais d'un groupe de scientifiques qui ont utilisé un mode de recherche original: les enseignements de l’Histoire.
Le site du Guardian rapporte que des sociologues et des naturalistes ont développé un nouveau modèle montrant comment "une tempête parfaite" pourrait détruire la civilisation actuelle.
Cette nouvelle étude sponsorisée par le Goddard Space Flight Center met en lumière la manière dont l’exploitation des ressources et l’inégale distribution des richesses mènera "dans quelques décennies "à un effondrement de notre système économique.
Toutes les civilisations finissent par disparaître
L’étude réunit des données historiques montrant que la disparition des civilisations est un phénomène récurrent. Les empires romain et mésopotamien en sont deux exemples "récents".
Pour arriver à ce constat, l’étude repose sur un nouveau modèle de disciplines croisées, baptisé Handy (Human And Nature DYnamical). L’étude est conduite par le mathématicien Safa Motesharri de la National Science Foundation des Etats–Unis. Preuve de sa crédibilité, l’étude basée sur ce modèle Handy aurait été publiée par le très sérieux Elsevier journal Ecological Economics.
Des facteurs convergents qui conditionnent le désastre
Le fait que toute civilisation est appelée à disparaître un jour pose question sur la "durabilité " de la civilisation moderne. En étudiant la dynamique "nature-humanité" des civilisations englouties, le projet scientifique se penche sur les facteurs communs qui pourraient expliquer ces effondrements. Et ces critères déterminant au cours de l’histoire sont principalement la population, le climat, l’eau, l’agriculture et l’énergie.
Ces facteurs mèneraient au désastre lorsqu’ils convergent pour générer deux fonctions sociales essentielles: "La rareté des ressources provoquée par la pression exercée sur l’écologie et la stratification économique entre riches et pauvres ont toujours joué un rôle central dans le processus d’effondrement. Du moins au cours des cinq mille dernières années".
En général, relève l’étude, la stratification sociale riche/pauvre mène à la surconsommation des uns, les autres étant condamnés à survivre. Et l’apport des technologies n’y changerait rien, au contraire: "Les changements technologiques augmentent l’efficacité des ressources, mais aussi la surconsommation"
Les augmentations de productivité dans l’agriculture et l’industrie au cours des deux derniers siècles ont débouché, dit l’étude, sur une augmentation de production des ressources sans profiter à l’ensemble de la population.
Deux scénarios catastrophe
Safa Motesharri et ses collègues estiment que le premier scénario possible pour notre civilisation est la réduction, par la famine, des populations pauvres. Dans ce cas, la destruction de notre monde ne serait donc pas due à des raisons climatiques, mais à la disparition des travailleurs.
Le second scénario catastrophe repose sur la surconsommation des ressources qui entraînerait un déclin des populations pauvres, suivie par celui, décalé dans le temps, des populations riches.
Comme les Romains et la Mayas
Dans ces deux scénarios peu enthousiasmants, les élites sont protégées dans un premier temps contre les conséquences de l’effondrement de l’environnement. C’est précisément cette inconscience des élites qui aurait entraîné la disparition des empires romain et Maya.
La conclusion des scientifiques est qu’il existe deux façons d’éviter le crash: d'abord réduire les inégalités économiques pour assurer une distribution plus juste des ressources. Et réduire dans le même temps la consommation par la diminution de l’usage des ressources non renouvelables et par la réduction de la croissance de la population.
Le modèle Handy financé par la Nasa se veut une mise en garde et une alarme à destination des gouvernements, des entreprises et des consommateurs pour qu’ils réalisent que le "business as usual" n’est pas tenable et que des mesures urgentes doivent être prises.
Et cette enquête n’est pas unique. D’autres ont également mis en avant les risques que représente la convergence temporelle des crises en matière d’alimentation, d’eau et d’énergie. Et ces études évoquent un danger à court terme: d’ici moins de 15 ans.
J-Cl V.

On va tous crever

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Nous espérons que vous avez apprécié de vivre au sein d’une société civilisée (enfin à ce qu’on dit), car, si l’on en croit une étude commandée par le Goddard Space Flight Center de la NASA, les sociétés industrielles sont sur le point de s’effondrer. Nous courrons à notre perte et en plus, c’est de notre faute.
Finalement, l’apocalypse ne viendra pas des météorites, réchauffement climatique, mayas ou même aliens. Ironiquement, nous serons totalement responsables, acculés sous le poids de notre insatiable appétit pour les ressources non durables.
La recherche apparaît dans la revue scientifique Ecological Economics, mais le Docteur Nafeez Ahmed, directeur exécutif de l’Institut pour la recherche et l’élaboration des politiques, a offert une version plus compréhensible (mais pas moins pénible), résumée dans Le Gardian.
« La chute de l’Empire romain, et aussi (sinon plus) de la dynastie Han, Maurya, Gupta et autres, ainsi que tant d’empires mésopotamiens avancés, sont autant de témoignages sur le fait que progresser et devenir des civilisations sophistiquées, complexes et créatives peut rendre à la fois fragile et éphémère. »
Qui est à blâmer ? Vous. Et le reste du monde. Même la technologie que nous avons inventée pour nous sauver de nous-mêmes contribue à notre déclin. Comble de l’ironie n’est-il pas ?
« Le changement technologique peut améliorer l’efficacité de l’utilisation des ressources, mais il a aussi tendance à augmenter à la fois la consommation par habitant et l’ampleur de l’extraction desdites ressources »
Bref, les effets positifs sont annulés. C’est ballot, comme dirait l’autre. Y a t-il un moyen de s’en sortir ? Bien sûr. Mais vous n’allez probablement pas aimer ça…
« Les deux principales solutions sont de réduire les inégalités économiques de manière à assurer une répartition plus équitable des ressources, de diminuer considérablement la consommation et  de réduire la croissance de la population. »
Ce qui est aussi difficile qu’impossible dans notre société ! Il n’y a plus qu’à attendre, la fin de la semaine ? Dans un mois ? Dans 5 ans ? Peu importe, c‘est imminent et les chercheurs ne sont pas surs à 95%, eux. Réjouissant. Nous allons repenser au projet Mars One… Vous savez, un aller sans retour pour la planète rouge
Pour ceux qui sont trop déprimés, regardez cette vidéo de chat, ça ira mieux.

Watch as 1000 years of European borders change

L'holacratie : et si on se passait des chefs ?

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Holacratie Briser la logique pyramidale pour établir un modèle égalitaire : c'est le pari de l'holacratie. Avec à la clé, la promesse d'une organisation efficace et d'un meilleur engagement.
Les start-up n'ont généralement pas froid aux yeux. Pourtant, cette fois, Zappos a surpris par son audace. Le 3 janvier, le pionnier de la vente de chaussures en ligne a annoncé la suppression de tous les postes de managers. Finie la ligne hiérarchique, terminés les titres ronflants. A la place, son fondateur Tony Hsieh entend installer une nouvelle organisation : l'holacratie.
Radicale et ambitieuse, l'idée a germé dans l'imaginaire fertile de trois dirigeants d'un éditeur de logiciels américain, Ternary Software, à la recherche d'un nouveau mode d'organisation. A force de tâtonnements, ils aboutissent à une formule satisfaisante qu'ils décident de partager. Nous sommes en 2007, l'holacratie est née et sa "constitution" est couchée sur papier

Passer de la pyramide aux cercles

"L'holacratie propose une nouvelle structure de gestion du pouvoir qui remplace le système pyramidal né avec le taylorisme", explique Bernard Marie Chiquet, converti de la première heure et désormais évangéliste de l'holacratie dans l'Hexagone avec son cabinet de conseil en organisation IGI Partners. Le pouvoir n'appartient plus à des chefs, qui se le transmettent en cascade. A la manière du corps humain ou d'une métropole, les organisations doivent pouvoir se passer d'un patron tout puissant censé tout régir.
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Extrait de la BD de Bernard Marie Chiquet et Etienne Appert. (cliquez pour agrandir) © IGI Partners
Conséquence, au lieu d'un organigramme sur lequel on place des visages ("M. Durand, directeur commercial"), tout commence par la définition des rôles : prospecter des clients, concevoir le site web, entretenir la cafetière... Ce n'est que dans un deuxième temps que ces rôles sont attribués à des personnes. Chacun peut bien évidemment avoir en charge plusieurs rôles, même très différents. Dans sa petite entreprise qui applique les principes qu'elle défend, Bernard Marie Chiquet en cumule une trentaine ("probablement un peu trop", sourit-il).
Parallèlement, les services (et les chefs de service) disparaissent. Pour permettre le travail en commun, des "cercles" regroupent les rôles proches et partagent un même but (le cercle de la formation, celui de la communication...). Dans les grandes entreprises, plusieurs cercles peuvent se superposer. A la différence des structures en place presque partout, une même personne peut donc, dans ce modèle, appartenir à différents cercles.

L'adieu au chef

Cet éclatement des rôles permet de varier les plaisirs, mais pas seulement. D'abord, les talents s'exercent sur les missions sur lesquelles ils excellent. Ensuite, chacun est l'unique responsable de la mission qui lui a été confiée. On oublie le N+1 qui sait tout sur tout, à la fois expert métier, manager compréhensif, commercial redoutable, leader visionnaire, esprit créatif... Les rôles ne sont plus affectés à des postes ("le recrutement est assuré par le DRH"), l'autonomie et la responsabilité se retrouvent accessibles à tous.
Par ailleurs, grâce à l'absence de position établie, l'organisation devient évolutive. Lorsque des problèmes surgissent, les collaborateurs sont invités à proposer de nouveaux rôles. D'autres, devenus obsolètes, disparaissent.
"Si le management agile et le lean étaient des logiciels, l'holacractie serait un système d'exploitation"
Réactivité, efficacité, souplesse... Autant d'arguments qui évoquent d'autres théories du management, "lean" ou "agile" par exemple. Alors, l'holacratie ne serait-elle qu'une énième redite ? Pas du tout, répondent ses partisans, pour qui ce concept va beaucoup plus loin : il remet en cause l'organisation même de l'entreprise et non seulement les méthodes de travail. "Si le management agile, le lean, le coaching ou l'intelligence collective étaient des logiciels, l'holacractie serait un système d'exploitation", illustre Bernard Marie Chiquet. Sur le principe, rien n'empêche donc à une société holacratique d'adopter un management agile, les deux concepts ne se situent pas sur le même plan. L'holacratie fournit une règle du jeu, elle ne précise pas comment doit se dérouler la partie.

Changer les habitudes

Sur le papier, l'holacratie peut faire rêver. Mais le chemin de la transition est bien évidemment semé d'embûches. Principal barrage : la force des habitudes. "Il faut quatre à six mois pour acquérir de nouveaux réflexes, estime Bernard Marie Chiquet. La plupart du temps, cela se déroule sans problème, même si certaines personnes ne parviennent pas à avancer." Les plus rétifs au changement ? Les managers qui ne conçoivent pas perdre leur titre. Mais aussi certains salariés, complètement dépendants de la figure tutélaire du boss.
A priori, toutes les entreprise peuvent adapter l'holacratie, les grandes comme les petites, l'industrie comme les services, le secteur concurrentiel comme l'économie sociale. En France, les expériences vont d'un petit transporteur familial Antonutti Delmas à la chaîne d'ameublement Castorama. "Evidemment, cela reste plus facile dans les start-up, là où il n'y a pas encore d'habitudes solidement ancrées", concède Bernard Marie Chiquet.
Avec le coup d'éclat de Zappos, l'holacratie se retrouve sous les feux des projecteurs. Si cette expérience est couronnée de succès, elle pourrait bien fournir un argument de poids aux dirigeants fatigués des lourdeurs bureaucratiques comme aux salariés en quête d'autonomie professionnelle.

Hierarchy is Good. Hierarchy is Essential. And Less Isn’t Always Better

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I was raised to view hierarchy as a bad thing. My late father, an entrepreneur, often ranted about the idiocy he battled in the corporate and government bureaucracies that made life difficult for his little company. He loved the Peter Principlebecause, to him, it explained why so many organizations were packed with people who had risen to their level of incompetence. Perhaps because of my upbringing, I have always been drawn to arguments – such as management guru Gary Hamel makes– that “bureaucracy must die” and that top down control is “toxic.”
Given my ingrained biases, I was taken aback by my own answer a few months ago during an interview with McKinsey partner Rik Kirkland (he leads “global publishing” and, before that, was the editor of Fortune for years). Rik was interviewing me about Scaling Up Excellence, the book that Huggy Rao and I have coming out in February. Rik closed the interview by asking what I learned from our scaling research that surprised me most. I immediately said something like “I have always despised hierarchies in my heart, but this research taught me that they are good and necessary – of course some are good and others are bad, but spreading and sustaining excellence depends on having an effective pecking order.” As I told Rik once the filming stopped (it was a video interview that will appear on the McKinsey Quarterlysite in a few weeks), I was surprised to hear my own answer to his question about surprises!
Huggy and I reached this conclusion for two main reasons. I still feel a bit ambivalent about it, but the evidence is overwhelming:
1. Hierarchy is inevitable. As our Stanford colleagues Deb Gruenfeld and Lara Tiedens show in their detailed review of research on hierarchy, although the forms it takes vary wildly, it is impossible to find groups or organizations where all members have roughly equal status and power. Whether researchers study people, dogs, or baboons, hierarchies are evident after just minutes of observation. And when strangers meet for the first time, a hierarchy of leaders and followers begins to emerge immediately. This rapid development of pecking orders is seen, for example, in groups of college students who meet in psychology experiments and when strangers start chatting on the street corner – leaders, followers, and other signs of status differences nearly always emerge (along with more subtle roles such as "joker,""hero," and even "scapegoat").
Gruenfeld and Tiedens conclude: “When scholars attempt to find an organization that is not characterized by hierarchy, they cannot.”
Organizations that are celebrated for their lack of hierarchy may downplay and reduce status differences, but they always have some people with greater formal and informal power than others -- and associated pecking orders. And eliminating titles such as "manager" or "supervisor" doesn't make the hierarchy disappear. For example, there has been a lot of talk lately about Zappos’ ongoing reorganization into something they call a “holacracy.” Some headlines suggest that the company is getting rid of bosses – that isn’t quite right. While more power is being pushed down the hierarchy, it persists under the new structure. More responsibility is being placed as people are moved into “circles” (which sound much like self-managing teams). Yet even though they have stopped using the word "manager" for many roles, there are still be people who perform what sound like middle management roles to me: They are responsible for staffing teams and dealing with employee performance issues. And, while Zappos is getting rid of a lot of titles, note that Tony Hsieh is still called the CEO.
Hsieh may delegate and empower people more than many CEOs. But Wired’s cute claim that he is “the boss that isn’t” strikes me as somewhat misleading. As I discussed with Jena McGregor when she interviewed me for the Washington Post article she wrote on the change, Hsieh is using his power and position at the top of the pecking order to institute the new structure (which seems like a good idea, at least based on what I learned about it). In fact, this kind of claim that an organization is non-hierarchical because the top dog weilds his or her power to push greater responsibility and accountability down to lower levels is also seen in hype about other companies including IDEO and W.L. Gore. Yes, when people are given decision-making power and have the requisite confidence and skills, leaders do not need to monitor or coach them as closely -- but there is still a hierarchy and certain people have more decision authority than others.
Gruenfeld and Tiedens report that even the chamber orchestra Orpheus – which is celebrated for having no conductor – appoints a different member as “concert master” for each piece of music played. And the founder and president of Orpheus has “full control over the nature of the program, including “what set of pieces are played.”
Similarly, as we showed in Scaling Up Excellence, open source software projects are sometimes ballyhooed as non-hierarchical because “products such as Mozilla’s Firefox browser are based on code written and tested by thousands of volunteers” who often spread such software with little oversight, and the development process is remarkably transparent to everyone inside and outside the company.” Yet Mozilla’s hierarchy and roles include “module owners,” “super-reviewers,” a “release management team,” and two “ultimate decision-makers.” The two people at the top, Brendan Eich and Mitchell Baker, are described as “benevolent dictators.”
In short, if you can find a group of people (or dogs or baboons) without a hierarchy, I want to hear about it. Yes, power and status differences are sometimes reduced, but hierarchy is a fact of organizational life.
2. Organizations and people need hierarchy. While there is no doubt that some hierarchies are better designed than others, an interesting test is what happens when there is little or no consensus about who has more -- and less -- power. Gruenfeld and Tiedens describe a series of studies showing that when such agreement is absent (so the nature of the formal or informal pecking order is not clear), members become less committed to their groups, less productive and effective, dysfunctional competition for status emerge, and coordination and cooperation suffer.
Another interesting test is what happens when layers of management are removed in a company? Certainly, some organizations have too many layers, but some quite famous founders have discovered that they need intermediate layers – even though they long for the good old days when it was just them and a small team. Google’s founder and CEO Larry Page is exhibit one. As we wrote in Scaling Up Excellence:
'Page has been described as “obsessed with making Google work like a smaller company.” In 2001, when Google grew to about 400 people, Page decided that middle managers were creating complexity and friction – symptoms of John Greathouse’s “Big Dumb Company Disease.” So he got rid of all of them. More than 100 engineers reported to a single overwhelmed executive. Frustration and confusion was rampant. Without those middle managers, it was nearly impossible for people to do their work and for executives to grasp and influence what was happened in the company. Page learned the hard way that a hierarchy can be too flat and that middle managers are often a necessary complexity.'
The upshot is that, as you scale an organization, getting rid the hierarchy – or even assuming that a flatter one is better – is the wrong goal. Your job is to build the best hierarchy you can. I end with two points to spark the conversation here on LinkedIn about the hallmarks of effective pecking orders.
First, Mark Templeton, CEO of the software firm Citrix, makes a lovely argument about the difference between the need for hierarchy versus how people ought to be treated. We quote something he said in The New York Times in Scaling Up Excellence:
"You have to make sure you never confuse the hierarchy that you need for managing complexity with the respect that people deserve. Because that’s where a lot of organizations go off track, confusing respect and hierarchy, and thinking that low on hierarchy means low respect; high on the hierarchy means high respect. So hierarchy is a necessary evil of managing complexity, but it in no way has anything to do with respect that is owed an individual."
The second point comes from Chris Fry, one of the scaling stars in our book. Chris now heads engineering at Twitter. But our interviews and informal talks with Chris, and his colleague Steve Greene (who has joined him at Twitter), focused mostly on lessons they gleaned from growing Salesforce.com’s software development organization from 40 to 600 people. Chris has an intriguing saying that is objectively wrong (or at least self-canceling). Yet in another way, it is exactly right: “The job of the hierarchy is to defeat the hierarchy.”
When Chris explains why he says that, you realize there is much wisdom in the weirdness. The self-cancelling silliness reflects the ambivalence about hierarchy that so many of us still can’t quite shake. There is also a paradox: if you actually wanted to defeat a hierarchy, you would probably have to use the hierarchy itself to do create such anarchy. His core argument, however, is that a well-managed hierarchy is among the most effective weapons for getting rid of the friction, incompetence, and politics that plague bad organizations (and that my father despised so much). In short, a more accurate -- but less interesting way to reword Chris's saying is "the job of hierarchy is destroy bad bureaucracy."
The sentiment and substance of Mark Templeton's and Chris Fry's advice strike Huggy and me as just the right mental provisioning for leaders and teams that are charged with scaling excellence as an organization changes, grows, and ages.
What do you think? What are the hallmarks of effective hierarchies?


I am a Stanford Professor and co-author (with Huggy Rao) of the new book Scaling Up Excellence: Getting to More without Settling for Less. You can learn more about my ideas and writing from my LinkedIn Influencerpostsand Work Mattersblog, and if you want to learn more about our scaling book, watch this interview.

Big Bang breakthrough announced; gravity waves detected

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This plot represents the twisting pattern in the polarization of light left over from the Big Bang.
This plot represents the twisting pattern in the polarization of light left over from the Big Bang.
STORY HIGHLIGHTS
  • Gravitational waves were predicted by Albert Einstein
  • New results from BICEP2 are 'smoking gun for inflation'
  • During inflation, the universe expanded faster than the speed of light
(CNN) -- There's no way for us to know exactly what happened some 13.8 billion years ago, when our universe burst onto the scene. But scientists announced Monday a breakthrough in understanding how our world as we know it came to be.
If the discovery holds up to scrutiny, it's evidence of how the universe rapidly expanded less than a trillionth of a second after the Big Bang.
"It teaches us something crucial about how our universe began," said Sean Carroll, a physicist at California Institute of Technology, who was not involved in the study. "It's an amazing achievement that we humans, doing science systematically for just a few hundred years, can extend our understanding that far."
What's more, researchers discovered evidence for the first time of what Albert Einstein predicted in his general theory of relativity: Gravitational waves.
These are essentially ripples in space-time, which have been thought of as the "first tremors of the Big Bang," according to the Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics.
A telescope at the South Pole called BICEP2 -- Background Imaging of Cosmic Extragalactic Polarization 2 -- was critical to the discovery. The telescope allowed scientists to analyze the polarization of light left over from the early universe, leading to Monday's landmark announcement.
The BICEP2 telescope looks at polarization of light from 380,000 years after the Big Bang.
The BICEP2 telescope looks at polarization of light from 380,000 years after the Big Bang.
How inflation works
Scientists use the word "inflation" to describe how the universe rapidly expanded after the Big Bang in a ripping-apart of space. The BICEP2 results are the "smoking gun for inflation," Marc Kamionkowski, professor of physics and astronomy, said at a news conference. Kamionkowski also was not involved in the project.
"Inflation is the theory about the 'bang' of Big Bang," said Chao-Lin Kuo, an assistant professor of physics at Stanford and SLAC National Accelerator Laboratory, and a co-leader of the BICEP2 collaboration, in a Stanford video. "It explains why we have all this stuff in the universe."
Imagine that you are making a raisin bun, said Stanford physicist Kent Irwin, who worked on sensors and readout systems used in the experiment. As the dough bakes and expands, the distance from any given raisin to another increases.
"Certainly everything in the universe that we see now, at one time before inflation, was smaller than an electron," Irwin said. "And then it expanded during inflation at faster than the speed of light."
You may have learned in physics class that light sets the universe's speed limit, but space-time is an exception; it can stretch faster than the speed of light, Irwin said.
Stanford University professor Andrei Linde, who helped develop the current inflation theory, said the new results are something he had hoped to see for 30 years.
"If this is true, this is a moment of understanding of nature of such a magnitude that it just overwhelms and let's just hope that it's not a trick," Linde said in a university video interview.
Another cool tidbit: Inflation can be used in theories that suggest the existence of multiple universes, Irwin said, although these results do not directly address such theories.
What are gravitational waves?
Scientists believe that in the fabric of space-time, there are tiny ripples called quantum fluctuations. If you could look at space-time on the smallest scale possible, you would, in theory, see them, even today. Unfortunately, no microscope is capable of seeing something that small.
Such fluctuations also existed at the beginning of the universe. Inflation, said Irwin, blew them up much larger. That is what we think of as gravitational waves.
"We have for the first time a detection for the mythical gravity wave signal that people have been searching for so hard, for so long," said Clem Pryke, associate professor at the University of Minnesota, at a press conference Monday.
Other experiments such as LIGO -- Caltech's Laser Interferometer Gravitational Wave Observatory -- are also looking for proof of gravitational waves, but in the context of energetic cosmic phenomena such as coalescing black holes.
The gravitational waves suggested by the BICEP2 results would have expanded across the entire universe at that time, Irwin said. The length of one of these waves -- the distance between peaks and troughs -- would have been billions of light years across.
Light from the early universe, called cosmic microwave background radiation, reveals these telltale signs of our universe's history. Last year, scientists from the European Space Agency's Planck space telescope released a detailed map of temperature variations in this light, which came from from about 380,000 years after the Big Bang.
Instead of temperature, BICEP2 scientists were looking specifically at the polarization of the cosmic microwave background -- that is, the direction the electric field is pointing across the sky.
Researchers were looking for a specific type of polarization called "B-modes," which signify a curling pattern in the polarized orientations of light from the ancient universe, said Jamie Bock, co-leader of the BICEP2 collaboration and professor of physics at California Institute of Technology.
In theory, this swirling polarization pattern could only be created from gravitational waves. And that is what BICEP2 found.
"It's a very clean signature of those gravity waves," Irwin said.
Is it for real?
Because of how potentially important these results are, they must be viewed with skepticism, said David Spergel, professor of astrophysics at Princeton University. The measurement is a very difficult one to make and could easily be contaminated. There are, as it stands, some "oddities" in the results that could be concerning, he said.
"I am looking forward to seeing these results confirmed or refuted by other experiments in the next year or two," Spergel said.
The Planck space telescope collaboration is expected to release results on polarization of the cosmic microwave background as well, Irwin said. Other experiments are working toward similar goals, which could support or go against BICEP2.
Regardless, Monday's announcement is making big waves in the scientific community.

Découverte de la première preuve directe de l’expansion post Big Bang !

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big bang
Qui va remporter le prix Nobel ? Après l’annonce de lundi, tous les physiciens pensent que le futur Nobel se trouve au sein de l'équipe d’astronomes de Harvard qui aurait trouvé la première preuve directe de l’inflation cosmique juste après le Big Bang ! Ce serait une nouvelle preuve que le Big Bang est au commencement de tout !
La découverte est un peu compliquée à saisir dans son intégralité. Mais il fallait s’en douter puisque cette découverte explique le début de l’existence !
Les astronomes ont découvert des fluctuations gravitationnelles dans la première lumière émise par l’univers. L’existence de ces fluctuations gravitationnelles est prévue dans la théorie de la relativité d’Albert Einstein. Elles se manifesteraient sous formes d’ondes dans le tissu spatio-temporel, et les scientifiques essaient de prouver leur existence depuis 1916. Si les ondes gravitationnelles existent, elles seraient la preuve de l’expansion extrêmement rapide de l’univers dès la première fraction de seconde son existence (l’inflation cosmique). L’effet ressemble un peu aux ondes qui se forment sur un lac quand vous lancez une pierre. Sauf que dans ce cas, le Big Bang a créé le lac en même temps.
telescope
Si cette découverte est avérée et confirmée par d’autres astronomes, c’est énorme ! C’est une avancée aussi importante que la découverte du Boson de Higgs. Bien sûr, l’équipe de Harvard ne s’est pas avancée sans avoir confiance en leurs résultats. Ils ont utilisé un des télescopes les plus évoluées au monde, le BICEP2 qui se trouve en Antarctique pour rassembler les données.
Marc Kamionowski, un des rares théoriciens à avoir pu consulter les données, a dit au Time : « Ils ont cette preuve depuis 3 ans, et ils ont cherché toutes les explications alternatives possibles pour décrire ce qu’ils voyaientt, et ils les ont toutes éliminé une par une. »
Le prochain Nobel se trouve certainement à Harvard.

Qui a la capacité d’enregistrer 100% des appels téléphoniques d’un pays ?

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Vous pensiez en avoir fini avec les révélations concernant le programme d'espionnage PRISM orchestré par la NSA ? L'instance a actuellement la capacité d'enregistrer 100% des appels téléphoniques d'un pays.
L’outil d’interception de voix, surnommé MYSTIC (de très bon goût), a été lancé en 2009 et est devenu pleinement opérationnel en 2011 et il permet d’écouter les appels individuels pendant un maximum de trente jours.
Il est actuellement déployé dans au moins un pays et a été considéré pour une utilisation dans au moins 6 autres, en revanche,  les noms n’ont pas été divulgués pour des questions de sécurité nationale.
Selon les informations libérées, ce programme est apte à faire une écoute exhaustive et à la stocker pour une analyse rétrospective. Ce qui va bien au-delà de tout ce qui a été sous-entendu et dévoilé.
Vous pensiez que les programmes de collecte de métadonnées ne renfermaient les numéros de téléphone et la durée des appels ? C’eût été dommage de se priver de l’audio lui-même. Et voici comme ce programme est présenté… On ne manque pas d’humour à la NSA.
mystic

D’autres agences américaines ont également eu accès à la base de données de MYSTIC afin de s’interroger sur d’éventuels suspects. Le tout dûment sacrifié sur l’autel de la lutte anti-terrorisme (notez que pour le gouvernement américain, il y a – à peu près – 7,2 milliards de terroristes potentiels).
Un porte-parole de la NSA a souligné que leur travail  est d’ »identifier les menaces au sein du vaste et complexe système de communications mondial moderne. Le travail de l’agence est strictement mené en vertu des lois »
Sans commentaire…

Edward Snowden: Here's how we take back the Internet

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Appearing by telepresence robot, Edward Snowden speaks at TED2014 about surveillance and Internet freedom. The right to data privacy, he suggests, is not a partisan issue, but requires a fundamental rethink of the role of the internet in our lives — and the laws that protect it. "Your rights matter,” he says, "because you never know when you're going to need them." Chris Anderson interviews, with special guest Tim Berners-Lee.
pinThis talk was presented at an official TED Conference. TED's editors featured it among our daily selections on the home page.
Whistleblower
In 2013 Edward Snowden leaked thousands of classified American National Security Agency documents, sparking a global conversation about citizens' rights to privacy on the Internet. Full bio

La pièce la plus sécurisée du monde

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George Osborne, chancelier de l'Échiquier depuis le 12 mai 2010 a plongé la main dans sa poche et en a ressorti une pièce, qui n'avait pas évoluée depuis 30 ans. Nous ne sommes pas subitement devenus numismates, il s'agirait de la pièce la plus sécurisée du monde.
Le nouveau design devrait apparemment réduire la fraude qui coûte des millions de livres sterling chaque année au gouvernement, ceci grâce à son système sécurisé d’identification (ISIS). Dotée de 12 cette pièce de 1£ est impossible à recréer (pour le moment…)
Décrite comme un « pas de géant dans l’avenir », la nouvelle pièce de monnaie remplacera l’ancienne, pour espérer voir diminuer les 3% de faux en circulation. Le visage de la reine est encore sur le revers de la médaille, mais c’est à la population du Royaume-Uni de décider ce qui sera de l’autre côté.
« Les 1£ sont de plus en plus vulnérables à la contrefaçon, il est essentiel que nous gardions plusieurs pas d’avance sur les criminels afin de maintenir l’intégrité de notre monnaie. »
Ce qui sera certainement amusant, ce sera de les insérer pour libérer les caddies de supermarché… Qu’importe !

Souveraineté numérique: la (non) réponse de l'Union européenne

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Opinions
Yann Le Borgne  |   -  973  mots
Si Internet est un "don de Dieu", selon l'expression du pape François, il est trop largement contrôlé et exploité par les Américains. L'Europe pourrait et devrait jouer un rôle dans la protection et l'exploitation des données. Par Yann Le Borgne, consultant en affaires publiques, Euralia Bruxelles, dans le cadre d'un partenariat Euralia-Fondation Robert Schuman
Les révélations sur les activités de surveillance menées par les Etats-Unis dans le cadre du programme PRISM ont mis en lumière la faiblesse flagrante de l'UE dans le domaine numérique. Au-delà des questions d'espionnage de pays alliés, elles nous ont rappelé que les américains contrôlent Internet, ses infrastructures et ses services. Les Etats-Unis disposent de capacités incomparables en matière de captation et de traitement des données, y compris et surtout à des fins commerciales via des géants comme Google, Amazon ou Facebook.
Si Internet est un « don de Dieu » comme l'estime le pape François, les informations transmises par l'ex-consultant de la NSA Edward Snowden peuvent être vues comme une bénédiction. Elles soulignent la nécessité de garantir notre souveraineté numérique et de se réapproprier Internet, en développant des savoir-faire européens et en réintroduisant des principes démocratiques dans l'usage des technologies et des réseaux informatiques.

L'Europe, un levier tout désigné

L'exploitation des données personnelles des européens aurait représenté en 2011 une manne de 315 milliards d'euros, et pourrait atteindre 1.000 milliards d'euros en 2020, soit le montant du budget de l'UE sur la période 2014-2020. Pour assurer notre indépendance dans le cyberespace, le contexte européen apparaît comme le plus pertinent, l'Union ayant la masse critique nécessaire pour réguler le traitement et la circulation des données.
Dès janvier 2012, la Commission européenne a soumis au Parlement européen (représentant les citoyens) et au Conseil de l'UE (représentant les Etats membres) un projet de Règlement sur la protection des données personnelles. Chacune des deux institutions était appelée à adopter une position sur cette initiative phare de la mandature 2009-2014, avant de s'accorder sur un texte de consensus.

Des Etats membres frileux, le Parlement européen à la manœuvre

En validant leur position en session plénière le 12 mars 2014, les eurodéputés sont allés plus loin que la Commission sur des dispositions clefs, et envisagent d'imposer aux entreprises d'obtenir l'accord des autorités nationales compétentes avant tout transfert de données d'un citoyen de l'UE vers un pays tiers. Le Parlement a rendu le même jour un rapport d'enquête (non contraignant) sur le programme PRISM, recommandant la mise en œuvre d'un « habeas corpus numérique », qui se traduirait entre autres par un rejet de l'accord de libre-échange entre l'UE et les Etats-Unis (TTIP) si la question du transfert de données n'en était pas explicitement exclue, et une suspension de l'accord « Safe Harbour » qui permet aux entreprises américaines de traiter et transférer les données personnelles des Européens.
Au sein du Conseil de l'UE, les Etats membres peinent à s'accorder sur le Règlement relatif à la protection des données. Plus de 2 ans après le début des négociations, ils s'opposent à des règles trop strictes pour les entreprises et l'adoption du texte en 2014 reste de ce fait incertaine. Les chefs d'Etat et de gouvernement n'ont pas montré plus de panache : à l'occasion d'un sommet européen consacré au numérique en octobre 2013, ils ont conclu que l'action de l'UE devait se limiter à la mise en place de conditions-cadres sur l'informatique en nuage (cloud computing) et le transfert de données volumineuses (Big Data), sans règles véritablement contraignantes.

Une Union peu interventionniste

Pour renforcer notre souveraineté, il apparait indispensable de créer les conditions économiques et juridiques qui feront du marché intérieur un écosystème de référence pour les entreprises du numérique. C'est en encourageant l'innovation, la culture d'entreprise et une réglementation des capitaux favorables au risque que l'on verra naître des entreprises d'envergure mondiale sur le sol européen, capables de rivaliser avec les géants américains.
L'UE pourrait permettre de mutualiser les efforts, en soutenant la création ou le regroupement de champions continentaux du stockage de données et du contrôle de l'accès aux transactions dans le marché intérieur. Cependant, une alliance ambitieuse de la puissance publique et de l'économie privée parait illusoire au regard de la politique de concurrence libre et non faussée promue par la Commission.
L'outil fiscal pourrait également être brandi en vue de maintenir un contrôle sur les données des citoyens européens, en soumettant les collecteurs de données souhaitant les transférer hors d'Europe à une taxe. Mais cette option complexe techniquement se heurterait au veto des Etats les plus libéraux, la politique fiscale étant toujours soumise à la règle de l'unanimité au Conseil.

Angela Merkel pour un « Internet européen »

Le 15 février 2014, Angela Merkel s'est illustrée en proposant la création d'un « Internet européen », soit une infrastructure calquée sur les frontières de l'espace Schengen, dans laquelle les utilisateurs n'auraient accès qu'aux prestataires de services qui accepteraient de stocker les données personnelles en Europe. Cela impliquerait le développement de modems, routeurs et réseaux européens, des investissements tellement lourds qu'ils rendent cette initiative utopique.  
Neelie Kroes, la commissaire européenne responsable de la stratégie numérique, y a répondu en déclarant s'opposer à toute «guerre froide numérique». Si la gouvernance d'Internet est un levier particulièrement puissant, c'est aussi un sujet sensible.
Et bien que l'on observe un frémissement dans la prise en compte de notre souveraineté numérique, les institutions européennes privilégient une approche modérée, à l'exception notable du Parlement. Gageons que les candidats aux élections européennes sauront élaborer des propositions concrètes pour assurer le droit à la vie privée de leurs concitoyens, avant que la Commission ne les mette en œuvre au cours de la prochaine mandature.

The NSA responds to Edward Snowden’s TED Talk

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After a surprise appearance by Edward Snowden at TED2014, Chris Anderson said: "If the NSA wants to respond, please do." And yes, they did. Appearing by video, NSA deputy director Richard Ledgett answers Anderson’s questions about the balance between security and protecting privacy.
pinThis talk was presented at an official TED Conference. TED's editors featured it among our daily selections on the home page.
Deputy director, NSA
Richard Ledgett is deputy director and senior civilian leader of the National Security Agency. He acts as the agency’s chief operating officer, responsible for guiding and directing studies, operations and policy. Full bio


Nicolas Sarkozy s'adresse aux Français

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Nicolas Sarkozy s'exprime pour la première fois aux Français depuis la présidentielle de 2012 en choisissant les colonnes du <i>Figaro</i>.
Pour sa première grande intervention depuis la présidentielle de 2012, l'ancien président répond, dans une tribune au Figaro, aux attaques dont il est la cible.


Découvrez l'intégralité de la tribune de Nicolas Sarkozy dans l'édition du Figaro du vendredi 21 mars chez votre marchand de journaux ou en cliquant ici (édition abonnés).

C'est par écrit, dans les colonnes du Figaro, que Nicolas Sarkozy a choisi de s'exprimer. L'ancien président de la République répond dans un long texte intitulé «Ce que je veux dire aux Français» à l'ensemble des accusations qui le visent ou qui l'ont visé depuis qu'il a quitté le pouvoir, le 16 mai 2012. «J'ai longuement hésité avant de prendre la parole (…) depuis deux ans, je me suis tenu à la décision de silence et de retrait que j'avais annoncée au soir du second tour de l'élection présidentielle de 2012 (…) Et pourtant je crois qu'il est aujourd'hui de mon devoir de rompre ce silence. Si je le fais, c'est parce que des principes sacrés de notre République sont foulés aux pieds avec une violence inédite et une absence de scrupule sans précédent.»
«Voici que j'apprends par la presse que tous mes téléphones sont écoutés depuis maintenant huit mois (…) Les juges entendent les discussions que j'ai avec les responsables politiques français et étrangers. Les conversations avec mon avocat ont été enregistrées sans la moindre gêne. L'ensemble fait l'objet de retranscriptions écrites dont on imagine aisément qui sont les destinataires!», accuse Nicolas Sarkozy qui s'interroge «sur ce qui est fait de la retranscription de (ses) conversations».
«Je sais, la ministre de la Justice n'était pas au courant, malgré tous les rapports qu'elle a demandés et reçus. Le ministre de l'Intérieur n'était pas au courant, malgré les dizaines de policiers affectés à ma seule situation. De qui se moque-t-on? On pourrait en rire s'il ne s'agissait de principes républicains si fondamentaux. Décidément, la France des droits de l'homme a bien changé», poursuit-il.
«Aujourd'hui encore, toute personne qui me téléphone doit savoir qu'elle sera écoutée. Vous lisez bien. Ce n'est pas un extrait du merveilleux film La Vie des autres sur l'Allemagne de l'Est et les activités de la Stasi. Il ne s'agit pas des agissements de tel dictateur dans le monde à l'endroit de ses opposants. Il s'agit de la France», s'émeut Nicolas Sarkozy.
Il dénonce aussi les méthodes employées par les magistrats. «J'accepte tous les combats à condition qu'ils soient loyaux. Je refuse que la vie politique française ne fasse place qu'aux coups tordus et aux manipulations grossières», dit-il. Malgré cela, il affirme garder confiance dans «l'institution judiciaire, dans l'impartialité de l'immense majorité des juges».
«Je n'ai jamais demandé à être au-dessus des lois, mais je ne peux accepter d'être en dessous de celles-ci», fait-il valoir.
Au passage, Nicolas Sarkozy renvoie à plus tard les questions sur une éventuelle candidature en 2017: «Contrairement à ce qui s'écrit quotidiennement, je n'éprouve nul désir de m'impliquer aujourd'hui dans la vie politique de notre pays». Mais il ajoute, au moment de conclure: «Enfin, à tous ceux qui auraient à redouter mon retour, qu'ils soient assurés que la meilleure façon de l'éviter serait que je puisse vivre ma vie simplement, tranquillement… au fond comme un citoyen «normal»!
Il s'agit de sa première grande intervention solennelle depuis qu'il a été battu. Une intervention écrite et non orale, afin d'en appeler à «la réflexion plutôt qu'à l'émotion» des Français. En mai 2012, c'est par communiqué qu'il avait regretté l'inaction de la diplomatie française en Syrie, et en juillet 2013, c'est à huis-clos qu'il s'était exprimé devant les cadres de l'UMP après la sanction de ses comptes de campagne. Cette fois-ci, l'ancien président s'adresse aux Français directement.

Tribune de Sakozy : la gauche dénonce une dérive « à la Berlusconi »

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Le Monde.fr | • Mis à jour le



Le moins que l'on puisse dire, c'est que la tribune de Nicolas Sarkozy publiée jeudi 20 mars, où l'ancien président de la République commente les révélations sur sa mise sur écoute par la justice, n'est pas passée inaperçue. L'exécutif a notamment vivement critiqué le passage où M. Sarkozy compare les écoutes le visant aux méthodes de la Stasi, policepolitique de l'ex-RDA.


En déplacement à Bruxelles pour un Conseil européen, François Hollande a ainsi affirmé jeudi soir que « toute comparaison avec des dictatures [était] forcément insupportable ».
« Laisser penser que notre pays, notre République, puissent ne pas être fondés sur les libertés, c'est introduire un doute qui n'a pas sa place.Mon devoir, comme tout président de la République, c'est d'assurer l'indépendance de la justice, la séparation des droits de la défense, la présomption d'innocence, le respect des décisions de la chose jugée qui s'imposent à tous.
[C'est]de faire en sorte que les magistrats puissent faire leur travail dans notre pays, non pas comme ils le pensent individuellement, mais comme le droit leur fait obligation d'agir [et] c'est aussi de veillerà ce que les avocats puissent assurer la tâche qui est la leur. (...) Ce devoir, je le ferai, je l'assurerai chaque fois que la justice sera mise en cause, car vouloiratteindre ces principes-là, c'est altérer la confiance que les citoyens doivent avoirà l'égard de la justice. »
« PRIS PAR UNE FORME DE RAGE »
Plusieurs membres du gouvernement ont pris la parole pour dénoncer, à l'image de Manuel Valls, le comportement de M. Sarkozy.« On a l'impression que Nicolas Sarkozy, pris par une forme de rage, veut se protéger. De quoi ? Je ne sais pas », a-t-il dit sur Europe. Le ministre du travail Michel Sapin a qualifié cette tribune de« coup d'Etat verbal contre les institutions », « à la Berlusconi ».
Jeudi, le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, s'était insurgé dans un communiqué contre les attaques portées par l'ancien président de la République contre le gouvernement et la justice.
« Mettre en cause l'honneur de la justice et de la police est une grave faute morale. Dans un Etat de droit, les juges sont indépendants, et la police agit dans le cadre des lois. Le gouvernement y veille scrupuleusement. La comparaison entre la République française et l'Allemagne de l'Est est insupportable. Le respect des institutions de la République s'impose à tous, et particulièrement à ceux qui exercent ou ont exercé les plus hautes responsabilités. »
Christiane Taubira, ministre de la justice, a, elle, dénoncé « une injure à l'égard des citoyens français et des juges », tandis que son homologue de l'intérieur, Manuel Valls, s'est insurgé dans Le Parisien contre un propos« infâmant pour les magistrats et les policiers de notre pays ».

« VERS QUEL TYPE DE RÉGIME SE DIRIGE-T-ON ? »
Henri Guaino, le 5 février.
A droite, le président de l'UMP, Jean-François Copé, a qualifié le texte de« réponse courageuse »et« indispensable aux accusations incessantes ».

« Quand on se met à écouter tout le monde à tort et à travers, vers quel type de régime se dirige-t-on ? », s'est interrogé sur Europe 1 Henri Guaino, l'ancienne plume de M. Sarkozy, avant de répondre lui-même :
« Sinon vers une société ou un régime où il n'y a plus de sphère privée, où il n'y a plus d'intimité, de secret des personnes, de secret des correspondances. Ça s'appelle, dans l'histoire, le totalitarisme. »
Interrogée sur i>Télé, l'ancienne ministre Nadine Morano a dénoncé« le comportement d'un gouvernement de la France ». « Trop, c'est trop, on n'a pas le droit de se comporter comme cela. Nicolas Sarkozy est un justiciable comme un autre, ni plus ni moins, mais pas moins non plus. »

L'expérience Odigo : Pour vous rapprocher de vos clients


Plus possible de manager dans le secret

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L’actualité politique fourmille de situations dans lesquelles les secrets soi-disant bien gardés éclatent en plein jour. À peine la décision est-elle prise en secret, qu’elle fait l’objet de rumeurs dans les médias et les réseaux sociaux. De simples documents de travail supposés émettre des hypothèses se muent en informations sûres et certaines.Il en est de même dans les entreprises. Les fuites touchent aujourd’hui tous les pans de l’activité.
Les   changements internes : promotions, démissions, réorganisations, projets de fusion…Les innovations sur les  produits et services qui se retrouvent dans les bureaux d’étude  de concurrents. La stratégie de l’entreprise et ses business plan, connus par des acteurs qui ne devraient pas « être dans la boucle »
De nombreux managers s’en plaignent, pensant que ce n’est ni normal, ni moral. Ils ont peut-être raison sur le fond mais leur indignation ne colmate pas les brèches. En 2014 et probablement pour les années à venir, prenons ce phénomène comme une donnée et adoptons des dispositions pour s’en protéger.
Quelles sont dans la sphère entrepreneuriale,  ces nouveaux paramètres  à intégrer ? Ces paramètres, loin d’être de simples causes sont corrélés entre eux.
1.Financiarisation de l’économie. En particulier dans les grands groupes multinationaux, les fonds de pension et les actionnaires sont le centre de gravité des préoccupations des dirigeants. De nombreux acteurs, y compris des top-managers estiment que leurs dirigeants font mine de s’intéresser aux produits, aux services  aux clients et au personnel mais que seuls les résultats financiers les motivent. Le sentiment d’appartenance à une communauté et à une culture laisse la place à une contractualisation accrue des relations professionnelles.
2.Employabilité. Fut un temps où la promesse était : « si vous travaillez bien et êtes engagés dans l’entreprise, une belle carrière vous ferez. La Direction de Ressources humaines s’occupera de vous. » Aujourd’hui, le concept de carrière est remplacé par celui de trajectoire professionnelle. Chacun doit se comporter comme s’il était l’entreprise de lui-même. Son projet personnel prime sur son appartenance à telle ou telle organisation.
3.Marchandisation. La phase de développement actuel du capitalisme mondial est une marchandisation de biens et services jusqu’ici subventionnés et prodigués à bas couts par les états « providences ». Tout se monnaie dans les entreprises : un service rendu, une information, l’atteinte d’un objectif, une vente exceptionnelle. Le secret possède une très grande valeur marchande.
4.Flottement éthique. La morale et l’éthique étaient censées nous protéger de notre avidité et de nos pulsions. Le « tout pour moi » estompe des  valeurs telles que sens de la parole donnée, confiance, solidarité. La transparence est hissée au rang de vertu.
5.Intelligence économique. Toutes les entreprises développent des programmes d’intelligence économique pour s’adapter rapidement aux évolutions de l’environnement. Elles sont en veille permanente sur les concurrents, les technologies, les données sociétales et les politiques.
6.Espionnage. Ce phénomène n’est pas nouveau mais accentué grâce à des outils très sophistiqués d’écoute et de visualisation.
7.Les réseaux sociaux et les lanceurs d’alertes, relayés par les médias. Permettent par recoupements et fuites de mettre au grand jour ce qui devait rester dans l’ombre.
Ceci étant dit, le droit nous protège et la grande majorité des collaborateurs sont loyaux. Il existe un juste milieu entre naïveté et paranoïa. Qu’est-ce qu’un manager peut faire ?
  • Dire la vérité et être transparent sur les enjeux et les scénarii possibles des changements et des transformations
  • Dire toujours la vérité, pas toute
  • Lors des réunions sensibles, verbaliser un pacte de discrétion entre les participants, au cours d’un premier tour de table.
  • Faire déposer au vestiaire les Smartphones et tous les appareils électroniques avant les réunions et entretiens sensibles et brouiller les réseaux
  • Au lieu de la simple annotation « confidentiel » sur certains documents, ajouter l’article de loi sur la confidentialité
  • Ne pas diffuser certains documents et préférer l’information orale
  • Changer souvent les codes d’accès aux sites protégés
  • En cas de doute, livrer un secret à une seule personne pour vérifier qu’elle s’y conforme ou pas
  • Sanctionner avec vigueur les personnes « hors-jeu »
Vous avez probablement d’autres idées et astuces, déposez les dans les commentaires de ce billet

CUBE in a Cloud

Horse-Concept

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Apprendre à diriger son équipe en affirmant son autorité sur le genre animal…  Encore une invention de consultants en quête d’idées originales, voire un peu décalées, qui ne laissera d’impérissable que le vague souvenir d’une après-midi champêtre… Certes, le terme "management’’ puise ses origines du terme équestre italien "maneggiare’’ qui signifiait "mettre le cheval en main’’. Mais par pitié, que le rapprochement s’en tienne à la sémantique et laissons donc les équidés aux écuries quand il s’agit de s’interroger sur les subtilités des relations en entreprise !


Eh bien, ce serait sans doute une grave erreur. Un aveuglement de béotien cloîtré dans ses certitudes étriquées. Une assertion d’handicapé des émotions (emotional cripple dirait Martin Sheen ou encore Madonna; le premier dissertant sur son propore fils, la seconde sur les ravages de la notoriété sur le genre humain…) Et comme ce serait dommage… L’émotion, bien souvent maîtresse de la raison (Hume, 2004) (Beauchamp, 2009), dicte ses règles à qui veut bien tendre l’oreille et montre la voie aux esprits curieux. “I don't want to be at the mercy of my emotions. I want to use them, to enjoy them, and to dominate them” dirait encore Oscar Wilde. Mais n’a-t-on pas les émotions que l’on mérite?
Ancien footballeur professionnel des Girondins de Bordeaux puis membre du Comité Exécutif d’une grande banque d’Aquitaine, Patrick Chanceaulme est à l’initiative du Horse-Concept en France et dirige PCH-Concepts depuis 2005. Au contact du cheval, il révèle le manager, ses failles face à son rôle de leader, son potentiel émotionnel, sans pour autant déprécier ses besoins en ressources logiques et rationnelles. Et devinez, qui souffle ses forces et travers à l’oreille du dirigeant ?  L’animal… Le cheval dépourvu de capacités de calcul – son cerveau logique (néocortex) étant bien moins développé que celui de l’être humain – offre à l’individu un éblouissant miroir de ce qu’il est ou de ce qu’il fait, en situation d'exercice de son autorité et dans son rôle de manager. Autre particularité du cheval, son cerveau émotionnel (limbique), très développé, qui lui permet de parfaitement ressentir les émotions et les intentions de l’humain et de capter ainsi tous les signaux pour mieux les révéler aux yeux de l’homme.
"Le cheval ne cherche pas à plaire, à servir, à manipuler…il en est totalement incapable. Il a donc la faculté extraordinaire de nous renvoyer une image réelle de nous-mêmes et de nous aider à adopter des comportements d’autorité naturelle qu’il recherche lui-même pour se sentir en confiance et s’exprimer pleinement"
Patrick Chanceaulme est un expert APM , il finalise l’écriture du livre "Les entraîneurs sont-ils entrainés ?"  destiné notamment aux dirigeants de club, aux éducateurs sportifs, ainsi qu'à tous les managers d'entreprise qui aiment le sport. Les entraîneurs seraient-ils des emotional cripples?

Références
Beauchamp, T. (2009). David Hume: A Dissertation on the Passions; The Natural History of Religion Critical. (OUP Oxford).
Hume, D. (2004). A Treatise of Human Nature New edition. (Dover Publications Inc.).

Chantiers STX, la fin d'une traversée du désert

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La commande de jeudi, par l'armateur MSC, consolide le renflouement de la navale nazairienne, après une période de gros temps. Une sortie de crise entamée à Noël 2012 avec le bien nommé Oasis.

Une bouffée d'oxygène providentielle pour une entreprise au bord de l'asphyxie, au point que beaucoup craignent pour son avenir malgré la présence de l'État au capital (33 %). À l'époque, la commande la plus récente date de janvier 2011.

Le mirage des « Viking »

Entre ces deux contrats, c'est l'attente, interminable, ponctuée d'une menace de chômage partiel qui finira à terme par concerner plusieurs centaines de salariés. Et d'un énorme coup de massue : en décembre 2011, le norvégien Viking ocean cruises confie à STX la construction de deux navires de luxe... pour se rétracter quelques mois plus tard, puis se tourner vers l'italien Fincantieri. Un mirage dans le désert.
Car si Saint-Nazaire peine à remplir son carnet de commandes, les concurrents européens, eux, surfent allègrement sur un marché de la croisière en bonne santé. Où la différence se joue-t-elle ? Une chose est sûre, le contrat Viking a achoppé sur l'incapacité française à monter un plan de financement. L'État est alors clairement montré du doigt.
C'est donc peu dire que l'Oasis de Noël 2012 soulage les esprits, d'autant que Bercy a, cette fois-ci, joué un rôle prépondérant. Mais tout n'est pas réglé pour autant, loin de là. Le temps que la construction démarre, en septembre 2013, le chômage partiel a continué de produire ses effets et plusieurs sous-traitants ont mis la clé sous la porte.
Et puis un seul paquebot n'a jamais rempli toutes les bassins de Penhoët, comme à l'époque faste et révolue du Queen Mary 2, au début des années 2000, avant la décrue... Pour tenter d'enclencher un nouveau cycle vertueux, il fallait donc consolider le plan de charge. C'est fait avec la double commande d'hier. Davantage qu'avec celles, récentes, des ferries de la BAI et surtout de la fragile SNCM.
L'idéal serait que, de surcroît, se confirme tout prochainement l'option d'un nouveau géant Oasis. STX a encore de l'appétit et de la place dans ses cales.

Un contrat, deux navires, trois ans de négos

Décrocher une commande de paquebots est rarement chose simple. Celle-ci n'a pas fait exception à la règle: les chantiers ont débuté leurs discussions avec MSC il y a trois ans! « Il y a eu des hauts et des bas, des moments actifs et d'autres moins », confiait hier soir Laurent Castaing.
Pourquoi une si longue négociation? Parce que décrocher un tel financement, malgré les garanties et les conseils de Bercy, nécessite de convaincre des banques, plus frileuses depuis la crise. Et parce que la concurrence marchait à plein: les propositions de STX subissaient les contre-propositions des concurrents. Résultat: les bureaux d'études ont planché sur douze moutures différentes du projet ! « L'offre de Fincantieri était agressive, résume le directeur général des chantiers, évoquant le chantier italien. Mais on avait de l'avance sur le plan technique. C'est grâce à cela, au prix proposé et au financement bouclé, que nous avons pu y arriver. »
Mais le suspense aura duré jusqu'au bout. « Dans le TGV pour Paris, on discutait encore de quelques ajustements », raconte Laurent Castaing. La petite histoire retiendra que l'ultime e-mail a été envoyé à 20 h 50, mercredi, entre les deux parties.
La grande histoire se souviendra de la signature de ces deux partenaires qui se connaissent si bien. Et qui se retrouveront à nouveau à la table des négociations, puisque la lettre d'intention signée hier prévoit deux paquebots en option, en plus des deux fermement commandés.
Une option qui sera ou non confirmée un peu avant la livraison du premier navire, au premier semestre 2017. « MSC commande toujours ses paquebots par quatre », note en forme de bon présage Laurent Castaing. Il faut dire qu'avec cette option, STX espère gagner de l'argent. Alors qu'avec la commande d'hier, les chantiers rentrent simplement dans leur frais.

MSC Croisière, l'armateur fidèle à Saint-Nazaire

Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Avant l'annonce d'hier, l'armateur Mediterranean shipping compagny (MSC Cruises) avait déjà commandé dix paquebots aux chantiers navals français entre 2003 et 2013. Soit un paquebot livré en moyenne chaque année ! En 2008, trois paquebots MSC affichaient en même temps leur silhouette dans le paysage de la ville. Ce nouveau contrat signé jeudi confirme cette fidélité à la navale nazairienne, alors que le chantier concurrent italien Fincantieri avait de gros espoirs de s'imposer. Il espérait même, à tort, que la compagnie italo-suisse jouerait la carte nationale.
Même s'il est un client exigeant et dur en affaire, l'armateur MSC est en effet un partenaire prisé, car en bonne santé économique. La compagnie a connu 15 % de croissance en 2013 et a des objectifs prometteurs pour 2014. Son chiffre d'affaires a connu une progression trois fois supérieure à la moyenne du secteur depuis 2008. En 2013, elle a transporté 150 000 passagers français contre 130 000 en 2012, soit une hausse de 15 %.
Son directeur pour la France, Erminio Eschena, a réaffirmé, en décembre, la volonté du groupe d'investir durablement en France dans le marché de la croisière en investissant dans un nouveau siège à Montrouge (Hauts-de-Seine), faisant passer le nombre d'employés au siège de 32 à 104.
MSC est la 3e compagnie de croisières la plus importante au monde avec 15 500 employés répartis dans 45 pays. En 2014, les douze navires de la flotte à la pointe de la technologie accueilleront près de 1,7 million de passagers dans le monde. Dont 170 000 Français.

Pourquoi nous voyons souvent nos patrons comme nos parents

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La figure paternelle peut très souvent se fondre dans celle du patron
C'est la théorie d'une psychothérapeute britannique, qui explique que notre manière d'être au travail découle de la façon dont nous avons été éduqués.

«La plupart d'entre nous pensent que nous quittons le matin notre famille, pour passer la journée dans le cadre professionnel, qui est complètement différent», commence la psychothérapeute Naomi Shragai, dans un billet publié dans le Financial Times. Selon elle, les premières relations que nous avons avec nos parents et nos personnes proches sont essentielles pour décrypter la manière dont nous gérons ensuite notre vie au bureau, et comment nous appréhendons les relations sociales. Ainsi, les premières fois où nous nous sommes trouvés face à un conflit, à des amitiés, des trahisons, et nos premiers sentiments en société sont capitaux pour comprendre la suite.
«Lorsque nos familles ont échoué dans notre éducation, il est possible que cet échec soit la conséquence de difficultés à s'intégrer dans une entreprises, et à créer des liens avec nos collaborateurs», avance Naomi Shragai. Et effectivement, lorsqu'un employé a des soucis à respecter l'autorité de ses supérieurs, il est concevable que ce comportement cache des relations tendues avec le corps familial... «Il ne faut pas oublier que la relation avec les parents ne s'arrête pas une fois le cocon familial quitté! Elle continue. Et il est impressionnant de voir combien cela peut peser sur certaines personnes. Un de mes patients est venu me voir parce qu'il manquait de confiance en lui, et qu'il s'effaçait constamment sur son lieu de travail... La faute à un père oppressant, qui ne lui a jamais laissé la moindre liberté dans ses choix», raconte Hamid Aguini, directeur du cabinet Relation & Performance.

Quand les figures «familiales» se fondent dans les figures «professionnelles»

Parfois, il est possible que notre vision idéalisée des figures familiales se confondent avec les figures professionnelles que nous fréquentons. C'est cette confusion qui est dangereuse. On peut très bien idéaliser son patron ou son mentor à l'effigie de la figure paternelle que l'on connaît alors que ce sont deux personnages - et deux personnalités - bien distinctes. Lorsque l'on prend conscience de cela, la déception peut parfois s'avérer dramatique, comme pour ce consultant en informatique, dont le père - un jeune émigrant en Angleterre, a fait une brillante carrière... et placé la barre très haut à ses enfants en terme d'ascension sociale. «Je souffre énormément de l'absence de reconnaissance. Et lorsqu'elle vient, elle émane de la mauvais personne... C'est de l'approbation et du respect de mon père dont j'ai besoin», explique-t-il.
Ne jamais oublier, non plus, que la présence d'un mentor ne remplacera jamais celle d'un père. Même si, comme l'expliquait au Figaro Vanessa Saragaglia, directrice du cabinet Diane Exexcutives, plusieurs éléments des relations père-fils et mentor-élève (ou mentoré) peuvent se confondre: partage d'expériences, soutien professionnel, protection... «Même si, de manière générale, on peut dire qu'il y a aujourd'hui une vraise crise de l'autorité managériale comme parentale. Un enfant ou adolescent a de plus tendance à se débrouiller tout seul avec les outils qu'on lui offre - le web, par exemple - et à ne plus solliciter ses parents. Ce sont ces mêmes jeunes qui, en entreprise, agiront de la même manière en travaillant avec autonomie, et en trouvant les réponses à leurs questions eux-mêmes», analyse Hamid Aguini.
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